PDV : Emily

Il faut bien que je le raconte à quelqu'un,  mis à part mon père,  Ty' et Maria personne ne sait. Pas même Julie. Je fais confiance à Lucas, et je sais que ça me fera du bien d'en parler. Mais c'est tellement dur de se remémorer cette journée..

Je prends une grande inspiration et commence, le regard dans le vide :

Moi : Ma mère était journaliste et elle voyageait beaucoup mais heureusement pas longtemps genre, deux, trois jours une semaine maximum...

Il hoche la tête pour que je poursuive.

Moi : C'était le pire jour de ma vie, le jour où l'ont a su aux informations, que l'hélicoptère de ma mère avait craché, au milieu de l'océan et comme par malheur c'est moi qui l'ai su la première avec mon père... Je n'avais que 15 ans.

Cette journée, et période défilent à côté de mes yeux, comme si je la re vivais encore une fois.

Flash back :

J'étais au téléphone avec ma mère, ça fait cinq jours qu'elle était parti pour sa mission.

Moi : Alleeeer dis moi s' il te plaaaaaiit, suppliais-je ma mère.

Maman : Non je te dirais pas, je crois que c'est le but d'une surprise non ? Me dit-elle en riant.

Moi : Okey,  okey, fis-je en soupirant, Tu veux parlé à Ty' ou Maria ou papa ?

Maman : Non, merci mon coeur je leur ai déjà parlé, mais fait leurs des bisous.

Moi : D'accord et la t'es où ?

Maman : J'attends juste que le chauffeur vienne me chercher pour prendre l'hélico et enfin je serai à la maison dans environ 4 à 5 heures de vol.... Ah il est là, faut que je te laisse ma puce, Je t'aime. Je rentre vite à la maison promis.

Moi : D'accord, moi aussi je.....

La communication s'est coupé. Foutu réseau !

Moi : MAMAN VOUS FAIT DES BISOUS, criais-je

On est samedi aujourd'hui donc quand maman va rentrer, on pourra partir à la fête foraine !

Je fais super rapidement mes devoirs dans le salon,  papa avec moi entrain de regarder les informations, comme tout parent normal..

Il rajoute le son, je relève la tête pour lui dire de baisser un peu, mais je me fige à ce que j'entends.

La présentatrice : Flash spécial ! Un hélicoptère vient de craché au milieu de l'ocean et d'après nos informations c'était un modèle récent noir avec deux bandes blanches sur les deux côtés. Ohhh attendez, on vient de me donner les noms des personnes qui étaient à bord de l'engin...

OH. MON. DIEU. Faites que ça soit pas ma mère. Faites que ça soit pas ma mère...

La présentatrice : Alors il y avait trois personnes, le cameraman Josh Scott, le pilote Marc Jonhson et enfin la célèbre journaliste Mme. Annabeth James.

Moi : Noooooooon, criais-je en tombant à genoux par terre.

Non. Non. Non. Dit moi que c'est pas possible... Mon père se baisse et je fond en larmes dans ses bras. Qui lui pleur aussi.

Tyler vient en courant de sa chambre en nous voyant comme ça par terre, il ne compris pas tout de suite mais, quand il releva la tête vers la télévision, la présentatrice en parler encore.

La présentatrice : L'équipe de recherche n'a toujours pas trouvé les corps des victimes,  dit-elle et ils montrèrent des photos de Maman, Josh et Marc.

Ty' n'eu aucune réaction, il resta début devant la télé, ses yeux se remplirent de larmes mais aucune ne coula. D'un coup
Il donna un coup de point sur l'écran, je sursaure. L'écran ce cassa et des éclats de verre éparpillés partout, on entendait plus rien, ni son et surtout ni journaliste..

Tyler laissa tomber sa main, de grosse goutes de sang tombaient par terre. Comme si la douleur lui était insensible.

On resta un long moment, je pleurais silencieusement dans les bras de mon père et mon frère toujours debout et sa main blessée. Je sèche mes larmes et me lève tant bien que mal.

J'avance vers Ty' et lui dit :

Moi : S'il te plaît, viens avec moi.. je te nettoie ta main.

Il baissa la tête vers sa main ensanglantée.

Tyler : Oui d'accord.. répondit-il à voix basse

Je me retourne vers mon père, il s'était calmé lui aussi et s'était assis sur le canapé. Sa me brise la coeur de le voir comme ça..

Il se leva et pris le téléphone.

J'emmène Ty' dans la salle de bain, je lui désinfecte sa blaissure, il grimace mais ne dit rien. J'enroule sa main avec un bandage.

Il sortit en me lançant un "merci soeurette"

Je vais dans le salon et nettoie le sang et ramasse le verre par terre. Je dois m'occuper.

J'entendais mon père crier au téléphone,  hors de lui.

Papa : COMMENT ÇA VOUS N'AVEZ AUCUNE NOUVELLE ?... COMMENT ÇA PROBABLLEMENT MORTE ?... VOUS VOUS FOUTEZ DE LA GUEULE DE QUI LÀ ?... ME CALMER ? ME CALMER ? Ma femme, la mère de mes enfants ne rentrera pas à la maison ce soir, okey ? ET VOUS ME DEMANDER DE ME CALMER ? Comment ça a pu arriver, personne n'a prévu de problème météorologique alors comment leur putain d'hélicoptère a pu craché ?...
J'ai l'impression qu'il va exploser.. Il essaye de se calmer mais visiblement ça marche pas..

Papa : VOUS NE SAVEZ PAS ?... UN PROBLÈME TECHNIQUE ALORS QUE LEUR ENGIN EST NEUF ? ... Dites moi au moins que vous avez trouvé les corps pour qu'on puisse faire notre deuil tranquillement et faire un enterrement.. ?

Il souffla frustré.

Papa : Alors vous avez intérêt à faire correctement votre travail !

Et il raccroche.

Il se tourne vers moi et me dit :

Papa : Je suis désolé chérie, il n'y a aucune chance qu'elle soit... encore vivante, m'annonce tristement..

Moi : Je sais..

J'avais les larmes aux yeux, mais je n'arrive pas à pleurer.

Papa : Il cherche encore, dès qu'ils auront des nouvelles, nous serons les premiers à le savoir.

Moi : D'accord..

Papa : Je vais chercher Maria de chez sa copine, je dois lui dire avant qu'elle sache autrement..

Sur ce il part me laissant seule au milieu du salon. Je vais dans la chambre à Tyler,  toque et entend un faible "entrez"

J'ouvre la porte et le vois allongé sur son lit entrain de fixer le plafond. Il se redresse, j'ai pas besoin de parler qu'il a déjà compris. Il m'ouvre ses bras et je m'y engouffre en silence.

Nous restons comme ça jusqu'à ce que'on entende la porte claquer.

On se lève, je sors la première. Maria était toute souriante, contente. Elle ne le sait pas encore.

Elle nous sallua joyeusement puis s'arrête net :

Maria : Pourquoi y a des traces
de sang par terre ? Elle est où la télévision ? Et pourquoi t'as un bandage Ty' ? Et enfin pourquoi t'as une tête d'enterrement Mel' ?

Elle paraissait confuse mais en même temps inquiète.

Elle se retourne vers papa.

Maria : Qu'est-ce qui ce passe ici ?

Il ne répond pas..

Elle se retourne alors vers nous.

Maria : Mel' ? Ty' ?

On ne répond pas non plus..

Maria : Maman n'était pas censée venir ce soir ?

Papa : Il faut qu'on te dise qu'elle que chose.. Mais je te préviens ça ne sera pas facile à entendre..

Elle hocha la tête.

Moi : Viens, on va s'asseoir.

Maria : Non, dites moi ce qui ce passe ici ! Maintenant.

Papa lui a dit tout ce qu'elle devait savoir ( y compris ce qui c'était passé dans le salon ) avec tellement de douceur... Même sa réaction fut tellement horrible...

Elle tomba dans mes bras en pleurs, je dois pas pleurer. Emily reviens tes larmes. Retiens. Trop tard..Dernière moi Tyler nous enlace et papa derrière Maria aussi.

Un long moment comme ça...
Les bras les un les autres.

On se sépare et chacun s'enferme dans sa chambre.

Le lendemain, je me lève préviens mon père et sors. Je marche, marche, je marche comme un robot démunis de sentiments, jusqu'à ce que j'arrive à l'entrée de la fête foraine.

J'achète un ticket et entre. Les cris de joie, des enfants qui courent partout heureux de pouvoir s'amuser, avec leurs parents heureux de les voir aussi contents. Je veux que tout le monde soit triste, pour que leur tristesse égal la mienne...

Je m'assois sur un banc, je reste un moment à regarder les gens rigoler et s'amuser. J'éclate en sanglots.  J'en peux plus. Je relève la tête. Toujours en regardant les gens, épanouis, heureux avec leurs proches. Mes larmes coulent sur mes joues, sans que je puisse les retenir. Au bout de environ 10 minutes,  Je sèche mes larmes. Je me lève et reprends le chemin du retour, vers la maison.

- Une semaine plus tard -

La douleur est oujours aussi présente ( je crois qu'elle y restra pour toujours ). Un vide immense nous entoure et une vague de tristesse étouffe la maison.

L'équipe de recherche n'a toujours pas trouvé les corps. Papa va finir par péter un câble. On part à l'école et bien sûr vu que tout le monde est au courant et que les gens sont trop curieux donc ils n'arrêtent pas de poser des questions.

Et pour d'autres ils rigolent, se moquent du fait que ma mère soit morte. Commet peuvent-ils en rire? Vraiment... Ils sont sans coeurs!

J'essaye de les ignorer un maximum. Même si mes amis me soutiennent mais, je sens qu'ils veulent me poser des questions mais n'osent pas, et je les remercie pour ça.

- Trois semaines plus tard -

Toujours rien. Ils se sont excusés et ils nous ont expliqué que vu que l'hélicoptère a craché au milieu de l'océan donc les corps y sont toujours.
Même avec tout les moyens qu'ils ont mains, les chercheurs n'ont pas pu les repêché.

" L'océan est trop vague, et trop large pour qu'on puisse les trouver. Je suis désolé. Après un mois de recherche, on arrête la procédure. Encore désolé et au nom de toute l'équipe je vous souhaite nos plus profondes condoléances " Nous avait dit le chef d'équipe avec un sourire triste, le jour où on s'est déplacé.

Mon père lui sert la main suivi de Tyler et on rentre à la maison.

Papa a organisé une veiller, dans un grand parc " Maman aurait adoré cette endroit " pensais-je nostalgique, quand on est arrivés tout à l'heure.

Tout le monde s'est déplacé pour. Mes grands parents, paternel et maternel. Mes tantes, mes oncles, les cousins, les amis et aussi les hypocrites, un couple d ' " amis " à mes parents, des vrais hypocrites avec leurs sourire forcé.

Toujours à fleur de peau. Je me dirige vers Claude et Rose, le couple de faux c***.

Rose : Ahh te voilà ma chère Emily, je suis tellement désolée pour ta maman, me dit-elle en posant sa main sur mon bras.

Je baisse la tête vers sa main qu'elle enleva directement. Avec un sourire gênée. Claude, son mari ajoute :

Claude : Toutes mes condoléances, ta mère était quelqu'un de bien. ..

Je le coupe énervée.

Moi : Alors là ne parlez surtout pas de bonté! Parce que vous croyez que pouvez vous déplacez jusqu'ici, cité des paroles gentilles, que ça suffira et surtout ne parlez pas de ma mère! Parce qu'elle était la meilleure personne que je connaisse et surtout meilleure que vous deux réunis...

Tout le monde s'est retourné vers moi, Tyler me retiens par le bras pour me calmer mais..

Moi : Mais non! ( je me détache de Ty' et me retourne vers Claude et Rose, maintenant mal à l'aise ). Faire les hypocrites de son vivant ne vous à pas suffit? Il fallait aussi que vous piétiner sa mémoire! Vous vous souvenez de ce jour là ? Parce que moi si, le jour où mes parents vous on demander de l'aide, pour une question financière, mais vous avez refusez et vous venez ici avec un texte préparé, prétendre être leurs amis? vous voyez ces personnes là autour? ( je désigne ma famille autour de moi et leurs amis ) Eux auraient pu mourir pour elle, ( je me redresse et reprends mon souffle ) Maintenant je veux faire mon deuil tranquillement avec les personnses qui comptent vraiment donc, je crois que le parking est de l'autre côté, sinon merci d'être venus.

Sur ces mots, mes grands parents applaudirent suivi de tout le monde. Papa me prend dans ses bras. "Je suis fière de toi", me chucota-t-il à l'oreille.

À la fin de la journée, on rentre à la maison, fatigués...

- Quelques mois plus tard -

Notre vie ne fait qu'empirer. Tyler vient de savoir qu'il n'a pas eu son bac. Il a décidé d'arrêter pour travailler et aider Papa. Ça fait peut être 3 mois qu'il paye les factures en retard. Il est fatigué ça se voit et en plus son patron ne veut pas lui accorder d'heures supplémentaires.

- Jusqu'à maintenant -

~Fin du flash back~

J'ai les joues humides.

Moi : Voilà tu sais tout maintenant, dis-je en essuyant mes larmes.

Il ne m'avait pas coupé une seule fois. Dès fois je m'arrête parce que ma voix se brise mais j'ai fini. Ça fait un bien fou de vider son sac mais ça me retourne les entrailles aussi.

Moi : Écoute je veux pas que tu ai pitié de moi...

Lucas : Jamais princesse, me coupa-t-il, aller viens, rajouta-t-il en ouvrant ses bras. 

Je m'y engouffre et il pose son menton sur ma tête et moi ma tête encré dans son coup. Enveloppés dans la couverture.

Lucas : Moi aussi je suis fière de toi, t'as été tellement courageuse..

Je ferme les yeux,  jusqu'à ce que je dorme..

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VOILÀ :D Après quelques problèmes techniques c'est enfin fini ! J'espère qu'il vous a plu..

Merciii à tous ceux qui lisent ma fiction
:* ♥ Omgg Bientôt 800 lectures *-*