N*8 : Je suis perdu... S.O.S
Me voilà enfin arrivée dans ce pays magnifique, mon Pays. Moha, m'emmenait avec les enfants, sans savoir où, je me rappelle très bien où j'habitais et ce n'étais surtout pas dans ce coin là. Mais je laissais Moha faire, a cause de la joie qui me submergait.
J'étais vraiment heureuse que mon mari, celui que j'aime et mes 5 petits enfants puissent enfin voir où j'ai grandi et connaître leur grand père.
J'appréhendais extrêmement les retrouvailles avec mon père, je l'ai contre dit et l'ai abandonné en me mariant avec un Marocain. J'avais peur, va t'il me pardonner ???
On arrive devant une immense villa, elle était magnifique
J'avais toujours voulu avoir une grande maison, avec ma famille et mes enfants qui courent et jouent dans le jardin... Qu'ils aient une enfance comme la mienne.
Les discussions sont en arabe.
Moi: Moha pourquoi on est là ??
Moha: On est venu voir ton père hbiba*ma chérie*.
Moi: Mais...
Il me prend par la main et me dit: Chuuut. Tout en m'entraînant a l'intérieur du jardin. Nous avions dépassé le portail, lorsque je vois un jardin très fleuri avec de nombreux arbres.
Wael et Brahim étaient tout excité a la vue du merveilleux paysage.
On pénètre dans l'enceinte de la maison, lorsque j'aperçois cet homme, cet homme que j'ai toujours respecté mais que j'ai déshonoré a la fois, il m'a vu grandir, je l'ai vu vieillir. Il est toujours le même, aussi grand de taille avec quelques cheveux gris.
ELLIPSE :
- RETROUVAILLES AVEC MON PÈRE, ÇA C'EST PASSÉ TRÈS NATURELLEMENT ET TRÈS VITE.
- J'AI ACCOUCHE DE MA PRINCESSE AMANI.
- J'AI FAIS CONNAISSANCE GRÂCE A MON PÈRE D'UN COUPLE ESPAGNOLE/FRANÇAIS, JULES ET MARIA.
Wael avait 7ans.
Brahim avait 6ans.
Yanis avais 4ans.
Rayane avait 3ans.
Sami avait 2ans.
Et Amani 1ans.
Cela faisait 1an que ma famille et moi vivions chez mon père, en Égypte. Moha était très content que je retrouve enfin mon père. Mais il a pris un coup dans sa fierté, car ce n'était pas lui qui nous gérait financièrement et s'occupait de nous. Chez mon père, il y avait tout, on ne manquait de rien mais Moha se sentait a l'écart, inutile.
Les mois passaient et je ne savais toujours pas ce qu'il se passait réellement chez mon père.
Un jour, et ce jour j'ai tout compris et tout perdu.
Des couples, hommes, femmes, venaient chez nous et consultaient mon père dans son bureau, ce bureau, où moi et mes enfants n'avions pas le droit a l'accès.
Et quand je lui demandait ce qu'il se passait, il ne me répondait jamais et changeait de sujet.
Oui, bien sûre, j'étais contente de retrouver mon père mais, il avait changé, il était bizarre. Je ne voyais plus de joie sur son visage, malgré qu'il faisait tour pour nous convaincre du contraire. De plus, je constatais qu'il avait du mal avec Amani, il évitait tout contact physique avec elle. Je ne comprenais pas.
Je venais ce jour là d'apprendre que mon père avait une société d'adoption, mais c'est quoi ça, je ne comprenais pas, lui qui était un homme aventurier et voyageur. Il n'était pas et n'a jamais été un homme d'intérieur.
Il s'occupait de clients qui avait besoin d'enfants, il a vraiment changé et ça je n'en doutais plus.
Mon père: Arbia, tu sais Jules et Maria, me connaissent bien et je leur fait confiance, ils veulent adopter, mais ne savent pas vraiment comment ça va se passer. Tu pourrais leur confier Amani, quelques heures demain.
Non, ce n'était pas possible, ma fille je ne peux pas la confier a d'autres personnes certes je les connais depuis un an, mais ça ne présageait rien de bon.
Le soir, je décide d'en parler a mon mari.
Moha: Arbia, tu fais confiance en ton père ??
Moi: Oui.
Bizarrement, j'ai hésité avant de dire oui.
Moha: Arbia, fais comme tu le sens.
J'hésitais vraiment pour le lendemain matin, je me réveille mais ne trouve pas Moha a côté de moi. Je le cherche, pendant une bonne dizaines de minutes. Mais sans succès.
Je vais vers mes enfants pour les réveiller, ils dormaient tous dans une même chambre, qui était assez grande pour les 6.
Moi: Wael hbibi*mon chéri* réveilles toi, Brahim hobi*mon amour* réveilles toi, Yanis guelbi*mon coeur* réveilles toi, Rayane hayati*ma vie* réveilles toi, Sami mon bébé réveilles toi.
Je les réveillais, un après l'autre comme tout les matins, en les carressant. J'allais aller vers le lit d'Amani quand je vois le lit vide. Je n'ai pas réagi, mon coeur battait de plus en plus fort, je sentais une sensation, la même que je ressentais depuis quelques jours, qui me faisait atrocement mal au coeur.
J'essayais de garder mon sang froid, mais j'étais paniquée, il n'y avait personne chez moi, ni mon père, ni mon mari et encore moins Jules et Maria. Cela faisait une bonne heure que j'attendais que quelqu'un vienne m'expliquer ce qu'il se passait, Sami était toujours dans mes bras, j'essayais de me réconforter avec lui, Rayane était assis au sol sur un tapis a jouer avec Yanis. Tandis que Wael et Brahim jouaient au ballon dans le salon.
ELLIPSE DE LA JOURNÉE
- MOHA EST RENTRÉ DÉBOUSSOLÉ.
- MON PÈRE ET JULES ET MARIA NE SONT PLUS RENTRÉ.
- MA FILLE M'A ÉTÉ ENLEVÉ.
ÉCLIPSE 3ANS
Pendant ces 3ans, mes fils ont grandi, moi et mon mari étions complètement perdu mais essayons de faire preuve de maturité devant les enfants. Qui ne comprenaient rien a ce qu'il s'était passé et a ce qui était en train de se passer.
J'avais maintenant 30 ans et Moha 32ans, les garçons ont très vite grandi Mashallah*mot que l'on utilise pour une beauté naturelle de Dieu dans l'islam*. Wael était devenu un homme (sourire) il avait 10ans, Brahim aussi grandissait comme son grand frère, qui était son modèle, il avait 9ans. Yanis et Rayane toujours aussi inséparable, avaient 7ans et 6ans. Sami faisait tout comme ses grands frères du haut de ses 5ans.
Quand a ma fille Amani elle doit maintenant avoir 4ans, elle me manque tellement, mes fils me demandent chaque jour comment elle va et où elle est. Mais je ne sais pas comment le leur dire, jusqu'à ce jour.
Aujourd'hui était l'anniversaire de ma princesse, malheureusement, elle n'était pas près de moi, pour que je puisse la voir grandir. Je maudis le jour où je suis venu en Égypte.
Moha allait de plus en plus mal, il ne savait plus quoi faire, la police et le pays était au courant de l'affaire mais ils n'ont rien trouvé. Cela va faire 3ans, que l'on cherche sans rien trouver. J'étais dans le salon assise a regarder dans le vide, avec mes fils en train de jouer tous le 5 ensemble, il ne manquait plus qu'Amani.
Moha: Arbia, on doit quitter ce pays.
Avec Moha, on a décidé d'apprendre a parler le français, car on savait bien que Jules et Maria devaient être impliqué dans cette histoire.
Moi je n'en été pas sûre, je leur faisais confiance mais Moha, m'a dit que tout cela m'a aveuglé.
Les garçons, parlaient très bien marocain et égyptien mais commençaient a parler français petit a petit.
Moi: Pour aller où Moha ??
Moha: En France.
Lorsqu'il a prononcé ce mot, mes larmes m'ont monté aux yeux. Je baisse seulement la tête en signe d'acquiescement, je ne pouvais pas refuser, je devais retrouver ma fille quoi qu'il arrive.
Pendant les mois qui suivirent, nous avons décidé de vendre l'immense villa que mon père, nous avait laissé. Après l'enlèvement de ma fille, il nous a appelé pour nous dire qu'il avait quitté le pays, sans nous donner d'explication et n'a plus rappelé depuis.
Voilà mon histoire...
*******************
P.D.V. Arbia
Le lendemain, on était tous dans le salon, en train de prendre le petit déjeuner, même les garçons se sont réveillés tôt pour cette fois. Personne ne parlait, je pense que l'ont réfléchissaient tous a ce qui s'était passé la veille.
Moha: Alors, Arbia qu'est ce qu'on fait maintenant ??
Je le regarde sans répondre, je ne savait pas quoi faire, ni quoi dire. Ma fille, je l'ai retrouvé mais je ne sais pas, j'ai l'impression que toute cette histoire n'est pas encore fini. Et que ce n'est que le début.
Les garçons sortent de la maison, comme a leur habitude et Moha retourne au travail, je me prépare pour ensuite aller a l'hôpital, chercher Amani.
Je roule tranquillement, arrivée a l'hôpital, je le vois, mais que fait il ici ???
*****************
J'attendais depuis plus d'une heure, alors je décide de sortir de la chambre sans me faire voir et descends a l'accueil de l'hôpital.
J'allais sortir quand je vois Arbia avec un homme âgé. Elle m'a carrément zappé celle là, et en plus pour parler a cette chose toute ridée. Je suis plus importante que ce vieux a ce que je sache. Ils ne connaissent pas la réelle valeur des choses.
Moi: Arbia on y va.
J'étais toujours aussi sèche avec elle, attention, je tiens toujours mes promesses, tant qu'elle ne veut rien m'expliquer je ne lui adresserai pas la parole.
Elle me regarde, elle était neutre et sa je peux vous dire que c'est la première fois que je la vois comme ça. Rien, ni un sourire niais, ni un regard triste digne d'un chien battu. L'homme me regarde lui aussi assez perplexe mais après quelque seconde, il se met a me sourire. Qu'est ce qu'il veut celui la encore ?? TSHIIIP, comme disait ma voisine de chambre.
Moi: Vous voulez ma photo ??
Il ne répond pas et me sourit.
Arbia: Allez viens Amani, on rentre.
Je ne l'attends pas et sors attendre devant cette chose qu'elle appelle voiture. Et bin, on a pas du tout la même notion du mot voiture. Moi, je veux une belle Range Rover, je vous rassure, c'est pour bientôt.
Elle arrive et on monte dans la voiture. Elle conduit mais reste silencieuse, c'est trop louche cette histoire. On arrive a la "cité" au moment de monter, il y a Leila qui m'interpelle, celle là je l'ai oublié. Elle fait la bise a Arbia, qui monte toujours aussi bizarre.
Leila: Sa va mieux ??
Elle était toujours aussi souriante.
Moi: Oui oui.
Leila: Tu sais, tout le monde sait ce que t'as fait pour Ziad.
Moi: Mmhh.
Elle ne me réponds plus, ne me pose plus de question et souris.
Leila est le genre de fille a sourire sans arrêt, a être la fille sainte, propre. C'est la fille qui tend la main a toutes les personnes en cas de difficultés quoi qu'elles aient faite. Elle ne baisse jamais les bras, elle est un peu comme Thomas mon ami gay, d'ailleurs je pense que je vais l'inviter, ça va être très marrant avec la mentalité de mes frères. Bon j'avoue qu'il me manque aussi.
1 semaine est passé, je suis restée enfermé chez moi, ce qui ne me correspond pas du tout. Aussi je n'étais pas vraiment dans mon élément dans cet HLM. Je faisais seulement, maison lycée, lycée maison.
J'étais toujours dans ma chambre en train de bosser, certes j'ai un caractère assez spécial, mais le travail, c'est un échappatoire. Je pourrais tout avoir avec, même si j'ai déjà un très gros compte en banque.
...: Amani viens manger.
Je me lève et me dirige au salon.
Ces temps ci, je n'était pas d'humeur, je ne calcule personne et m'assois, attendant la nourriture.
Ils parlaient entre eux, et moi j'étais toujours dans mon coin. Arbia n'était plus la même depuis la fois a l'hôpital.
La porte sonne, je me lève, pourquoi ?? Pour m'échapper, m'éloigner, j'étouffais.
J'ouvre la porte et je vois Julie, je l'ai a peine regardé et suis partie au salon. Ils me regardent tous attendant une parole de ma part, mais je continue à manger.
Momo: C'était qui ??
Je lève ma tête, ils étaient tous là a me fixer, quand Julie entra dans le salon. Momo, fit une de ces tête, bien fait pour sa gueule.
Ce n'est pas un homme, un homme ne trompe pas sa femme.
Momo: Qu'est ce tu fais là ??
Julie: Moha...
Elle allait continuer a parler quand Wael se lève avec Brahim et la font sortir, de force. Elle ne riposta pas et les deux revinrent sans parler et tout le monde se remit a manger. Personne ne réagit, mais ce n'est pas normal, c'est quoi cette famille. Moi qui me disait qu'en venant ici, sa allait être beaucoup mieux que quand j'étais chez Maria et Jules. Alors que pas du tout.
Le lendemain, j'enfile une simple combinaison kaki avec des tennis adidas, et je sors. Tout le monde dormait. Bref, j'arrive en bas de l'immeuble prête à sortir quand je vois Yassine dans un état dégueulasse. Il me regarde et s'approche de moi.
Yassine: HEYYY MA PUTE (rigole).
Il était bourré, lamentable.
Moi: Tais toi.
J'allais partir mais il me retient.
Yassine: Pars pas poupée.
Je me détache de lui, au moment de m'en aller il m'attrape et m'embrasse.
LE SALOP IL M'A EMBRASSE. Yassine ma embrassé. Yassine m'a embrassé. Yassine m'a embrassé...
Je me détache et le gifle direct, je n'attends pas une seconde et pars au lycée.
Là bas, je n'étais plus la petite Amani qui a 5 grand frères, je redevenais la salope de service avec tout le monde. J'oubliais toute ma vie HLMienne.
J'étais avec ma pote Camille.
Camille: Regarde l'autre la bas (rigole).
Je rigole.
Moi: HEYYYY L'OGRESSE VIENS LÀ.
La fille vient toute apeuré.
L'ogresse: Oui.
Moi: Tu t'appelle comment ??
L'ogresse: Anais.
Moi: Je préfère ogresse, passe moi 10 euros.
L'ogresse: J'ai rien sur moi.
Moi: Tu te démerdes a 16h, je les veux, allez dégage.
Camille se met a rigoler pendant que l'autre part en courant.
A la sortie, comme convenue, j'ai mes 10 euros, je m'achète un paquet de clope et pars voir Thomas.
Thomas: Ma chérie, ça fait longtemps.
Il me fait un câlin.
Moi: Moi aussi, moi aussi.
Lui seul connaissait ma vraie histoire, sérieusement c'est le seul en qui j'ai confiance, derrière son côté D'extravagance, c'est une personne de confiance.
Moi: Tu viens chez moi ??
Thomas: Qu'est ce tu me complotes encore ?? Moi dans un quartier rempli d'espèces africaines, non poupée ça va pas le faire, je n'ai pas envie de finir au cimetière. Je suis trop jeune pour mourir.
Moi: Pourquoi tu dis ça ??
Thomas: Je suis gay.
Moi: Mais ne t'inquiètes pas, on va un peu rigoler, ça va énerver mes frères sa j'en suis sûre.
Thomas: Promis, ils ne me touchent pas ?
Moi: J'ai de très bons avocats.
On part dans un fou rire et on part direction la cité, j'en rigole déjà.
On arrive enfin, sérieusement j'appréhendais mais, un tout petit peu. Je n'oublie pas qui je suis ...
On marche tout les deux côte a côte, je jubilais déjà. Je me tardais de voir leurs têtes, sérieux il a un style ce gars, que moi j'adore mais les jeunes de CETTE cité n'ont pas du tout le même point de vue...Pitoyable.
A peine arrivés, on tombe sur Leila.
Leila: Salem Wahaleikoum Amani sa va ??
Moi: Salut, oui et toi, ma chérie.
Je ne peux vous dire mes intentions envers elle, ce qui est sûre, c'est que ma confiance elle ne l'aura pas. Elle est gentille mais qu'est-ce ce qu'elle parle Wouuaaaaaaahhhh.
Leila: Hamdullillah (souriante, comme toujours quoi).
Je remarque qu'elle se met a regarder Thomas mais ne disait rien, par contre son sourire était toujours là.
Et là elle tend la main et lui dit: Bonjour.
Non mais qu'est ce qui se passe, ce n'est pas du tout la réaction a laquelle je m'attendais. Bon d'un côté, c'est Leila, Leila qui est toujours aux pays des bisounours. Elle aime tout le monde.
Thomas: Tu présentes (en me regardant tout sourire).
Moi: Thomas, Leila. Leila, Thomas.
Et de la part une discution sans fin, oh ta vu ça et ça et ça, ah oui je connais, et blablabla et blablabli. Il m'ont fané, épuisé en 2, 3 secondes.
Moi: Désolé Leila, mais là on doit te laisser (en tirant le bras de Thomas il voulait vraiment plus bouger).
Thomas: Mais Leila, vient avec nous si t'as rien n'a faire .
Et voilà les deux qui se mettent à me regarder, ils sont sérieux. Les DEUX, ensemble, c'est pas possible.
Moi: Bon allez, bougez vous.
Thomas: (tout heureux) Ouiiiiiii, on va s'amuser comme des folles.
Leila se met a rigoler et on marche jusque chez moi.
Bizarrement, il n'y avait personne dans le hall du batiment, ALLÉLUIA...
On monte, on frappe a la porte et qui nous ouvre la porte une fille, UNE FILLE. Qu'est ce qu'elle fout la celle là, une fille de joie dans toute sa splendeur.
Moi: Qu'est ce tu fous là, toi ?
Elle allait répliquer quand je vois Yanis...
Yanis: Amani .... ahhh eux vasy rentre (a la salope) dégages de la toi.
Elle se décale et la enfin je peux rentrer. Waouww ils ont fait une petite fête, ils me préviennent même pas ou quoi. Et je dis bien "petite" parce que c'était très petit.
Bon on va pas rester ici jusque demain juste pour que MOI, Amani, je vous explique ce que fête signifie pour MOI.
Leila, je le voyais elle se sentait mal a l'aise, sûrement pas a sa place. Alors je lui dis a elle et Thomas, qui mattait tout ce qui passait, d'aller m'attendre dans ma chambre et bien sûre celle de Sami.
Au salon il y avait des chichas, cigarettes de tout, moi sa me faisait rien j'en ai déjà vu. Je sais ce que sait, mais Arbia et Momo, ils disent rien ??
Yanis: Vas dans ta chambre, bouges.
Moi: Évite de me parler comme un chien, et non.
Yanis: Répète ce que t'as dis.
Moi: Me parle pas, comme si j'étais un chien.
Yanis: Ouais sa j'ai compris, mais d'où tu me dis non. Tu dégages dans ta chambre, point.
Moi: Mais allez s'il te plaît. En plus sa fait trop longtemps que je n'ai pas fu...
Il m'attrape par le bras.
Oh la la, que je kiffe l'énerver.
Yanis: Sur la tête de ma mère, tu finis c'te phrase, ta tête elle fini sur la porte de la cuisine (toujours et encore énervé).
Moi: Détend toi le cul un peu oh.
Là, il me lance un regard, c'est tellement drôle de vivre avec eux. Ils s'énervent pour un rien, ils sont trop susceptibles ces mecs. Pire qu'une fille a qui tu dis qu'elle a grossi.
Bref, je vais dans ma chambre et vois Thomas et Leila en pleine discution, ils vont jamais s'arrêter ceux la.
1 heure plus tard, je vois Sami entrer dans la chambre, tout énervé, je n'ai même pas envie de savoir ce qu'il a.
Lui pareil, il rentre, mais je vois qu'il bloque un peu.
Sami: Salam Leila, bien ?
Leila: Wahaleikoum salem, Hamdullillah et toi ?
Sami: Tranquille. Ow Amani, viens deuspi*vite fait*.
Je le regarde, mais ne réagis pas, il m'a pris pour son chien celui là ou quoi. Ah non excusez moi, je suis le chien de tout le monde ici mais, faut vite qu'ils se calme. Je ne suis pas celle qui va se taire et se plier a leurs règles.
Sami: S'IL TE PLAÎT.
LÀ, c'est tout sourire que je me lève.
Moi: Quoi qu'est-ce tu veux, j'ai pas tout ton temps.
Sami: Vasy arrête avec tes tmeniks*manières* et réponds a ma question.
Moi: ...
Sami: Tu fumes ?
Moi: Oui, je peux men aller là ?
Sami: ...
Moi: Ciao.
Je me dirige vers ma chambre, mais il me rattrape.
Sami: Ce soir, on va parler.
Je me détache de son bras et vais dans ma chambre, arrivée a l'intérieur, je vois les deux zwaves, penché sur la fenêtre.
Leila se retourne, elle avait l'air toute affolée.
Leila: Amani.
Amani: Oui c'est moi (j'étais en train de chercher des vêtements).
Thomas: Ma belle, il y a deux beaux gosses qui se battent pour ta gueule (rire).
Amani: Haha, très drole.
Je me redresse et les regarde.
Leila tape sur le bras de Thomas.
Leila: Non, mais Amani, il a raison la. Il y a ton frère qui se bat avec Yassine.
Je me penche vers la fenêtre et vois Yanis et Yassine en train de se battre, sérieusement sa ne me fais ni chaud, ni froid, ni tiède. Bien fait pour leur face a tout les deux.
Moi: Venez on va manger, j'ai trop faim.
Y a les deux zwaves qui se mettent à me regarder de travers, non mais oww redescendez sur terre la... Je sentais les nerfs monter.
Moi: Quoi encore ?
Thomas: Rien, rien.
On arrive au salon, il y avait un de ces bordels, ils peuvent toujours courir, marcher, voler. Je ne vais même pas bouger le petit ongle.
On se pose au milieu de ce bordel, il y avait toujours des chichas et un peu de tout.
Leila, comme toujours si je puisse dire, était mal a l'aise sa se voyait a des kilomètres et des kilomètres. Thomas, a l'aise, il s'est même posé et a commencé a fumer.
Leila: Amani, tu penses pas qu'on devrait ranger.
Amani: Ah non, moi je ne bouge pas, ils se démerderont après avec Arbia.
Leila: Tu parles de khelti Arbia ?
Amani: Bin ouais, ma mère.
Leila: Mais elle est partie ce matin avec son mari, en Allemagne.
J'étais toujours en train de manger et quand elle me l'a dit j'ai failli m'étouffer. Je commençais a tousser de plus en plus. Thomas et Leila me tapait le dos mais sa ne marchait pas plus que ça, sa a plus empiré mon cas qu'autre chose. Je me calme un peu après, les deux paniquaient un peu.
Thomas: Chérie, ça va ?
Moi: (tousse) Oui, oui c'est bon.
Je ne parlais plus, pourquoi ?? Moi même je ne sais pas, au moment où elle a dit qu'ils étaient partis, sans avoir été prévenu. J'ai ressenti un sentiment étrange et fort en même temps. Un sentiment de quoi ?? Je ne sais pas. Peut être de trahison. Pourquoi je réagis comme cela ?? Je ne sais pas. J'avais de nombreuses questions auxquelles je n'avais aucune réponse.
Peut être je me suis sentis, trahie, abandonnée, délaissée... Mais bon ce n'était pas la première fois.
Leila se met tout de même a ranger, aidé de Thomas. Par contre moi j'étais toujours assise a souffler chaque bouffé de chaleur de la chicha que j'avais dans les mains.
La porte s'ouvre brusquement, je me retourne et je vois apparaître 5 géants, tous aussi énervés les uns que les autres, je ne les calcule pas plus que cela.
Wael: OWWWW QU'EST-CE QUI SE PASSE ICI ? AMANI LA CON DE TA RACE LÈVE TOI.
Moi: ...
Il perdait patience, je le voyais très bien.
Il s'approche et m'attrape par le bras
Wael: QUAND JE TE PARLE TU ME RÉPONDS, (il me secoue) T'AS COMPRIS ??
Moi: NON J'AI PAS COMPRIS, MAINTENANT TOI TU VAS M'ÉCOUTER, JE SUIS NI TA POTE NI TA PUTE, ALORS TU VAS VITE ME LÂCHER AVANT QUE JE...
J'ai même pas eu le temps de terminer ma phrase, qu'il me fout une gifle, qui m'envoie de l'autre côté de la pièce.
Là, il m'a énervé. Il m'a rabaissé dans ma fierté. Comment ose t-il ??
J'entends Leila qui se met a crier. Elle s'approche de moi avec Thomas et essaye de me relever.
Attendez. Il me reste encore un semblant de dignité, je me détache d'eux. Je cours sur lui pour lui sauter dessus, j'étais limite devenu incontrôlable moi, la fille la plus "zen", mais aussi lunatique. Je perdais tout contrôle de mon corps et le fait de lui sauter dessus c'est fait tout naturel.
Brahim me retient, je criais, je pleurais, limite j'étais devenu folle.
Moi: ESPÈCE DE MERDEUX, J'VAIS TE TUER, MOI ON ME TOUCHE PAS, PERSONNE ME TOUCHE. TOUT LE MONDE ME DOIT LE RESPECT, BANDE DE CHIENS.
Je sortais des mots qui était totalement inexistant dans mon vocabulaire. Amani tu me déçois, tu dois être au dessus de tout ça.
Brahim: TA GUEULE, LA CON DE TOI TA GUEULE.
Wael: FAIS PAS LA OUF, J'M'APPELLE PAS WAEL EL MANSUR SI JTE BUTE PAS AUJOURDHUI. MOI MA SOEUR, ELLE BAISE DANS LES CAVES HEIN ??
Moi: QUOII ?
Wael: ARRÊTE DE FAIRE LA CHOQUÉ, ESPÈCE DE PUTIN.
Moi: PERSONNE M'A BAISÉ TA COMPRIS, PERSONNE, VOUS VOUS PRENEZ POUR QUI LA VOUS 5, HEIN ?? VOUS JOUEZ AUX GRANDS FRÈRES MAIS VOUS ÊTES DES GRANDS FRÈRES DE MERDES DES PUTIN DE GRANDS FRÈRES QUI NE PENSENT QU'A EUX. MOI PENDANT 17ANS, 17ANS JE ME DÉMERDAIS SEUL, JE FAISAIS MA VIE SEULE. ALORS MAINTENANT J'AI PAS BESOIN DE VOUS OK, ET MÊME SI JE VEUX BAISER AVEC QUELQU'UN JE LE FAIS QU'EST CE QUI IL Y A MAINTENANT.
Je sais pas ce qui me pris sur le coup, mais je commençais a avoir moins de souffle, plus je criais et plus je perdais de l'oxygène. Je finis mon magnifique monologue en malaise a deux balles.
***************************
P.D.V. Omniscient
Pendant ce temps, Arbia et Momo était en Allemagne, pourquoi ??
Après la rencontre qu'Arbia avait faite à l'hôpital. Son père, son cher père celui qu'elle a toujours aimé, adoré, mais qui avait volé, kidnappé, sa petite fille, vivait en Allemagne. Il était devenu l'un des plus riches hommes arabo-alemand.
Sa toute petite société qu'il possédait en Égypte, était devenu une très grosse entreprise internationale, il faisait des transactions partout dans le monde. Il vivait bien, très bien même. Il ne lui manquait rien.
Il y a quelques jours, il fut contacté par Jules, son ancien compagnon de cellule.
Oui, vous avez bien entendu, Brahim, le père de Arbia, avait fait une petite peine de prison. Certes petite mais assez pour avoir créer des liens avec son compagnon de cellule, qui n'était autre que Jules.
Comme vous avez sûrement dû le comprendre, Jules et Maria, n'avait pas d'enfants et ne pouvaient en avoir, ils étaient stériles, tout les deux. Le sort s'acharnait sur eux.
Et c'est comme cela qu'ils eurent la possession d'une magnifique petite fille : Amani en l'occurrence, Princesse Africa.
Brahim était posé tranquillement dans son bureau, cigare a la main, lorsqu'il fut interrompu par le téléphone.
Brahim: Allo.
...: Allo, Brahim c'est Jules.
Un sourire malicieux apparut sur le visage de Brahim.
Brahim: Ah tiens, Jules, mon cher ami. Sa fait longtemps.
La voix de Brahim était assez roque et brisé par l'âge.
Jules: Nous avons besoin de toi, nous avons un très gros problème.
Brahim se redresse.
Brahim: Que se passe t il ?
Jules: Ta fille nous a retrouvé...
************************
Amani, tombe. Personne ne réagissait, jusqu'à ce que Leila se mette a pleurer et essaye de réveiller cette pauvre fille.
Quant a ses frères, ils ne disaient rien, ils regardaient la scène. Ils ne savaient, si c'était de leur faute ou si c'était de celle de leur soeur. Mais pendant ce temps, leur soeur ne respirait presque plus.
Leila: (en pleure) RAYANE VITE, ELLE RESPIRE PLUS.
Ils réagissent enfin, face au corps a moitié mort de Princesse Africa...
Suite dans la prochaine partie.
#AmaniMayssa
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top