N*12 : Un mariage, des retrouvailles
C'était Yassine, je détourne directement le regard et le contourne pour pouvoir accéder a ma chambre, mais avant je l'entends dire:
Yassine: Salope.
J'allais répliquer quand.
Yanis: YASSINE VIENS.
Toujours là au mauvais moment celui-la. Comme je vous l'ai dit, jamais rien ne pourra les séparer ces deux là.
Bref, je rentre dans ma chambre, prend de quoi me changer, et pars me doucher. Je reste une bonne heure, pour être au top, je sors et me sèche les cheveux. Autant vous avertir que je ressemblais aux Jackson Five les lectrices. Je mis un truc simple, le temps de me lisser les cheveux.
Je retourne dans ma chambre, arrivée a l'intérieur, Sami, il me regarde même pas, prend ses affaires et sors. Je crois qu'il était toujours aussi fâché, je voulais faire le premier pas, mais seulement pour cette fois.
Moi: SAMI, (il se retourne et relève la tête) attends.
Il ne me répond pas et s'en va, alors BRAVO, ET SURTOUT MERCI, pour le vent. Maintenant, il peut rêver s'il croit que je vais revenir vers lui. Après ce moment d'humiliation internationnale. Je prends mon fer a lisser et commence donc a les lisser, j'avais les cheveux, au niveau du soutif (dans le dos). je prends ensuite mon fer a bouclé et me les boucle et avec des barrettes, je me fais un chignon avec des petites boucles sur chaque côté du visage.
Quand j'eus finis, il devait être dans les 20h.
Je suis restée toute la journée, a me préparer. J'étais seule a l'appartement, ils étaient tous partis a la mairie, faire le cortège ou je ne sais quoi, je n'écoûtais même pas ce que Rayane me disait.
Bref j'enfile la robe que j'avais acheté, c'était un magnifique caftan, j'avais pris le plus le cher du magasin. Je paris que la vendeuse, doit encore être en train de s'en vanter auprès de tout le monde. Je l'enfile, bon j'avoue que j'ai pas mal galéré a le mettre, il y avait une sorte de ceinture et plusieurs couche de tissus. Il était de couleur bleu roi avec des bandes or et aussi noir. Après avoir fini, je reçois un appel de Leila.
Leila: Allo Salam Wahaleikoum Amani, je viens d'arriver a la salle, il y a tes frères, mais toi je te vois pas, t'es où ??
Tellement elle parlais vite, j'ai compris le quart de ce qu'elle me disait. On la refait.
Moi: (je sourie) Oww doucement, oui je vais bien merci et non je ne suis pas encore a la salle. Je viens a peine de finir de me préparer.
Leila: T'ES SÉRIEUSEE.
Moi: Ehh mais arrête de crier, qu'est ce tu veux, les princesses doivent se faire attendre allez bisoux.
Je rigole et raccroche avant qu'elle l'ouvre encore une fois. Je me maquille un peu plus que d'habitude, prend ma pochette, mes Louboutins et sort. J'arrive au salon, il y avait seulement Arbia, lorsqu'elle me voit arrivé, elle me sourit et vient me prendre dans ses bras.
Arbia: Mashaallah ma fille, t'es magnifique.
Pour cette fois, je lui sourie.
Moi: Merci, on y va ??
Arbia: Oui, ton père nous atend dans la voiture.
Je vous passe le trajet, Momo n'a pas arrêté de me complimenter. On arrive enfin a la salle, elle était magnifique, c'était immense. Pendant que Momo garait la voiture, moi et Arbia, étions descendues.
A l'entrée de l'hôtel (le mariage se déroulait dans une salle d'hôtel), je remarque mes frères. Brahim et Rayane viennent vers nous.
Brahim: Yemma, on vous attendez, (il me regarde) eh mais c'est qui elle ??
Moi: Haha très drôle.
Rayane: Ma soeur c'est une Bg, sisi la famille. Viens faire un calin a tonton.
Je ne réagis pas, alors il vient lui même me prendre dans ses bras. Quand il me chuchote dans l'oreille.
Rayane: Amani, reste qu'avec Leila ok ??
Il s'éloigne, je le regarde de travers, je ne comprenais pas du tout pourquoi il me demandait ça.
Pendant ce temps, Arbia était déjà rentrée. Bon, je crois que je vais faire mon entrée spectaculaire seule.
Brahim: Bon allez rentres et tu sors pas de la salle.
Moi: Euhh ouais.
Je rentre dans le hall, même devant un hôtel les mecs pouvaient squatter.
Je me dirige vers la réception, une femme me remarque et m'indique directement où était situé la fête.
Je vais vers l'ascenseur, et monte. Lorsque les portes s'ouvrent, je m'apprête a sortir quand je fus bloqué encore une fois, je lève la tête et vois Bader. Il est vraiment chelou ce mec.
Il me voit et sourit.
Bader: Aiie sa s'est mis en mode et tout.
Pas lui.
Moi: Et oui, il le faut.
Bader: (il se frottait les mains) Bien bien, tu m'accompagnes deuspi*vite fait* ??
Moi: Non, je dois aller. Alors pousse toi.
Bader: Allez viens, fait pas ta re-sta*star*.
Moi: Mais t'es sourd ou quoi, du balai. T'es en train de me faire perdre un temps précieux.
Il me sourit.
Bader: (il rigole) Du balai ?? (il reprend son sérieux) Tes frères t'ont bien dressé a ce que je vois.
J'allais lui crier dessus, lorsque cette fois ci, c'est Leila qui m'en empêche. Elle est venue en courant sur moi, j'ai failli tomber. De justesse, j'ai pu me rattraper a une rambarde. Bader était derrière en train de se moquer de moi. Connard.
Je me redresse, ils veulent me tuer aujourd'hui ou comment sa se passe.
Moi: Leila putin fait attention, ET TOI LÀ, ARRÊTE DE RIGOLER.
Bader explose de rire pendant que Leila lachait des petits rires. Pfff, la solidarité féminine elle connait pas elle.
Bader s'en va, tandis que Leila n'arrêtait pas de s'excuser en rigolant bien sûre.
Moi: C'est bon Leila arrêtes.
Leila: Désolé (elle rougissait).
Leila est blanche de peau, elle m'a dit qu'elle etait kabyle, algérienne, je vous avoue que je n'ai vu qu'une seule fois ses cheveux. Elle est blonde et concernant ses yeux, ils sont assez clairs.
Moi: Mmh.
Elle change de sujet.
Leila: Elle te va trop bien la robe.
Moi: Merci, toi aussi .
On rentre dans la salle (enfin), tout le monde nous regardait. J'entendais plus rien, y avait un de ces bruits, la musique était a son maximum.
Leila: Viens on va s'asseoir là bas.
On se dirige vers une table où, il y avait seulement deux filles et un bébé. J'espère qu'il ne va pas brailler toute la soirée.
On s'assoit, Leila dit bonjour aux personnes, elles devaient les connaitre sûrement du quartier.
Leila: Devine qui j'ai vu ??
Elle avait le sourire grand, alors moi aussi je me suis mise a sourire.
Moi: Qui ??
Leila: Zi...
...: LEILAAAAA MA CHÉRIIIIIE.
Je relève la tête et remarque Rania, oww que sa fait longtemps, celle là. Elle arrive suivit de 3 autres filles, je ne vais pas dire que ce sont des putes ou autres parce qu'elles étaient habillé de manière simple. Je les qualifierais simplement de pauvres filles. Elles ne possèdent pas ce j'ai, voilà tout.
Je vois qu'elle demande aux deux femmes quelque chose, après cela, je les vois se lever et s'en aller avec le bébé. Et a la place je vois débarquer toutes les meufs de la cité, les copines a Rania. J'aurais 100x préféré rester avec le bébé tout compte fait.
Fille1: Leila tu nous présentes pas (sourire).
Connasse, fait pas genre, elle me voit tout les jours et c'est maintenant qu'elle demande.
Leila: C'est la fille d'Arbia.
Fille2: Ah mais t'es la soeur de Yanis alors ??
Moi: Oui, oui (sourire).
Fille3: Mais wesh les meufs, c'est même elle qui a tiré sur ...
Rania: TA GUEULA TOI LA , POURQUOI TU L'OUVRE TOUJOURS POUR DIRE DE LA MERDE ??
Je remarque que plus personne n'a parlé, après cela. Alors comme toute vraie peste qui se respecte, je sors un:
Moi: Ahh mais oui c'est vrai que c'était toi. Sa va tu t'en est bien sorti. Tu t'appelle comment déjà ?? (avec un grand sourire)
Je vois Leila faire les gros yeux, ainsi que toutes les autres filles, tandis que Rania me lance un regard. Ah lala, c'est une passion je crois, emmerder les gens. Non, je dirais même un don.
Elle s'apprêtait a dire quelque chose quand son frère Rami, le plus petit vient lui demander quelque chose.
Moi: Mafoi.
Leila: Amani, arrête.
Moi: T'as pas envie de rigoler un peu pour une fois ??
Leila: Non.
Moi: Même un petit peu.
Leila: Non.
Moi: Même un tout petit peu.
Leila: Non.
Moi: Même un...
Leila: AMANIIIII.
Moi: Je rigole (sourire).
Leila: Heureusement que Rayane, n'est pas comme toi, parce qu...
Je fronce les sourcils.
Moi: Pourquoi, tu me parles de Rayane ??
Elle devient rouge, pire qu'une tomate.
Elle: Hein... euh euh, moi j'ai dit Rayane.
Moi: (je souffle d'agacement) Oui, oui, toi tu as dis Rayane.
...: Oui, mademoiselle.
Je lève la tête et vois Rayane avec un petit garçon dans les mains. Il se penche et m'embrasse le front. Je me retourne et regarde Leila qui avait la tête baissée.
Non, ne me dites pas sa, s'il vous plait tout sauf sa.
Je regarde Rayane, qui était en train lui aussi de fixer Leila.
Moi: Oui Rayane ?? (sourire, même si je n'avais pas très envie de sourire)
Il me regarde cette fois ci, tout a coup Leila se lève et s'en va.
Rayane fronçait les sourcils, il s'asseoit a sa place. Il y avait toujours les autres filles mais avec la musique, elles ne nous entendaient pas.
Rayane: Qu'est ce qu'elle a ??
Moi: Rien, elle n'a rien du tout.
Je suis dégoûtée, putin.
Rayane: Ok si tu le dis, (il change d'expression et me sourit) tu veux le porter ?? (il me tend le petit)
Je recule.
Moi: Non merci, je n'aime pas ça.
Il rigole.
Rayane: T'es bizarre comme meuf. Je crois que t'es la seule qui n'aime pas les marmots*bébés*, c'est hard*chaud*.
J'hausse les épaules.
Moi: Ehh oui. Alors tu me crois maintenant quand je te dis que Amani est unique.
Rayane: Oh oui Princesse Africa je vous crois.
On se met a rigoler tout les deux, Rayane c'est le plus intelligent de mes frères, il fait des études pour devenir ingénieur mécanique. Sami, lui, suit des formations, Yanis est dans le milieu du football, Brahim et Wael je ne sais pas, ils ne m'ont jamais rien dit.
Rayane est ensuite parti, son "collègue" Bader, comme il me le répète souvent, l'attendait. Leila est ensuite revenu et la seule chose qu'elle m'a dit était:
Leila: Amani, khelti*tata* Arbia t'appelle.
Je me lève et m'en vais a sa recherche, je tenais le bas de ma robe parce qu'elle trainait un peu. Je la trouve enfin, elle était entouré de femme arabe, du même âge qu'elle.
Elle me voit et me demande d'approcher.
Femme1: (parle en arabe).
Arbia: (parle aussi en arabe) Oui, c'est ma fille Amani.
Femme1: Tu comprends l'arabe ma fille ??
Moi: Non.
Femme2: Mashaallah ta fille Arbia, elle ne ressemble qu'à son père et chouiya*un peu* a Wael (rire).
Khelti Sana (mère de Leila): Moi si j'aurai un fils, Amani je te marie avec direct, un beau mariage algérien-marocain.
Je fais les gros yeux, wow wow, ils sont en train de parler de mariage. Rassurez moi, je suis trop jeune. Elles sont folles.
Femme1: Oui, mais t'en n'a pas alors pas la peine de rêver. Moi, j'en ai trois. (elle me regarde, souriante) Si tu cherches un mari, i y a pas de problème de mon côté.
Les femmes se mettent a rigoler.
Arbia dit quelque chose, je la regarde.
Arbia: Non, non m, non, benthi*ma fille*, elle reste avec moi, elle est encore jeune.
Je souris.
Elles se remettent a parler et a rigoler, quand je décide de retourner a ma place, mais plus je m'approchais et plus je remarquais qu'il n'y avait plus personne. Je regarde vers l'entrée de la salle et vois un attroupement de personne.
Je m'approche quand on me tapote l'épaule, je me retourne et je vois Leila.
Elle me sourit, elle avait limite les larmes aux yeux.
Moi: Leila ??
...: Amani.
Je fronce les sourcils, j'ai déjà entendu cette voix.
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P.D.V. Omniscient
Godino et Wael étaient devant l'hôtel, avec d'autres mecs, ce sont plutot leurs hommes. Les gens ont souvent sous estimé ces deux personnes a cause de leur jeune âge, mais c'est bien d'eux, qu'il faut se méfier.
De nos jours, toutes les choses illégaux deviennent quotidien, ce sont les futurs empereurs de demain.
Godino: Vous vous êtes occupé de l'autre ??
Gars1: Ouais, c'est fait.
Godino: Bien. Wael, viens on doit parler.
Ils se décalent pour pouvoir parler tranquillement.
Wael: On doit aller en Espagne, on est limite.
Godino: Ouais, j'ai vu. A cause de ces fils de pute, ils ont mal fait leur boulot.
Wael: Je me suis occupé d'eux.
Godino: On va alors aller passer le salam*bonjour* aux espagnols.
Ils sourièrent et se tchekèrent. Comme d'habitude, ce n'était pas la première fois, que sa leur arrivait. Ils restaient pendant un mois, le temps que leurs noms se tassent et reviennent tout frais tout bronzé. Souvent avec des petits cadeaux pour la famille, sûrement pour se faire pardonner.
Pendant ce temps a la cité un frère et une soeur fesaient leur arrivée discrètement. Ils ne voulaient pas se faire remarquer du moins pour l'instant. Un frère et une soeur orphelins, d'origine catalane.
Killian: Kenza dépêches toi.
Kenza: Mais Killian attends moi, tu marches trop vite.
Il s'arrête, pour pouvoir porter sa petite soeur de 6ans. Tous les meubles et cartons ont déjà été montés, il ne manquait plus que leur présence.
Arrivés a l'étage, Killian remarque que sa soeur dort, il l'embrasse et la pose dans son lit. Malgré qu'il était venu pour un seul et but précis, il ne pouvait pas négliger sa petite soeur, même s'il était conscient du danger.
Suite dans la prochaine partie.
#AmaniMayssa
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