Chapitre 6, part 3
Il reprit brusquement ses esprits en comprenant qu'il laissait trop son imagination vagabondé. Avec une résolution nouvelle il s' intéressa au matériel de la pièce, déterminé à ponctué le reste de son stages de petites tentations dirigées vers l'oméga. Si ce dernier acceptait ses avances il en serait ravis mais il savait que ce ne serait pas chose aisé. Preuve en était ce fougueux tempérament et ce profil déterminé tourné soudainement vers la tête du réceptionniste qui avait passé la porte :
« - Jérôme, c'est le groupe dont je t'avais parler qui était venu déposé un dossier la dernière fois. Il y a trois représentant qui sont là pour une réponse.
- Je ne sais même pas de qui tu me parle. Quel groupe ?
- Le cas de manipulations, tu sais bien ?
- Celui avec le litige à quatre ou cinq zéros ?
- Oui ! Celui là.
- Il n'y avait pas eu une demande de financement envoyé l'IDSC internationale pour celui là ?
- Si mais tu sais que nous n'avons pas eu la réponse.
- Fait les rentrer, j'en parlerais avec eux. Et puis amène moi leur dossier. Tu reportera les rendez-vous d'importance mineur s'il te plaît ? Tu as mon agenda de toute façon. Normalement j'en ai pour deux ou trois heures pas plus.
- Merci. Je te les envoies, fit-il en refermant la porte.
- Alceo tu peut prendre des notes du rendez-vous s'il te plaît, dit Jérôme en se tournant vers le plus jeune qui avait observé la scène en silence. C'est un nouveau dossier tu va donc pouvoir suivre la façon dont je travail. Sans doute pas de A à Z car l'affaire est un peu délicate mais ce sera intéressant tout de même. Il s'agit d'un groupe d'oméga à qui un Alpha à voler plusieurs milliers d'euros en les manipulant. Ce genre d'affaire à beaucoup de conditions pour être poursuivit en justice et à cela s'ajoute qu'ils me demande de les suivre par le biais de l'IDSC ce qui ... »
Il fut interrompu par l'entrée dans la pièce de deux oméga dont le timide toquement de porte n'avait pas été perçus. Jérôme se leva immédiatement pour leur serrer la main, avenant. L'un d'eux était une femme avec une permanente blonde méché d'un brun léger tandis que l'autre était un jeune homme brin à la coupe très courte à l'exception du sommet du crâne un peu plus long. Tout deux détonnait à côté de l'avocat dont ils ne semblait partagé aucune caractéristique malgré leur dynamique commune. Où Jérôme était confiant et atypique ces deux là étaient de parfaits cliché d'un oméga. Taille relativement petite, entre le mètre 50 et 60, pas plus de 70 en tout cas, formes généreuses chacun en leur genre, peaux pâles et pulpeuse, taille fine, lèvres charnues, joues rosies, maquillage subtile, coiffure et manucure impeccable, tenue proche du corps et décolleté pour la femme. Surtout, surtout, et c'est ce qui frappa Alceo : des hanches larges et un juste-au-cou verrouillé et solide. Leur parfum doucereux titillait le palais et les narines de l'alpha alors que ses yeux se perdait sur ces courbes d'une beauté animal.
C'était instinctif d'être attiré par ce trait physique qu'il soit présent chez les hommes ou chez les femmes. Des hanches larges c'était synonyme de fertilité et de facilité pour porter un enfant et le mettre au monde. Dans certains pays on ne jugeait de la beauté d'un oméga que par ça tant c'était inscrit dans les mentalité. Ou plutôt ce qui y était inscrit, jusqu'au tréfonds de la chaire c'était l'idée de se reproduire, les hanches n'étant que l'image rémanente de ce désir bestial enfouis qui resurgissait subitement chez les dynamiques extrême trois ou quatre fois par ans. Alceo lui même avait les souvenirs flou de ses ruts où la seule chose qui obnubilait ses pensé était de marquer et imprégner son partenaire de son odeur jusqu'à ce que naisse sa descendance. C'était une chose tellement intense et sauvage qu'elle ne pouvait être contenus, dominé ou même comprise. Il fallait le vivre pour comprendre ce besoin d'urgence qui ne pouvait être satisfait qu'une fois qu'on avait la certitude d'avoir transmit ses gênes.
Le collier s'était encore autre chose. Ça faisait appel chez les hommes à quelque chose de moins bestial et de moins primitif. C'était plus un genre de fantasme commun aux dynamiques dominantes qu'une pulsion Alpha comme la première. Le collier était aujourd'hui de moins en moins porté malgré sa grande modernisation des dernières années. Objet historique, il avait la vocation de protéger les oméga d'un coup de dents mal placé qui les condamnerais à ne pouvoir désiré que celui qui en était à l'origine. Tout du moins c'était ce que le jeune homme avait compris de ce que l'on appelait le « lien ». Il n'en comprenait nullement la biologie et ne s'y était pas vraiment intéressée, pas plus qu'il ne s'était intéressée à la cause ou aux mécanismes des cycles des dynamiques. Il en savait ce qu'on en disait vaguement à l'école : lorsque un Alpha mord un oméga dans sa glande cervicale situé dans la nuque, juste sous la peau, et ce pendant qu'ils sont entrain de copuler, alors l'oméga est définitivement lié à l'alpha. Désormais il ne peut plus avoir de rapport qu'avec ce dernier ce qui le condamne en cas de lien pendant un viol par exemple à être seul pour l'éternité. Qu'il s'agisse d'une réalité ou d'un mythe les faits étaient là : il était rare qu'un oméga sorte la nuque découverte, tout particulièrement en période pré ou post-chaleur. Pendant ces dernière il n'était même pas question de sortir de chez soit la question ne se posait même pas.
Le collier était devenu autant une ceinture de chasteté, qu'un signe de virginité, la marque d'un oméga refusant le mariage ou au contraire marié à un alpha et lié à ce dernier, voir un signe dissuasif pour éloigné les qui aurait à l'idée de revendiquer la main d'un oméga sans son consentement. Il y avait milles raisons de porter un collier et en plus de cela la mode s'en était mêler et pendant très longtemps il avait été impensable pour un oméga de sortir sans collier. C'était jusqu'il y a quelques années jugé comme un signe d'habitudes volages voir de prostitution. Mais sa propre génération et celle de ses parents avait interprété l'absence de collier comme une preuve de liberté et d'indépendance et l'habitude de porter cet objet c'était grandement perdu au profit de l'oméga « au naturel » des années folles - et sans doute un peu libertines . Tout du moins jusqu'au début des années 2000 où les colliers avaient fait leur grand retours devenant un accessoire à la fois branché et high-tech car désormais il y en avait pour tous les goûts et toutes les couleurs : du simple ruban au collier connecté de la marque Collar, le numéro 1 sur le marché.
Cette immense diversité était assez bien traduit chez les deux oméga : la femme le portait sous la forme d'un tissus épais assortie à sa tenue et brodé finement tel un accessoire de mode tandis que l'homme portait un Collar « Sécur+ » de deux pièces solides laquée blanc avec un verrouillage ultra sécurisé à code, accessible uniquement depuis une application sur son mobile. L'homme était évidemment anxieux, comme l'attestait ce gadget qui lui garantissait qu'un alpha se casse les dents avant d'arrivé à toucher sa peau. D'ailleurs en voyant Alceo se lever pour les salué à son tour la femme eu un petit spasme craintif et l'homme recula très franchement de plusieurs mètres, effrayé.
« - Excusez moi, se rassit le jeune alpha. Je ne voulais pas vous effrayez.
- Il s'agit de mon assistant, Alceo Montemini. Je vous garantit que vous pouvez lui faire une confiance aveugle, voyez moi-même je n'ai pas la nécessité de me protéger de lui d'une quelconque manière que ce soit. J'ai pleine confiance en lui, c'est un jeune homme tout à fait courtois et civilisé. Je suis Jérôme Chastain, avocat, acheva-t-il de se présenter une fois ses clients rassuré. »
Ces dernier prirent place derrière le bureau alors que le réceptionniste venait discrètement pausé le dossier sur ce dernier. D'un geste fluide Jérôme le ramena devant lui et écouta ce que les deux visiteurs avaient à dire.
« - Nous étions venu pour porter peinte contre un Alpha. Nous sommes cinq à avoir subit la même chose de la même personne alors on nous a conseiller de porter plainte en groupe. Et nous sommes venu pour que vous nous défendiez avec. L'association vient toujours en aide aux oméga n'est ce pas ? Fit la femme d'une voix légère mais fuyante et tendu.
- C'est plus compliquer que ça, mais nous allons y venir. Qu'est ce que vous a fait cet homme ?
- Il ... elle prit une inspiration pour se donner du courage. Il nous a manipulé et nous avons tous perdu beaucoup d'argent. Même bien plus pour certains.
- Détaillez, nous sommes tenus au secret professionnel. Rien ne sortira de cette pièce et elle est insonorisé.
- Il nous forçait à avoir des rapports sexuels avec lui ... Et ils nous à marquer, tous les cinq. »
Elle acheva sa phrase d'une voix étranglé en retirant son collier pour dévoilé la marque claire et circulaire de toutes les incisives, toutes les canines, et une bonne partie des molaires tracés dans un bas relief très net de chair. L' homme à ses côté détourna le regards et grimaça, profondément blessé et portant un lourd traumatisme.
« - Il a dit être notre partenaire destiné ou des choses du genre pour nous séduire et une fois sous son emprise nous lui avons donner tout ce qu'il demandais. Aujourd'hui nous n'avons plus rien pour certains, même plus de famille car elle nous ont parfois renié. Je vous en pris aidez nous. Personne ne nous voix comme des victimes ... Ils pensent tous que nous sommes des naïfs et que nous méritons ce qui nous arrivent ... Je vous en prie.
- Je comprends, fit Jérôme en soutenant son regards et en lui prenant la main. Vous êtes venu frappez à la bonne porte. Pour faire un recourt collectif lorsqu'il s'agit d'un petit groupe c'est en générale délicat. J'espère que l'IDSC mettra son nom dans votre affaire pour vous donner du poids et des financements. Pour le moment ce dossier n'est pas suivit par notre ONG donc certaines choses restent à régler et je ne peut pas véritablement être sur l'affaire. Pour ça il faut qu'on m'y assigne, ou alors que vous financiez vous même mes honoraires ce qui n'est pas notre objectif. Donc pour l'instant tout ce que je peut faire c'est vous conseiller et vous dire de patienter le temps que l'administration fasse son travail.
- ... Vous ne pouvez vraiment pas nous aidez ?
- Ce n'est pas ce que j'ai dit. Je vais vous aider, évidemment. Tout d'abords puisqu'il est question d'argent je vous conseille de rassembler un maximum de documents concernant les sommes qui ont transité de votre poche vers celle de votre manipulateur, que ce soit par virement, en liquide ou via des objets avec des tickets de caisses. Si certains on contracter des crédits mettez les aussi. Renseignez bien vos documents pour savoir qui a subit quoi. Moins il y a de flou plus il est facile d'obtenir un jugement favorable. Pour ce qui est des abus sexuel cela risque d'être plus délicat car les preuves sont souvent parties. Je vous conseil de prendre un rendez-vous tout à l'heure pour rédiger vos témoignages, vous pouvez également vous rendre dans une gendarmerie, cela sera plus officiel au yeux des jurés.
- Comment vous voulez qu'on parle de ça à des inconnus ?
- Il faudra le faire, j'en ai peur. Vous vous exposez à une médiatisation assez forte en faisant appelle à une association pour vous défendre, surtout dans votre cas. La presse sera forcément informé de l'affaire et même si toute information passera par votre avocat il est peu probable qu'il n'y ai aucune fuite. Cela ne veut pas dire qu'on parlera de vous dans les journaux, mais il faut vous préparer à l'idée que cette affaire à de fortes chances de ne pas rester anonyme. Et même si cela n'arrive pas l'intégralité du tribunal devra savoir ce qui vous est arrivé pour pouvoir le juger en temps que délit. Il faudra donc fatalement que des inconnus le sache. Si vous avez du mal avec ce qui vous est arrivé et que c'est encore traumatique il faut que vous preniez rendez-vous avec nos psychiatres. Les thérapies de groupes marchent bien en générale, de même que les thérapies comportementales. En dehors de la question argent et visibilité de votre dossier il faudra également que j'ai des informations sur les méthodes de cette homme. Pour finir le plus important, il nous faut des documents qui attestes que vous avez bel et bien été manipulé car c'est là dessus que jouera la défense. La manipulation est une chose difficile à définir en justice. Si vous êtes reconnus comme ayant eu pleine possession de vos moyens lorsque vous avez fait ses versements alors il pourrait bien en être acquitté, aussi injuste que cela ne soit.
- Alors il n'y a vraiment personne qui nous considère comme des victimes dans tout ça ?
- Ce n'est pas ce que j'ai dis, au contraire. Il est évident que vous avez subit de cet homme des choses qu'on envie à personne. Et c'est pourquoi il faut que la justice ait toute les cartes en mains pour le punir le plus sévèrement possible. Vous comprenez ?
- Oui ... Et qu'est ce qu'on peut faire alors ?
- Comme je vous l'ai dit, rassemblez vos informations en attendant. Si cela ne vous dérange pas vous pouvez nous raconter cette histoire en détail dès à présent et nous pourrons commencer à trouver des pistes pour condamné cette personne. »
La femme sembla hésité, l'homme de son côté était resté très silencieux et n'osa pas lever ses yeux qui fixait inlassablement ses genoux. L'oméga hocha la tête comme si elle approuvait sa propre décision :
« - Par où dois-je commencer ?
- Où vous voulez, lui souris Jérôme affectueusement.
- ... Très bien ... Je m'appelle Josephine Paxton, j'ai 22 ans et je suis reporter pour un petit journal hebdomadaire local. J'ai rencontrer les autres victimes par hasard en allant sur profil facebook de l'homme qui venait ... de m'abandonner du jour au lendemain. J'ai découvert qu'il avait fait la même chose à 4 autres personnes. Nous avons discutez, nous nous sommes rencontrer en face à face pour la première fois il y a trois mois. C'est durant cette rencontre que nous avons réaliser que à cinq il était sans doute possible de faire payé à cet homme le mal qu'il nous avait fait. C'est Oskar, fit elle en désignant l'homme timide à ses côté, qui a proposer que nous fassions appelle a une association d'aide aux oméga pour le poursuivre en justice.
- Les actions de groupes sont assez communes pour les oméga en Hongrie et l'IDSC fait beaucoup pour nous la bas en ce moment... alors nous sommes venu ici, fit il avec un accent de l'est encore assez prononcé. Ils m'ont aidé ici à quitter la Hongrie et je pensais qu'on serais plus en sécurité en France ...
- Ça va aller Oskar, oublie ça, tenta de le rassuré sa voisine avec qui il avait probablement lié de forts liens d'amitié. Il est celui à qui il a fait le plus de mal, expliqua-t-elle a l'avocat. Ça a prit du temps avant qu'il n'accepte de nous rencontrer et de sortir de chez lui. Il a vraiment été ... traumatisé par ça.
- Je comprends, fit Jérôme. Tu peut aller nous chercher des boissons chaudes s'il te plaît Alceo ? »
Ce dernier s'exécuta, un peu déçus de ne pas entendre toute l'affaire mais il pouvait avoir la quasi certitude que son tuteur le garderais au parfum aussi parti il d'un pas pressé chercher du chocolat chaud et du café. La femme continua elle, à se dévoilé :
« - Je suis parmi ses premières victimes, alors j'ai eu le temps de me faire à l'idée. Tenez, j'ai une photo. C'est lui ... » fit elle en posant sur le bureau un cliché d'elle quelques années plus tôt au bras d'un Alpha.
Ce dernier avait une attitude possessive et virilisé à l'extrême. Il était grand, plus d'un mètre quatre-vingt et tout en muscle. Ses grandes mains sur la taille de l'oméga s'accompagnait d'un sourire charmeur vers l'objectif. Habillé de vêtements de marques et avec une coûteuse montre en or au poignet il faisait penser au clicher ses milliardaires en vacances avec une de leurs conquêtes. Il n'avait pas un visage spécialement beau mais il n'était pas désagréable à regarder, dans la moyenne pour sa dynamique disons et donc probablement populaire auprès de la gente féminine et des omégas.
« - Il s'appelle Morgan Hamilton. Il vit à Paris dans un loft à l'adresse que j'ai mis dans le dossier. Il a 25 ans. Je l'ai rencontrer sur un site de rencontre, comme nous tous. C'est sa zone de chasse si on peut dire ça ... Il m'a contacter et à commencer par dire des choses sans vraiment d'importance. Il n'était pas agressif ou insistant comme d'autres. Il était amicale et même très charmant. Il avait l'air de me comprendre et il disait ressentir quelque chose pour moi. Il ne parlait pas d'amour au début mais il a tout de suite dit des choses du genre « en voyant ton profil j'ai eu un magnétisme » ou « il y a un lien vraiment fort entre nous ». Il a sorti ce genre de phrases à toutes ces cibles. Il s'est glissé peu à peu dans ma vie en me demandant de petites informations. Il m'a dit être médecin en fin de formations, mais a d'autre il a parler d' « investisseurs » ou d' héritier d'un riche propriétaire anglais. A chaque fois il disait être bientôt très riche. Je ... Je ne comprends pas comment il fait, mais il m'a retourner la tête, fit elle alors que sa voix se chargeait peu à peu d'émotions. »
Alceo entra de nouveau et proposa en silence des boissons pour les deux oméga. Oskar tremblait et avait même du mal à garder son verre un peu trop pleins droit. La femme elle continuait, essayant de garder un air fier malgré les plaies qui se rouvraient sous leurs yeux.
« - J'avais vraiment l'impression d'être très proche de lui et d'être précieuse pour lui alors qu'à ce moment là je ne l'avais jamais rencontré. Il s'est servis de mon sentiment de solitude et de mes relations compliqué avec mes parents pour devenir rapidement indispensable. Nous nous sommes rencontré pour la première fois dans une soirée qu'organisait un de ses amis soit disant. Je ne sais pas si c'était vrai. Les premiers rendez-vous étaient toujours dans des endroits avec beaucoup d'Alphas, beaucoup d'oméga, et souvent il y avait des boissons. De l'alcool je veut dire. Lorsqu'il est arrivé je me souviens très bien que ça première parole a été de me dire « Tu es la bonne. » ... ou ... Quelque chose du genre. Il m'a tout de suite toucher comme un couple le ferais et il a répéter tout le temps que nous étions fait l'un pour l'autre, qu'on devait être des âmes sœurs ou quelque chose d'encore plus fort. Il a parler de partenaire destiné. Il le répétait sans cesse, il y faisait tout le temps allusion. A force c'est rentrer dans ma tête. Il trouvait des arguments pour tout. Il disait que c'était des preuves que je ressentait aussi ça. Quand j'étais gêner par ses contactes ils disaient que c'était parce que j'avais encore peur que mes parents le prennent mal. Il savait appuyé sur la corde sensible et jouer avec les sentiments pour que tout devienne un symptôme du lien ou ce genre de choses. Il a endormis ma méfiance très rapidement, et je m'en suis beaucoup voulus parce qu'aujourd'hui je vois bien qu'elles on été ses méthodes pour m'avoir. Mais quand il parle il est charismatique et je vous jure qu'on ne se rends pas compte. C'est comme un insecte dans une toile d'araignée, on s'emmêle et on se débat de moins en moins. Il avait vraiment le contrôle. Je ne sais pas comment mais j'en suis venu à lui demander son avis pour tout. J'étais vraiment persuadé que comme il était ... « mon alpha » il savait ce qui était le mieux pour moi. Je ressentais les choses comme ça. Une fois que j'ai été sous son emprise, au bouts de quelques mois, il a commencer à demander des services. Au début c'était juste prêter de l'argent pour aller s'acheter des choses. Il me remboursait de manière bizarre ou longtemps après. Il y avait des décalages, et comme mes relations avec mes amies et ma famille allait de mal en pire je perdait le compte. Il faisait tout pour que ça se passe mal. Rapidement j'ai été très isolé .... Vous savez c'est encore très difficile de faire la chronologie... J'avais tellement perdu pieds ... Aujourd'hui il y a des choses pour lesquels je me demande si c'était bien comme je m'en souviens où si il les avaient transformé. Il a vraiment de l'emprise sur nous. Il est dangereux. Par contre je me souviens de la première demande vraiment importante qu'il a fait : il a dit que son crédit d'étude avait rencontrer un problème, qu'il avait perdu son logement à cause de ça et qu'il était à la rue. Donc il est venu vivre chez moi. Après ce cap passé ça à vraiment été la descente aux enfer. Il demandais des sommes toujours plus importantes pour son crédit étudiant. Il disait que les intérêt avait encore augmenter, ou que la banque menaçait de saisir aussi ma maison s'il ne faisait pas un virement rapidement. J'en suis venu à versé plusieurs dizaines de milliers d'euros. Et en plus il y avait les à côté ... une maison dans le sud pour monter un cabinet là bas, une voiture de fonction pour y aller. Il y avait des sommes aussi dont je ne sais même pas où elles sont allées. Pour acheter des médicaments soit disant, ou des appareils coûteux ... En fait tout allais sur son compte. Il n'était même pas médecin, il avait abandonner ses études au lycée. Il vivait vraiment comme un parasite ... Je me suis vraiment endetter terriblement pour l'aider ... Je pensais construire un bel avenir à notre famille ... quelque chose que mes enfants auraient pu avoir plus tard. Excusez moi ... souffla-t-elle incapable pour le moment de continuer.
- Prenez votre temps d'accords.
- Ça va ... Ça va, reprit elle en séchant une larme imperceptible au coin de ses yeux. Ça allait plus loin que juste l'argent. Comme il disait être la seule et unique personne avec qui nous passerions notre vie ... Nous avons tous couché avec lui. Souvent. Il en demandais beaucoup. Jusqu'au jour où il arrivait à convaincre de ne plus prendre de supressant pour les chaleurs et de se laisser marquer. Une fois marquer même s'il devenait désagréable on ne pouvait plus rien faire. On avait plus d'amis, nul par ou aller. Après ... Après avoir abuser de moi de plus en plus violemment et une fois que je n'ai plus été capable de satisfaire ses demandes ou de lui donner plus d'argent il m'a quitté. Il est parti du jour au lendemain. J'avais hypothéqué la maison, je croulais sous les dettes. Aujourd'hui encore je rembourse des crédits pour des choses que lui possède. J'ai traversé une période critique vraiment ... Celle où l'on se demande ce qu'on va devenir à cause de la marque, du manque d'argent, tout ça. Maintenant je veut juste me battre, reprendre ma vie. Mais temps que je n'aurais pas un sous ... Tant que nous resterons à crouler sous les dettes nous ne pourrons pas tourner la page.
- Je comprends. Quel est le nom de cet homme ?
- Morgan Hamilton ... murmura Oskar d'une voix a peine audible. »
Alceo jeta un coup d'œil à la photo ce qui confirma son présupposé : de type caucasien, l'homme était sûrement un Alpha franco-anglais issus de la classe moyenne mais vivant dans le grand luxe grâce à l'argent extorqué de ses victimes. Son profil ressemblait à celui du jeune avocat, il comprenait enfin pourquoi ce dernier avait été autant effrayé. La comparaison était déplaisante. Le personnage lui sortait déjà par les yeux. Il avait hâte de pouvoir contribué à le mettre derrière les verrous.
Il continua de noter tout ce qu'il pouvait des dernières confessions quelques peu anecdotique des deux visiteurs avant leur départ, déjà absorbé dans ses pensées. Il réfléchissait à tout ce qui pourrait être mit en avant pour réussir ce procès qui lui semblais assez simple. Les deux oméga partis Jérôme se tourna vers lui en lui demandant ses notes.
« - Qu'est ce que tu en pense ? Le questionna-t-il en hochant la tête régulièrement au fil de sa lecture.
- Un Alpha qui ruine 5 oméga et ne prends même pas la peine de s'enfuir à l'étranger ? Gagné d'avance.
- Je ne parlerais pas si vite si j'étais toi. S'il ne s'est pas enfuis c'est qu'il y a une raison. Je ne veut pas sous estimer un tel personnage. Il faut avoir quelque chose de solide avant de l'attaquer en justice, quitte à laisser une nouvelle victime. Surtout il ne faut pas faire trop de bruit où il quittera le pays en moins de deux. Et après avoir un manda d'arrêt, s'il est dans un paradis fiscale ou je ne sais où c'est fichus. Il faut dès le début qu'il soit interdit de quitter le pays. Mis à part ça, quel sont les difficultés à ton avis ? Continua-t-il de l'interrogé en jouant avec sa chaise à roulette.
- Beaucoup d'argent ça veut dire un bon avocat en face.
- C'est bien de le souligner. Quoi d'autre ?
- Mmmm ... Je ne sais pas. Il risque d'y avoir des flous sur les sommes.
- Oui mais ce n'est pas un problème en soit puisque nous avons aussi des problèmes d'atteinte à autrui ce qui constituera notre garanti d'une somme minimum exigible.
- Alors ... aucune idée.
- C'est un Alpha, blanc de peau, et fortuné. Si en plus il est bien entourer ce qui est souvent le cas quand il y a un gros gâteau ... Nous sommes face à l'ennemie numéro un de l'impartialité judiciaire.
- Vous craignez qu'il soit favorisé dans le procès ?
- Tu as vu les profils des victimes ? Je n'ai pas peur, je suis sûr qu'il sera favorisé. »
D'un geste vif teinté de contrariété il glissa sur le bureau le petit porte-vu qu'avait laissé la cliente où se trouvait les informations et contactes des 5 oméga : en plus du Hongrois Oskar T. Iversen et de la jeune journaliste Josephine L. Paxton il y avait une trentenaire rondouillarde travaillant pour une agence de voyage du nom de Alexandrie Arnoux, un secrétaire de mairie du nom d'Étienne Boileau et Vadász Sára, une autre expatrié cette fois-ci d'un pays scandinave.
« - Quel est le problèmes ?
- Cinq oméga, deux qui parlent à peine français, deux « petits gros » et une journaliste, tous au bord du gouffre. Entre cette troupe prolétaire et notre salaud en grosse voiture à ton avis qui fera mieux parler cette histoire d'argent ? Je parie que le premier argument qu'on aura c'est qu'ils n'avaient qu'à pas être influençable au croire au prince charmant. »
Alceo n'eut rien à répondre car en effet, la première chose qui lui était venue à l'esprit c'était qu'il fallait être bien crédule pour encore accorder crédit à cette histoire de partenaire destiné.
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