Bonus 5
Trois ans plus tard :
PDV Athéna
Tournant encore en rond dans les couloirs, je décidai finalement d'aller voir James. Lui seul pourrait peut-être savoir où il se trouvait. Quelques minutes plus tard, je tapai donc contre la porte, énervée, puis rentrai à l'intérieur de l'immense pièce. Aussitôt James commençait à faire une révérence devant moi, alors que je l'en empêchais de faire plus.
— Pas autant de charabia, James. Je voulais juste te demander si tu avais vu mon satané mari. Il m'énerve à disparaître comme ça.
— Il devrait normalement se trouver dans son bureau, en train de régler des papiers. N'est-il pas à cette place ? répondit-il de sa voix calme, alors que je soupirais déjà.
— Non pas du tout, grommelai-je, en ayant marre de toujours lui courir après.
— Oh eh bien... Peut-être se trouve-t-il dans la chambre de la princesse ? supposa-t-il.
Ah mais... oui. Maintenant cela me paraissait très logique. Évidemment... Si Alexeï ne se trouve pas dans son bureau, au travail, c'est qu'il ne peut que se trouver là-bas.
Amon se balade avec sa grand-mère chérie et il dort ce soir chez mes pères. Et donc, il ne reste que cette possibilité là. C'est certain. Il se trouve là-bas.
— Satané démon... marmonnai-je, en me tapant le front. Il ne peut jamais la laisser, c'est fou ça... continua-je, pendant que James m'offrait un sourire sincère.
— Il n'avait pas beaucoup de travail à faire et il voulait faire une pause. Il doit être encore là-bas ; vous pouvez aller voir.
Je me retournai, en le remerciant en même temps. C'est sûr que j'aurai dû y penser avant. Alexeï qui sèche le travail. C'était certain qu'il se trouvait dans sa chambre... Je me remis donc en marche, arrivant enfin vers cette fameuse chambre. Sans faire de bruit, je l'ouvris délicatement, en apercevant que la lumière perçait désormais la pièce. Le moment sieste était visiblement terminé. Je m'avançais petit à petit, pour remarquer de longues jambes dépasser du canapé.
Bien entendu, c'était certain qui se retrouverait ici. Assis sur le canapé, en train de bercer notre petite-fille d'à peine sept mois.
— Alexeï... Tu aurais dû la laisser dormir... soufflai-je aussitôt, en remarquant néanmoins les yeux parfaitement éveillés de notre princesse.
— Je n'ai pas pu résister. Elle est trop mignonne. Et puis ce n'est pas de ma faute car quand je suis rentré dans sa chambre, mademoiselle était déjà réveillée., me contra-t-il avec son grand sourire, en déposant un baiser sur sa tête.
— Et elle t'a aussi appelé à venir la voir, en disant le mot papa dans le babyphone, c'est ça ?
Alexeï m'offrît de nouveau un sourire dont lui seul avait le secret, accompagné même d'un petit clin d'œil complice.
— Oui c'est ça. Elle n'arrêtait pas de crier papa. Elle m'adore, me souffla-t-il, alors que je décidais de prendre place à leurs côtés.
— Tiens. j'avais vraiment oublié que notre fille savait parler, dis-moi... C'est fou ça...
— Et pourtant, ma déesse. Elle sait même me réciter l'alphabet en entier, tu sais. Une vraie prodige, exactement comme son père.
— Menteur. Ne continue pas dans cette voie là juste pour détourner le fait que tu as abandonné ton travail pour voir notre fille.
— Elle est magnifique, dit-il avec fierté, en fixant les jolis yeux bleus de notre bébé.
Déjà sept mois que notre princesse était venue au monde. Avec ses petits cheveux bruns et ses jolis yeux ciels, c'était exactement la même version que notre fils. Une princesse qui avait su se faire une immense place dans notre famille. Une princesse qui avait réussi à faire s'évanouir le grand Alexeï, lorsqu'elle était née.
Anastasia.
Il est vrai qu'on ne pouvait cacher le fait qu'Alexeï avait littéralement explosé de joie à cette annonce. Une petite fille. Notre petite-fille. Lui qui en voulait tellement une, son rêve avait enfin été exaucé trois ans après la naissance de notre fils. Alléluia, il avait enfin arrêté de m'en parler matin, midi et soir.
Et désormais, nous étions une famille comblée. Enfin, même si Alexeï voulait quant à lui, avoir plus d'enfants... Mais deux me conviennent parfaitement. Une fille et un garçon. Je n'ai pas besoin de plus et ni de moins.
Mes deux adorables enfants me suffisent largement.
Et en plus du grand Satan que j'ai aussi hérité. Lui il peut compter pour plusieurs personnes avec son caractère de cochon, donc bon. On va dire que la famille est plus que complète, désormais.
— Regarde, elle serre mon doigt dans sa minuscule main... me murmura-t-il avec des yeux émerveillés.
J'observais ce moment de complicité entre ces deux-là, en regardant ma fille faire des petits gazouillements et remuer ses pieds. Moi aussi je souriais, ne pouvant m'empêcher de les trouver adorables.
— Nos enfants sont tellement magnifiques... De futurs mannequins plus tard, je te le garanti... reprit Alexeï, toujours notre fille dans ses bras.
— Tu me le répètes chaque jour. Je pense que je vais le comprendre, désormais...
Je caressais délicatement ses cheveux, en souriant encore plus quand je voyais qu'elle laissait échapper un petit rire.
— Trop mignonne... dis-je en même temps qu'Alexeï.
Mais hélas, il y'en avait quand même un qui devait retourner travailler. Et oui, monsieur a des obligations que parfois, il l'oublie un peu trop lorsque ses enfants et moi sommes dans les parages.
— Alexeï, n'oublies pas que tu as un rendez-vous important dans quinze minutes. Il faudrait peut-être songer à y aller, déclarai-je finalement, avant de le voir pousser un râle.
— Pas envie ; je reste ici... grommela-t-il comme un enfant, en soufflant.
— Allez vas-y, au moins ça sera vite fini et tu pourras ainsi nous retrouver plus rapidement.
Alexeï avec encore, quelques grommèlements, décidait néanmoins de se lever à son tour, toujours notre fille calée dans ses bras.
— Bon, je vais travailler, alors, annonça-t-il très sérieux, avant de prendre la tétine d'Anastasia et de la mettre dans sa poche.
Je le regardais, en comprenant petit à petit ce qu'il comptait faire.
— Tu emmènes notre fille pour ta réunion, ou je rêve ?
— Effectivement. Notre fille chérie adore quand on parle de finance, tu le sais bien. Je suis sûr qu'elle va encore adorer cette fois-ci.
Alexeï déposa ses lèvres sur mon front, alors que je sentais Anastasia attraper mon collier avec ses petites mains.
— Fais-moi confiance, ma déesse. Elle nous fera un rapport très concis et qui servira plus tard. Et puis si elle veut dormir, je demanderai à ce qu'on installe le berceau à mes côtés. Tout sera parfait et bien contrôlé, me chuchota-t-il près de l'oreille, avant de m'embrasser les lèvres.
— Veille bien sur elle et fais attention, hum... acquiesçai-je contre lui.
— Aucun souci. Je suis sûr qu'elle va adorer ce moment passé avec son père.
Alala. Il ne peut jamais se passer de ses enfants...
**
La réunion étant terminée, Alexeï ne tardait pas à revenir dans le grand salon. Il portait d'ailleurs, toujours notre princesse dans les bras et vint ainsi s'installer à mes côtés. Avec délicatesse, il fit glisser Anastasia dans mes bras, toujours aussi souriant.
— C'était bien ? questionnai-je, en berçant notre fille qui était à présent endormie.
— Oui, génial. Anastasia a vomi sur le papier que je devais signer, répondit-il nonchalamment. Quoi ? Elle a très bien fait, tu sais. Cette affaire que je devais signer ne m'aurait rien apporté, finalement. Et l'homme qui me l'a proposé ne regardait que l'argent en lui-même et rien de plus. Notre princesse a donc très bien fait son premier travail.
— Quelle fille merveilleuse, dis-moi... C'est sûr qu'elle sera très bonne en affaire... soufflai-je en levant les yeux au ciel, avant qu'il ne m'embrasse.
— Évidemment. Amon aussi m'accompagnera plus tard. Ça va être un trio d'enfer et nos affaires seront encore plus géniales.
— Et moi je me trouve où, alors ?
Alexeï se rapprocha de moi, frôlant de nouveau mes lèvres des siennes. Il frotta affectueusement son nez contre le mien, puis déposa un tendre baiser sur mon front.
— Voyons chérie, toi tu te trouves encore à mes côtés, bien évidemment. Une grande, très grande place même dans mon cœur, et aussi dans mon lit... me murmura-t-il entre ses baisers, pressant ensuite ses lèvres contre mon cou.
— Que c'est mignon... dis-je dans un rire, avant de le voir relever son visage pour me fixer.
Alexeï m'offrît un sourire de séducteur, me préparant ainsi à des paroles qui à mon avis, ne pourraient que me faire plaisir.
— Que dis-tu d'un second voyage de noces, rien que tous les deux, sans les enfants ?
— C'est vrai ?! répliquai-je toute contente, pendant qu'il hochait la tête.
— Oui. Je laisserai Anastasia et Amon chez leurs grands-pères. Ils s'amuseront tous ensemble. Et pendant ce temps, j'emmènerai leur magnifique maman avec moi, dans un autre pays...
— Quel pays ? questionnai-je avec beaucoup trop d'enthousiasme, avant qu'il ne vienne se frayer un chemin contre mon oreille.
— Là où tout a commencé... En Chine, ma déesse... m'avoua-t-il, en écrasant déjà ses lèvres contre les miennes.
**
(Petit bonus ! Alexeï a voulu sa fille et il l'a eu, alléluia !) ♥️
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top