N*4 : Je plonge dans cette cité
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Wael: Et depuis quand, tu sais que c'est pas tes vrais parents ??
Moi: Depuis toujours (sourire), vous savez ils ont toujours été cool avec moi. Je suis leur princesse (avec un grand sourire).
Ils ont encore rien dit, on dirait bien que ces "parents adoptifs" ne leur plaisent pas trop, ça les énerve.
Moi: Comme vous savez, je vis très bien avec mes parents. Le fait d'être venu ici, n'est pas pour que je m'intègre dans cette famille mais pour avoir des réponses.
Khelti: Pourquoi tu dis ça, je suis ta mère, on est ta famille, ta vraie famille.
Je rigole, ouais on pouvait complètement dire que je me foutais de sa gueule. Ses fils me regardent assez étonné.
Moi: Ma vraie famille, oui ça c'est sûre, mais pour l'instant c'est vous madame qui m'avait élevé, vu grandir, non je ne crois pas.
Brahim: Arrête de dire ça comme si c'était notre faute.
Moi: Bin si, c'est votre faute. C'est bien vous qui m'aviez abandonné.
Sami: Tu racontes n'importe quoi, tu crois vraiment qu'on a été capable de faire ça.
Yanis: Amani, tu était notre petite soeur.
Rayan: La seule soeur qu'on avait et qu'on devait protéger.
Brahim: T'étais notre princesse.
Sortez les violons et tout l'orchestre.
D'un coup, on entend la porte s'ouvrir, et un homme pénétrer dans le salon.
J'étais toujours de dos et quand je me retourne, je vois un homme dans la 40aine aussi.
Il me fixe pendant un certain temps, je savais très bien qu'il était le fameux père, par contre lui il hésitait.
Je m'approche de lui et lui serre la main.
Moi: Bonjour, je suis Amani.
Sans que personne ne s'y attende, il me tire vers lui et me fait un câlin, ce serait mentir de dire que ça ne m'a rien fait. Au contraire.
Mon "père": Ma fille, enfin Hamdullillah.
Ah ouais, lui, même en 17ans il se rappel de moi, il en a de la mémoire.
Il se détache de moi et me fixe le visage. Il me l'attrape avec ses mains et m'embrasse le front.
Il m'entraîne vers le canapé et prend khelti dans ses bras. Il avait l'air si heureux.
Mon "père": On t'a retrouvé. Ca fait longtemps qu'on te cherche ma fille. Tu nous a tellement manqué hbiba *ma chérie*.
Sérieusement, après ces retrouvailles, j'avais vraiment envie d'être sincère avec eux.
Mais il y avait cette impression, cette mauvaise impression. Parce que je sentais qu'il ne me disait pas toute la vérité, ils me mentaient et ça j'en été sûre.
A ce moment là, je ne savais plus quoi faire ni quoi dire.
Alors je décide de m'en aller, ouais je vous avoue que c'est assez précipité et puérile, mais je ne me sentais pas a ma place.
Moi: Je suis très contente de vous avoir trouvé, mais je dois m'en aller.
Mon " père ": Mais on vient juste de te retrouver et tu veux partir ??
Moi: Mais j'ai une famille, ils m'attendent et je ne peux pas les abandonner, ils sont mes parents et...
Yanis: C'est bon on a compris, tu les crois vraiment ??? Zehma*genre* eux c'est ta famille, mais nous on est qui pour toi ???
Tu crois qu'ils t'ont recueillis chez toi, mais réveilles toi, PARCE QU'ILS T'ONT KIDNAPPE PUTINNN.
Khelti: YANIIS.
Alors là, je m'attendais a tout sauf a ça, ils m'ont kidnappé. C'est pas possible, non. J'ai été réellement arraché des mains de ma vraie famille, celle qui m'aimait vraiment et qui aurait pu vivre avec moi.
C'est quoi cette vie putin, j'avais vraiment envie de pleurer, mais je ne pouvais pas me le permettre.
La confiance, ils ne l'avaient pas pour l'instant. Je me devais de me protéger. Vous allez me dire que ce sont des personnes de ma famille, mais moi je vous répondrez, que pour moi ce sont des inconnus, tout simplement.
Je me lève, prends ma valise et mon sac. J'étais prête a sortir, quand on me tient le bras.
Wael: Tu pars où comme ça ???
Moi: Lâches moi, je me casse d'ici.
Wael: Parles bien, je suis pas ton pote.
Moi: Lâches moi.
J'enlève, mon bras de son emprise et sors de l'appartement sans attendre la moindre réponse.
Je dévale les escaliers et sors de cet immeuble.
Je traverse cette cité avec rage et toute la haine que j'avais en moi, avec ces foutus larmes aux yeux.
Il faisait bientôt nuit et je savais pas du tout où j'allais partir et surtout où j'allais passer ma nuit.
J'avais pas vraiment le choix, mes kidnappeurs ou mes géniteurs. OUUUHHH
Aucun des deux, je vais a l'hôtel...
J'étais pas encore sortie du "quartier" quand je vois un groupe de filles venir vers moi. Elles étaient vêtus de jogging et de casquettes, aucun style, NO COMMENT.
Une des filles: Oh petit bébé, qu'est ce t'as a pleurnicher ??
Et toute sa bande se met a rigoler pfff. Bande de vieilles morues.
Moi: Ferme ta gueule un peu pour voir.
La même: C'EST A MOI LA QUE TU DIS FERME TA GUEULE ???
Moi: Tu vois quelqu'un d'autre qui gueule comme une bouffone, en pleine rue.
La même: T'VAS VOIR, JE VAIS TE NIQUER ET ON VA VOIR C'EST QUI LA BOUFFONE.
La pauvre, elle se répète.
Pas la peine de vous dire ce qui c'est passé et de vous expliquer comment ça c'est passé.
Sérieusement, je sentais ma fin approcher, mais je ne crois pas que c'était mon moment.
J'ai senti les coups s'arrêter quand je sens qu'on me claque le visage, sûrement pour essayer de me réveiller parce que j'étais dans les vapes.
Ca devait sûrement être un bon samaritain.
...: REVEILLES TOI, LA PUTINN D'TA RACE.
Ah bin tiens je savais pas que les "bon samaritains" étaient vulgaire.
Je me réveille doucement mais sûrement.
Moi: Arrêtes.
...: T'es sah dans ta vie toi, j'viens t'aider et tu me parles comme un chien, j'vais te déboiter tu vas plus rien comprendre.
Là c'est sûre, j'ai du mal a comprendre tout ce qu'il me raconte. Et le nombre d'insultes qu'il utilise dans ses phrases est impressionnant.
Moi: ...
Je me lève, j'avais trop mal au crâne, et le voilà devant moi comme si cela ne suffisait pas.
Mr. Yassine en chair et en os, du moins en gueule et en casquette.
Moi: Tu veux quoi putin (me massant les cheveux).
Yassine: Fermes ta gueule.
Vulgaire.
Moi: Non.
Yassine: QUOI ??
Moi: Toi ta gueule.
Thug life.
Et BAAAMMMM, il me fout une gifle, ils sont sérieux ces mecs.
Là, je ne pouvais pas rien dire et effectivement je n'ai rien dit j'ai agis.
Et BIIIIIIIMMMMMM pour sa face de voyou.
Yassine: MOI JE SUIS UN PD ?? MOI YASSINE ********* J'ME FAIS GIFLER PAR UNE KHEMJA*crasseuse*. JE SUIS UN GROS BATARD SI J'TE TUE PAS MAINENANT.
Moi: BAH VASY TUES MOI ESPECE DE GROS SALOPARD, ALLEZ QU'EST-CE T'ATTENDS.
Il était prêt a me foutre un coup, non excusez moi un gros coup. Il est grand et il m'aurait sûrement tué. Mais il fût coupé par ça.
...: ET YASSINE LÂCHES LA.
Je me retourne et je vois un gars, je vous rassure ce n'est ni mon futur mari, ni mon futur copain, ni le gros voyou du quartier et encore moins le beau gosse du quartier avec tout plein d'abdos.
Je vous l'avoue, que quand je l'ai vu je me suis dit: On passe dans l'émission spécial obésité ou quoi...
《Attention, encore une fois, je vous rappelle que mon histoire est dans l'excès, je n'ai rien contre les personnes qui on de nombreuses formes, au contraire, je les incite a s'accepter comme ils sont, chacun a le droit a son propre opinion, si cette personne se sent bien dans sa peau elle doit s'en contre foutre de ce que pense les autres》Amani thérapeute.
Mais ce que je me suis aussi dit c'est, Alléluia, il m'a sauvé la vie. Parce que l'autre taré m'aurait déjà tué.
Ne pleurez surtout pas pour ma gueule.
Donc comme vous le savez, j'ai été épargné. Encore ALLELUIA.
Yassine: Casses toi Ziad, je vais pas rigoler longtemps avec ta gueule.
Ziad: Je m'en fou tu veux frapper une meuf, viens me cogner moi a la place.
Moi: T'es sûre ????
Dis oui Dis oui Dis oui Dis oui Dis oui Dis oui Dis oui Dis oui Dis oui Dis oui.
Yassine: CASSSES TOI ZEUBII J'VAIS T'ECLATER TA RACE TU VA VOIR.
Toujours la même chanson.
Ziad: N-non viens... allez viens me cogner.
Je me détache de Yassine, il me regarde d'un œil mauvais. Il allait me butter.
Moi: (je lui tapote l'épaule) Ton devoir t'appelle.
Je me retourne de dos, mais il m'attrape le bras violemment.
Yassine: T'inquiètes, j'en ai pas fini avec toi.
Je calcule pas plus que cela et jette un coup d'oeil au petit Ziad.
Moi: (je lui sourie) Bonne chance.
Et je pars, je vous rassure, je ne suis pas partie des lieux en bombe mais en boitant.
Je pars a l'hôtel et y passe ma nuit
Je sors et pars en ville, je m'achète encore des vêtements et pars consulter mon compte. Tout était parfait.
Une idée me passe par la tête, stupide mais c'est toujours celles qu'il faut prendre en compte.
M'acheter une arme, pour pouvoir me défendre sans avoir besoin de savoir me battre.
Mais je sais exactement où je vais me le procurer. A LA CITÉ.
Je prends le bus et mes achats, direction la cité. J'arrive, il y avait comme d'habitude de nombreux gars. J'en vois un, seul, je fonce.
Moi: Heyyy
Le gars: C'est a moi qu'tu jactes ??
Moi: Ouais, j'ai besoin d'une arme.
Il se met a rigoler.
Le gars: Qu'est ce qu'une ptite meuf comme toi, a besoin d'un flingue ??
Moi: C'est pas tes oignons.
Il sourit.
Le gars: Ouais t'as raison j'men bats la race de ce que veulent mes clients, t'as ce qu'il faut ????
Moi: Je veux d'abord voir.
Le gars: Qu'est ce qui m'prouve que j'peux te faire confiance.
Moi: Je suis une arabe.
Brullante idée.
Le gars: Tu te fous de ma gueule ?? Tu sais quoi réponds pas et suis moi.
On arrive dans une sorte de cave, on y rentre et me sort une mallette, pour le coup je me suis vraiment cru dans un film d'action mais, c'était juste réellement réelle.
Il me montre un gun, en vrai je ne m'y connais pas du tout en ce genre de chose. Mais j'étais obligée de faire ma spécialiste.
Moi: Lequel tu propose pour 1000.
Il sourit.
Lui: Tiens, y va bien te conviendre le Glock 17.
Moi: Merci.
Lui: Vengeance personnelle.
Moi: On verra bien (sourire).
Je sors de la cave, vois un parc et vais m'asseoir, c'est risqué de rester ici sachant qu'il y a ma "vraie" famille et un malade qui veut me tuer.
...: Tu pourrais dire merci.
Je me retourne et vois Zizi, je veux dire Ziad "mon sauveur".
Moi: C'est a moi que tu parles ??
Ziad: Ouais, je ne parle toujours pas aux fantômes.
Moi: Très drôle. (Rigolais je ironiquement)
Ziad: T'es possédée, Nheil sheitane*repousse satan*.
Moi: ARRÊTES.
Ziad: Quoi de quoi ???
Moi: De parler ta langue là.
Ziad: Quelle langue, je parle normal Hamdullillah*grâce a Dieu*.
Moi: Putin, mais tu recommences.
Ziad: Wallah t'es folle et là j'ai juré.
Moi: ARRETE DE DIRE DES MOTS ARABES.
Ziad: Pas la peine de crier (sourire). T'es de quelle origine alors ???
Moi: Sa t'intéresse autant que ça ??
Ziad: Ouais trop.
Moi: A ce qu'il paraît, je suis marocaine-egyptienne.
Ziad: Comme les 5 frères.
Moi: C'est qui eux ???
Ziad: C'est une grande famille du quartier, ils sont assez respectés ici comme tu peux le voir.
Moi: Ahhh, ils s'appellent comment ???
Ziad: D'abord il y a le plus grand, c'est lui le "boss", Wael. Après il y a Brahim, c'est le plus calme, malgré qui soit fou dans sa tête, ensuite Yanis, trop nerveux et impulsif, il réfléchi jamais a ce qu'il fait ou a ce qu'il dit. Rayan, c'est le plus intelligent, mais faut pas trop le chercher et Sami, lui il suit ses frères.
Non mais là il me parle de mes frères, il les connaît mieux que moi. Ça en devient presque flippant.
Moi: Comment tu sais tout ça toi ???
Ziad: Sami est, enfin était mon meilleur pote. Mais l'avenir a fait que nous nous sommes éloignés
Moi: Il s'est passé un truc ????
Ziad: Je suis devenu gros, les gens ça parle et voilà quoi.
Moi: C'est des enculés.
Ziad: ...
Moi: Trêve de plaisanterie, (je lui tends ma main, en espérant qu'il la serre) moi, c'est Amani El Mansur.
Ziad: Qu-quoi ???
Je lui sourie.
Ziad: Arrête de mentir, ils ont pas de soeur.
Moi: Et bin si. La preuve.
Il se lève et part, j'étais de nouveau only*seule*, livrée a moi même. Je fouille dans mon sac et en sors une cigarette, ça faisait longtemps qu'on ne s'était pas vu.
Je tire, une fois, deux fois, trois fois.
...: C'est haram*pas bien, contre l'islam* de fumer.
Moi: C'est vrai ??
Je retire.
...: Allah y hdik *que Dieu te guide*.
Moi: Et blablabli et blablabla, mais bordel de merde.
Je me retourne.
Moi: ARRÊTEZ TOUS DE ME PARLER ARABE.
C'était Leila.
Elle tourne la tête désespérément et s'en va.
Je décide de retourner a l'hôtel, quand abracadabra je vois Rayane, et donc selon Zizi, c'est le plus intelligent.
Alors ça va passer tranquille, s'il me voit avec une cigarette dans les mains.
Rayane: Qu'est ce tu fous là Amani ??
Moi: Rien et toi ???? (je tire encore une fois et souris)
Rayane: Tu joues a quoi ?? T'VEUX T'AFFICHER DEVANT TOUT LE MONDE C'EST ÇA ?????
Et bin putin avec Zizi on a pas la même signification du mot calme.
Moi: Peut être (souris-je).
Il s'approche de moi et m'attrape le visage.
Rayane: C'est quoi ces marques sur ton visage ??? Qui t'as fait ça ???
Il semblait vraiment énervé. Je lui retire sa main, et fuis son regard. C'est la seule chose que je pouvais faire.
Moi: Laisse moi régler cette histoire toute seule.
Rayane: Restes ici, tu bouges pas, je reviens vite.
Il s'en va, tandis que je continue ma cigarette
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P.D.V. Rayane
Ici, on est de simples immigrés. Dans cette société t'es considéré comme une merde, un moins que rien, sauf si t'as de la chance : ce qui nest pas le cas de tout le monde. Moi je leur est montré que c'est que des putins de préjugés.
Moi, j'ai fais des études, j'ai taffé dur, je bossais jour et nuit pour avoir mon bac avec mention. A l'heure d'aujourd'hui, je suis l'un des premiers dans mon école d'ingénierie.
Rassurez vous je ne ressemble pas au parfait intello, même si j'ai passé ces trois dernières années 7jour/7 et 24h/24 a la bibliothèque.
Je descends, pour récupérer ma voiture quand je vois ma princesse, avec cette grosse merde dans ses mains. Tout ça c'est a cause de ces fils de pute, trop de liberté zeubi*putin*.
Je vais direct vers elle, mais essaye de pas trop m'énerver, on va régler tout ça avec mes reufs. Je lui parle, elle dit que d'la merde.
J'avais pas remarqué, mais je m'approche, et je vois des marques, des bleus sur son visage. Juste le fait de penser que quelqu'un a osé lever la main sur elle, j'ai la rage.
Je cherche pas à comprendre et appelle mes frères. Je leur explique en vitesse la situation et ils sont tous aussi énervés que moi. On ne peut pas accepter ça, on n'a rien dit durant toutes ces années, mais maintenant c'est fini.
On arrive sur place et on la voit avec un gun dans les mains, qu'est ce qu'elle fout encore.
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Après le départ de ce cher frère, très calme, je décide de marcher, sans vraiment savoir où aller.
J'avais toujours ma cigarette dans la bouche, et je sentais toujours ces regards sur moi. Ici, il n'y avait pas que les gars qui me regardaient, non ici, il y avait tout le monde qui me relookait, de ma parfaite chevelure jusqu'à mes parfaites chevilles.
Je marchais encore et encore, quand je vois la fille, fin plutôt la transsexuel. Celle qui m'a battu et qui n'a aucun style, pauvre d'elle. Elle doit sûrement mettre les vêtements de ses frères. PATHÉTIQUE.
J'avais fumé = sa me rate = j'étais inconsciente de tout ce qui allait précéder.
Moi: Ehh ?? La transsexuel ça va ?? (sourire)
La trans: C'EST A MOI, QUE TU PARLES SALLE PUTE.
Avec elle, tout les filles sont des putes.
Moi: Oui, c'est à toi que je parle. T'as un problème aux oreilles, à ce que je vois.
La trans: REPETE C'QUE T'AS DIT POUR VOIR (s'approchant de moi).
Je m'approche de son oreille et lui chuchote.
Moi: Tu devrais aller voir un spécialiste pour tes oreilles (mettant ma cigarette dans la bouche).
La trans: T'insinues que je suis sourde là ??
Moi: (sourire) Tu comprends vite c'est bien, je te pensais plus débile que ça.
Elle me fout une gifle, tandis que je lui sourie toujours.
Moi: Il y a que la vérité qui blesse chérie.
Je n'attends pas sa réponse et fais sortir le Glock de mon sac. Oui, certainement, ça a l'air rapide, mais je ne supporte pas du tout que l'on ne me respecte pas, ça a trop duré. Cette fille, fin cette transsexuel démunit de style m'exaspère sérieusement.
Je pointe le gun sur elle.
La trans: Qu'est-ce tu fous ?? Tu vas comme même pas tirer.
Elle avait l'air surpris, elle a vraiment cru que moi, petite bourgeoise était une personne sans rien dans la tête. Alors là, elle se trompe vraiment, j'ai un cerveau et je sais très bien m'en servir.
Moi: Sa t'amuses d'être violente avec moi, et bin ma chérie, je t'annonce, que c'est moi qui vais m'amuser aujourd'hui (sourire).
Le quartier commençait à venir tout autour de nous. Moi cette situation m'amusait, je savais très bien que je n'allais pas la tuer, je suis pas encore déganté à ce point là voyons.
Elle commençait à flipper sa se voyait, mais elle ne laissait rien paraître. Genre la meuf, excusez moi je veux dire transsexuel, sans aucune émotion, inaccessible dans tous les domaines.
La trans: T'es pas capable de me tuer.
Moi: Heureusement, je suis pas conne pour te tuer, pour l'instant. Mais te blesser, ça il n'y a aucun problème.
J'avais toujours le sourire, on m'aurait vraiment pris pour une psychopathe.
La trans: Mes frères me vengeront t'façon. Et t'inquiètes même pas que moi aussi. Alors juste tente, tente heja*quelque chose* si t'es capable.
Si tu savais ma pauvre, t'as peut-être des frères, moi j'ai de l'argent, j'ai beaucoup de money.
C'est bon j'étais prête à tirer, non mais attendez là je vous vois venir "elle a trop cru qu'elle savait viser".
Mes chéries, mon "père adoptifs/kidnappeurs parrait-il", m'a appris à utiliser, n'importe qu'elle arme. Et non, il ne m'a pas appris à combattre, c'est plutôt moi, qui n'ait pas voulu, entre nous, ce n'est pas du tout féminin.
J'étais prête à tirer, lorsqu'on me coupa dans ma lancée.
...: AMANI, LACHE LE GUNN
C'était mes "frères".
Moi: Non, vous perdez votre temps, je vais tirer.
Wael: AMANII LACHEE LA CON DE TOI, LACHEEE.
Moi: Non.
Il y avait de plus en plus d'agitation. Alors la seule chose, que j'ai pu faire, c'était de tirer en l'air pour calmer tout ça.
Moi: Personne ne manque de respect à Amani.
Et PAANNNN, je lui tire dessus, bien sûre, sur sa jambe. Elle, elle criait. C'est alors, qu'on entendit les sirènes de polices.
Non je ne me suis pas enfuie, j'assumais entièrement ce que je venais de faire. Mon plan, allait très bien se dérouler.
Brahim: QU'EST-CE TAS FOUTU PUTINN AMANI, BOUGE. ECHAPPE TOI ET LÂCHE CE PUTIN DE GUNN.
Moi: NONN.
Ils s'approchent de moi, mais trop tard, la police était déjà arrivée.
Il nous font tous monté dans un fourgon, ainsi que tous mes "frères". Ils me regardaient vraiment mal (comme d'habitude). Putin, mais de quoi ils se mêlent, je gérais bien la chose.
Moi: C'est bon, vous êtes content d'avoir joué les héros ???
Yanis: FERME TA GUEULE.
Moi: NON JE FERME PAS MA GUEULE OK ??? VOUS ÊTES QUI POUR ME DIRE CE QUE JE DOIS ET NE DOIS PAS FAIRE.
Un policier: (tape) MOINS DE BRUIT LA DEDANS.
Wael: Attend qu'on se casse de la, juste attend.
J'étais vraiment énervé a ce moment là, je savais pertinemment que mes "parents adoptifs" allaient trouver un moyen de me sortir de là. Je vous rappelle, que je suis encore mineur et qu'ils sont encore mes tuteurs légaux.
Moi: Tu te prends pour qui ?? Personne me touche, c'est clair ??
Il m'a lancé un regard, qui fesait froid dans le dos.
On arrive au commissariat, on fait leur photos patati, patata. Ils nous posent des questions.
Policier: Pourquoi, lui avoir tiré dessus.
Avec moi, ça va aller très vite
Moi: Je suis mineur, a ce que je sache, alors je n'ai rien a vous dire.
Il me remette dans la cellule avec d'autres personnes, pour info c'est affreux, horrible, répugnant, infect. Et je vous assure qu'il y a plein d'autres mots qui peuvent désigner cet endroit.
Peu de temps après, je vois l'avocat de mes parents, que je nomme Nanny Mcphee. Elle est très forte dans son domaine.
On arrive dans une salle, je lui raconte, ce qui c'est passé et elle passe a l'attaque.
Je sors, il nous prévienne que j'aurais un jugement pour les mineurs, bref.
On arrive à la salle d'attente, tous les gars du quartier, patientaient dont mes frères. Il étaient prêts a venir vers moi, quand je vois Maria et Jules, je vais directement vers eux.
Maria me prend dans ses bras.
Maria: Ma chérie, ça va ??
Moi: Oui
Jules: Qu'est ce tu as encore fait ??
Il était assez calme cette fois ci, heureusement, sinon mes "frères" se seraient posé des question sur mes relations avec ces "parents adoptifs/kidnappeurs"
Moi: Rien, je n'ai fais que me défendre.
Je jette un coup d'oeil sur le côté et vois mes frères me fixer. Alors je prends Maria dans mes bras, il est certain que je ne l'aurais pas fais comme ça pour le fun, mais seulement pour mes intérêts personnels.
Jules: Sinon, tout se passe bien avec ta famille ??
Moi: Oui, d'ailleurs ils sont là, je vous les présente ?? (sourire hypocrite)
Ils se regardent tout les deux pendant un moment et décide de me répondre.
Jules: Une prochaine fois, nous devons vraiment y aller.
Il me fait un calin, beurk.
Maria: Fais attention à toi ma chérie et viens quand tu veux (sourire triste).
Elle me fait aussi un calin, bon moins beurk.
Ils n'attendent pas une seconde de plus, et ils s'en vont.
Je sors du commissariat, quand je tombe sur le gars du gun, je ne le calcule pas plus que ça, mais lui a ce que je pouvais distinguer se sentait SEUL.
Mr gun: T'as fais vite.
Moi: De quoi tu parles ??? (Le regardais-je de travers)
Mr gun: Fais pas des tmeniks*manières*, tu sais très bien de quoi je parle.
Moi: Des quoi ?? Parles français, je ne comprends rien, et pui je ne voiq pas pourquoi tu le fais. On ne se connait pas, on vient pas du même milieu.
Il sourit.
Mr gun: Ah ouais, j'aurais jamais pensé mais t'es une grosse mal polie derrière tes aires de bourge et de princesse.
Moi: Pour commencer je ne suis pas grosse, deuxièmement je suis une bourge et fière de l'être. Pour finir je suis une princesse comme tu dis alors évite de trop me coller.
Mr gun: Ça veut dire quoi ça ?? Je suis pas ton clown, moi tu me respectes et tu ferme ta gueule.
Et ça recommence.
Moi: Évites de trop faire le warrior avec moi, je te rappelle que le respect c'est dans les deux sens.
Il allait répliquer quand mes frères sortirent du commissariat.
Brahim: AMANII.
Je me retourne et les vois venir.
Moi: Quoi ?
Brahim: Fais pas la belle, tu rentres avec nous.
Mr gun: Wesh frère, tu la connais d'où cette française.
Moi: J'ai un prénom.
Mr gun: M'en bats les couilles, j'te parle pas a toi.
Brahim: C'est ma soeur. Tes connards là, ils sont où ??
Moi: Pff aucun respect.
Wael: Arrêtes de faire la belle et réponds vite.
Moi: Ils sont rentrés.
Wael: Et ces batards ils t'laissent comme sa ?? (énervé comme d'habitude)
Moi: Je dors a l'hôtel.
Wael: Tu dors a l'hôtel, mais...
Bon faut que je leur mente, je viens de faire une gaffe.
Moi: Je me suis enfuie (le coupais je).
Wael: Tu t'fous d'ma gueule là ou quoi ??
Il était toujours dans sa phase nerveux.
Moi: J'avais besoin de partir, tu crois que quoi, ils sont chiant des fois. Je peux même pas être libre.
Je suis dans la phase, ils doivent avoir pitié de moi.
Rayane: Pourquoi tu dis ça ??
Maintenant, je suis dans la phase, je dois les rendre fou.
Moi: Ils ont viré mon copain.
Ils ont tous fait les gros yeux et ont remplacé leur regard "normal" par un regard noir, flippant. Sérieusement j'avais un tout petit petit petit peu peur, mais je m'en doutais.
Wael: QUOII ??
Yanis: T'ES SERIEUSE ??
Bien sûr que non, les mecs sont tous des pervers, des machos, sans aucun scrupule a te faire valoir comme une moins que rien. Ils méritent tous des gifles, juste avec leur comportement puérile.
Moi: Bin quoi ??
Brahim: Bouges on va chercher tes affaires, Sami viens.
Donc moi et mes deux chers frères, nous allons a l'hôtel, je ne préfère pas vous dire ce qu'ils ont fait lorsqu'ils ont vu la chambre. Malgré tout, ils ne m'ont pas parler de tout le trajet.
Ahh si seulement pour me dire, je cite "passe ton sac, je suis pas un pd".
Bon je me pose toujours cette question : où est le rapport s'il vous plaît ??
On arrive à l'appartement et je vois, tout le monde y compris, d'autres adultes arabes avec deux garçons et ...
Suite dans la prochaine partie.
#AmaniMayssa
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