II.
Moi et Namjoon avons passé la soirée face aux nombreux spectacles que le peuple avaient mît en place en l'honneur de la famille. J'avoue tout de même que cela m'attriste que mes parents ne jètent pas un oeil à ce que notre peuple fait pour eux. Enfin au moins je l'aurais vu et je suis fier de mon peuple.
Maintenant Namjoon et moi sommes dans une petite échoppe où de nombreux hommes se sont réunis autour de quelques tables. Nous sommes dans une grande cour alors qu'au dessus de ma tête brille des milliers d'étoiles blanches. Quelques flammes de bougies nous éclaire à peine car quelques chandelles sont posées sur nos tables. Mon vis-à-vis lui est très calme et ne se tourne pas dans tous les sens comme je le fais pour voir tout ce qu'il m'entoure. Lui regarde la table en pierre qui est face à lui et joue du bout du doigt avec les aspérités de la roche.
"Namjoon? Dis... C'est quoi ici?"
"T'es sérieux? C'est un bar. D'ailleurs nos boissons mettent du temps c'est assez frustrant."
Je laisse tomber ma tete sur le côté en l'observant. Il est vraiment beau et avec la lumière des quelques flammes qui émanent de notre table je n'ai qu'une envie : poser ma main sur sa joue. Or on m'a appris que les contacts physiques non désirés n'étaient pas bien vus alors je me contentais de le regarder en détaillant ses traits, en recherchant chaque petite chose qui le rend particulièrement beau. Je n'ai jamais rencontré quelqu'un qui me mettais dans une telle transe, jamais je n'avais vu un homme avec une beauté si compliquée mais pourtant si attirante.
Nos boissons arrivent enfin face à nous et Namjoon d'ailleurs celui-ci se lèche les lèvres avant d'attraper son verre et le vider d'un trait. Il ne sourcille pas et avale simplement sa boisson en soupirant de plaisir. Comme je reste intrigué je trempe doucement mes lèvres dans le liquide mais l'autre garçon pousse sous mon verre et me force à tout avaler. Dès lors ma tête tourne mais le liquide sucré et amer à la fois me fait sourire de plaisir.
"C'est bon!"
"Tu n'as jamais bu?"
"Je ne bois que du vin."
"OH tu dois être vachement riche toi!"
Il ouvrait grand les yeux en pinçant ses levres. J'avais dit une bêtise?
"Oh pas tant que ça~"
"Bah le vin quand même. Moi je ne bois que ça... C'est pas une super qualité mais ça a le don de détendre... "
Il me sourit et glisse ses doigts sur la table et s'approche des miens. Au début j'ai un mouvement de recul mais finalement je le laisse faire et il attrape le bout de mes doigts. Il ouvre mes doigts et tourne mes mains me mettant paumes vers le ciel. Par la suite il laisse glisser ses doigts le long de mes paumes jusqu'à mon avant bras. Il caresse ma peau me provoquant de violents frissons le long de mon échine mais malgré tout je continue de le regarder tandis que lui observe mes mains et la peau qu'il découvre du bout des doigts. Il se met alors à tirer doucement sur mes mains et ma poitrine cogne contre le bord de la table en pierre et il fait de même plaquant son front contre le mien. Je sens que je rougis mais pourtant je profite de ce contact pour faire glisser mon front et mon nez contre le sien. Sa peau et chaude mais simplement sentir ses doigts entourer mes avant-bras me fait frissonner de plaisir. C'est comme si ma peau était devenue un brasier juste en dessous de ses doigts. Pourtant je restais là contre lui sentant son souffle légèrement alcoolisé s'échouer sur mon visage. Il me regarde dans les yeux et je fais de même. Mais finalement il brise le silence en faisant crisser sa chaise et rapidement il se relève me traînant à sa suite. Il paie rapidement les boissons que nous avons bu et nous traîne dans la rue si vite que je trébuche presque à chaque pas. Je ne sais pas où je vais mais je lui fais confiance alors je me tais et fais glisser sa main pour l'attraper de la mienne. Il a sourit à mon initiative et a resserré mes doigts dans les siens avant de s'arrêter soudainement face à une petite maison rustique. Je n'avais pas osé parlé car j'adorais le style de cette maison. Une maison typique avec les murs clairs, pas de fioritures ni de décorations excessives sur le toit comme au palais. Simplement une petite porte en bois quelques fenêtres closes grâce à des volets d'un bois sombre qui n'est pas même gravé ou sculpté. Et c'est cette simplicité que j'aime.
Sans même avoir à discuter il me fait entrer et je sais que nous sommes chez lui. L'endroit est assez vide et les meubles sont légèrement vieillis mais cela rajoute un charme à l'endroit. Mais mon vis-à-vis ne me laisse pas le temps pour continuer mon observation qu'il tire sur ma main et me place contre sa poitrine ses yeux se posant dans les miens. Il sourie comme pour me demander l'autorisation pour plus et bien évidemment je la lui donne en lui souriant en retour et en poussant sur les orteils pour rapprocher nos lèvres. Alors que celles-ci ne sont plus qu'à quelques centimètres les unes des autres il souffle légèrement contre ma bouche et finit par les unir. Cette sensation nouvelle crée une réaction étrange de la part de mon corps si bien que je garde les yeux grands ouverts et la bouche immobile. Lui cherche déjà à mouvoir ses muqueuses mais je ne sais comment répondre parfaitement à ces mouvements alors je l'imite regardant ses paupières closes. Celles-ci trembles légèrement alors que je sens ses lèvres s'humidifier et un muscle souple se plaquer contre les miennes. Je ne sais dire si cette sensation contre ma peau me gêne ou me fait démesurément plaisir mais j'avoue pencher pour la seconde option. Il insinue doucement sa langue entre mes lèvres et se met à lécher ma dentition du bout de celle-ci si bien que je gémi indiscrètement cherchant à faire rencontrer ma langue avec la sienne. Mais je ne sais comment m'y prendre alors j'hésite à desserrer les mâchoires pourtant je m'y force et maintenant sa langue joue avec la mienne. Il la guide dans tous les mouvements et la lèche doucement pour ne pas me brusquer. Mais bientôt ce baiser s'enflamme et prend une ampleur qui m'est inconnue. Il m'embrasse à pleine bouche plaquant plus fort et plus intensément ses lèvres aux miennes. Mon corps ne tient plus la route alors je ferme au plus fort les yeux pour me canaliser. J'ajoute à cet acte quelques gémissements qui font baisser légèrement mon excitation tandis que mon vis à vis, lui, mordille mes lèvres immédiatement après mes manifestations de voix.
Alors que ma bouche voulait continuer à rester contre la sienne il se décolle de mon corps et me regarde dans les yeux. Je vois qu'il a envie de plus et il sait que moi aussi. Nous n'avons pas besoin de nous le dire mais nous le savons, nous voulons plus qu'un simple baiser.
Bien plus délicatement que son baiser il glisse ses mains autour de mon cou et me retire mon foulard avant d'ouvrir mes vêtements doucement découvrant ma poitrine laiteuse. Il l'observe avant de placer ses lèvres dans mon cou pour le mordiller.
Je sais parfaitement que je n'ai pas le droit aux marques sur mon corps mais je veux qu'il le fasse alors mes doigts se glissent dans ses cheveux d'un noir profond et d'une douceur incomparable pour le pousser à en faire plus. Il accepte et commence à suçoter ma peau avidement. Il me goûte, me mord, et me caresse du bout des lèvres faisant inexorablement rougir ma peau pâle. Je le sais que ces suçons me vaudront des questions et des disputes mais je m'en fiche je veux ces baisers, je le veux.
Immédiatement je pose mes mains sur sa poitrine et entreprend de retirer toutes les couches de vêtements qui cache sa peau hâlée à mes yeux désireux. Et lorsque je découvre son corps sculpté par le travail et d'une couleur sombre et dorée par le soleil je ne peux empêcher mes mains de se poser contre son torse pour le caresser. Je passe mes doigts sur ses côtes comme sur son bas ventre ce qui le fait gémir dans mon cou. J'ai du mal à tenir la route sous ses baisers et je sens que mon excitation atteint un pic. Je suis à l'étroit dans mes sous vêtements et mon vis-à-vis ne déroge pas à la règle car j'arrive à remarquer la bosse naissante qui apparaît sous ses vêtements chose qui tord mon bas ventre. Je le veux et au plus vite ça je le sais et cela même si je n'ai jamais eu de relations intimes avec qui que ce soit. Comme pour lui faire comprendre mes intentions je place ma main sur son membre que je masse doucement. Rien que ce geste me fait frémir car je touchais le fruit de mes récentes envies. Il gémit discrètement tout en mordant ma peau violemment comme pour calmer son plaisir. Mais à vrai dire je ne sais pas quoi faire de plus alors je le masse en espérant qu'il me guide. Ce qu'il fait après quelques secondes. Il retire mon bas me laissant à sous-vêtements et me guide jusqu'à une autre pièce qui lui sert de chambre. Immédiatement je me retrouve les fesses contre la couverture et lui se place entre mes jambes écartées. Il est à quatre pattes alors que je pose mes paumes dans mon dos pour me maintenir dans une position légèrement soumise. Il s'avance alors et garde son corps entre mes cuisses une main dans mon bas dos jouant avant le début de mon fessier et l'autre se plie me montrant deux doigts qui bien vite s'infiltrent doucement entre mes lèvres. Je n'ose rien dire et simplement prends ses doigts en bouche suçant ses phalanges pendant qu'il crée des mouvements de va et viens dans ma cavité buccale.
Les relations homosexuelles sont durement réprimées alors je n'ai jamais réellement su comment faire ce genre de choses avec un homme et à l'instant j'espère qu'il va me guider.
Sa main qui caressait la naissance de mes fesses abaisse mon sous-vêtements avant de prendre en main mon sexe qu'il masturbe rapidement en pressant le haut de mon érection. Gardant ses doigts en bouche je rejète la tête en arrière et mordille ses phalanges. Je gémi fortement mais on entend surtout une plainte étouffée par ses doigts mais je sais que cela lui fait de l'effet. D'ailleurs il retire anarchiquement son dernier vêtement et retire au plus vite ses doigts humides de ma cavité buccale. Il a l'air pressé et complètement affolé tandis que je me met à trembler d'appréhension. Je n'ai, de plus, qu'une seule envie : lui hurler "je veux! Vite!"; mais je me tais car j'ai tout de même peur. Je prends encore plus peu lorsque j'aperçois son membre tendu dans la pénombre et je me dis que je souffrirais forcément. Mais je ne tiens plus je veux de lui.
Il m'allonge alors correctement sur les couvertures et place ses lèvres contre les miennes en caressant mon entrée d'un doigt humide. Je gémi et pleurniche d'envie alors qu'il pousse enfin son doigt en moi. La douleur est quelques peu supportable et je prend beaucoup de plaisir à sentir son corps s'allonger sur le mien sentant par la même occasion son membre se plaquer délicatement au mien.
Alors qu'il bouge son doigt dans mon entrée il se frotter à mon sexe me faisant oublier cette sensation qui me tire l'entrée. Mais à dire vrai cela reste supportable grâce à ses mouvements de bassin exquis.
Un deuxième doigt se joint au premier dans mon corps et cette fois je gémi de douleur et pourtant je sais que c'est loin d'être fini. Je me dis que je dois tenir le coup alors je me jète sur ses lèvres pour trouver une forme de réconfort par le biais de ses baisers. D'ailleurs il m'embrasse tendrement et se frotte doucement à mon entre jambe en pressant mes hanches grâce à sa main libre. Je suis en extase et la douleur devient une forme de plaisir tandis que ses doigts s'enfoncent plus loin et plus fort dans mon anatomie.
Soudain ses doigts quittent mon corps et je gémis d'appréhension comme d'un désir brûlant. Mon cœur s'emballe, mes poumons s'enflamment et mon souffle se fait court. Je meurs de plaisir.
Il poste correctement mes jambes dans son dos et commence à me pénétrer doucement regardant mes expressions. Je sais qu'elles transcrivent la douleur mais je suis au bord de la crise d'euphorie. J'ai enfin accepté mon orientation! Oui j'aime les hommes!
Il est enfin en entier dans mon entrée et commence déjà à mouvoir son bassin créant des vas et viens exquis dans le creux de mes reins. Je n'aurais pas cru sentir un plaisir par dessus la douleur de déchirement mais il est bel et bien là. Je gémi, halète, et pleurs tant je prend mon pied. Mes hanches accompagnent les siennes et ses lèvres se perdent partout sur ma poitrine et mon cou que j'expose volontairement en rejetant la tête vers l'arrière. Je m'accroche à peine à son dos et j'essaie de me maintenir en plantant mes ongles dans sa peau ce qui le fait gémir d'inconfort mais je sais que derrière tout cela se cache du plaisir. Sa voix est rauque et cassée par le désir tandis que la mienne se fait de plus en plus forte et légèrement plus aiguë qu'à la normale.
Ma poitrine se soulève à un rythme effréné et j'ai peur que mon cœur explose suite à l'afflux trop élevé de sang. Mon membre se retrouve pris en étau et subis les coups butoirs qui prennent place dans mon entrée étant frotté par son bas ventre.
Mon corps n'est plus qu'une boule d'énergie sexuelle, un royaume de plaisir et de bonheur. Soudain je relâche tout et laisse mon corps retomber contre le matelas en essayant de répondre aux baisers de mon amant du mieux que je le peux mais je tremble bien trop sentant que mon plaisir atteint une concentration élevée. Il a tapé un endroit qui m'a directement envoyé au septième ciel mais cela me rend totalement mou. Je ne suis qu'une guimauve qui cri tellement de plaisir que sa voix se déchire violemment.
Mon corps me brûle et est gelé à la fois alors que les hanches se tapent contre celles de Namjoon dans un bruit de peau rapide et incessant. Mais le bruit le plus répétitif est celui de mes gémissement suivit de la respiration rapide de mon amant qui va de plus en plus vite dans mon entrée posant maintenant ses poings contre le lit tout en se cambrant. Je sais qu'il est dans le même état que moi et je sais que nous allons bientôt venir.
Bien trop pressé j'attrape mon sexe entre mes doigts et me masturbe rapidement sous ses yeux ce qui le fait murmurer un léger "putain" que j'ai pourtant su desceller. Il tape toujours plus fort jusqu'à ce que ma voix arrive au maximum de sa puissance tandis que dans mes doigts coule ma semence brûlante. Je calme enfin ma respiration tandis que lui continue de me taper au plus profond de mon anatomie massant encore cette partie qui me fait hurler si bien que je continue mes plaintes de bonheur. Enfin il se tend totalement en lâchant un cri viril et rauque sa semence coulant dans mon entrée abondamment. Ce liquide chaud me fait frémir tandis qu'il me sourie. Il glisse ses doigts sur ma joue et me regarde amoureusement. Personne ne m'avait jamais regardé ainsi et l'euphorie du moment me fait ricaner en pressant doucement mes lèvres sur les siennes. Je suis bien mais je sais que le palais m'attend. Je relâche donc ses lèvres et tire sur les hanches le faisant quitter ma cavité et amoureusement je l'embrasse pour ne pas qu'il se choque que je me relève. Une fois assis je le relâche et murmure.
"Je dois rentrer. On m'attend~"
"Je t'attendrai aussi..."
Je l'ai embrassé une dernière fois et j'ai quitté sa maison après m'être habillé. Je marche douloureusement et mes os sont comme brisés. J'ai vraiment peur de ce que mon père pourrait dire, mais il ne remarquerait pas ces suçons je le connais. Il ne me regarde jamais.
Je me met donc au lit des larmes mêlant plaisir, amour et tristesse coulant sur mes joues rougies par les ébats.
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