Chapitre 26 Que tu le veuille ou non

Petit mot avant ce chapitre ! ça fait longtemps que je n'ai pas posté, je m'en excuse encore et encore...j'étais malade et en pleine révision (les deux en même temps c'est assez incompatible...) enfin voilà ! Je manque beaucoup d'inspiration je n'ai écris que cela...je m'en excuse encore. Avant de lire je vous conseille d'essayer de vous remémorer les événements précédents...pour ceux qui ne s'en souviennent pas Aliane et quelques vampires sont aller voir le troisième peuple de la forêt sombre les magiciens bizarre, bon ils sont méchant et Aliane a finalement retrouvé Danayel qui complotait avec eux, elle l'a emmené à part et elle est revenue seule et couverte de sang (on se demande ce qu'elle a fait)

Bonne lecture !



J'abandonnais le groupe d'homme une fois de retour au village elfique. J'avais besoin de m'isoler. Tous m'avaient regardé avec horreur lorsque l'on était entré dans le village...

Je marchai seule jusqu'à croiser le chemin d'une rivière. Alors je m'assis au bord de l'eau et me penchai pour voir mon reflet. Ce n'était pas beau à voir en effet, des griffures superficielles, mais surtout, j'étais couverte de sang... et ce n'était pas le mien. 

Ma colère était encore présente... pourtant une larme coula doucement sur ma joue. J'aurais voulu revenir en arrière, revenir à ma vie d'avant, seule, isolée de toutes ces douleurs, j'aurais voulu vivre en paix... Pourquoi avait-il fallu que je revienne ? Que j'essaye de retrouver mon peuple ? J'étais mieux avant...

- Aliane ?

Je sursautai et me retournai pour voir Lilian. Très vite, j'essuyai mes larmes. Le vampire vient s'asseoir à côté de moi et passa un bras autour de mes épaules pour me serrer contre lui. Je fini par poser ma tête sur lui, sachant qu'il ne voulait que me rassurer. Cette étreinte me fit du bien... ma colère s'était envolée déjà... mais ma peine restait toujours, beaucoup trop grande pour être apaisée ainsi.

- Tu as fait ce qu'il fallait... tu n'avais pas le choix.

- On a toujours le choix...

- Pas lorsqu'il s'agit de sauver son peuple... ou soi-même.

Je soupirai. Il savait ce que j'avais fait. Dans un sens il avait raison, je n'avais pas eu le choix, il fallait que je le tu. La vie était-elle toujours aussi cruelle ? A chercher à faire gagner un camp... à faire que règne le bien ou le mal ? Ne pouvait-elle tout simplement pas se dérouler bien pour tout le monde ? Je savais que non, cette question je me l'étais déjà posée des centaines de fois et comme toujours : je concluais que non, la vie était ainsi et elle avait bien raison. Le mal doit exister pour le bien et inversement, sinon quel serait leur principe ? Pourquoi parler de bien s'il n'y a pas de mal... ça n'aurait plus de sens. Question existentiel qu'était celle de la vie, du bien, du mal, de la mort. 

- Aliane...

Cette plainte me tira de mes rêveries et je levai les yeux sur Lilian, il me fixait avec inquiétude.

- Parles-moi...

Je soupirai et détournai le regard.

Lui parler de quoi ? Des plus gros regrets de ma vie ? De tout ce que je ressentais après avoir enfin venger mon père et tous ceux de la cité ? De ma peine de ne même pas être parfaitement satisfaite de cette vengeance ? 

Il insista tant et si bien que je fini par lui relater les raisons de mon exil... il était vrai que je ne lui en avais jamais parlé...

- Et après ? Tu es allé où ?

- Vers l'Ouest, je ne savais pas vraiment où je pourrais aller mais j'ai fini par rencontrer un groupe de Morlog, ils m'ont tout de suite acceptée.

- Morlog... ?

- Les petits dragons dans la montagne, comme celui qui t'aimait bien.

- Ah, je vois... donc tu es resté avec eux tout ce temps ?

- Je vivais avec eux oui, ils avaient leur nid près d'un village humain alors j'y allais de temps en temps.

- Qu'est-ce qui t'as poussé à revenir ?

- Tous les elfes sont... reliés généralement, plus on passe du temps avec un elfe plus on est lié à lui, j'étais très proche de mon père et j'ai sentis que quelque chose n'allait pas... en me rapprochant de la cité j'ai compris qu'il n'y avait plus aucun elfe vivant...

- A part Danayel...

- A part Danayel.

- Mais pourquoi aurait-il tué autant d'elfe ?

- Ils étaient tous pour mon père alors... faire croire à un accident avec Maïrouk était beaucoup plus logique que de tuer uniquement le roi... il pensait me mettre de son côté certainement. 

(Maïrouk : la bête qui a attaquée la cité et "tué tout le monde")

- Après ce que tu as fait étant petite ça aurait été très surprenant.

- En effet.

Je soupirai une fois de plus. Je n'aimais pas ces discussions sur mon passé, sur moi, tout simplement. Je n'étais qu'une elfe, princesse certes, reine maintenant, mais sans plus... ça n'était qu'un titre. Je ne prenais pas mon rôle au sérieux. J'avais vu tellement d'atrocité, vécu aussi, je ne voulais pas cela pour mon peuple, je voulais le leur éviter. Mais si je devenais comme eux ? Comme ces rois avides de pouvoirs et de richesse qui martyrisent leurs populations sans s'en rendre vraiment compte ? Je ne le voulais pas. Je ne voulais pas être reine.

La pression sur mon bras se resserra, Lilian attira mon attention : 

- Il faut que tu arrêtes de te morfondre, bientôt on attaquera le roi, on le renversera et tout rentrera dans l'ordre.

- Jamais rien ne sera dans l'ordre Lilian.

Brusquement, il me renversa au sol, se retrouvant sur moi, me toisant avec sérieux :

- Tu es défaitiste.

- Non, juste réaliste.

Il soupira :

- Ce roi est un tyran, si on le renverse toutes les guerres cesseront.

- Jusqu'à ce qu'un autre le remplace, plus cruel, plus avide de pouvoir, ça ne cessera jamais Lilian.

- On a juste à trouver quelqu'un de... parfait pour cette place.

- C'est cette place qui rend imparfait.

- Ton père était imparfait ?

- Mon père était un elfe, ce n'est pas pareil.

- Ce n'est pas parce qu'il s'agit d'un humain que c'est différent, je suis certain que nous trouverons quelqu'un qui se comporte en roi, en souverain raisonnable.

- Jamais nous...

Il se pencha rapidement, plaquant ses lèvres sur les miennes pour m'empêcher de parler.

Comment faisait-il cela ? Me prendre totalement sous son contrôle ? M'enlever l'envie de lui résister... 

Mais je finis par l'éloigner. Un sourire se dessina petit à petit sur son visage alors que mes yeux le fixaient avec crainte. Je ne le craignais pas lui, je craignais la suite, s'il continuait à essayer de me charmer... ce qui était réussi bien sûr... 

Mais il avait raison... dans tous les cas. Les humains étaient tous différents, peut-être qu'un arriverait à être parfait en tant que roi... Comment arrivait-il à me faire changer d'avis si rapidement... J'étais complètement déconcertée... complètement sous le contrôle de ses yeux qui me fixaient avec douceur...

Le vampire se pencha de nouveau mais je l'arrêtai d'une main :

- Stop.

- Pourquoi ?

Je soupirai :

- Tu le sais très bien.

Il prit mes deux mains dans une seule des siennes et les bloqua au-dessus de ma tête pour me regarder ensuite dans les yeux :

- Je sais que tu ne veux pas de relation parce que tu as peur de souffrir durant la guerre, mais je sais aussi que tu as besoin d'un soutient, tu as besoin de quelqu'un sur qui te reposer, quelqu'un sur qui compter, sans quoi tu ne tiendras jamais le coup. Sous tes apparences de femme forte, de reine, tu es fragile et terriblement facile à briser. Alors que tu le veuille ou non je suis là, je reste là, pour toi, avec toi.

Je restai muette. Que répondre à ça ?

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