Chapitre 3

(Dick Grayson)

Restant longuement à observer le ciel d'un air pensif, je mis quelques minutes à remarquer que mon téléphone portable sonnait. Je préférais ignorer l'appel cependant, en lisant le nom du contact, je fronçai les sourcils et me mordis la lèvre.

« Qu'est-ce que tu m'veux encore ? C'est urgent ? De toute façon, j'allais rentrer au manoir.»

Je soupirai en rangeant mon téléphone. Bruce voulait sûrement continuer la conversation que nous avions eue quelques heures plus tôt. Peut-être m'avait-il trouvé un bon garde du corps ? Je soupirai une nouvelle fois et réajustai le col de mon costume. Je resserrai ma cravate et traversai la rue jusqu'à ma moto que j'enfourchai d'un seul coup.

J'arrivai quelques minutes plus tard devant le manoir et la grande porte grillagée s'ouvrit automatiquement pour me laisser entrer. Une fois à l'intérieur du manoir, je devais passer les nombreux points de contrôle de sécurité que Bruce avait installé dans tout le bâtiment. Reconnaissance faciale ou vocale, Bruce était très à cheval sur la sécurité. Ses nouveaux gadgets à haute technologie m'impressionnaient mais me fatiguaient aussi. Je me dirigeai enfin vers le grand salon, la pièce du manoir qui contenait une grande cheminée.

Plus jeune, j'avais adoré passer l'hiver auprès du feu avec un bon chocolat chaud préparé par Alfred, le majordome de la maison Wayne. Tout cela remontait de si loin maintenant... Je pris une grande inspiration et ouvrit la porte, entrant dans la pièce éclairée uniquement par le feu de cheminée. Dehors, le ciel était sombre, presque noir. La nuit commençait à peine de tomber.

Mon regard se posa d'abord sur Bruce qui portait toujours son costume puis s'arrêta sur une silhouette plus loin qui était adossée contre le mur de la pièce. Il y'avait un jeune homme, un peu plus jeune que moi, et aussi grand que Bruce.

Ce jeune homme avait les cheveux courts et d'un brun foncé, presque noir. Ils avaient été récemment lavés car de ma position, je pouvais deviner qu'ils étaient encore humides. Il avait aussi une curieuse mèche blanche qui lui tombait sur le front, près du sourcil gauche. Ses yeux étaient bleu électrique, presque gris. Il avait les bras croisés et me détaillait en silence. Il portait des vêtements simples et son t-shirt était un peu trop grand pour lui. Le haut dévoilait une partie de son épaule et je vis cette étrange cicatrice ressemblant à une brûlure en forme de X. Une énorme vague de colère se mit soudainement à monter en moi et je fis face à Bruce.

« J'avais dit non, lâchais-je avec dégoût. Je me suis ensuite tourné vers l'autre brun et ai essayé de me calmer pour ne pas lui cracher toute ma colère dessus. Désolé, tu ne devrais pas être ici. Je lui ai dit que je ne voulais pas d'esclave. »

Le jeune brun plissa les yeux à ce moment-là puis je me retournai de nouveau vers Bruce.

« J'ai pourtant été clair. »

« Dick, écoute... »

« On en a déjà discuté. Je ne veux pas posséder d'esclave, d'être humain ou animal de compagnie. »

« Je comprends, répondit Bruce après un long silence. Mais j'aimerais que tu me laisses t'expliquer... »

« Tu as intérêt à avoir une bonne explication, Bruce. »

« Hé ! » s'écria une voix rauque, plus grave que la mienne mais moins que celle de Bruce.

Je me suis retourné et avais sursauté en voyant le jeune homme aussi près de moi tout à coup. Depuis quand était-il là ? Je ne l'avais même pas entendu venir. Mes yeux se posèrent sur les siens qui étaient si sombres. Et soudainement, je reçus un coup de poing dans le ventre, me pliant en deux et me faisant tomber sur les genoux. Le coup que je venais d'encaisser me fit suffoquer et mon ventre me brûlait de l'intérieur.

« J'suis pas ton putain d'esclave ni ton animal de compagnie bordel ! » gronda-t-il.

Il s'exprimait comme les gens de la rue, ce genre d'adolescents qui vivaient trop longtemps dehors au point d'adopter un langage complètement vulgaire. Il était bien plus fort que son physique ne le montrait en tout cas. Bruce m'offrit sa main et je me suis doucement relevé en l'attrapant et tout en grimaçant.

« Voilà, il t'écoute entièrement maintenant. » ajouta le jeune brun avec un sourire amusé à l'attention de Bruce.

« Tu m'as dit de trouver autre chose, Dick, s'exclama Bruce. C'est ce que j'ai fait. Dick, je te présente Jason. Jason, voici Dick Grayson. »

Je me frottais le ventre tout en ne quittant du regard ce Jason qui lui non plus ne me quittait pas des yeux. Il semblait satisfait du coup qu'il m'avait porté tout à l'heure. Je me mis à détailler son corps et sa gestuel. Il avait un cercle violet à peine visible qui entourait son œil gauche et sa façon de se tenir montrait qu'il était sur la défensive, qu'il était prêt à se battre s'il était attaqué. Je connaissais bien le langage du corps, après tout, j'avais travaillé pendant un long moment au cirque durant ma jeunesse. Je pouvais lire à travers Jason qu'il était en colère et qu'il s'attendait à se faire battre après ce qu'il m'avait fait. J'imaginais que c'était une réaction appropriée qu'on pouvait avoir pour avoir frappé le prince de Gotham sous les yeux du Roi en personne.

« Mais qu'est-ce qu'il se passe alors ? J'ai vu la marque des esclaves sur son épaule, Bruce. »

Jason grogna mais ne laissa aucun autre commentaire, se contentant de continuer à m'épier avec son regard mauvais.

« Jason est d'accord pour être ton nouveau garde du corps, répondit alors Bruce. Nous avons fait un accord. »

J'arquai un sourcil, légèrement étonné. Depuis quand les rois traitaient avec des esclaves ? Je me mis à observer Jason, plus précisément la marque sur son épaule. Vu les boursouflures qu'avait créées la brûlure, la cicatrice était vieille de plusieurs années, ce qui signifiait que le brun était esclave depuis sa jeunesse. Il y'avait alors deux options : soit il était un esclave qui avait réussi à s'enfuir et à échapper aux esclavagistes or il était impossible de leurs échapper, soit il faisait partie de ces rares esclaves qui résistaient à la torture jusqu'au bout, qui ne pliaient jamais. Je penchai pour la deuxième option car aucun esclave n'oserait me regarder droit dans les yeux, me parler ou même me frapper sans permission. Il y'avait de la rage en Jason, je pouvais facilement le deviner rien qu'en l'observant.

« Quel genre d'accord ? » finis-je par demander.

« Je laisse le monde croire que j'suis ton garde du corps et en échange, personne ne me touche. J'ai bien dit personne. » répondit Jason avec un regard plein de défis et de colère.

Y compris moi, donc. J'essayais de comprendre la motivation de Bruce à faire tout ceci. Il avait décidé d'acheter un esclave dont personne n'avait réussi à briser ni plier aux ordres. Jason était un vrai rebelle. Il sera à mes côtés mais mon entourage l'ignorera complètement comme s'il n'existait même pas. Je n'avais pas besoin de lui demander pour savoir qu'il ne voulait pas être esclave, et qu'il voulait être libre. Mais ça n'arrivera jamais. Il avait la marque sur son épaule. Je ne pouvais pas imaginer les souffrances qu'il avait pu subir.

« Je n'aime pas ça, Bruce, finis-je par dire. Et j'y gagne quoi moi dans tout ça ? »

« Ecoute, j'en ai rien à foutre de si tu m'aimes bien ou non. » répondit Jason toujours de son ton menaçant.

Je lui lancai un regard un peu plus dur et lui répondis : « Ce n'est pas ce que j'ai voulu dire. »

Je pris une grande inspiration et je me suis décidé de parler avec un ton plus apaisant, le genre de ton que j'utilisais quand j'étais sous les traits de Nightwing.

« Je ne suis pas ton ennemi, Jason. Je ne te veux aucun mal. »

« J'y croirais quand tu me donneras une bonne raison, Dick. » répondit-il en forçant le ton sur mon prénom.

« Il suffit, coupa Bruce. Dick, tu m'aideras à entraîner Jason à se battre. »

« Ah parce que maintenant, j'ai le beau gosse comme professeur aussi ? Et sérieusement, qu'est-ce qu'il pourrait m'apprendre ? »

Je levai les yeux au ciel en entendant le surnom qu'il venait de me donner mais surtout pour le fait qu'il ne me croiyait pas capable de me battre. Je me mis à sourire et me dirigeais tout d'un coup droit vers Jason. Je me mis rapidement en tailleur et fit glisser ma jambe pour heurter celles de Jason et ainsi lui faire une sorte de croche-pied. Il tomba en avant, l'air surpris et il me fallut quelques secondes à peine pour me relever et le pousser gentiment pour l'aider dans sa chute. Jason n'était pas aussi vif que moi pour réagir. J'étais entraîné, contrairement à lui, et pas par n'importe qui d'ailleurs. Lorsque son visage avait failli heurter le sol, j'avais passé ma main contre son torse in extremis pour l'empêcher de tomber et pour ensuite le poser avec délicatesse sur le sol. Je m'étais ensuite écarté de lui et lui ai accordé un sourire satisfait.

« Tu disais donc ? » lâchais-je avec une pointe d'arrogance qui fit soupirer Bruce.

Jason était toujours autant surpris par ce qu'il venait de vivre à l'instant même. Il n'avait jamais vu quelqu'un d'aussi rapide et agile.

« Je ne te jugerais pas juste parce que tu es un esclave, Jason. Et ne me juge pas pour ce que je suis, car tu ne me connais même pas ! Est-ce que ça sonne assez juste pour toi ? »

« Ouaip, répondit-il après m'avoir observé longuement en silence. Très juste. »

Je lui tendis la main pour l'aider à se relever. Je croyais qu'il allait l'ignorer mais au contraire il l'attrapa et se releva. Il avait une sacrée poigne. Il était grand et était bien bâti mais les muscles de son corps n'avaient pas la forme qu'ils devraient avoir. Jason souffrait de sous-nutrition. On l'avait sans doute privé de nourriture plusieurs fois dans sa cellule pour le torturer. Malgré tout, il restait musclé. Des muscles gagnés grâce à la lutte. A la survie. Pas quelque chose de très sain en soit. Il devait aussi retrouver du poids. Normalement, la majorité des esclaves craquaient en même pas un mois après la torture. Mais Jason était différent.

Mes yeux s'arrêtèrent sur l'étrange mèche blanche qui ornait son front. Je me demandais quelle était son origine. Jason retrouva sa stature défensive, prêt à encaisser d'autres coups.

« Bien, c'est fantastique tout ça ! Bon allez Bruce, pose-moi la marque de ton appartenance, qu'on en finisse vite ! » lâcha Jason.

« Sûr de toi ? » demanda Bruce.

« Pfff, ça doit bien arriver, tu le sais. Allez fais-le, j'vais m'asseoir tranquillement, t'auras même pas à m'attacher. »

« Bruce... » lâchais-je avec un regard effrayé.

Mais le grand brun m'ignora et chercha une barre de fer avec un motif au bout. Il le laissa chauffer quelques minutes dans les flammes de la cheminée puis s'approcha de Jason qui s'était affalé sur un fauteuil luxueux. Il avait retiré son haut, dévoilant son torse légèrement musclé, malgré les côtes visibles, dues à la faim. Je m'étais mis à avaler ma salive tandis que mon cœur battait très vite comme si j'avais une crise d'angoisse.

Je me suis installé à un autre fauteuil, près de la fenêtre, légèrement éloigné de Jason mais restant visible de tous. Je me mordis la lèvre. Je n'aimais pas ça. Je voulais éviter à Jason de subir ça. Mais je ne pouvais rien faire malheureusement.

J'observais le corps du jeune brun. Il était couvert de quelques cicatrices. Il y'avait le X sur son épaule. L'autre était libre. L'épaule réservée pour la marque du possesseur de l'esclave. Je détestais l'idée que Bruce et moi serions les premiers à lui apposer la marque des Wayne. Je me demandais comment Jason avait été attrapé pour devenir esclave. Je pouvais deviner qu'il était orphelin, tout comme Bruce et moi. Et vu son langage, Jason avait sûrement vécu à la rue pendant un bon bout de temps.

Bruce se tenait maintenant sur le côté gauche de Jason, près de son épaule libre. Il tendait la barre de fer chauffée à blanc et apposa la marque sur l'épaule. Jason se mordit fortement la lèvre mais à aucun moment il n'avait hurlé ou pleuré. Il était devenu rigide et ses mains se resserraient en poings. Mais il ne bougea pas. Il n'avait même pas fait de bruit et cela m'en disait bien long sur sa résistance face à la douleur, bien plus que je ne pouvais l'imaginer.

J'avais la nausée en voyant cela mais je ne quittais pas Jason du regard. Mais c'était trop pour moi. Mon épaule droite me piqua soudainement. J'avais soudainement l'impression de ressentir cette brûlure affreuse qu'on m'avait faite des années plus tôt. C'était devenu un traumatisme pour moi. L'odeur de la chair brûlée, la marque en forme de X... Je ne pourrais jamais oublier cette nuit. Ce jour où on a essayé de faire de moi un esclave.

Bruce semblait dégoûté de ses propres actes lorsqu'il retira la barre de fer. Jason roula des épaules avant de croiser ses bras contre sa poitrine. J'ai pu bien voir le symbole de la famille Wayne fraîchement marquée sur sa peau. Un grand W avec deux grands buildings en arrière-plan. Voir ce symbole sur le corps d'un homme salissait l'image de la famille Wayne.

Bruce quitta soudainement la pièce sans un mot et Jason resta incrédule. Je connaissais Bruce. Il ne supportait pas ça au fond de lui. Jason finit par se relever et observa pendant quelques secondes la marque sur son épaule. Il finit par attraper son t-shirt et à l'enfiler. J'avais de la peine pour lui.

« Est-ce que ça va ? » demandais-je d'une voix inquiète.

Il me lança un regard agacé mais sans colère ou haine cette fois-ci.

« Ça va. J'ai connu bien pire. En tout cas, ça a l'air de faire chier ton père. »

« Il n'aurait pas dû partir comme ça... Tu peux me laisser te soigner ? »

« Non, objecta-t-il immédiatement en haussant la voix puis se calmant par la suite. J'suis sûr que tu sais pas soigner ce genre de blessure. »

« Pas quand la marque est supposée rester à vie, effectivement. Je sais comment traiter une brûlure mais... Je suis désolé pour tout ça. Je ne voulais pas...»

« Ferme ta gueule un peu, me coupa le brun. J'veux pas d'ta pitié ou d'ta culpabilité, ok ? Tu ne m'as rien fait de mal depuis qu'on se connaît, alors arrête de t'excuser pour rien. Par contre soyons clair. Si jamais tu me touches sans ma permission, ou que tu laisses d'autres ploucs me toucher, je te pète le nez. Est-ce que ça sonne assez juste pour toi ? »

Je souris au fait qu'il ait utilisé ma phrase.

« Ouaip, c'est juste, répondis-je. Mais pour ce que ça vaut, je te présente tout de même mes excuses. »

« Ça ne vaut pas grand-chose, dit-il en soupirant. Mais merci quand même. »

Il ne me regarda pas pendant un long moment et le silence s'installa entre nous.

« Tu touches à rien ou au contraire, faut mettre un truc dessus ? » demanda-t-il soudainement tout en me montrant sa marque d'un mouvement de la tête.

« Quoi ? » lâchais-je avant de comprendre qu'il m'invitait à soigner sa brûlure.

« Pour garder la cicatrice, il faut verser de l'eau salée dessus, et arracher les croûtes qui se forment. Pas de soins. A part peut-être de l'alcool pour désinfecter.»

« On dirait que tu t'y connais en ce genre de choses. »

« Les tortionnaires ne peuvent pas s'empêcher d'ouvrir leur gueule. Ils adorent parler torture. Dire ce qu'ils vont te faire subir. Ces bâtards ne la ferment jamais mais ils détestent quand tu leurs réponds. »

J'avalai ma salive. L'idée que Jason puisse provoquer ses tortionnaires était de la pure folie.

« Pourquoi tu fais ça ? » demandais-je en fronçant les sourcils.

« Tu m'croies dingue, hein ? Mais j'le suis pas. C'est ma façon de survivre, de ne pas lâcher à aucun instant. »

C'était plutôt suicidaire mais je ne pouvais le blâmer pour ça. Le fait qu'il ne soit pas devenu fou après tout ce qu'il a subi relevait presque du miracle.

« Tu vivais à la rue avant, n'est-ce pas ? Tu parles comme ces jeunes de cités. »

« Et toi, tu n'es pas de Gotham, répondit-il. Le Roi t'a adopté, n'est-ce pas ? J'te parlerais de moi si tu m'parles de toi. Alors, comment ça se fait que le Roi t'aie adopté alors que tu viens même pas de la ville ? »

Ce garçon m'étonnait de plus en plus. On se connaissait depuis à peine quelques minutes et il avait déjà deviné tout cela. Il était vraiment intelligent. Je me mordis la lèvre. Je n'aimais pas l'idée de parler d'une partie de mon passé à quelqu'un que je venais à peine de rencontrer. Je devais en dire le moins possible. C'était la seule solution. Je soupirai et croisai de nouveau son regard, souriant alors.

« J'étais un enfant du cirque. Je n'ai pas d'accent local parce que je voyageais de ville en ville, à travers le pays, avec ma famille et toute la troupe. »

Je ravalai mon sourire et baissai les yeux.

« Mes parents sont morts pendant un show à Gotham et Bruce était présent à ce moment-là. Je suppose qu'il s'est vu en moi car il m'a tout de suite adopté et pris sous son aile. J'ai été chanceux. S'il n'avait pas été là... »

Je serais dans les baskets de Jason. Le brun m'observa pendant un long moment sans rien dire puis hocha simplement la tête.

« Mes parents sont morts aussi. Un père qui a pourri en taule et une mère droguée qui a fait une overdose. Pas très glorieux, hein ? J'ai vécu à la rue dès mes neuf ans. Pas la belle vie mais j'm'en sortais. Jusqu'à ce qu'un an après, j'me fasse choper par ces pervers salauds. »

J'hochai la tête, ne sachant pas vraiment quoi répondre à ça. Je ne pouvais même pas imaginer la vie dure qu'il avait eue.

« Et cette mèche blanche ? » demandais-je finalement en observant cette petite parcelle de cheveux blancs.

« Aucune idée. Je l'ai depuis aussi longtemps que j'me souvienne. »

Silence à nouveau. Je décidai de le briser cette fois-ci.

« Toi et moi, on s'est levé du mauvais pieds alors je propose qu'on recommence ? Je suis Dick Grayson, enchanté de faire ta connaissance. » dis-je d'un sourire sincère et en tendant ma main face à lui.

Il l'observa pendant un bon moment avant de poser ses yeux bleu électrique sur les miens.

« Jason Todd, répondit-il en serrant ma main. Au fait, qui appelle encore ses enfants ''Dick'' ? »

Je pouffai de rire tout en levant les yeux au ciel. Je sentais que mon quotidien allait bien changer maintenant...

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Chapitre 3 terminé ! Jason et Dick se rencontrent enfin *o*

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