Chapitre 17

PDV Demetrio

    J'embrassai son front, puis descendais  dans son cou. Je remontai le drap sur son corps, avant de me lever, essayant de limiter les bruits. Je pris quelques vêtements, toujours en gardant un œil sur elle.

    Je partis me changer, avant de revenir dans la chambre. Je m'asseyais, délicatement sur le lit, en caressant ses magnifiques cheveux couleurs prunes. Doucement elle commença à bouger, en poussant un petit gémissement. Une étrange sensation m'envahît, pendant que je cessais de la caresser. Finalement ses yeux hazel s'ouvrirent, encore remplis de sommeil.

Adorable.

   Elena se redressa, mollement, en replaçant quelques mèches de ses cheveux qui étaient passées sur son jolie visage. Elle me regardait, silencieusement, en remontant encore le drap sur son corps.

— Fais-tu souvent ce genre de crise ? demandai-je finalement, anxieux.

— Ça m'arrivait avant, oui. C'est la première fois depuis plus de cinq ans que ça m'arrive à nouveau.

— Veux-tu consulter un médecin ? Un spécialiste ? " repris-je avec sérieux.

— Non, non, c'est bon, dit-t-elle, en se levant précipitamment du lit.

   Ses jambes nues se dévoilaient une nouvelle fois à moi, et je dus de détourner le regard afin de ne laisser place à de nouvelles pensées bien trop délicieuses.

— Que fais-tu, l'interrogeai-je, en me levant à mon tour.

    Elle s'arrêta net, se tourna sur elle-même, avant que je n'entende un léger juron s'échapper de ses lèvres.

— Tu m'as changé ? répliqua-t-elle.

— Ça se voit, non ? dis-je d'un ton amusé.

    Cela ne l'amusa pas du tout, puisqu'elle fronça les sourcils et se dépêcha de fouiller dans toute la pièce.

— À droite, près de la commande, chérie, dis-je dans un nouveau sourire.

— Chérie ? Dans tes rêves !

— Ne t'en fait pas, tu les accapares déjà. Comment ne pas rêver de toi, alors que ton petit corps est chaleureusement collé contre le mien ?

— N'importe quoi ! râla-elle, en attrapant à la hâte son t-shirt et son short, qui ne se trouvaient qu'à quelques centimètres d'elle.

    Elena poussa un long râle, avant de se précipiter dans la salle de bain. Encore amusé par ses réactions, je la rejoignis aussitôt. J'ouvris la porte et mon sourire s'agrandit en voyant qu'elle avait retiré le t-shirt. Mon t-shirt. Elena poussa un cri, en plaçant ses mains sur sa poitrine. Ses joues prirent une nouvelle teinte, merveilleuse au passage, alors qu'elle attrapa une serviette.

— Sors d'ici immédiatement ! On ne débarque pas comme ça, dans une salle de bain ! Surtout quand une femme se trouve à l'intérieur !

     Je m'approchai de son corps, pendant qu'elle recula jusqu'à rencontrer le mur en pierre. Je posai une main sur celui-ci, puis l'autre sur sa joue tiède. Je me rapprochai de son visage, mon souffle chaud s'abattant désormais près de son oreille.

— Ne réagis pas comme cela, voyons. Nous avons vécus tant de choses ensembles, cara, chérie.

    Elena posa ses mains sur mon torse, en poussant de toutes ses maigres forces. Je ne reculais pas, au contraire.

— Je veux que tu vois un spécialiste pour tes crises, annonçai-je, reprenant désormais tout mon sérieux.

— Non. Je n'irai plus là-bas, répliqua-elle.

— Tu détestes ces spécialistes ? continuai-je.

— Cela m'a aidé, mais je n'en garderais pas de bons souvenirs. Je ne veux plus y retourner.

Mon cœur se serra en la regardant.

— D'accord. Je respecte ta décision, repris-je, en caressant son adorable joue.

— De toute façon u n'aurais rien eu à redire. C'était ma décision.

    Conquis pas sa reparti, son honnêteté, j'écrasai mes lèvres sur sa joue, puis partis de la salle de bain en n'oubliant pas de lui indiquer ce petit détail :

— Je ne t'ai pas changé ; c'est Carla qui s'est occupée de toi.

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