-CHAPITRE 16-
BONNE LECTURE:
Merci de lire le précédent chapitre avant de commencer la lecture.
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*-Quelques roses, beaucoup d'épines dans l'coeur-*
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- Il faut que tu apprennes à te pardonner pour ce qu'il c'est passé entre elle et toi. Tu n'es plus cet homme, Z insiste et cri presque pour donner du poids a ses mots.
Anesthésié. Elle m'a anesthésié avec sa voix et sa main sur moi. Son cri me ramène sur Terre et j'explose. Elle est trop confiante à mon sujet. Elle ne me connait pas, il faut qu'elle le comprenne.
- Qu'est ce que t'en sait hein ? Je rugis et envahi son espace personnel.
Zey se colle dos à la fenêtre pour éviter d'avoir mon visage en gros plan. Je veux lui faire peur. Il faut qu'elle comprenne. Elle est loin d'être en sécurité avec moi. Je suis le loup et elle un pauvre agneau sans défense.
- Hein ? J'insiste en la coinçant contre la fenêtre. Comment tu sais ça ? Comment tu sais qu'tu peux être seule avec moi en fin de soirée, sur un parking vide, loin de chez toi ?
- Je... je sais ce que tu fais, elle souffle en me fixant.
Ses beaux yeux sont posés sur moi. Sa respiration s'accélère alors qu'elle fixe mes lèvres puis revient à mes yeux. Et ainsi de suite pendant ce qui semble être une éternité mais qui dure seulement une minute.
- Tu m'fais pas peur, elle lâche dans un murmure à peine audible.
Si je n'étais pas si proche, je ne l'aurais pas entendu. Je n'aurai pas non plus senti son odeur. Un truc subtil, pas trop fort. Une odeur de tartes aux fraises. Un mélange sucré-acidulé. Un truc qui me fait directement salivé. L'envie de la gouter me prend d'un coup. L'envie de gouter a sa peau. Connaitre la sensation de ma langue dans son cou, de ma bouche contre la sienne. De connaitre l'effet de sa peau tout contre moi, de son corps contre le mien. J'essaye de repousser ces pulsions, de les éloigner. Les écarter dans le coin sombre de mon cerveau ou ces fantasmes étaient soigneusement rangés. Mais rien n'y fait. Elle m'obsède et ce n'est pas nouveau. C'est tout simplement que c'est la première fois que nous sommes si proches physiquement. Émotionnellement parlant, ça fais plus de deux ans que nous sommes liés. Mais là, de la sentir si près, son souffle qui s'abat dans mon cou - du fait que je la domine par ma taille - ses lèvres, son odeur et son regard sur ma bouche. Tout ceci fait que je me sens flancher.
- Je te fais confiance.
C'est la douche froide. Retour a la réalité.
- Putain mais tu dis qu'des conneries ! T'es complètement folle ! Je lui hurle dessus en la saisissant par les épaules pour la secouer jusqu'à ce qu'elle retrouve la raison. Tu peux pas faire confiance à un voyou. Retire c'que tu viens de dire ! Z, tu dois pas donner ta confiance a n'importe qui et encore moins a un crapuleux comme moi.
- T'es pas n'importe qui ! Elle s'énerve a son tour et pose la main sur mon torse pour m'empêcher de continuer a la secouer dans tout les sens. Je te fais confiance Prince car tu m'as montré que tu es la personne qui le mérite le plus.
- Complètement inconsciente, je maronne dans ma barbe en me remettant a ma place sur mon siège, la tête en arrière et le bras devant le visage. La nuit... parking... seule... complètement tarée... je marmonne et c'est tout ce que j'arrive à articuler.
- Je te fais confiance, elle répète inlassablement. Aller ! Elle s'écrit tout à coup et je déplace mon bras pour l'observer. Regarde moi dans les yeux et dit que tu serais capable de me faire du mal.
L'effroi me tient silencieux. Je l'imagine à la place de Maya. J'imagine Z qui pleure sous mes coups. J'imagine son doux visage défiguré par un coquard. C'est putain d'inconcevable. Ça ne ce reproduira jamais. Plus de ça, et encore moins avec Zey.
-Non putain, je grogne à bout de souffle.
- Me gifler, m'attraper par les cheveux, ou même me taper contre la vitre, elle énumère la voix tremblotante. Me forcer à faire quelque chose que je ne veux pas. Tu pourrais ?
- Non putain ! Je répète à demi voix tant je suis perturbé par les images qui ce bouscule dans ma tête.
Z sursaute quand je bondis près d'elle et encercle son visage de mes mains. Je touche sa joue, délicate, douce. Deux seconde durant, j'imagine qu'un bleu domine la moitié de son visage et cette vision me donne la gerbe. Au sens propre du terme. Je préférerais m'arracher le cœur a main nu plutôt que de posé la main sur elle de cette façon.
- Impossible, je souffle tout contre son visage.
- Je sais, c'est pour ça que je me sens bien avec toi.
Je cède. Tous mes remparts se brisent. J'suis à putain de découvert avec personne pour surveiller mes arrières lorsque je me penche vers elle pour attraper ses lèvres entre les miennes. J'ai envie de mettre ça sur le compte du manque mais si je veux être honnête avec moi même, je sais que c'est faux car j'ai baisé y'a moins de 24h. Alors quand je conclus intérieurement que c'est le meilleur baiser de ma vie, je n'ai pas d'excuses. Ses lèvres entrent rapidement en mouvement, et la douceur qu'elle apporte contraste avec la hargne que je mets.
Une caresse, douce comme une plume se fait ressentir contre ma joue et je comprends avec un temps de retard que sa main ce ballade sur mon visage et finis dans mes cheveux. Je prends ça pour une invitation et approfondis le baiser tout en glissant les mains dans la soie de ses cheveux. Je grogne tout contre sa bouche lorsqu'elle frôle ma langue avec la sienne. Z semble apprécier et recommence. Ma main glisse dans sa nuque et je finis par effleurer son cou du bout des doigts. Putain comme j'ai envie d'aller plus loin. Je bande déjà et on s'est seulement embrassés.
A contre cœur, je me détache mais reste tout proche. Zey garde les yeux fermés un long moment. Tellement longtemps que je me replace sur mon siège. Je profite de son inattention pour me remettre le paquet en place. Elle finit par rouvrir les yeux et prend la parole:
- Prince, je...
- Dit rien, je la coupe de ma voix la plus autoritaire. Le mieux dans c'genre de situation c'est de rien dire pour éviter de tout gâcher.
Sans un mot, je reprends l'autoroute dans l'autre sens et fonce aux 4 Tours pour la déposer chez elle. Sans un mot elle détache sa ceinture, ouvre la porte mais finis par hésiter. Sans que j'ai le temps de comprendre, Z se retourne, se penche vers moi et dépose un putain de bisou dans ma barbe au niveau de la mâchoire. Le temps d'un clignement d'œil, elle a disparu.
***VOTES ET COMMENTAIRES...***
Vraiment désolée pour l'attente !! J'ai pas d'excuse pour ma longue absence alors je vais juste vous demander d'être indulgente.
I'm back. Pour de vrai. J'essaye de prendre un peu d'avance et je vous balance des chapitres assez régulièrement.
Prochain chapitre dans la peau de Zeynep. Ça vous dit ?
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