Chapitre 6, part 1
Les mots du cadet Chastain avaient longtemps fait écho dans l'esprit d'Alceo Montemini. Si il s'était pencher sur le procès de son frère et l'implication directe de ce dernier il n'avait encore jamais imaginer qu'un tiers puisse être investi dans l'affaire. Le père de l'enfant assassiner était un anonyme que George n'avait jamais voulu ou pût nommé -nul ne savait laquel de ces deux possibilité était la plus plausible. Aucun test de paternité n'avait été demander par le parti civil représenter essentiellement par le père justement. Il y avait également la mère des deux fils Chastain et Jérôme lui même qui avait été mentionné en temps que porteur des accusations et témoin contre son propre frère mais si le peu qu'il avait dit avait été plutôt été en sa faveur. Est ce que l'avocat jugeait le père responsable car il s'était engager dans l' incarcération de son fils ou alors y avait il autre chose. Une chose plus sombre encore.
Alceo pausa sa tasse avec un frisson d'effroi et de dégoût. Une idée ignoble avait émergé dans son esprit et il ne pouvait désormais plus l'ignoré. Il avait trop entendus d'histoires similaires, glaçantes, pour faire comme de rien et changer d'hypothèse. Il devait se renseigner et s'assurer d'avoir tords. Il ne pouvait en être autrement sinon ... Il porta sa paume au visage pour couvrir sa bouche alors que son esprit s'emballait et refuser d'emboîté les pièces du puzzle d'une manière différente. Il avait attaquer George pour le meurtre d'un enfant dont on ignorait l'identité du père. Son propre fils avait fini derrière les barreau et cet enfant n'avait jamais eu de père pour le défendre de l'assassinat violent de sa mère. A moins que ce ne soit le cas, qu'il ai bel et bien été défendu par son géniteur mais que ce dernier est refusé de se présenter comme tel tant cette information était horrible. Et le Chastain père avait commis un viol sur son fils cadet dont il avait résulter un bébé ? Alors cela expliquait le dégoût, l'horreur et toute la haine qu'avait sembler manifesté George à l'égare du fruit de ses entrailles. Et cela justifiait la colère et l'indignation du reste de la famille sous couvert d'un terrible tabou. Pâle, Montemini se leva de sa chaise dans la salle d'accueil où il était plonger dans quelques devoirs donné par Jérôme. Madame Billant lui demanda ce qui n'allait pas mais il ne répondit pas et sorti de la pièce. D'un regards il hésita à monter les marches mais s'exécuta tout de même. Il n'y avait qu'une façon de savoir c'était de demander à la seule personne qui avait une idée de ce qu'il s'était passé. Il aurait pût demander au principale intéressé, George lui même, mais il craignait encore de faire face au meurtrier en dépression tant leur première rencontre l'avait choqué.
Tremblant de toute part il toqua à la porte de son tuteur. Ce dernier d'une voix calme et avenante l'invita à entré. D'un coup d'œil peu attentif il identifia le visiteur et sans lever les yeux du texte de loi dans ses mains il commença à parler :
« - Qu'est ce que je peut faire pour toi Alceo ? Tu as des problèmes avec ce que je t'ai donner ? C'est pourtant largement en dessous de ton niveau d'étude il me semble, il s'agit simplement de trouver sur quel article s'appuie l'argumentaire. Ce n'est pas ... »
Il sembla soudain prendre conscience du malaise de son cadet car il releva la tête et prit un air inquiet.
« - Cela ne va pas Montemini ?
- Je ... fit ce dernier la gorge noué et la respiration altéré. J'ai une question. Puis je m'asseoir ? »
Jérôme soucieux lui fit signe de s'installer sur le siège molletonné devant lui et attendis que la langue de l'alpha se délie d'elle même. Alceo cherchait ses mots, voulant éviter que son interlocuteur ne se défile face à son hypothèse.
« - Je ...
- Il s'agit de quelque chose de personnelle ? Demanda Jérôme de plus en plus inquiet pour lui, peu habituer à voir l'alpha manquer d'aplomb et se tâter dans ses phrases.
- Oui ... Mais pas pour moi.
- Oh. Pour qui alors ? De la famille ?
- La votre.
- Ma famille ? Comprit-il après une seconde de réflexion. Tu veut parler de l'affaire Chastain. Réalisa-t-il en se redressant dans son siège pour s'appuyer au dossier avec un profond soupir.
- Oui.
- Je t'ai dit que ce n'étais pas tes affaires et que tu n'avais rien à chercher la dedans. N'en fait pas une quête personnelle s'il te plaît ou ça va te bouffer. Tu n'as rien de bon à tirer de ce cas, croit moi. Pas tout seul en tout cas. Et pas en temps que tel.
- Vous aviez dit que vous répondriez à mes question.
- Je vais le faire, souffla-t-il. Ta question ?
- Votre ... Votre père a il ... fait du mal à votre frère ?
- Oui. Il lui a fait du mal, psychologiquement il l'a détruit et dans notre enfance il n'était pas spécialement doux sans pour autant être violent. C'est ce que tu voulais savoir ?
- Je parlais ... d'un autre type de violence ...
- Physique ? Je te l'ai dit notre père n'était pas violent, seulement sévère et dur. Pourquoi cela te travail il ? Il n'y a aucun lien avec l'affaire.
- Est ce que votre père est le géniteur de la victime ? Glapit-il en parvenant enfin à trouver ses mots. »
Il y eu un long silence durant lequel Jérôme le regarda avec stupeur, se demandant si l'alpha était sérieux. Ce dernier droit comme un piquet l'était totalement. L'oméga poussa un lourd soupire comme si on lui arrachait quelque chose :
« - J'y croit pas ... il me faudra plus que du café pour supporter la nouvelle génération ... grogna-t-il en se frottant vigoureusement les paupières. Donc ... Après une journée d'exercice tu débarque dans mon bureau avec l'idée que George a été violé par son père et que ça a eu une influence dans le procès ? Avant même qu'on parle de ça est ce que je peut seulement savoir qu'est ce qui t'es passé par la tête ?
- Je ne suis pas fou, c'est logique quand on y pense. Ça explique beaucoup de choses et ...
- Et ?
- Et cela constitue un argument poignant pour sortir votre frère de prison, non ?
- Bon. Premièrement mon père n'a jamais pausé la mains ni sur mon frère ni sur moi par la même occasion. En conclusion il ne peut pas être le père génétique d'un enfant dont il n'a jamais toucher la mère. Sommes nous d'accords ?
- Peut être que vous ne le saviez pas et ...
- Rien ne le prouve et je connais suffisamment les personnes dont tu parle. Il s'agit tout de même de mon parent. Il me semble que j'en ai tout de même une bonne connaissance.
- L'absence de preuve n'est pas la preuve de l'absence ! Et il a refusé de faire identifier le père ! Si ce n'est pas une preuve...
- Non ce n'est est pas une et tu le sais très bien. Qu'est ce que c'est que ce dicton digne d'une pseudo-science ? « Absence de preuve n'est pas preuve de l'absence ? » Connerie oui ! A tu déjà trouver mention de la « preuve de l'absence » ou de la « preuve de inexistante » de quoi que ce soit ?! On ne peut pas prouver qu'une chose n'existe pas. C'est la base bon sang ! J'ai l'impression de devoir tout t'apprendre. Si tu base ta réflexion la dessus tête de linotte, ce que tu dis ne vaut pas plus que les déblatérations d'un maternel ! Oui il y a absence de preuve. Et cela ne veut strictement rien dire. Il n'y a pas d'hypothèse à formuler de l'absence de preuve, puisqu'il n'y a RIEN. Non seulement ce que tu dis ne se base sur rien et est dénué de sens mais tu essaie de rendre ça crédible justement par le fait qu'aucun argument ne peut ni l'étayé ni la démonté. Te rends tu compte du niveau d'âneries que tu me sort là ? Une théorie irréfutable ... C'est digne d'un première année, et encore ... Tu ne peut donc pas être laissé à réfléchir seul une journée avant de me pondre des idioties farfelues ... soupira-t-il en faisant bien comprendre à quel point il le trouvait désespérant. Deuxièmement même si mon père avait violer George cela n'aurait pas eu autant d'impact sur le résulta que tu ne le croit car la loi est clair et limpide sur le sujet : même le pire des passé n'excuse pas un meurtre. Oui si cette chose avait été sur la table George aurait eu l'air misérable, et on aurait baigné dans le pathos et peut être même que les juré aurait été plus clément. Peut être. Mais un meurtre reste un meurtre et surtout l'image de mon frère n'aurait pas été meilleur. Cette hypothèse ne s'est jamais retrouver sur le tapis car elle est tout simplement fausse. Je sais qui est le père de cet enfant, et notre mère aussi. Lorsque je ferait appel et que nous aurons son témoignage il n'y aura pas lieu de mentir dans l'espoir d'adoucir la peine de mon frère. Ce sera enfin la vérité. Je ne me bat pas à tout prix pour qu'il sorte de prison mais pour qu'on le regarde pour qui il est vraiment, pour ce qu'il à fait et ce qu'il a subit. Je veut que son jugement se base sur des faits et justement pas sur des histoires ou des mensonges. Il est d'accords avec moi, il accepte de faire de la prison, il a du remord pour ce qu'il a fait. Mais il ne supporte plus d'être vu comme un tueur de sang froid où une traîné. Je refuse qu'on juge encore des gens sur la base de choses qui n'ont jamais eu lieu. Je sais que tu le comprends, Montemini. »
L'Alpha muet fit un discret signe de tête pour approuvé. Il comprenait, il trouvait le combat noble. Il aurait aimé questionné Jérôme sur le fin mot de cette affaire, il savait ce dernier capable de se confier mais quelque chose l'en empêcha. Il eu le sentiment que s'il demandait maintenant il arrachait à l'oméga cette vérité dans un moment de faiblesse. Il refusait de se servir de cette sensibilité mise à nu qu'il voyait dans les yeux ardoise de l'autre. S'il se laissait aller à cette invasion de sa sphère privé Alceo aurait la sensation de s'être servit de la fragilité d'un oméga comme un rapace se repaît de chaire tendre avec avidité. Il n'était pas un de ces charognards opportuniste, aussi il força un sourire en ami, de ceux qui aide a reconstruire les murailles et les armures :
« - Merci d'avoir répondu à ma question. Je suis désolé je ferait plus attention à ma façon de réfléchir la prochaine fois. Je vais finir ma journée. Bonne soirée ...
- Au revoir ... mâcha Jérôme dans ses dents alors que ses pupilles frémissaient dans le vide. »
Défilait sur sa pupille des scènes daté de dix ans qui toujours aussi crûe que le premier jour continuait d'hanté son esprit et de le tourmenter. L'Alpha quitta la pièce et le cabinet quelques heures plus tard, laissant l'oméga dans le silence véhiculé par les spectre de son passé.
Petite partie mais qui fait beaucoup avancé l'histoire. Pendant une fraction de seconde j'ai hésité à dévoilé le fin mot de cette affaire mystérieuse avant de ravisé. Il faut faire duré le plaisir non ? Mais surtout il y a encore de nombreuses choses sur la société omegaverse dont je voulais traiter dans cette histoire donc pas de dénouement avant d'en avoir fait le tours. Désolé.
D'ailleurs s'il y a un aspect de l'omegaverse qui vous vient à l'idée et que vous pensez que je vais oublier n'hésitez pas à me le dire en MP ou en commentaire.
J'espère que vous appréciez votre lecture. Sur ce ...
Salut salut !
PS : je modifie la première partie "Salut" cette semaine pour y parler un peu des objectifs de cette fiction donc jetez un rapide coup d'œil vers début avril si ça vous intéresse.
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