N*33 : Cérémonie finale 2/2

Salut, pour tout vous dire, je dois vous avouer que ce chapitre est assez triste. De plus vous allez mieux comprendre les intentions de Momo. Bonne lecture.

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Nous portons tous des masques, mais vient un temps on ne peut plus les retirer sans s'arracher la peau.

Momo.

A vrai dire, je n'étais pas aussi choqué que l'on pourrait le penser. Je crois que ces quelques jours d'emprisonnement, m'ont permis à m'habituer à cette situation assez étrange.

Ma première pensée fut de regarder mes frères. Il était certes mon père à moi aussi, mais le lien qui l'unissait a mes frères était plus fort.

Wael: Pa, pa.

Momo: Salut, mon fils. Je suis content de vous voir.

Wael: Pourquoi tu fais ça, Amani c'est ta fille, on est tes enfants.

Il était dégoûté, lui qui savait garder le contrôle. Il était perdu.

Momo: Et alors. Ce n'est pas ce qui allait m'empêcher de faire ce que j'ai fais.

Yanis: C'est à cause de toi, que j'ai eu un accident.

Momo: Oui, (il sourit) je savais que t'aillais réussir a t'en sortir. Tu es fort, comme ton père. Puis, tu te mêlais de certaines choses, qui ne te regardaient pas.

Yanis: T'es COMPLETEMENT MALADE. Tu serais prêt à tous nous butter juste pour ce putin de territoire.

Momo: OUI, OUI JE SERAIS PRÊT A TOUS VOUS TUER, UN PAR UN. Et, je vais bien évidemment commencer par ma chère fille.

Je commençais à perdre patiente, je me débats avec le peu de force que j'ai. Il s'approche d'un pas rapide, et me fous une gifle qui me fait basculer. Les gardes me tenaient toujours le bras, et pour tout vous dire ça commençait a me faire réellement mal.

Moi: VAS TE FAIRE FOUTRE, ESPECE DE CONNARD.

Moi, contrairement a mes frères, j'avais beaucoup moins de mal a le détester et à l'insulter. Je ne le connais pas, il n'a jamais été mon père.

Momo: CA SUFFIT.

Je le vois sortir une épée. Non, non, non, non, non je suis trop jeune pour mourir.

Ah, oui, toute cette agitation me fait perdre mes bonnes manières. J'ai oublié de vous décrire le piteux accoutrement, que portait mon psychopathe de père biologique.

Il avait une sorte d'armure, digne des films datant de l'époque romanesque. Et comme vous l'avez lu précédemment, il avait une épée longue, très longue. J'espère qu'il l'a désinfecté avant de m'égorger, vous savez les bactéries c'est dangereux. Surtout en plein milieu du désert.

Heureusement pour moi, il se fait arrêter a temps par Julie. Cette sangsue toujours aussi envahissante. Arrêtes de faire ta prude, elle vient de te rajouter quelques minutes a vivre.

Elle lui chuchotte quelques choses a l'oreille, sous le regard interrogé de toute l'Assemblée. Assemblée composée principalement de prisonniers, le comble.

Son visage se fronce, puis son visage s'illumine comme s'il venait d'avoir la révélation du siècle.

Momo: Ramenez là moi.

Quelques secondes plus tard, deux gardes entrent avec, Sophia ??

Non, ne me dites pas qu'ils se sont fait attraper.

Momo: Alors comme ça, t'as réussi à faire sortir mes prisonniers. Qui t'a donné l'ordre ?? REPONDS. QUI T'EN AS DONNÉ L'ORDRE ??

Sophia: C'est mon fils, je ne...

Momo: TAIS. TOI. Depuis le début je me persuade, en me disant que je dois te garder pour le bien de tous. Mais aujourd'hui, toujours pour le bien de tous je vais mettre fin a ta vie.

Il ne perdit pas une seconde, et l'égorga. D'un simple coup vif, il la tua. C'était horrible, comment pouvait-il faire ça ?? Comment un homme peut tuer une personne sans aucune raison valable ??

Je ne pus m'empêcher de lâcher un cri, je ne pouvais pas supporter. Surtout la façon avec laquelle il l'a fait. J'avais peur, je savais qu'il était prêt à tout, même à m'ôter la vie.

Ma terreur le fit sourire. Bien sûre, cet homme est un psychopathe. Il se nourrit de la frayeur des autres.

Mes frères ont très vite compris ma détresse, et encore plus ce qui allait suivre.

Il s'approche de moi, l'air happy.

Momo: A ton tour maintenant. Je ne vais pas passer par quattre chemins. Passes moi, ton collier.

Moi: Non.

Momo: Non ?? (Me regarda-t-il nerveusement)

Moi: Non, je ne te le passerai pas.

Il rit nerveusement.

Momo: Tu...

Moi: Si tu le veux vraiment, viens toi même le prendre.

Julie: IL NE PEUT PAS, PETITE CONNE.

Je fronce les sourcils, dans un premier temps pour son "petite conne", et dans un second temps pour son "il ne peut pas".

Momo: T'as l'air étonné. Tu ne le savais donc pas ?? (Il se retourne et marche le long de la pièce) Je ne pourrais avoir ton collier, seulement si tu acceptes de me le passer.

Moi: Peut être bien qu'un sort le protège. (Ironiquais-je)

Devant son regard sérieux, je me redresse.

Moi: Fallait le dire plutôt. Je, ne, te, passerais, jamais, mon, collier.

BAAAM. Une autre gifle.

Yanis: NE LA FRAPPES PAS, PUTIN. STOP.

Je tourne ma tête violemment.

Moi: Tues moi. Vas y, fais le si tu y tiens tant.

Wael: AMANI, NE DIS PAS N'IMPORTE QUOI. FERMES LA.

Moi: Je ne dis pas n'importe quoi. Allez, ALLEZ.

Il s'approche de moi, et m'attrape violemment les cheveux. Il me tire la tête jusqu'à me rapprocher de son torse.

Momo: Je te connais Amani, je te connais très bien. Te blesser, c'est tout ce que t'attends. Je ne te ferais pas ce plaisir.

Brahim: Baba, s'il te plaît lâches la. Elle n'a rien fait. Tu ne peux pas lui faire ça, nous faire ça. On est ta famille, on a vécu ensemble. On a tout partagé depuis toutes ces années.

A l'entente du discours de Brahim, il me jette en arrière et se dirige vers lui ainsi que mes autres frères les pointant du doigt.

Momo: Je, ne, suis, pas, votre père. Je ne l'ai jamais été, et Dieu merci je ne le serais jamais. Vous y avez cru tout ce temps, Arbia la première. Il faut croire que mes talents d'acteurs sont par-fait.

Il s'arrête de parler et se met a rire sadiquement.

Je ne comprenais plus ce qu'il racontait, et tous le sautres étaient dans le même état que moi.

Momo: Je vais vous racontez une histoire mes enfants. J'ai grandi dans une famille très très pauvre, mes parents avaient septs enfants a leur charge. Le jour, où j'ai vu Arbia ainsi que son père j'ai compris que la chance m'avait sourit. Ma chance, celle de quitter la misère et de vivre comme un roi.

Wael: C'est impossible, tu es notre père. Amani te ressemble.

Momo se met a rire encore plus fort.

Momo: Je m'appelle Hamza El Mansur. Je suis le frère jumeau de Mohammed El Mansur, votre défunt père.

Il s'arrête un instant, une main derrière le dos et l'autre posé sur son épée.

Momo >>> Hamza

Hamza: Mon frère connaissait mes intentions. Il n'a jamais voulu que je vous approche, vous et encore moins Arbia. C'est pour cela qu'il est retourné en Égypte. (Rire) Il pensait que j'allais le laisser tranquille, il n'a rien vu venir. Mon frère me bloquait, je n'aurai rien pu faire s'il serait resté en vie. J'ai dû le tuer. A vrai dire, mon but premier était de te kidnapper toi.

Tout en prononçant ce dernier mot, il sortit son épée et le pointa vers mon coeur. Une boule se formait à l'intérieur de ma gorge. Plus il racontait son histoire, plus la peur m'envahissait. En voyant tout ce qu'il a fait pour m'atteindre. Je prends conscience du fait qu'il ne me lachera pas avant d'avoir eu ce qu'il veut.

Hamza: Mais, votre grand père est intervenu. Il a demandé a Maria et Jules, qui est ici même de prendre avec eux Amani. Il fallait l'éloigner le plus rapidement. J'ai dû attendre 15ans pour enfin te retrouver, Jules a bien évidemment rejoint mon combat. La suite vous la connaissait.

Brahim: Tu l'as tué ?? Pourquoi ??

Hamza: Seul Dieu sait.

Moi: 15ans, mais, t'es venu a moi seulement a mes 17ans.

Hamza rigole, l'air fier de ma question. Il se délectait déjà de sa prochaine réponse.

Hamza: Je ne devais pas me précipiter, surtout pas. Pendant deux ans, je t'ai surveillé. Maintenant passons aux choses sérieuses, passes le moi tout de suite.

Les larmes menaçaient de couler, j'étais bloquée. Je ne pouvais plus rien faire.

Yanis: AMANI, ne lui donnes pas le collier.

Hamza: FERME TA GUEULE, TOI. Alors ??

Je secoue la tête négativement, laissant les larmes coulaient.

Hamza: Tu l'auras voulu.

Il attrape son épée et d'un coup sec, il plante Killian. Non, non, ce n'est pas ce que je voulais.

Moi: NOOOOOOOONNN, KILLIAN. NON, s'il te plaît. Je ferais ce que vous voulez, juste sauvez le. Ne le laissez pas comme ça.

Les larmes coulaient abondamment, elles ne voulaient plus s'arrêter. Un garde arrive et m'enlève les menottes. Sans m'en rendre compte, je me masse automatiquement les poignets endoloris.

Le moment qu'il atend depuis tant d'années, venaient d'arriver. Il était amusé, l'air heureux.

Voilà que je lui tends le collier qui l'a obligé a commettre tous ces malheurs.

Mon regard ne quittait pas Killian souffrant, perdant tout son sang de l'autre côté de la salle.

Moi: Je, je peux aller le, voir. (Lui dis-je entre plusieurs sanglots)

Hamza se met a rire fortement, après avoir rangé le collier, son collier dans un coffre en bois.

Hamza: Ohh (s'exclama-t-il), tu n'as toujours pas compris que j'étais un homme méchant, un homme horrible, un homme menteur, un homme sans aucune pitié. Fais tes adieux a tes frères, tu vas bientôt rejoindre Killian.

...: NOOOOOOOOOOOOOONN.

Il lève son épée, cette fameuse épée qui me nargue depuis des heures.

Mourir ?? C'est tout ce que je mérite. Je dois payer pour toutes les erreurs que j'ai faites.

J'aimerai tellement m'excuser auprès de ma famille, mes amis, les hommes que j'ai aimé et que j'aime toujours. Malheureusement, je n'aurai jamais l'opportunité de le faire.

Suite dans la prochaine partie.

#AmaniMayssa

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