Chapitre 8
Suite au fiasco sanglant de la gendarmerie, Haruchiyo est revenu comme une fleur.
Son masque a disparu et au vu de l'euphorie graver sur son visage, j'en mets ma main à couper que c'est encore le fruit d'une de ses gélule bicolore.
- « Allons manger. ~» Déclare-t-il en s'installant tranquillement au volant, comme s'il n'avait pas commis un massacre moins de cinq minutes plus tôt.
- « Yeah ! » S'exclame joyeusement Chiharu.
Par contre, moi, je suis beaucoup moins enthousiaste. Mon cerveau tournant à plein régime sur ce qui viens de se passé et les éventuelles conséquences que cela auraient sur nous...
Je veux dire, sérieusement... On vient de provoquer une putain de fusillade dans un bâtiment fédérale ! En plein jour qui plus est ! Sans parler des caméras et des témoins !
Impossible que cette histoire ne fasse pas un sacré tapage.
Je laisse fondre mon corps dans le siège, de désespoir.
Alors que mon âme tente de sortir de mon enveloppe corporelle, une main vient pincer ma joue.
- « Tu n'as pas faim ? » Demande Haru.
- « Non, ce n'est pas ça... »
- « Maman est malade ? »
- « Non. » je me redresse finalement, regardant les deux paires d'yeux bleu sur moi. « Je n'ai juste pas envie de voir mon visage affiché sur tous les écran de télévision du pays, parce que j'ai assisté à un massacre dans une gendarmerie. »
- « Un massacre ? Quel massacre ? Je n'ai rien vu. » Fit-il semblant de rien. « Chiharu, tu as vu quelque chose ? » La petite fille fait « non » de la tête. « Donc tout est réglé ! A moins que... » Il capture mon visage entre ses deux grande mains, rapprochant dangereusement nos visages. « ... Toi, tu aies vu quelques choses... »
Sa voix basse me fait frissonnée de tout mon être et ses beaux yeux à moitié couvert par ses longs cils sont incroyablement captivant.
Les battements de mon cœur s'accélèrent à notre proximité. J'ai tellement chaud, j'ai l'impression d'être en combustion.
Encore une fois, cet homme me fait ressentir des choses jamais ressentit auparavant. Franchir un seuil, que personne d'autre n'a pu franchir avant lui.
Ce magnétisme est effrayant, mais incroyablement tentant.
Cet inconnu incroyablement beau. Ce criminel est un pêché qui me rattrapera tôt ou tard. Mon corps veut combler le fossé qui nous sépare et mordre le fruit défendu. Tandis que mon esprit dresse une faible barrière, tentant d'éloigné le serpent de la tentation.
- « Qui a-t-il, mon amour ? Le chat a eu ta langue ? »
Non...
Mais j'aimerais bien.
Sa voix brise en mille fragments ma fine barrière mentale, comme du crystal.
Comme hypnotisé, mes mains viennent caresser les douces cicatrices aux coins de ses lèvres. Mon geste le surprend, mais ne le fais pas moins reculer.
- « Chiharu ne regarde pas !» S'exclame la petite fille en se cachant derrière ses mains, ce qui pour don de me « réveillée ».
Qu'allais-je faire ?
Je relâche ma prise sur son visage et me détourne de lui par gêne, prenant conscience ce que je m'apprêtais à faire.
- « Tout ça pour dire que sans témoin, il y a pas de crime. » Fini-t-il normalement dans une posture droite et bras croisés, comme si rien ne s'était passé, bien que l'expression ennuyé sur son visage montre le contraire.
- « Comment ça ? » La chaleur dans mes joues retombant presque immédiatement. « Les cameras ? Et les autres policiers ? »
- « Oh, chérie~. Tu ne pensais quand même pas que « ton incroyable mari » allait venir sans préparation, si ? Ceci est une affaire de Bonten après tout ! » L'amusement étirant tout d'un coup ses cicatrices. « Les caméras ont été piraté et les policier à l'intérieur son des complices, des nettoyeurs chargés d'effacer les traces de Bonten. »
Incroyable.
J'avais presque oublié à qui j'avais à faire.
- « Je vais devoir m'y habituer, je suppose... »
- « C'est l'idée ! »
- « Papa, j'ai faim. »
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Après s'être repus dans une petite échoppe de Ramen, Haruchiyo nous abandonna le temps d'un instant afin d'informer Mikey des ressent évènement.
Durant ce temps, Chiharu et moi, avons flâné un peu plus loin dans la rue commerçante et avons été attiré par la vitrine d'une petite boulangerie. Celle-ci exposait non seulement des produits locaux, mais également une jolie variété de pâtisserie française, tout aussi colorée les unes que les autres.
- « Regarde, maman. Si jolie ! » Les yeux rivés sur les macarons multicolores.
C'est vrai, que ça attire l'envie.
Je regarde le prix.
J'ai l'impression de me faire écrasé par un rocher tellement c'est chère !
Il semblerait que cela attire également les portefeuilles...
Je peux néanmoins permettre à Chiharu d'en avoir quelques-uns, sans trop d'exagération.
Nous entrons donc dans le commerce, où je laisse ma fille choisir ce qu'elle veut.
- « Maman. Je peux avoir des macarons roses, s'il te plait ? »
- « Biensûr, ma chérie. »
Alors que je m'apprêtais à commander...
- « Et aussi des bleus et violet pour Tonton Rin et Tonton Ran... »
Euh...
- « ... Des bruns pour Tonton Mikey, verts pour Tonton Koko... »
N'avais-je pas dis sans exagération ?...
- « Et des blancs et jaunes pour Tonton Mochi et Tonton Kaku. » fini-t-elle joyeusement sa liste.
Je regarde tristement mon portefeuille qui n'a jamais connu une tel ruine de toute sa pauvre petite vie de portefeuille... Sachant que je n'aurais jamais assez d'argent pour commander tout ce qu'elle demande.
- « Ecoute, ma puce. Maman n'as pas... »
- « Nous allons faire simple... » Haru ? « Nous allons prendre quatre pièces de chaque couleur et... trois Dorayaki. »
- « Haru... Tu ne penses pas que ça fait un peu beaucoup ? »
- « Pourquoi ? Ce n'est pas comme si on ne pouvait pas se le permettre. » Dit-il en agitant sa carte de crédit dans les airs.
- « Rectification : Ce n'est pas comme si TU ne pouvais pas TE le permettre. »
- « Hmm ? »
Dieu, cet homme m'épuise...
- « Bon ce n'est pas tout ça, mais nous avons réunions. Mikey nous attends. »
- « Ok ok... Attend... Comment ça NOUS ? »
Écris : 13/12/2022
Publié : 02/03/2023
Corrigé :
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