N*28 : Lui et Moi ??

Salut, salut mes petites pommes. C'est un nouveau chapitre, que j'ai kiffé écrire. Je vous préviens c'est une situation qui n'a jamais eue lieu auparavant. Bref, j'espère que vous allez aimez le lire autant que moi j'ai aimé l'écrire.

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Ce que tu fais a beaucoup plus d'impact que ce que tu dis.
Il n'y a que deux jours dans l'année où rien ne peut être fait. Le premier se nomme hier et l'autre se nomme demain. Aujourd'hui est donc le bon jour pour aimer, pour croire et pour vivre.

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P.D.V. Amani

Ça fait cinq minutes que l'avion a décollé, et cinq minutes que la tension est bizzard entre Yassine et moi.

Je savais que ça n'allait pas se déroulait calmement, du moins sans encombres entre nous deux. Comme je m'en doutais il commença les hostilités.

Yassine: Contente ?? T'as pu acheter les tampons que tu voulais.

Moi qui pensait que c'était un sujet tabou, surtout pour un gars de cité. Que dis-je, Yassine est différent. Il n'a jamais eu les mêmes réactions que mes frères, Ziad ou encore Bader.

Moi: Oui, très.

On continue a se regarder sans détourner le regard, jusqu'à ce que l'hôtesse intervient.

L'hôtesse: Désolé de vous déranger Monsieur, mais vous avez laissé tomber ceci.

Elle lui tend un briquet toute souriante, quant à lui, il l'a remercie. Tout comme moi, il attendait qu'elle s'en aille, mais elle n'en fit rien.

Je ne sais pas pourquoi, mais je me mis a la regarder de travers. Contre toute attente, cela me dérangeait qu'elle le regarde de cette manière. Elle le draguait ouvertement et en plein service.

Elle s'en alla, me laissant le temps de souffler.

Yassine: Qu'est ce qui t'arrives ??

Toujours aussi sérieux.

Moi: Ce qu'il m'arrive ?? Regardes moi cette petasse, elle te drague sans se demander si je pourrais être ta, ta copine. Ou pire ta femme.

Je sais que je ne devrais pas dire cela, ou réagir de la sorte. Malheureusement pour moi, cela s'est fait naturellement.

Il me regarde, l'air amusé avec son sourire au coin. Ma pauvre Amani, dans quelle merdier tu t'es foutu. Il va penser que tu l'aimes.

Non, je ne l'aime pas. On se déteste.

Yassine: Ohh. T'es jalouse ??

J'explose de rire. Moi jalouse, plutôt mourir.

Moi: Moi jalouse, plutôt mourir.

Ma pauvre lucette, tu te répètes.

Ferme ta gueule toi.

Moi: Je te déteste.

Yassine: Arrêtes Amani, ça marche plus avec moi ton jeu. T'essayes de te persuader en te disant que tu me détestes, mais on sait tout les deux que tu ne me détestes pas.

Je voulais l'envoyer pourrir, mais je ne le fis pas. Ma conscience me jouait des tours, et je ne savais pas si ça me dérangeait réellement.

Il ouvrit la bouche prêt a me dire quelque chose d'important, la main en suspens, prêt a me toucher ?? Mais il fut coupé par la connasse d'hôtesse qui se pencha vers lui, lui chuchotant a l'oreille.

Elle s'en alla se dandinant, vers les toilettes. Ne me dites pas qu'elle a osé.

Il me regarde, ce regard était différent. Je ne savais pas s'il en avait envie, il ne le montrait pas. J'essayais de déchiffrer ce qu'il voulait que je comprenne, mais rien.

Ma fierté vient d'en prendre un coup, alors je lui sortit cette phrase que je ne pensais pas une seconde.

Moi: Vas y, elle t'attend. On t'a jamais dit qu'il ne faut pas faire attendre une femme.

Je me retourne, évitant son regard.

Il n'y avait aucune pointe d'humour, d'ironie ou de sarcasme dans ce que je venais de dire. Peut être bien du dégoût.

Yassine: Je n'aime pas faire ça dans les toilettes.

J'essaye de contenir mon sourire de peur qu'il le voit, mais s'il savait a quel point j'étais contente. Il est vrai que ses paroles sont crus, mais je crois que j'aime ça.

Bien fait pour ta gueule, conasse.

Je sentais son regard sur moi, me brûlant la peau. Je me haïssait, de ressentir des choses comme cela. Ce n'était pas le moment, même si ça me fesait du bien de savoir qu'il me portait de l'attention.

Deux heures plus tard, on entrait dans une zone de turbulences. Plusieurs secousses avait déjà euent lieu, mais la dernière fut tellement forte que sans m'en rendre compte je m'accrocha à la main de Yassine.

J'avais peur de sa réaction, mais sans que je m'y attende il ressera son emprise. Ce qu'ils ne savaient pas, c'est que j'avais un tout petit petit peu, non j'avais vraiment peur de l'avion.

Ma respiration était de plus en plus sacadée, Yassine posa sa main sur mon menton de façon a me faire tourner la tête.

Yassine: Regardes moi.

Moi: Je...

Yassine: Chut, ne parles pas. Regardes moi, et respires. Concentres toi sur ta respiration. Inspires, expires.

Yassine: La respiration, c'est la clé de la guérison.

Je me crispe.

Moi: J'espère que tu sors pas cette phrase a tout va, elle est débile.

Il rigole, et secoue la tête désespéré.

Je suivais a la lettre ses instructions, tout en le regardant. En regardant ses beaux yeux bleus. Je n'aurais jamais pensé dire un jour ça, mais il est... beau. Je scrutais chaque partie de son visage, ce qui me calma petit à petit.

Lui, avait son éternel regard sérieux avec ses sourcils froncés. Il avait l'air inquiet. Il avait raison, on ne se déteste pas.

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P.D.V. Yassine

Difficile a croire, mais elle a des faiblesses. Au contraire, ça me rassure. Elle est peut être pas inaccessible, comme elle essaye de le montrer.

Elle s'était calmée, mais continuait a me regarder comme si elle essayait de se persuader de quelque chose. Ça ne dura pas longtemps, elle relacha ma main.

Elle était troublée, je la troublais.

Amani: Je, désolé. Je n'aurais pas dû.

Je ne dis rien, un mot pourrait la brusquer, et en ce moment même je voulais pas que ça s'arrête.

Amani: Merci.

Je la regarde et acquiesce.

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P.D.V. Omniscient

Tout le reste du trajet, ils ne se sont pas parlés. Les regards qu'ils se lançaient fesaient l'affaire.

Pendant tout ce temps ils se sont persuadés du contraire, mais la situation actuelle a fait que tout ce qu'ils ressentaient réellement fut débloqué. Ils étaient dans le déni, ils s'aiment. Qui aime bien, châtie bien. Non ??

Ne t'emballes pas.

Malheureusement cela ne va pas plaire a tout le monde. Pour tout vous dire, je ne sais pas qui entre les frères El Mansur, notamment Yanis et Killian sera le plus déçu.

Ils arrivèrent enfin, et prirent le peu de bagages qu'ils avaient transporté. Comme a son habitude Amani se mit a se plaindre, on ne change pas les bonnes vieilles habitudes et cela, même si elle est en danger de mort. Elle était en plein coeur de l'action.

Ils étaient dans la capitale, Le Caire.

Les frères El Mansur étaient dans le vol qui suivait, tandis que Arbia complotait dans le dos de Sami avec Maria. Ah notre chère Maria Deschamps, pour retrouver sa fille.

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P.D.V. Amani

Cool, enfin arrivés. Selon les dires de mes frères je serais née ici, très joli.

Cependant, il fesait chaud, très chaud et malheureusement pour les mecs je n'allais pas les épargner.

Moi: On fait quoi maintenant, Mr le Militaire.

Il me balance un sac a la gueule, que je peine a porter.

Moi: Ehhhhh, mais... J'ai chaud, et le sac est trop lourd.

Godino: Chuuuuuut.

Je le fusille du regard.

Godino: On doit se dépêcher, n'oublies pas qu'on est sur leur territoire. Ils sont partout, ils doivent sûrement savoir que t'es déjà arrivée.

Bader: On va où alors ??

Godino: Je vous dépose a l'hôtel, le temps que je gère certaines choses.

Moi: J'aime, j'espère qu'il y a une piscine.

Ils ne me calculent même pas, me connaissant a présent. Vivre avec moi, n'est pas chose facile.

Killian: Je viens avec toi Godino.

Bader: Moi aussi.

Godino sourit l'air presque satisfait.

Godino: Je suis désolé Yassine, mais tu vas devoir t'occuper de cette sorcière.

Moi: Princesse petit con.

Godino: Je vois que ça t'as monté a la tête. Écoutes, j'ai pas de temps a perdre pour tes gamineries. Continues comme ça, et je t'abondonne en plein milieu du désert.

Moi: Oh eh bien je n'attends que ça.

Il me regarde l'air sévère, mais son regard est dévié par le bras de Yassine qui me tire a présent vers lui. Notre proximité n'avait pas l'air de les apprécier.

Yassine: Allez y, je la gère.

Ils s'en vont, nous laissant seul. Je me retourne vers lui, les poings sur les hanches.

Yassine: Quoi encore ??

Moi: Tu me gères ?? Désolé pour toi, mais je suis ingérable.

Yassine: T'oublies que je t'ai sauvé la vie dans l'avion. (L'air malicieux)

Oh le connard, il veut jouer sur ce terrain.

Moi: Tu ne m'as pas sauvé la vie, tout le monde sait respirer.

Yassine: Pas toi, alors. Allez viens, je crève la dalle. (Changeant de sujet)

Moi: Connard.

Yassine: Salope.

Je souris et il fait de même.

Moi: Bien.

Yassine: Bien.

Rien n'a changé.

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J'enfile une robe courte ainsi que des spartiates, tout en me parfumant. Godino a pété un cable en voyant mon sac de survie.

J'entends qu'on frappe la porte, j'ouvre et vois débouler Yassine. Il ne se fait pas prier et se jettte sur mon lit, les bras derrière la tête.

Yassine: Qu'est ce tu fous habillé ??

Moi: Je n'allais pas sortir vêtu d'un jean, avec cette chaleur.

Yassine: Qui t'as dit que t'allais sortir ?? Tu vas rester ici, avec moi, et dans cette chambre. Tant que Godino n'est pas rentré, tu bouges pas.

Moi: Tu ne vas me retenir aussi longtemps.

Yassine: J'ai tout mon temps.

Je me pose sur la chaise de la chambre et le méprise du regard.

Yassine: Arrêtes de me regarder comme ça, tu vas me faire rougir.

Moi: Jamais, loin de moi l'intention de te faire rougir. Sauf que tu es dans ma chambre, sur mon lit. Si je veux dormir, on fait comment ??

Yassine: Dors, il y a assez de places.

Moi: Tu oserais dormir sur le même lit de la soeur a Yanis El Mansur, celui que t'appelles mon frère.

Il se redresse voyant que la discussion devenait plus sérieuse.

Yassine: Si je dois te sauver le cul, ouais je dormirais a côté de la soeur de Yanis.

Moi: Tu ne me dois rien, tout comme a Yanis.

Yassine: Je lui dois tout a Yanis.

Moi: Il a sauvé ta soeur peut être.

Il me regarde, et ne répond pas cette fois ci.

Yassine: Il a essayé, mais personne ne pouvait plus rien faire.

Moi: Quoi ?? Elle est morte ??

Il se lève et se dirige vers la fenêtre de la chambre.

Je m'approche de lui et pose la main sur son dos, ce qui me provoqua un énième frisson.

Moi: Je, suis désolée. Je ne savais pas.

Yassine: Arrêtes de faire comme si ça t'intéresse.

Pourquoi il me dit ça, j'ai un coeur, je suis humaine. Putin.

Moi: Je ne fais pas comme si, ça m'intéresse vraiment.

Il pouffe, un rire nerveux. Il se passe la main sur la barbe et se retourne vers moi. Lorsqu'il rencontre mon regard, il me raconte comment sa soeur est morte.

Il me raconte tout en détails, la violence des jeunes qui se battaient ce jour là, les coups de feu, le sang autour de sa soeur, mais surtout la détermination de Yanis pour la maintenir en vie.

Je ne sais pas si c'est le fait de savoir qu'ils avaient seulement 13ans lorsque cela s'est déroulé, ou la manière avec laquelle il me regardait. Il avait toujours ce regard qui me troublait.

Voyant que je ne suis pas faite pour consoler les gens, il ne fit rien. Il se posa sur le lit, et je fis de même.

Je pose ma main sur la sienne.

Moi: Tu peux toujours partir. Dans mon cas, tu risques ta vie et tu n'es pas prêt.

Yassine: Je suis plus que prêt.

Moi: Yassine sérieusement, vous n'êtes pas de taille pour les affronter.

Yassine: Tu doutes de mes capacités ??

Je sourie face a sa détermination.

Moi: Oh non, je n'oserai jamais, mais eux ils sont surentraînés, ils sont...

Il me serre la main, accentuant mon état de..., très, très bizzard.

Yassine: Tu ne sais pas de quoi je suis capable, chérie. Je suis prêt a tout.

A tout ?? Pour moi ??

Suite dans la prochaine partie.

#AmaniMayssa

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