Chapitre 22

Hamza s'était littéralement jeté dans le bassin d'eau chaude. Il en ressortit rapidement et plaqua ses longs cheveux blonds. Il pensa qu'il serait peut être temps de les couper. Tout en lissant une de ses mèches, il repensa au baiser d'Idill. Ils avaient plutôt bien dansé car le guerrier s'était avéré un excellent meneur, presque aussi bien que Tarenn. Il soupira et bascula sa tête en arrière contre le bord de la piscine naturelle. Les vapeurs d'eaux chaudes montèrent vers le ciel créant une brume vaporeuse qu'il regarda les yeux à demi clos. Ainsi il ne remarqua pas la venue d'Idill. Ce dernier se mit au dessus de la tête du prêtre et demanda gêné :

- Je ne te dérange pas ? Demanda Idill.

Hamza se rassit et s'écarta vers la droite pour laisser entendre qu'il pouvait s'assoir à coté de lui. Idill plongea à son tour dans le bassin et s'installa à coté d'Hamza. Le silence planait tout autour d'eux. La serviette d'Idill remonta à la surface telle une  méduse à la dérive. Idill se mit à rire nerveusement et l'attrapa. Il la tordit dans tous les sens et la posa à coté de lui. De nouveau ce silence gênant.

- Je suis désolé, dit-il enfin.

Hamza zieuta vers son partenaire de danse.

- Je ne sais pas ce qu'il m'a pris. Dans l'euphorie sans doute, j'ai craqué, non... En faite...

- Ce n'est pas pas grave, ne t'excuses pas, je pense que j'aurai fait de même, coupa Hamza

Il tourna la tête vers son voisin qui s'était légèrement recroquevillé. Un petit panier de bambou flotta devant eux. Idill releva la tête et attrapa un flacon blanc ainsi qu'un petit godet. Il y versa un alcool transparent et le tendit vers Hamza qui l'attrapa. Il se servit la même chose pour lui. Chacun dans leur coin, ils sirotèrent le Saké tiédit par les vapeurs chaudes des bassins. Hamza entraperçut les deux émeraudes d'Idill qui brillaient de larmes retenues.

- Je n'aurai pas dû. Tu es marié, et moi je suis perdu... Alors quand il y a eu cet ordre d'embrasser son partenaire après la danse, je me suis dis, pourquoi pas, après tout ce n'est qu'un jeu.

- Tarenn m'en veut, répondit Hamza qui fixait maintenant la roche devant lui, et je le comprends. J'aurai fait la même chose si j'avais vu Tarenn embrasser Bhohort par exemple.

Ils s'esclaffèrent légèrement de la blague d'Hamza, puis le silence retomba, lourd et étouffant. Ils finirent leurs godets cul sec et se resservirent à nouveau. L'alcool faisait doucement son effet. Hamza sentit les premiers résultats sur son corps et son esprit. Ses joues se réchauffèrent et son esprit se délitait. Il ferma les yeux et lâcha sans penser aux conséquences :

- Pendant un instant j'ai oublié les lèvres de l'Archidruide pour les tiennes.

Idill se mit à rougir violemment aux propos d'Hamza. Il jeta un coup d'œil inquiet vers le prêtre.

- Tu regrettes n'est ce pas ? Murmura Idill.

Hamza resta quelques secondes silencieux. Avait-il réellement regretté le baiser? La raison lui hurlait "oui" alors que la perversion lui susurrait "non".

- Je ne sais pas...

Il rouvrit les yeux et vit qu'Idill s'était rapproché de lui. Il avait la tête baissé et le menton complétement rentrer dans son cou. Ses Joues étaient tout aussi rouge que ceux d'Hamza.

- Mais je n'ai pas détesté non plus...

Idill releva la tête et était prêt à lui dire quelque chose, quand ils sentirent alors une présence imposante arriver sur eux.

Tarenn avança d'un pas lourd et s'arrêta brusquement à leur hauteur. Il posa un objet entre eux deux, puis alla en face. Il s'assit dans l'eau et les observait avec un mutisme dérangeant. Il n'était pas venu seul. Bhohort, en humain, s'était assis dans l'autre coin du bassin. Par réflexe Idill se colla à Hamza.

- Pourquoi est-il là ? Demanda Hamza à Tarenn d'une colère contenue.

- Je l'ai suivi car je voulais voir de mes propres yeux vos réactions face à cela... Répondit Bhohort.

- Face à quoi? Demanda Idill qui scrutait le chevalier de la mort.

Hamza observait Tarenn qui ne disait pas un mot. Il leva ses yeux dorés et regarda l'objet qu'il avait déposé quelques minutes auparavant.

Hamza se retourna pour prendre l'objet dans sa main gauche. Il le plaça juste devant eux pour l'examiner ensemble. La sculpture était petite, mais malgré cela, elle ne manquait pas de détails. C'était deux jeunes gens, habillés de façon élégante, et s'embrassant avec passion. Hamza la tourna dans tous les sens. Alors il devina.

- Par La lumière, c'est nous, murmura Hamza qui se reconnut dans les bras d'Idill.

Le guerrier le prit à son tour. Il était tout aussi perturbé qu'Hamza.

- Comment ? Comment est ce possible ? Et d'où vient ceci ! Demanda-t-il

- Là où nous avons récupéré les béquilles de son altesse, nous avons découvert des scénettes semblables à celle ci, sculptées dans du bois. Ce sont des visions, les visions du vieux pandaren, répondit Bhohort.

- Tu as bien deviné, mon amour, c'est bien toi et Idill. Quand je l'ai vu la première fois, j'ai cru défaillir. Comment une telle scène allait se produire ? J'ai cru à une trahison, mais le vieux pandaren m'a dit que ses visions ne montraient que ce qu'elles voulaient. La conséquence, pas la raison, répondit Tarenn

Hamza ne disait rien. Non, il ne l'avait pas trahi. C'était juste une succession d'évènements qui l'avaient poussé dans les bras d'Idill. Encore une fois, l'Archidruide replongea dans un mutisme inquiétant.C'était sûr, il y avait autre chose qu'Hamza n'arrivait pas à détecter.

- Ce qu'il n'arrive pas à vous dire, commença Bhohort avec une pointe d'ironie dans sa voix, c'est qu'il a apprécié le spectacle !

- Taisez vous ! Grogna Tarenn

- Comment cela ? Demanda Hamza qui fronça des sourcils.

- Vous pourriez montrer dans quel état vous êtes depuis l'instant où vous les avez vu s'embrasser, dit Bhohort avec un sourire en coin.

- Tarenn ? Qu'est que cela veut dire ? insista Hamza

Les yeux dorés du druide rencontrèrent ceux du prêtre, et il se leva sans prévenir. Sa serviette tomba pour laisser place à un pénis bien dressé .

Idill hoqueta à la vue de l'engin. Il plaqua sa main devant la bouche.

- Par Odyn, mais ... C'est gros, lâcha-t-il.

Hamza ne répondit pas. Il fixait toujours le regard de son mari qui lui tenait tête.

- Bhohort, vous voulez dire que Tarenn est dans cette état depuis notre baiser ?

- Et qu'il est parti à cause de cela, honteux d'avoir une telle réaction face à ça. Oui, il s'est enfui car il avait honte, pas par jalousie. C'est ironique n'est ce pas ?

- Bhohort !!! menaça Idill.

- C'est la vérité, répondit Tarenn, de te voir ainsi, je ... pense que d'anciens souvenirs sont remontés à la surface et que mon corps a parlé de lui même.

Il replongea dans l'eau, cachant de nouveau son sexe déployé.

Hamza et Idill soupirèrent ensemble de ne plus voir ce membre proéminent. Mais Hamza ne comprenais pas ce que voulait dire Tarenn par "ces anciens souvenirs". De quels souvenirs parlait-il ? Il n'avait qu'en tête le premier amour de Tarenn, cette elfe qui avait été sa compagne pendant longtemps. A moins qu'il s'était passé autour chose pendant la perte de mémoire de l'Archidruide... Quelque chose qu'il ne savait pas.

- Comment as tu fait ? murmura Idill dans son oreille.

Hamza baissa les yeux vers l'eau qui ondulait à chacun de ses gestes.

- C'est bien cela le problème, Idill, tu me comprends maintenant ?

Idill déglutit avec difficulté.

- Je savais qu'il y avait des différences entre les races, mais là c'est hors norme pour nous... Pour toi... Je me suis plaint de Bhohort, mais finalement...

Il laissa en suspension sa phrase et se tourna brusquement vers le chevalier qui n'avait cessé de le regarder.

- Et vous !

Bhohort qui s'était pratiquement allongé dans l'eau, se releva surpris de la question

-  Moi ? Le spectacle n'était pas désagréable, mais... Je ne suis pas certain d'avoir la patiente de regarder te faire prendre par quelqu'un d'autre... grogna-t-il tout en regardant en direction d'Hamza.

- N'aie crainte, je ne le toucherais pas sans son consentement moi !

- Il était consentant quand c'est arrivé ! Hurla le chevalier, C'est moi qui ... C'est le worgen qui est en moi qui s'est déchainé ! Jamais j'aurai voulu faire du mal à Idill...

- Mais c'est arrivé... murmura Idill.

Le jeune roux but cul sec le reste de Saké dans son godet, puis le lança loin de lui, et sans prévenir, il se jeta sur Hamza. Le prêtre sentit une pression sur ses lèvres qui s'étaient entrouvertes dans le feu de l'action. Il halena le mélange d'alcool et l'odeur d'Idill en même temps que la langue du guerrier plongea au plus profond de sa bouche. Alors qu'il commençait à perdre raison, soudain, un mouvement vers le haut, le perturba. Il entrevit les princes qui les observaient. Anduin se leva d'un coup et s'accrocha à ses béquilles. Il partit d'un air taciturne qu'Hamza ne lui connaissait pas. Irion le suivit, laissant son regard trainé quelques instants sur la scène, puis il disparut à son tour. Ce fut assez pour ramener le prêtre à la raison. Il repoussa avec force son ami qui, suspendu au dessus de lui, ne comprenait pas lui même son action. Une douleur l'envahit subitement, mais elle disparut aussi rapidement qu'elle était venue.


Le regard d'Hamza fut amené au fond du bassin, vers le chevalier. Ce dernier s'était transformé en worgen.

- Ça suffit Idill, murmura Hamza, Où je vais périr sous les griffes de Bhohort...

Idill ne comprenant pas ce que voulait dire Hamza, il se retourna vers le chevalier. Il croisa le regard blanc brillant et vit le corps poilu déployé de Bhohort. Il était debout et haletait bruyamment.

- Non, Bhohort, voilà pourquoi je ne veux plus que vous me touchiez ! Vous ne savez pas vous contrôler. Et tant que vous serez ainsi, je ne vous accepterais jamais !

Bhohort eut un gémissement soudain aux mots d'Idill, et rabattit ses oreilles comme un chien battu.

- Hamza est beaucoup plus doux que vous, plus attentionné. Je préférais mille fois me faire prendre par lui, et que par vous ! Mais ...

Il tourna son regard vers Tarenn,

- J'ai trop de respect pour me comporter ainsi. Il est marié, et même mes baisers sont un affront pour vous. L'alcool et mon état d'esprit m'a fait perdre les pédales.

Il se releva et s'écarta de son ami. Il tendit la main vers Hamza.

- Pardon, encore une fois...

Hamza jeta un coup d'œil sur l'aide tendu. Il attrapa la main d'Idill qui tira pour le hisser hors de l'eau. Debout tous les deux, ils se firent face et découvrirent leur état respectif. La serviette d'Hamza était toujours en place, mais elle laissait entrapercevoir une protubérance à l'emplacement de son sexe. Idill, nu, avait lui aussi un début d'érection visible derrière sa touffe rousse bien fournie. Cette tension sexuelle parcourait maintenant le bassin d'eau chaude.

Ils se regardèrent sans un mot. Et Hamza comprit alors qu'il avait bien une attirance pour Idill. En silence, la main du guerrier s'avança sur sa joue et la caressa doucement, comme s'il avait entendu les pensées du prêtre. Son pouce effleura ses lèvres et leurs corps bougèrent tous seuls, attiré comme des aimants. Leurs poitrines se touchèrent et un long frisson parcourut Hamza. Les tétons pointèrent, mais plus encore, son pénis grandit un peu plus derrière le rideau que constituait la serviette, dernier rempart avant la dépravation.

- Je...

Hamza était troublé. L'alcool ne l'aidant pas à réfléchir correctement. Il n'arrivait pas à s'exprimer correctement. Il ne voulait pas que l'amitié qu'il entretenait avec Idill, ne tourne à autre chose. Il ne voulait pas revivre ce qu'il avait vécu avec Rohakan. Il ne voulait pas. Mais quand il dériva son regard sur son mari, il vit l'excitation dans ses yeux dorés. Il avait même posé sa main sur son membre dur. Il se caressait .

- Le bassin, bafouilla-t'il, le bassin doit avoir une vertu... On doit sortir d'ici...

- Hamza, l'appela Idill, S'il te plait rends moi service, je veux reprendre confiance en moi, et la seule façon de me la rendre c'est que tu me baises.

Hamza déglutit. Ce n'était pas possible, c'était un cauchemar. Comment pouvait il faire cela devant Tarenn ? Il ne pouvait pas tout simplement.

- Non... Je ne peux pas... Je ne veux pas...

- Laisse toi aller Hamza, laisse toi aller...

Les voix montèrent dans sa tête, entêtantes et irritantes. Hamza se prit le crane entre ses mains, se dégageant violemment d'Idill. Il tituba et finalement trébucha dans l'eau. L'eau qui l'absorbait, qui l'emmenait bien loin de tous, et qui semblait soudainement tentaculaire. Suspendu dans le vide, il regarda un monstre face à lui. Ces longs appendices voguèrent jusqu'à lui, et lui caressèrent le visage d'une manière si douce, qu'il sentit son esprit faiblir.

- Tu croyais pouvoir t'échapper de nous ?

Une des tentacules glissa le long de son torse et s'entortilla autour de son aine.

- Croyais tu vraiment échapper à la noirceur de ton âme ?

Hamza dans un éclair de lucidité, se débattit pour sortir des griffes du monstre. Il tira sa jambe prise par la monstruosité, essayant de se libérer, effrayé par celui qui lui faisait face.

- N'as tu pas compris que tu es à nous ! Tu nous appartiens...

- Viens dans l'étreinte de la mort

- Viens dans le vide de l'existence

- Viens...

- Non !!! Non je ne viendrais pas !

Une douce luminosité vint éclairer le vide formé par l'horreur des tréfonds des eaux. Elle éblouie alors Hamza, comme un phare éclairant un bateau à la dérive. Il sentit une chaleur reconnaissante parmi toutes. Celle d'un prince. Il ferma les yeux et se laissa guider par cette force si rassurante. Les tentacules du vide le lâchèrent brusquement et la douleur envahit alors tout son corps. Brulant ses poumons, d'abord, puis rendant sa bouche sèche. Chacune de ses aspirations étaient une torture pour lui et soudain une grande inspiration vint à lui. Il toussa et cracha l'eau qui s'était infiltré dans ses poumons.

- Qu'Elune soit bénit ! murmura une voix près de son visage.

Il bascula  sa tête avec difficulté et rencontra ses deux billes d'or, submergées par des larmes.

- Tarenn ? Dit il avec confusion.

- Oui, c'est moi mon amour... Nous avons cru te perdre !

- Me perdre ? Je ne comprends pas.

Il réalisa alors qu'il n'était plus dans les bassins d'eaux chaudes de l'auberge, mais dans son lit.

Il sentit un poids se fondre dans ses bras.

- Hamza, ne nous fais plus jamais aussi peur !

Il releva la tête vers celui qui s'était glissé dans ses bras. Idill hoqueta, essayant de ravaler ses jérémiades en vain.

 - Tout est de ma faute, je n'aurai jamais dit te sauter dessus ! Tu n'auras pas glisser dans l'eau, tu ne te serais jamais cogner la tête...

- Heureusement que nous avons un autre prêtre pour sauver d'un prêtre, dit Bhohort avec mesquinerie.

- Un autre prêtre ?

Idill s'enleva d'Hamza qui sentit alors un regard désapprobateur sur lui. Il se retourna vers celui qui était assis sur une chaise et qui l'observait en silence.

- Par la Lumière, votre altesse ...

Anduin ne disait rien, il était sombre et semblait fatigué. Hamza essaya de se relever pour mieux lui parler, mais le prince le bloqua immédiatement d'un geste brusque.

- Ne bougez pas Hamza, votre blessure est profonde, bien plus que je le pensais.

Il le regarda avec ses grands yeux bleus, comme s'il essayait de communiquer avec son regard.

- Vous m'avez sauver des eaux ?

- Je vous ai sauvé tout court... Maintenant que je vous sais entre de bonnes mains et que vous êtes conscient, je vais vous laisser. Je suis las et je dois reprendre des forces, car j'ai puisais cette nuit, plus que je n'aurais dû...

Il se leva avec difficulté puis Bhohort lui apporta ses béquilles et le raccompagna. Alors qu'ils sortirent, Hamza ferma les yeux. Il avait été inconscient surement pendant plusieurs minutes. Quand il les rouvrit il regarda Tarenn qui lui murmura :

- Je suis heureux que le prince ait pu intervenir...

- Sans lui, je ne suis pas sûr qu'on t'aurait récupéré, finit Idill

- Comment cela ?

- Quand tu as glissé à cause de moi, ton crâne a percuté le bord du bassin. Nous t'avons ramené sur le bord et effectué les premiers soins, mais...

- Mais tu ne te réveillais pas Hamza, continua Tarenn

- C'est Bhohort qui a eu l'idée d'aller chercher le prince, je ne comprends pas comment "il a su" qu'Anduin pouvait t'aider, mais dés qu'il est arrivé, il a entonné un chant d'espoir sur toi et tu es revenu à toi peu de temps après. 

Hamza resta silencieux. Il essayait de remettre de l'ordre des ses idées. Il ne voyait à quel moment il avait pu perdre connaissance.

- Tu m'as embrassé ? demanda-t-il à Idill.

Ce dernier rougit, puis se recula de Tarenn.

- Oui... Mais tu m'as repoussé et c'est à ce moment là que tu as glissé dans l'eau.

- Il n'y a rien eu ensuite, demanda Hamza fébrilement.

- Comme il te l'a dit, nous t'avons sorti de l'eau et fait les premiers soins. Bhohort est parti vers la chambre du prince quand il a émis son idée, pendant que je t'ai porté ici, répondit Tarenn.

- C'est tout ?

- Bien sur, pourquoi ? 

Hamza se mit à rosir. Son esprit avait complètement divaguer. Il posa une dernière question :

- Le bassin où je m'étais installé, quelle vertu avait-il ?

- Celui de détendre, répondit Tarenn en fronçant des sourcils, pourquoi ?

Hamza resta silencieux, puis il prétexta vouloir dormir. Idill et Tarenn hochèrent la tête en signe d'approbation et le laissèrent seul comme demandé. Il avait vu le regard plein de regret de la part de son mari, mais il avait accepté de le laisser cette nuit. Tong leur avait annoncé plutôt dans la soirée qu'il y avait eu des chambres de libre ce soir, précisément à cause de la petite fête organisé par Irion.

Dans le noir de la chambre, Hamza revit son agresseur. Une sorte d'énorme Kraken aux milles yeux rouges vifs et aux tentacules pointus. Ses murmures avaient cessé, mais il ressemblait étrangement à ceux de ses ombres. Qui était-il ? Qu'est qu'il voulait dire quand il disait qu il ne pouvait pas échapper à la noirceur son âme ? C'était trop pour lui. Il ferma les yeux et des larmes coulèrent le long de sa joue.

Cette nuit là Hamza ne trouva pas la paix intérieure.

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