-CHAPITRE 10-
Chapitre dédié a mon bb sansnom_
BONNE LECTURE LES GARS. HARCELEZ MOI QUAND JE PUBLIE PAS, DES FOIS C'EST JUSTE UN OUBLI.
LOVE YOU
*.*.*
*-C'est dans le hall que tu m'as vu, où c'est difficile de dire "I Love You"-*
En dehors d'une bonne baston, seul l'alcool réussi à éteindre le feu dans mes veines. Même si certaines fois il ne fait que l'alimenter. Aujourd'hui, bouillant comme je le suis, je décide de faire l'impasse sur le whisky et trouver autre chose pour me défouler. La première personne qui me vient à l'esprit est Zeynep. Même si ça me fait mal de le dire, elle a réussi à me cerner et sais quoi faire pour me calmer. Rapidement et sans vraiment réfléchir, je lui envoie un message lui demandant si elle est occupée.
Moins d'une minute plus tard, j'ai ma réponse : elle est en congé aujourd'hui. Je prends quelques secondes pour réfléchir à la situation. Elle est libre, et je n'ai qu'un message à envoyer pour qu'elle me rejoigne. J'en ai envie ? J'imagine que oui. Est-ce que c'est une bonne chose ? Probablement pas. Le besoin l'emporte sur le reste et je lui propose – lui ordonne – de venir manger avec moi. Ce n'est plus simplement l'envie de la voir, à ce stade ça devient un besoin irrationnel.
On se rejoins donc sur le parking du McDo. Zeynep semble hésite quant à la façon de m'approcher. Fidèle à moi-même, j'hoche la tête à son attention et détourne rapidement le regard en lui faisant signe de me rejoindre à l'intérieur. La vraie raison de cette fuite visuelle est sa beauté. Elle n'est égale a aucune autre et je me sens capable de rester des heures à la regarder. Je préfère donc éviter de la lorgner trop longtemps. Je prends rapidement nos commandes et elle ne m'adresse qu'a peine deux phrase. Je ne la connais pas aussi timide et ça me surprend. A table, j'attends qu'elle prenne la parole mais rien ne vient. Zeynep est le cœur de notre relation, son ciment. C'est elle qui en est l'instigatrice, elle qui fait la discussion, elle qui nous lie. Et son silence commence à être inquiétant. Peut-être ne veut-elle plus rien avoir à faire avec moi. Peut-être qu'elle m'a offert sa compagnie seulement le temps de mon enfermement. Si c'est bien ce que je pense, pourquoi ça me dérange autant ?
- Parle, j'ordonne à voix basse mais fermement.
- Je... j'avoue que je sais pas quoi dire, Zeynep bégaye et ne me regarde même pas. Elle me fuit autant que je l'ai fui. T'avoir devant moi est bien diffèrent des lettres et des appels. Ça semble plus réel, et je dois dire que je m'attendais à ce que tu coupes les ponts avec moi. Après tout, c'est ce qui était convenue à la base, je devais te tenir compagnie durant ton incarcération. Tu ne m'as rien promis. Et je peux comprendre que tu ne veuille plus de ma compagnie.
Bien malgré moi, un demi-sourire étire mon visage. Voilà que Zey' ce met à parler vite et à dire n'importe quoi. Je la reconnais enfin.
- Déstresse ! je lâche nonchalamment même si intérieurement je suis des plus sérieux. Aussi bizarre que ça puisse paraitre, j'aime bien t'écouter causer. Alors arrête ton blabla inutile et fais la conversation.
C'est ma façon à moi de la rassurer. Ce n'est certainement pas la meilleur mais je ne suis pas capable de mieux. Enfin si, mais ça serait contraire à ce que Prince dégage. Prince ne rassure pas les meufs. Il ne fait pas dans le sentimental non plus. Prince est rude et ne le cache pas.
Des longues minutes durant, elle parle sans s'arrêter. Au début, elle continu à fuir mon regard. Quant à moi, je ne peux détourner les yeux d'elle plus d'une seconde et c'est surement une des raisons pour lesquelles elle fixe les gens. Je dois ressembler à un psychopathe mais ses yeux si expressifs et sa belle bouche m'hypnotisent. Zeynep finit par me regarder. C'est comme si on m'avait donné un coup de poing en plein estomac. J'en ai littéralement le souffle coupé. Au-delà de ses beaux yeux, couleur océan, elle est d'une beauté qui me laisse stoïque. Je sais bien que je la fixe comme un fou et que je devrai arrêter mais c'est l'effet qu'elle me fait. Elle me donne l'impression que je pourrai la regarder sans jamais me lasser.
- Tu me mets mal à l'aise, elle laisse échapper à mi-voix comme si elle ne voulait pas vraiment l'avouer.
- A raison, je lui réponds avec arrogance. J'fais cet effet à toute les meufs mais j't'avoue un truc que t'as intérêt à bien intégrer car j'le répèterai pas : étonnement, j'aime bien ta compagnie donc j'te mettrai pas la misère. Sois droite avec moi et je te ferai l'honneur de ma présence de temps en temps, j'ajoute en souriant en coin.
- L'honneur, elle s'exclame en riant. Marché conclu ! J'apprécie aussi ta compagnie Prince Du Ghetto.
- Quoi ? Comment tu m'as appelé ? je demande stupéfait par sa soudaine familiarité.
- Prince Du Ghetto, elle répète. T'aimes pas ? Je trouve que ça te correspond complètement.
- Si tu l'dis.
- C'est bien ce que t'es non ? Le Prince des 4 Tours. Le Prince de ce ghetto abandonné. Je dirai que t'es le genre de Prince qui se soucie de son peuple et qui passe leurs intérêts avant les siens. Le genre impliqué dans la vie de ses sujets. On sait tous que si nos frères payent le loyer c'est grâce à toi, que si on mange à nos faims c'est grâce à toi, que même si tu ne leur as pas donner la meilleure des options dans la vie, tu es derrière eux pour contrôler que leurs conneries ne vont pas bien loin. Tout le monde sait que la peine que tu as prise ne t'étais pas destiné et que tu as préféré te sacrifier pour éviter à un groupe de 5 mecs d'entré en prison. Tu t'inquiètes pour tout le monde mais Prince, qui s'inquiète pour toi ?
Ce soir on sort en boite. J'ai deux ans à rattraper. Deux ans de plaisir volé. Deux ans sans meuf surtout. Alors que j'allais monter me préparer pour partir, j'aperçois mon petit frère, Crapule, dans sa voiture en compagnie de Jennah. Lui et moi on doit avoir une discussion. Il ne doit pas l'approcher. Jennah est sous ma responsabilité. Son frère me la confier et je dois la protéger de tous, même de mon frère.
Le Cristal, c'est la boite que je fréquentais avant mon entrée en prison. J'ai mes petites habitudes là-bas et étant un des actionnaires, j'ai des avantages. A part Crapule et L'Escro, personne n'est au courant pour mes biz légaux. C'est ce qui me permet de blanchir la plupart du bénéfice de la drogue.
Dès mon entrée, mon groupe et moi sommes conduit dans le carré VIP. Voilà le genre de privilège dont je ne peux plus me priver. Je pensais être rouillé après mes deux années d'enfermement mais rien de tout ça. L'alcool coule à flot et les filles sont déchainé. Un rapide coup d'œil sur la piste et voilà que j'ai fait mon choix. Ce soir, je rentre avec une belle brune aux yeux bleu. Comme je disais, je ne suis absolument pas rouillé. Y'a des choses qui s'oublient pas, comme le vélo.
Il est près de 4h du matin quand on quitte la boite complétement khabat. La brune me suit à l'extérieur alors que j'appelle Karim, qui est resté au quartier en attendant la fin de notre soirée. Il a été désigné pour venir nous chercher. Fou mais pas inconscient comme dirait Crap's.
- On va chez toi ? demande la brune dont j'ai oublié le prénom.
Je ricane pour seul réponse mais elle insiste.
- Alors ?
- Pas de meufs chez moi, je lâche en la fusillant du regard.
Elle m'énerve déjà. Pourquoi je l'ai choisi déjà ? Ah ouais, ses yeux. Même complétement alcooliser, j'ai pas pu m'empêcher de remarquer la couleur de ses yeux. Cette couleur qui me rend dingue.
Quelques minutes plus tard, on est posé dans un des squats des 4 Tours, pour terminer la soirée. Un joint dans une main, un verre dans l'autre et surtout, la brune sur mes genoux qui commence les préliminaires devant tout le monde, sans gêne. Etant moi-même sans gêne, je la laisse profiter de mon corps avant d'en faire autant.
Alors qu'elle est installée entre mes genoux et me fais du bien avec sa bouche, je décide que c'est le moment de passer aux choses sérieuses. Sentant que je ne suis pas capable de me lever sans risquer de m'effondrer je vire tout le monde de ce qu'on considère comme étant le salon. D'un geste du bras, je relève la demoiselle qui m'accompagne, l'allonge sur le canapé et m'installe sur elle après avoir sorti une capote de la poche arrière de mon pantalon. Toujours sortir couvert, j'oublie jamais.
Tandis qu'elle me fait face, je plonge mon regard dans le sien et la déception me saisit. La couleur est peut-être la même mais dans ses yeux je ne capte pas la même chaleur, pas de vie. Je plonge alors la tête dans son cou tout en la pénétrant. Aucun contact visuel pendant l'acte. C'est mon truc à moi. Personne ne doit me voir alors que je suis dans une des situations ou je suis vulnérable.
***VOTES ET COMMENTAIRES...***
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