Chapitre 12: Une force surhumaine
(Imaginez vous Naraku à la place de la tête de Miroku, c'est la seule image que j'ai trouvé 😅)
☆☆☆
Je me fais remarquer par Naraku qui le jette un regard avant de revenir à son combat. Je m'approche des deux hommes et empoigne le bras du prince. Il essaye de se libérer mais n'y arrive pas. Je contre le sabre de maître Naraku avec ma lame.
"Tu as tort de faire ça ! Me lance Naraku.
- Lâchez ce sabre ! La vie de cet homme m'appartient !"
Le prince me mord le bras dans un dernier espoir de se libérer mais même là je ne lâche pas, il enfonce ses crocs dans ma chair avec violence et colère.
"Tu tiens à la vie de cet homme ? Tu veux l'épouser ?
- Un démon vous possède vous aussi... Lui rétorquais-je. Plus terrible que celui du prince..."
Les vers noirs et l'aura violette apparaît et le prince lâche mon bras. Il observe mon bras et les villageois de même.
"Regardez bien ! Hurlais-je. Regardez tous à quoi nous ressemblons quand la haine s'empare de nous ! Moi elle me ronge le bras et elle finira par me dévorer vivante ! Le prince essaye de pousser les vers loin de lui, par peur. La colère et la peur décuple la force du mal ! Le prince continue d'essayer de tenir les vers loin de lui.
- Cesse de invoquer le maléfice à tout bout de champ Kagome ! Je vais t'en délivrer une fois pour toutes !"
Il essaye de me transpercer avec l'aiguille mais n'arrive seulement qu'à déchirer le bonnet. Je le frappe au ventre et il s'écroule. Je le prends sur mon épaule avant qu'il ne tombe par terre. Pendant cette action, je ne lâche pas non plus le prince que je frappe au ventre lui aussi. Il s'écroule.
"Maître Naraku ! Hurlent les femmes.
- Elle l'a tué !" Hurle une autre femme.
Je les prends tous les deux sur les épaules, les vers toujours s'activant autour de moi.
"Que quelqu'un vienne s'occuper de maître Naraku !"
Personne ne bouge après ma demande mais rapidement plusieurs femmes accourent, lâchent leurs lances et s'approchent de nous.
"Maître Naraku ! Elles s'approchent et je donne son corps aux femmes.
- Ne vous inquiétez pas, ce n'est pas grave. Il n'est qu'évanouit."
Je range ma lame et prends le prince sur mes épaules, toujours encore évanoui lui aussi. D'autres femmes courent vers leur maître.
"Quant à moi, je m'en vais ! Et j'emporte l'homme loup ! Hurlais-je.
- Oh non ! Tu ne pars pas ! M'arrête une des femmes qui a un arquebuse dans les bras. Ne bouge plus étrangère ! Déposé le démon ! Je lui jette un regard lucide. Elle me dit comme si elle était sur le bord des larmes: Tu fais un pas et je tire !"
Je me détourne d'elle et marche vers la sortie. Les hommes s'écartent de mon chemin. J'entends la femme respirer fort et trembler.
"Pose cette arme Kyo !" Lui crie une dame plus âgée.
Par surprise, la femme tire et la balle me transperce la poitrine. Je faiblis un instant puis reprends ma route en sentant le sang couler.
"Par le sabre du samouraï !" S'écrie la dame.
Koga s'écarte de mon chemin, son sabre tordu toujours encore dans les mains. Il court vers les villageois.
"Comment va-t-il ? Demande-t-il.
- Il est sain et sauf.
- Qu'on m'apporte mon arquebuse ! Arquebusiers à vos postes au pas de course ! Ordonne-t-il. Ils ne doivent pas sortir d'ici vivants !"
Je marche toujours encore, le corps du prince me pèse lourd mais je continue. Je vous des femmes armées de lances sortir d'une maison.
"Sango viens voir !" S'écrie l'une en appelant son amie.
Elle sort de la maison, son visage se fige en m'apercevant: du sang dégoulinant de ma plaie et le prince sur mes épaules. Je lui souris.
"Elle est pâle comme une morte..."
Je passe devant elle puis elle remarque le sang qui a goûté par terre.
Je m'approche de la porte principale. Il me semble que tout le village y est rassemblé vu le monde qu'il y a ! Yakkuru me suit. L'homme qui m'a conté l'histoire de Nago s'approche de moi.
"Halte là jeune femme ! On ne passe pas ! M'ordonne-t-il. Les portes sont fermées pour la nuit ! On ne les ouvre plus !"
Je l'ignore et continue d'avancer. Je m'approche des deux hommes habillés en orange. Ils me barrent le passage avec leurs arquebuses.
"N'insiste pas ma fille.
- On t'est reconnaissants d'avoir ramené nos camarades mais ne nous oblige pas à te brutaliser.
- S'il te plaît !
- Je suis passée par cette porte en entrant ce matin et c'est par cette porte que je repartirai."
Je pose ma main sur la grande porte et appuie.
"Sois raisonnable ! Il faut la force de dix hommes pour l'ouvrir !"
J'appuie plus fort. Ma plaie à la joue recommence à saigner. De grosses gouttes de sang perlent de ma blessure à la poitrine et s'écrasent par terre. Peu à peu, cela forme une mare de sang mais je m'en fiche et continue d'appuyer. Mon pied glisse dans la mare de sang et les villageois remarquent ma blessure.
"Arrête ! Tu te vides de ton sang !" Me crie l'homme qui m'a raconté l'histoire de Nago.
Les deux gardes regardent eux aussi la blessure. Après beaucoup d'efforts, j'arrive enfin à pousser la porte. Elle s'ouvre lentement à la seule force de mon bras et sous les yeux ébahis des villageois. Koga et d'autres hommes en orange arrivent en courant.
"Écartez vous ! Écartez vous !" Ordonne ce dernier.
J'ouvre la porte de sorte à ce que je puisse sortir sans avoir besoin de me baisser. Je vois les loups du prince arriver vers nous.
"Les loups ! Les loups ! Hurle Koga en brandissant son arquebuse vers eux. Un silex ! Un silex ! Demande-t-il à ses camarades.
- N'ayez crainte ! Le prince ne risque rien avec moi !" Criai-je à l'attention des loups.
Les loups s'arrêtent juste devant les portes en montrant leurs crocs lustrés. Ils grognent. Je crie:
"Restez là et je vous l'amène ! Yakkuru, en route. Dis-je à l'attention de mon élan rouge. Qui sort du village en baissant la tête. Merci de votre accueil."
Je me détourne du village et laisse tomber la porte en un fracas épouvantable.
"Je n'avais encore jamais vu ça..." Entendis-je depuis l'autre côté de la porte.
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