-CHAPITRE 2-
Hello tout le monde !
Je vous envoi ce chapitre -non corriger- en attendant de prendre de l'avance sur l'histoire. Comme promis un chapitre la semaine qui suit mon retour de vacances.
Plein de bisou. J'attends de vous des votes a gogo et plein plein de commentaires.
BONNE LECTURE !
*.*.*
-*Chérie t'as le boule qui bat, un peu de tendresse j'dis pas... Non*-
Prince,
J'ai appris pour ton incarcération alors j'ai décidé de t'envoyer une lettre. Tu ne sais surement pas qui je suis mais qui s'en soucie ? Le but de mon courrier est de te faire passer le temps et de t'apporter un soutien extérieur. Une façon d'être en contact avec le monde extérieur. Je continue à penser que c'est ridicule mais lorsque j'ai une idée, je ne peux me débarrasser de l'envie d'aller jusqu'au bout. Tu n'es pas obligé de répondre. Après tout, c'est à moi de faire le lien entre l'extérieur et la prison. Pas l'inverse.
Tu dois surement te demander qui je suis. Bien trop concentré sur ta fiancer, tu ne m'as jamais remarqué donc tu ne dois même pas savoir que ton pote Bilel a une sœur.
Je suis Zeynep, sa petite sœur.
Je ne sais pas vraiment que te dire de plus. J'imagine que tu veux des nouvelles, tu veux peut être savoir ce qui se passe au quartier en ton absence.
Le plus important à retenir selon moi, c'est que tu manques à tout le monde. Tu dois le savoir mais tu es considéré comme étant le papa de la cité et sans toi c'est comme si nous étions tous orphelins.
Ton absence a rendu les choses compliquées. C'est toi qui mettais tout le monde d'accord, qui faisait régner calme et respect, qui faisait en sorte que personnes ne manque de rien. Tout est différent désormais. Les 4 Tours ne sont définitivement plus les mêmes sans toi. Nous avons tous hâte que tu nous reviennes, moi en particulier.
Que Dieu te facilite Prince.
Zeynep Demir.
Zeynep ! La sœur a Bil. Zeynep aux yeux bleu. Putain, bien sûr que la connais. Je connais toute les personnes qui vivent dans mon tieks. Et comment ne pas connaitre Zeynep. Tous les mecs du quartier la veulent. Sa beauté n'a pas encore était égaler. Tout chez elle a son charme. On a déjà tous fantasmé sur elle. Sur sa peau laiteuse, ses lèvres qui ont la couleur du sang, ses cheveux de jais qui tombent en cascade dans son dos et surtout, ses yeux couleur océan. Zeynep est tel un mirage, on ne la croise que rarement et lorsqu'elle fait apparition, elle fait tourner les têtes. Calme et discrète, elle préfère rester au foyer familial que trainer dans le quartier ou en ville. C'est pour ça que personne ne l'a connait vraiment.
Cette poupée pense sincèrement que je ne l'a remet pas ?
Pendant plusieurs jours, l'envie de lui répondre me saisit mais je lutte inlassablement.
Un mois d'enfermement et j'ai pris un certains rythme. Je me lève, café-clope, promenade, retour en cellule, série de pompes, cantine, promenade, salle de sport et encore cellule. Presque tous les soirs, j'appelle ma mère et mes petits.
J'essaye d'être présent même à distance. Il en est de même pour le terrain. Je gère la plupart de la logistique depuis la cellule. Même si j'ai laissé l'Escro, mon meilleur pote, a la tête du trafic.
Je passe quelques coups de fil tardif pour régler les détails d'une croisière prévue au Canaries. C'est dans ce genre de voyage que nous faisons passer le plus de drogue. Lorsque tout est en place et que je suis sûr que tout est en ordre, je prends place sur mon lit. Enfin ce qu'ils appellent un lit dans cette prison.
Après quelques minutes pendant lesquels, je fixe le plafond, je passe –presque inconsciemment- une main sous l'oreiller et saisit le bout de papier qui s'y trouve. Je relis sans relâche les mots de Zeynep.
Prince,
Deuxième lettre de ma part. J'espère que la première ne t'as pas déranger. Si c'est le cas fait moi signe et j'arrêterais immédiatement.
Passons, je viens aux nouvelles. Comment se passe tes premières semaines ? As-tu besoin de quelques choses ? Tu sais que tu peux tout me demander ? Si tu ne le savais pas et bien tu le sais maintenant.
J'ai cru comprendre que Maya était toujours introuvable. Je n'ose pas imaginer dans quel état tu es. Je vais quand même essayer. J'imagine ton impuissance face à la situation et ce qui en ressort. De la frustration. Je t'imagine tourner en rond dans ta cellule, la tête remplit d'inquiétudes a son égard mais pas que. Je sais que tu t'inquiètes pour ta famille, celle du sang et celle de la rue. J'aimerais pouvoir t'écrire quelque chose qui aurait le pouvoir de te calmer et diminuer ton inquiétude mais nous savons tous que même près de ta famille tu meurs d'inquiétude, alors loin d'eux...
Je suis allé voir ta mère cette semaine, elle se relève doucement. De jour en jour, elle va mieux. Même si elle sera bien que le jour où sa famille sera enfin réunis.
Je dois t'avouer que je fais des douaas pour vous dans chacune de mes prières. Je prie pour que Dieu allège ta mère et tes sœurs, pour ton petit frère qui a pris la relève, et surtout je prie pour toi Prince. Je prie pour que Dieu te facilite, pour qu'Il te guide vers le droit chemin, qu'Il te rende Maya et qu'Il te fasse retrouve le chemin de la maison. Chaque soir je prie pour toi Prince, et je continuerais.
Je ne sais pas vraiment que te dire à l'écrit donc s'il y a quelque chose dont tu veux que je te parle, n'hésite pas.
A très bientôt,
Zeynep Demir.
Ses mots, je les ai lu un nombre incalculable de fois. Ces mots la, semblent être le reflet de ce que j'éprouve. Alors comment une jeune « inconnue » a-t-elle réussi à me cerner ? Moi. Prince. Prince qu'on qualifie d'incernable, d'inaccessible, de renfermer. Et Zeynep à qui je n'ai jamais parlé, a réussi à me déchiffrer aussi facilement qu'un rebu à l'arrière d'une boite de céréale.
Perdu comme à chaque fois que je relis sa lettre, je décide sur un coup de tête de lui répondre.
Zeynep,
Dans ta première lettre, tu sembles penser que je ne te remets pas. Que moi, Prince, je ne connais pas chacun des habitants de MON quartier. Dois-je te rappeler que les 4 Tours sont les miennes ? Tous les bâtiments construits dans ce coin de la ville m'appartiennent. Je suis le chef incontesté de ces lieux, et tu penses sincèrement que je n'en connais pas tous les recoins. Tous les recoins ainsi que toutes les personnes qui y vivent.
Deux choses m'échappent à l'heure actuelle. Premièrement, je ne sais toujours pas où est Maya. J'ai envoyé des hommes l'a cherché dans toute la ville et dans les alentour mais rien. Absolument rien. Ils ont visité tous les membres de sa famille, et la encore le néant. Pourquoi est-ce que je me sens si responsable ? J'ai l'impression que tout est de ma faute. Elle est partit à cause de moi. Je l'ai enlevé à sa famille. Ce sentiment d'impuissance dont tu parlais dans ta dernière lettre, il m'accompagne à longueur de journée. Je suis enfermé dans cette cellule et elle est dehors. Qui sait ce qu'il lui est arrivé.
Ça nous conduit à la deuxième chose. Comment sais-tu tout ça ? Comment alors que nous ne nous sommes jamais adressé la parole, tu sembles me connaitre ? Je me reconnais dans chacun des mots que tu utilises pour me décrire. Comment ? Pourquoi ? Je ne comprends plus rien.
Zeynep, comment se fait-il que tu arrives à me faire cogiter à distance. Tu es loin de moi, pourtant je te sens proche. J'ai besoin que tu m'explique.
Continue à m'écrire. N'attend pas de moi des réponses quotidienne mais je ferais de mon mieux pour te répondre de temps en temps. Comprend bien que c'est un pas énorme que je fais vers toi à travers cette lettre. J'ai essayé de faire des efforts pour écrire au mieux.
Prince.
* * *
...VOTES ET COMMENTAIRES...
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