Chapitre 3: Maléfice

-À la tombée de la nuit-

La nuit est tombée sur le village. Tout le monde est revenu à ses occupations quotidiennes. Certains regardait là où nous nous trouvons, moi et les anciens: dans la petite cabane sur la montagne. Je m'y trouve avec les vétérans et la Chamane.

Je me tiens droite pour être la plus digne possible. Mon bras droit est enveloppé dans un bandage. La Chamane lance des pierres pour connaître mon destin.

"Ce que je vois hélas présage un grand malheur... Les pierres disent que le dieu sanglier venait de l'ouest lointain... Un mystérieux poison qui lui rongeait les sangs le faisait pourir lentement, le maléfice est entré dans son corps alors qu'il courait dans la forêt. Et la folie l'a peu à peu transformé peu à peu en monstre malfaisant... Comprends-tu ma princesse ?

- Oui. Répondis-je sûre de moi.

- Découvre donc ton bras, que chacun puisse le voir." Me dit-elle.

Je défais le bandage et découvre mon bras droit:


Tous les anciens regardent la blessure horrifiés.

"Quelle est cette marque? Demande l'Ancien.

- Ma princesse, les pierres m'ont parlées est tu prête à entendre le destin qui t'attends ?

- Oui, je m'y suis préparée à l'instant même où j'ai décroché ma flèche. Elle acquiesce et me répond:

- La tâche, peu à peu envahira ton corps jusqu'à pénétrer même l'intérieur de tes os... Le mal te causera l'effroyable souffrances et puis, tu périras... Je baisse le regard.

- On ne peut rien faire pour empêcher ce malheur ? Demande l'Ancien.

- La princesse à reçut cette blessure en sauvant nos vies et en défendant notre village ! S'écria son voisin.

- Et elle n'aurait plus qu'à attendre la mort ? Demanda le plus jeune des vétérans.

- Nul ne pourra changer la destinée de la princesse, leur répondit-elle. mais il lui est possible d'aller au devant, si tel est sa volonté... Elle sortit une pierre de sa sacoche. Regarde. Elle la fit tomber, c'était une pierre noire et semblait être lourde. J'ai trouvé cette roche de fer dans le corps de la bête... Elle lui brisait les os, lui perçait les boyaux, la douleur l'a rendu fou... Ma princesse, il se passe à l'ouest des événements funestes... Si tu y diriges tes pas et portes sur le monde un regard sans haine, tu trouveras peut-être le moyen de vaincre la terrible malédiction qui pèse sur notre pays... Et si tel est ton destin, de sauver ta propre vie...

- Oui.

- Plus de cinq siècles ce sont écoulés depuis que l'empereur à chassé notre peuple vers ces terres lointaines... Nous raconta le plus ancien des vétérans. On nous rapporte aujourd'hui que sa puissance est au déclin... On dit que ses plus vaillants guerriers ont perdu leur dents... Mais le sang de notre tribu est s'est lui aussi appauvri et par un coup du sort, la dernière de nos princesses doit la maintenant couper ses cheveux et nous quitter pour partir vers l'ouest... Les dieux se rient de nous, je crois..."

Je sors le petit couteau de poche et coupe mes longs cheveux qui m'arrivent jusqu'aux fesses, pour qu'ils ne m'arrivent un peu plus haut que les reins. Je pose la touffe de cheveux noirs et longs sur la petite table à côté de moi et m'incline, toujours assise. Je me rassois face à la Chamane et elle déclare:

"La règle nous interdit de regarder ton départ, Kagome... Bonne chance ma princesse..."

Je me lève et sors de la cabane sans me retourner. Je prépare mes affaires, met un bonnet rouge:

(Je sais pas comment décrire le bonnet alors je met une photo 😅)

J'enfile une cape faite de paille. Je vais chercher Yakkuru et le sors de son enclos. Je monte sur lui et me dirige vers la sortie du village. Je ne remarque pas la personne plus petite qui court vers moi.

"Kagome ! Déclare-t-elle.

- Sota ? Personne ne dois me voir partir !

- Ça m'est égal si je suis puni ! Je viens t'offrir ce cadeau pour être sûr que jamais tu n'oublieras ! Il me tend un petit pendentif avec un cristal bleu au bout. Je le prends et lui répond:

- Ta dague de cristal ? Non, je ne peux pas accepter.

- Je ne pourrais jamais t'oublier grande soeur. Je veux que l'emportes avec toi, elle te protégera. Dit-il les larmes aux yeux. Et comme ça, tu penseras... À moi... J'enlève le masque qui me couvre le visage, souris et lui réponds:

- Sois sans inquiétude, petit frère, je ne t'oublierais pas..."

Après lui avoir dit ça, je détale sur Yakkuru, hors du village. Il me suit jusqu'à la porte du village mais n'en sors pas.

PDV Extérieur

Kagome galope sur Yakkuru à travers les montagnes et les plaines. Ils montent sur des falaises escarpées. Les plaines ont des herbes hautes et le vent les fait bouger. Les deux compagnons s'arrêtent de temps pour que la jeune princesse donne à manger à son valeureux compagnon, Yakkuru.

Ils traversent une rivière à pied, car elle n'est pas très profonde. Elle porte ses habits sur sa tête, son bras droit découvert, son ami porte l'arc et la cape de paille sur ses cornes.

PDV Kagome

Je galope sur Yakkuru. Soudainement, je vois de la fumée noire monter au ciel depuis un village. Je me décide d'aller voir.

Je sors de la forêt.

"Une bataille ?" Me demandais-je à moi même.

J'observe le village et remarque avec horreur que les samouraïs l'on attaqué ! Ils attaquent les villageois et pillent les maisons. Je m'arrête. Les samouraïs attaquent des femmes et hommes innocents.

"Tu m'échappras pas !" Criait un des samouraïs en tuant un villageois et ses compagnons poursuivaient d'autres villageoises.

"En avant ! Par ici !" En hurlait un autre pour rameuter ses autres camarades.

D'autres attaquants arrivent par derrière et je tourne la tête.

"Regardez ! Une cavalière ! Criait un des attaquants, certains de ses alliés se ruaient sur moi et d'autres bandaient leurs arcs.

- Sa tête m'appartient !" En hurlait un autre.

Je détale le plus rapidement possible sur Yakkuru. En évitant les flèches qui volent vers moi. Je remets mon masque en place, pour cacher mon visage. Je prends mon arc et sors une flèche du carcois. Je vise un des hommes qui attaque une des femmes sans défenses.

"Non ! Pitié !" Hurlait - elle, à sa merci, il ne s'arrête pas et continue à la taper avec son sabre.

"Arrêtez !" Criai-je en essayant de le faire entendre la raison.

Mon bras droit commence à grossir et à bouger de sois même, c'est comme si des énormes vers ranpaient sous mes habits... Mais il n'y en a pas ! Je gémis "ah" et ferme les yeux. J'ignore la douleur et continue de viser l'homme. Je décoche la flèche qui va se planter sur le manche du sabre et arracher les deux bras de l'homme. Ils se clouent sur l'arbre et l'homme, tombe à la renverse par le vent que je crée en galopant. La femme a le temps de s'échapper de l'emprise des samouraïs brutaux et sans coeur.

"Mon bras me brûle... Dis-je pour moi même en me tenant le bras. Je remarque d'autres cavaliers en parallèle avec moi.

- Plus vite ! Elle va nous filer entre les doigts ! Criait un des cavaliers, qui avait un arc, tout comme moi.

- Bande de lâches ! Vous allez voir !" Leur hurlait-je en sortant une flèche du carcois et en bandant la corde.

Le cavalier adverse décoche sa flèche et me rate de peu. Je décoche ma flèche qui le décapite. Son corps pendouille sur son cheval qui continue de galoper. J'en profite pour filer loin du village. L'autre cavalier s'arrête et regarde le corps de son camarade tomber à terre. Il déclare:

"La démone !"


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