Chapitre 9, part 2

Le dynamisme et l'énergie de l'alpha furent rapidement sapé par la lenteur des procédures judiciaires. Le procès où il serait amener à plaidoyer était toujours gérer par Jérôme qui lui apprenait quel document demander à quel organisme et sur lesquels faire appel à des indépendant en priorité. C'était peu être de la paranoïa encore une fois mais l'oméga doutait de la corruption de certains alpha dont le business gravitait autours des affaires à scandales et des personnages puissants. Entre cette routine et celle encore plus ennuyante de la bureautique : toute l'énergie de l'alpha était drainé. Voyant l'air un peu déprimer de son camarade de travail Jérôme lui proposa une chose qui ne pouvais que sortir Alceo de sa torpeur.

« - Je voudrais aller interroger mon frère et ma mère ce weekend. Est ce que tu accepterais de prendre des notes pour moi ?

- Pardon ? Vraiment ?!

- Je suis du genre à plaisanter à ce sujet ?

- Excusez moi. Quel jour je dois libérer ?

- Samedi prochain, ici vers 6h s'il te plait.

- Vous êtes sûr que je ne devrais pas passez vous prendre ?

- C'est moi qui viendrait te chercher chez toi si c'est ce que tu veut. Soit près vers sept heure alors. Je suis celui qui organise cet entretient et t'y convie, tu n'as pas à m'y emmener.

- Pourquoi vous refusez toujours de vous faire conduire ? Vous savez bien que je suis bon conducteur.

- Ce n'est pas une question de capacité du conducteur, c'est une question d'indépendance. »

Il ne trouva rien a redire à cela, ayant juste une pensée pour tous ces oméga qui n'avaient même pas le droit de passer le permis de part le monde. Dans de nombreux pays ils étaient encore dépendant de leur alpha pour leurs déplacements. Ce dernier devait approuver chaque achat de titre de transport. Pour ce faire on avait été jusqu'à automatiser les demandes : les cartes bancaires des oméga envoyaient automatiquement un SMS a leur alpha qui était tenue au courant du montant et de la nature de l'achat et pouvais ou non l'approuver. S'il acceptait l'oméga pouvait payé en débitant de son compte, sinon le terminal lui annonçait le refus. Parfois l'alpha responsable de la tutelle pouvais même demander la localisation de toutes les demandes. Alceo était soulager de savoir que son pays n'allaient pas si loin. Pour le coup ce genre de mesures visaient clairement à priver certains d'autonomie et de liberté ce qui était scandaleux. L'alpha félicitait sa nation mais fermait malgré tout les yeux sur les model de Colar géolocaliser qui se vendaient un peu partout, sans doute car cela ne représentait pas grand-chose à coté de l'exemple précédent. L'atteinte étant plus minime elle pouvait être ignorée. Son opinion étaient claire sur le sujet : il était capital de s'occuper des cas les plus sérieux et d'y consacrer des ressources importantes. Le traitements des affaires mineurs devant être mis au second plan, tout comme l'aurait fait une administration.

Les jours passèrent et Jérôme et Alceo continuèrent de débattre de l'affaire de manipulation ensemble, presque d'égal à égal autours d'un café. L'oméga affichait de plus un plus un petit sourire satisfait sur son visage. Il était fière de son protéger : ce dernier semblait plus motivé depuis qu'ils avaient remit les choses à plat et qu'il avait commencer à se concentrer sur sa plaidoirie. Les progrès étaient au rendez-vous. Alceo le remarquait sans doute pas à cause de son orgueil mais il trouvait de plus en plus rapidement les arguments précis à donner. Ses exemples étaient de moins en moins basé sur des sophismes et autres jugement erronées. Jérôme éprouvait même un certain plaisir à le voir déjoué les attaques personnel pour en faire des arguments tranchants. Cependant il lui restait une source d'inquiétude : la réaction de l'alpha face à des criminels. Si il se sentait investi d'un devoir de protection envers les victimes il était également très virulent envers les personnes inculpé et potentiellement coupable. Sa partialité étaient loin d'être professionnelle et risquait de lui fermer des portes. L'alpha ne semblait pas avoir compris l'essence de son combat ni ses réels convictions. C'est pourquoi Jérôme décida qu'avant de visiter son frère à la prison ils iraient rendre une rapide visite à deux personnes qu'il connaissaient.

Lorsque le weekend commença, à l'heure ou les lèves tôt émergent de leur sommeil le duo d'avocat était déjà en route pour la prison pour oméga. L'alpha avait somnoler durant la première heure puis ils avaient discuter de tout sauf le travail. Des avantages et inconvénient à avoir un animal de compagnie et de l'impossibilité d'accueillir convenablement un chien en appartement intra-muros avec leurs emplois du temps. De cette foutus cantine de fac plutôt bonne un jour et immangeable le lendemain. De goûts musicaux plus ou moins étrange et assumé. Ils s'étaient notamment découvert un point commun assez minable : leur connaissance un peu trop poussée des chansons paillardes qui s'échangeaient entre étudiant autours d'un verre. Ayant grandit dans le même milieu ils en virent rapidement à parler des internat dans leur enfance et de leurs parents respectifs :

« - Les miens sont vraiment des personnes formidables, mais n'ont pas été toujours présent. Je ne peut pas leur reprocher d'avoir été occuper mais j'aurais aimé passer bien avant leur carrières.

- Je connais ça. Moi et mon frère avions heureusement notre mère pour faire une présence et un semblant d'ambiance familiale.

- Vous n'êtes pas vraiment proche d'eux, non ? Surtout votre père.

- Le plus loin nous sommes l'un de l'autre, le mieux je me porte. Et il en est ravi, comme ça nous sommes deux.

- C'est son absence qui vous divise comme ça ?

- Si seulement. J'aurais préférer qu'il ne soit pas là du tout. Mais le sujet est clos, tu n'es pas là pour être mon psy.

- Comment voulez vous que je comprenne la situation si vous n'expliquez rien ?

- Mon père est un alpha de la pire espèce qu'on puisse faire, traditionaliste et surtout extrêmement étroit d'esprit. Il n'a jamais pu accepté de n'avoir pas de fils alpha et ils l'a très bien fait comprendre, à moi, à ma mère et à mon frère aussi. »

Alceo se tut. La haine de Jérôme venait elle de maltraitances ? Leur père était il vraiment responsable de l'emprisonnement de George ou son fils cadet lui reprochait il d'avoir conduit à cette situation par son éducation ? Il y avait une grosse différence entre faire emprisonner son fils pour meurtre par vengeance ou pour quelque obscure raison et avoir malmené ce dernier au point de lui donner un coté violent. Si monsieur Chastain avait juste été un mauvais père alors il n'était pas coupable d'autre chose. On ne pouvait le juger coupable à la place de son fils, tant bien même c'était lui qui avait mit dans la tête de son fils l'idée qu'un enfant était une aberration qui méritait la mort. Des simples mots ne pouvait jamais faire l'objet d'une condamnation, seul celui passé à l'acte pouvait être jugé responsable de ce qui avait été fait. Ceci dit, quoi qu'il se soit passé cette révélation expliquait beaucoup de choses : pourquoi tous c'était alignés sur sa version des faits, pourquoi Jérôme avait tant de mal à faire changer le témoignage de sa mère mais aussi pourquoi les deux jeunes oméga avaient prit des chemins si extrêmes et radicalement différent : l'un défendant bec et ongle sa cause avec une agressivité envers les alpha marqué, l'autre soumis et discret, éteint.

Le véhicule noir se gara à la prison en milieu de mâtiné. Prenant une bonne inspiration Alceo se donna un peu de courage. Aujourd'hui il était hors de question qu'il joue les émotifs : il devait être capable un jour de défendre des cas comme celui là sans ciller sinon il ne serait jamais crédible auprès d'un juré. Le duo se rendit au parloir où ils attendirent la venue de George.

« - Maître Chastain ? Fit une voix dans un coin de la pièce. »

Les regards des deux avocats se tournèrent vers un prisonnier de l'autre côté de la vitre. L'homme en uniforme eu un sourire et vint s'asseoir en face d'eux. Jérôme se tendit, visiblement peut enclin à discuter avec l'autre oméga pourtant amicale.

« - Cela faisait longtemps. Vous vous souvenez de moi ? » demanda-t-il.

Alceo eu un frisson en voyant son regards. Ses traits fins étaient étiré d'un air sournois de défis et ses iris brillait de haine malgré son sourire jovial. Squelettique, il faisait bien la moitié de la taille pourtant svelte de Jérôme et n'était pas impressionnant mais il avait un coté malsain dérangeant.

« - Je dérange ? Demanda il en se tournant vers l'alpha qui se tendit.

- Vous attendiez quelqu'un Niklas ? Demanda il calmement.

- Ma mère, et vous maître ?

- Un client, menti il.

- Je vois ... Vous me présentez ? » insista il en se tournant vers Alceo avec ce même air cordial glaçant.

- Alceo, je te présente Niklas Gennadios, annonça Jérôme sur la réserve.

- Vous ne lui dites pas que je suis un vilain garçon comme vous l'avez fait au procès ? Susurra il en penchant la tête sur le coté avec un regard perçant.

- J'étais contre son avocat lors du procès de Niklas. J'ai défendu la famille de son alpha, expliqua il. Il lui a fait exploser la cervelle à coup d'outil de jardinage. »

Il se retournant vers l'oméga et sursauta : Niklas avait posé la paume contre la fenêtre à quelques centimètres de lui. Alceo recula vivement sa chaise ce qui renforça le sourire carnassier de l'oméga de l'autre côté de la paroi blindée.

« - C'est fou ce que je temps passe vite, fit il en souriant jusqu'au oreilles en regardant l'horloge. A bientôt monsieur Chastain, les salua il avant de partir, laissant l'air lourd de promesses morbides.

- Il veut vous tuer ... compris l'alpha saisit d'effrois.

- On ne se fait pas que des amis dans le métier, au contraire.

- Il ne va pas sortir de prison, si ? C'est un cinglé !

- J'aimerais te dire que oui, qu'il finira à l'asile mais les psychologues sont formel : il est conscient de ce qu'il fait et pourrait se refréné. Ils hésitent entre une personnalité pervers narcissique ou un TPB, peut être un peu les deux. Une chose est clair, il est au moins bipolaire.

- Et là c'était un de ses mauvais jours ?

- Pour sa santé ? Là il est dans un bon jour.

- Il y a des fois où c'est pire ?

- En prison on rassemble ce qu'il y a de pire. Niklas est très souvent à l'isolement à cause de son anorexie, de ses penchant suicidaire et autres tendances morbides. Mais ne croit pas qu'un seul prisonnier soit l'opposé de ce type : ils ont tous un côté sombre et des problèmes. Même mon frère, et je ne l'ai jamais nier.

- Et votre frère aussi il a ... ce genre de choses ?

- Tu veut parler de son état la dernière fois ? Non, il est juste dépressif et anxieux. Peut être qu'il a un Trouble de personnalité évitante, mais rien qui ne se traite pas avec du temps et des médicaments. Je sais que personne ne le croit doux, mais il l'était.

Alceo avait du mal à imaginer George avec un sourire tendre au visage après les gestes qu'il avait eu pour sa propre progéniture et l'air dément qu'il avait la dernière fois qu'il l'avait vu. Si il était doux autrefois de quand cela datait il ? Était ce toujours d'actualité ? Et cet aspect de l'oméga pouvait il seulement revenir un jour ? Un tel changement de caractère semblait impossible et pourtant c'était ce que décrivait maître Chastain. 

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