Chapitre 5, part 2
Alors qu'il prenait note de la façon dont étaient tourner les arguments de chacun et de leur catégorie il entendit un petit reniflement à sa gauche. La petiote avait les larmes aux yeux et reniflait en essayant de retenir ses larmes en silence sans vraiment y parvenir.
« - Arrête de pleurer, grogna son frère sur son téléphone. »
Elle fit de son mieux pour se taire et sécha ses yeux rougis. Alceo observa la scène en silence et se concentra sur son travail. Rapidement elle cessa de trembler et se contenta de serrer les dents dans une grimace éploré.
« - Monsieur ... osa-t-elle demander après une heures d'échanges passionnant pour le professionnel mais très ennuyeux pour des adolescents.
- Oui ? Répondit il sans quitter des yeux Chastain qui accumulait éléments après éléments sans faillir.
- Vous êtes un Alpha ?
- ... Oui, fit il en lui jetant enfin un regards.
- Vous avez honte des fois ? Demanda-t-elle timidement.
- Non, j'en suis très fier. Pourquoi ?
- Parce que les gens disent que les Alphas sont méchants ... Qu'ils volent le travail des bêtas, que ... Qu'ils font du mal aux autres ... Personne ne les aimes pour de vrai.
- Eum ... L'Alpha se mordit la lèvre, cherchant ses mots. Tu sais ... Nous ne sommes pas plus fort ou plus malin que tout le monde ... Et ... Si des gens sont jaloux ils n'ont cas travailler autant que toi. Ce n'est pas parce que nous sommes des Alphas que nous ne faisons rien pour réussir. Je suis sur que toi aussi tu te donne beaucoup de mal. Avoir des facilité, ou un don, ou juste de la chance ça ne fait pas tout. Ça n'enlève pas le mérite que tu as pour ce que tu as réussi.
- Tout le monde vous déteste de toute façon. Que tu rate ou que tu y arrivent ils vous détestent ...
- Les gens ... Les gens ont des attentes qui parfois ... ne sont pas ... elles ne collent pas à qui nous sommes réellement. Tu n'as pas à avoir honte d'être ce que tu es. C'est une opportunité au final.
- Mais moi je veut pas, se mit elle à sangloter, je voulais être comme tout le monde ... Je veut juste que papa et maman m'aiment ... »
L'Alpha ne savait plus quoi faire devant cette détresse. Il n'avait jamais vu un Alpha regretter d'être né ainsi, au contraire tous en était si fier s'en était parfois ridicule. Au font c'était une dynamique, seulement ça. Est ce que ça changeait quelque chose ou qui l'on était ? Évidemment. Alors que dire à quelqu'un qui n'avait pas voulus d'un changement aussi unique. Des Betas seraient prêt à tout pour devenir Alpha et cette petite avait au final une chance inespéré. Il arrivait que certains enfants d'alpha ne soit que des betas ou des oméga ce qui était bien plus difficile à vivre, à sa connaissance. Refuser d'être un membre de l'élite car cela constituait une différence n'était pas rationnel. Pourtant c'était le problème de cette petite.
« - Tu sais ... C'est soudain pour toi alors personne ne sait quoi faire mais ... Tu te feras des amis qui t'aimeront comme tu es et ta mère aussi t'aime comme tu es alors ... Même si c'est difficile tu dois accepter d'être différente car ça ne peut pas changer. Mais tu verra, tu trouvera la force de t'accepter au final, parce que c'est ce que tu es et je sais que cette force est en toi.
- Mais papa me déteste.
- Quelqu'un qu'on a aimé on ne le déteste jamais complètement tu sais. Pour l'instant il est sûrement en colère contre tout le monde, mais lorsqu'il aura calmer sa colère ça ira mieux, promis-t-il avec l'espoir que ce ne serait pas un mensonge. »
La petite Alpha lui attrapa la main, l'empêchant de se remettre à écrire et il passa donc le reste du procès à seulement écouter, se refusant à rompre cette ancre dont elle semblait avoir besoin.
L'absence d'audience avait un effet étonnant sur le déroulement du procès qui en était nettement moins théatral. Il était donc important pour les affaire concernant la presse ou celle ou l'opinion publique était investit de convaincre cette dernière d'être dans le vrai. Au fond c'était logique : si partout où ils allaient les juré trouvait une population acquise à une cause il était probable qu'ils y adhèrent eux même. La vision que la société avait de l'enquête influençait énormément un procès. Sachant cela les avocats, même inconsciemment, transformait l'adversaire en monstre et leur client en martyre afin de faire ployer la balance de leur côté. Hors ici ce n'était pas le cas : il n'y avait que le juge et deux juré, des betas, qui écoutait d'un air concentré et ennuyé à la fois des arguments posé avec tact par les deux parties. Comme c'était la première fois qu'il voyait Jérôme Chastain sur le terrain il observait scrupuleusement ses méthodes et remarqua plusieurs choses qui l'éloignait grandement de la description d'extrémiste explosif qu'en avait les journaux. Il ne faisaient pas de grands gestes comme on en trouvait sur des photos, il n'attaquait pas les personnes et utilisait même moins d'arguments ad-nominem que son collègue. Il était plutôt mesurer mais très vivant, sans aucun doute. Son tempérament un peu tête brûler était camouflé par une tenue très correcte et mesurée, seulement trahit par un tapotement nerveux du pied ou du doigts sur la table lorsque des arguments l'irritait. Il savait rester calme, ses yeux métalliques tranchant parfois la distance qui le séparait de l'autre avocat. Ce dernier frissonnait presque insensiblement, comme frappé par une masse et ses yeux se dilatait du même désir qui parfois parcourait Alceo lorsqu'il avait ce regards félin posé sur lui. Sa voix clair résonnait dans pièce avec assurance, démontant des thèses biaisé ou rajoutant des subtilité à son propos comme pour noyer le poisson que représentait le bas salaire de sa cliente.
Après de longues heures qui mirent à mal la patience des deux enfants le juge annonça le début des délibérations. Tous quittèrent donc la salle et immédiatement dehors la femme manqua de se jeter sur son ex-mari. Tout deux se mirent à hurler et à s'insulter prouvant encore une fois à Alceo à quel point ce foyer avait viré au cauchemar. Le fil qui avait fait mine d'ignorer le procès avec ses écouteurs vissé sur son crane grimaça et retourna à ses jeux mobiles pour essayer d'oublier une scène devenu quotidienne. La cadette elle restait au milieu ne sachant pas quoi faire, se triturant les mains en subissant cette situation pénible. Ses yeux rougis reprirent leur reflets larmoyant alors qu'elle comprenait encore son impuissance face à deux adultes que mêmes les avocats ne parvenaient pas à temporisé. Jérôme faisait de son mieux pour calmer la colère d'une mère à qui on menaçait de prendre ses enfants tandis que son collègue alpha mettait nettement moins d'énergie à éloigner son client à la haine exacerbé. L'oméga n'était pas très forts et ses mots ne touchait plus la femme qui était entrain de hurler pour essayer de parler aux dessus des éclats de son mari qui enchaînait les « putes » et les « salopes » dans une cacophonie difficilement supportable.
« - Calmez vous ! Essaya-t-il encore en désespoir de cause, vous ne donnez pas une bonne image au juge ! Plaida-t-il encore dans le vent. Mais enfin aidez moi à les séparez ! Couina-t-il à l'autre alpha qui l'ignora également pour faire mollement semblant de retenir son client. »
Voyant que Jérôme était sur le point de craquer et laisser exploser un tempérament qu'il s'était efforcé à muselé Alceo décida d'intervenir malgré le risque de coup qu'il encourait. Remontant les manches de son précieux costume il flanqua son calepin dans les mains de la petite et rejoignit le groupe vociférant à grandes enjambé. De sa poigne puissante il attrapa l'épaule de la femme qu'il repoussa aisément de quelques mètres sans douceur avant de se poster devant le mari en bombant le poitrail d'une manière très alpha. Il le foudroya du regards, dominateur, et le silence fut immédiat. Tous réagirent à la provocation du jeune homme qui criait par tout les pores de sa peau « Je suis le plus puissant, maintenant fermez là et soumettez vous ! ». La jeune Alpha fit un pas en arrière, repoussez par la prestance d'un mâle plus gros et plus fort qu'elle. Le fils Beta sursauta et s'éloigna pour se mettre hors de porter d'un dominant potentiellement en colère et donc dangereux. La femme fit de même, inquiète qu'il ne se retourne pour la soulever du sol d'une seule main. Les Alphas avaient la réputation d'être des brutes plus puissantes que des bêtes lorsqu'elles se laissaient aller aux instincts territoriaux ou dominateurs. Hors Alceo était clairement entrain de s'imposer ce qui fit frissonner Jérôme malgré lui qui lâcha un grognement entre ses dents, agacé de la réactivité de ses reins face aux penchants bestiales de la dynamique complémentaire à la sienne. Alors que la dispute avait cessé aussi brutalement qu'elle avait commencer l'autre Alpha s'avança d'un pas. On pouvait sentir l'électricité dans l'air, le plus jeune senti ses poils se hérissé sur sa nuque et se figea sur appuis désormais plus tendus que confiant. Les deux Alphas se jaugeaient du regards et seconde après secondes leurs visages se crispait menaçant de dévoilé leurs dents tendis que qu'ils se raidissaient. Désormais ce n'était plus seulement une affaire familiale car tout deux c'étaient senti agressé par l'autre et personne n'oserais s'interposer s'ils en venaient à se jeter l'un sur l'autre. Obnubilé par leurs instincts qui les maintenaient en arrêt il ne réalisèrent pas que tous les regards étaient sur eux. Comme dans des sables mouvent ils s'enlisaient dans leur agressivité animale, cette dernière alimenté par la silhouette tendu de l'adversaire immobilisé en face. Les regards de chacun allait de l'un à l'autre pour conclure que la situation devait être désamorcé rapidement car la tension montait de manière exponentielle. Il n'y avait qu'un moyen c'était de les sortir tout les deux en même temps de cette état d'esprit d'attaque défensive. S'y prendre mal et seul l'un des deux seraient déconcentrer provoquant l'attaque de l'autre, ou pire l'attaque d'un des deux sur l'intervenant si ce dernier les surprenait brusquement.
Jérôme prit doucement une inspiration et souffla longuement avant de discrètement chauffer ses mains. Il avait décider d'agir mais jouait beaucoup. Un coup de poing de ses deux mastodontes ne lui ferait pas du bien pour peut qu'il s'en tienne seulement à la réaction immédiate sans que ça aille jusqu'au lynchage. Il s'approcha sans même se faire remarquer par les deux hommes qui ne clignaient pas des yeux une seconde. Il surveilla leur réaction en levant ses deux mains sous les regards sidéré des observateurs ... Puis leur abattu à chacun une claque sur l'arrière du crâne en poussant un grand cris :
« AAAAH ! »
Alceo sursauta quelques peut en sentant une attaque derrière lui accompagner d'un hurlement si prêt de son tympan que ce dernier en était quelques peut déboussolé. Complètement déboussolé par la soudaineté de toutes ses informations qui surgissaient de nul part. Ce vacarme autant auditif que sensorielle le laissa coi une fraction de seconde avant que le picotement de sa tête un peu secouer ne le rappel à l'ordre et qu'il pousse un petit râle énervé en se frottant le crâne. Ce n'était pas douloureux mais fortement désagréable. Qui l'avait frapper ? Il releva les yeux pour voir l'avocat se frotter également l'arrière du crâne en grimaçant, le regards assassin porter sur maître Chastain. Ce dernier semblait soulager que la situation n'ai pas dégénéré, comme le reste de l'audience qui avait assister à la scène. Aucuns d'entre eux ne voulait se retrouver au milieu d'un potentiel pugilat. Seuls les Alphas ayant vu l'action de l'oméga culotté riaient de bon cœur, la petite de 11 ans s'en donnant également à cœur joie.
« - Allons boire un café, fit Jérôme en donnant un légère tape sur le bras de son stagiaire afin de l'éloigner définitivement de la zone à risque. »
Ce dernier n'ayant pas encore reprit tous ses reperds et ayant les oreilles sifflantes le suivit sans rechigner. Au détours du couloir ils tombèrent sur le distributeur automatique. Un gobelet bien fort permit au jeune homme de finir de reprendre ses esprits. Il n'osa pas demander ce qu'il s'était passé à Jérôme qui jouait les innocents cependant les derniers rires et l'ambiance générale grandement changé titillait la curiosité d'Alceo. Il n'était pas idiot et se doutait bien que Chastain lui avait donner une humiliante claque, c'est pourquoi il ne posa aucune question et ne s'énerva pas. Il avait assez attirer l'attention en étant ainsi ridiculisé. Il était rare quand deux Alphas menaçaient de se battre de voir un oméga s'interposer et encore plus rarissime que ce dernier arrive d'une main de maître à contrôler puis retourner la situation complètement. Tout deux étaient vexé et refuseraient de l'admettre c'est pourquoi il ne se plaignaient pas. Lorsque la tension ambiante fut complètement retomber ils rejoignirent la cliente et ses deux enfants qui désormais les regardaient un air quelque peu amusé contre lequel Jérôme était imperturbable. Alceo replongea dans ses notes, un peu énervé. Une petite voix aiguë vint le déranger :
« - Il t'a taper le monsieur tout à l'heure. C'était drôle, lui souri-t-elle malgré son grognement en guise de réponse. Pourquoi personne ne lui a fait de leçon comme quoi c'était mal ?
- Parce que s'il ne l'avait pas fait j'aurais frapper ce type. Il a bien fait.
- Pourquoi vous vouliez le frapper ? Il vous avait fait quelque chose ?
- Non rien de spéciale ... Enfin ... Disons qu'il m'a provoquer et que bêtement j'ai répondu à la provocation.
- Les Alphas se détestent tous entre eux ?
- Non, mais tu sais à son attitude quand quelqu'un te considère comme un adversaire, marmonna il en regardant l'avocat qui discutait avec l'ex-mari. La plupart de mes amis sont des Alphas.
- Le plus fort c'est quand même l'avocat de maman. Ils vous maîtrisent tous, ria elle.
- N'importe quoi, c'est un oméga.
- Ah ... Et ça change quoi ? »
Alceo la regarda étonnant pas tant par sa question mais par ce que cela sous-entendait. Alors on pouvait être en sixième et être hors de tous les préjugé sur les oméga ? Il y avait donc encore de l'espoir.
« - Qu'est ce que ça pourrait changer selon toi ? Demanda-t-il en ayant un peu peur de gaffer.
- Au collège on nous dit qu'être oméga c'est aussi bien que le reste. Qu' ils ont des enfants. Et qu'il ne faut pas les insulté, qu'il ne faut « insulter personne ». Mais bon ça c'est un peu idiot puisque même les adultes le fond, tout le monde sait que c'est pour faire polie.
- Moui ... Je vois ... Et c'est tout ?
- Ils se font beaucoup insulter je trouve. Mais comme je n'en connais aucun c'est difficile à dire.
- Tu en connais forcément un. Il y en a en moyenne entre 2 et 4 par classe.
- Autant que ça ?
- 10 % dans une classe de 40 ça fait 4.
- Bas nous il y a surtout des Beta et des Alpha.
- Alors ils doivent avoir menti et dit qu'ils étaient des betas.
- Pourquoi ?
- Pour être comme les autres.
- Vous m'avez dit que c'était une fierté d'être Alpha.
- Oui mais pas oméga.
- Pourquoi ?
- C'est difficile d'être oméga, encore plus difficile qu'être un Alpha ou quoi que ce soit d'autre. Ça fait très peur à beaucoup de jeunes. »
Il lui épargna le taux de suicide des enfants révélé oméga qui atteignait des plafonds jusqu'à 20 fois supérieur à celui des alpha du même âge selon certaines études. Cette même tendance qui se poursuivait dans toute la vie de ces gens, comme une menace froide.
« - Pourquoi ça leur fait peur ?
- Parce que c'est dangereux et que les gens en disent beaucoup de mal. De quoi ils les insultes dans ton collège ?
- Surtout de putes.
- Tu aimerais être insulter et méprisé comme ça ? Pas moi. En plus ils ont un cycle pénible pour tout le monde.
- Un cycle ?
- Ça ce n'est pas à moi d'en parler. Je fait pas l'éducation sexuelle, fit il en lui tapotant la tête. »
Elle devint écarlate et se dandiner sur sa chaise ce qui fit sourire Alceo qui se souvenait au même âge de réagir de la même façon autant par gêne que par honte du fourmillement qui commençait à le parcourir quand il y pensait. A cet âge on était plus un enfant, on commençait à désirer, à réagir à des odeurs, à se sentir pousser des ailes et a tomber amoureux pour un rien. Mais on était pas un adulte, toujours embourbé dans le tabou que représentait le sexe et à toutes les incompréhension qui vont derrière. Pénible période dont on sortait en générale dans un état relativement bon, pour la plupart des gens en tout cas. C'était la période sensible, tout le monde le savait. Et pourtant très peu de choses étaient fait pour ceux qui étaient les plus à risque. Soit disant c'était de la responsabilité des parents. Lui avait eu de la chance que les siens soient des Alphas tous les deux et qu'ils le mettent en garde et lui apprennent avec douceur et pédagogie ce qui étaient faisable ou pas. Tout le monde n'était pas aussi chanceux.
Bon nombre de parents ne faisaient tout simplement pas cette prévention jugeant que l'école s'en chargerais ou considérant que c'était trop gênant, voir même mal pour certains. Et puis il y avait les familles qui ne savait pas comment en parler ni quoi dire car ils ne s'étaient eux même jamais poser la question, n'étant pas concerné par les dynamiques extrêmes. Le pire étaient ceux qui véhiculaient de mauvaises choses à leurs enfants, sciemment ou non. Il y avait ceux désinformé et ceux qui voulaient nuire en disant du mal des Alphas et surtout des oméga. Alceo ne voulait même pas savoir ce que cela faisait de se révéler dans une famille opposé à une dynamique qu'on avait pas choisit. Ce devait être un poids, une souffrance psychologique terrible. Surtout à un âge où on fait un drame de rien, tout le monde est détestable et où l'on ne sais plus où on va ni qui l'on es. Le cocktail explosif avait tout pour donner toutes les dérives qu'on retrouverais chez des adultes mal dans leur peaux ou tordus.
Grace aux réseau sociaux il avait pu retrouver des personnes de son année de 5ème et le tableau n'était pas si terrible qu'on pourrait le croire malgré quelques tragédies. Globalement ils s'en sortaient tous bien dans la vie, avec des conjoint ou même des familles et du boulot. Le chômage ne les épargnait pas spécialement mais issus d'un établissement privé bien cotés leurs routes avaient été toutes tracés. Et puis beaucoup avaient des parents Alpha ce qui facilitait bien la vie. Malgré tout il y avait ce jeune oméga qui s'était pendu durant leur année de 4ème un ou deux jours seulement après que sa dynamique ai été découverte par tous, avant même le début des harcèlement la peur du regards des autres l'avaient tant effrayé qu'il avait mit fin à ses jours. Il devait déjà être mal et cette pression supplémentaire avait été de trop. Il y avait un Beta en prison pour délinquance sexuelle, allez savoir ce qui n'allait pas chez lui. Il y avait cette fille qui était tombé enceinte et qu'on avait changer rapidement d'établissement, plus personne n'avait eu de nouvelles mais apparemment elle s'en était bien remis malgré son avortement et était maintenant marié. Et puis il y avait Nolan Hagpie. Ce garçon très doux, de constitution fragile qu'il protégeait sans cesse et avait mit sous son aile depuis leur rencontre en CE1. Il le traînait dans son groupe d'amis un peu turbulent et se mettait toujours entre lui et ses camarades un peu trop plaisantin qui voulait l'effrayer avec des limaces et d'autres insectes que le plus petit trouvaient dégoûtant. Il lui avait toujours parut trop délicat pour ne pas le protéger. Lorsque à 11 ans Nolan avait reçus son test lui n'avait même pas eu à lui demander pour comprendre. Il ne voulait pas qu'il lui arrive de mal. Sans doute était-ce un amour de jeunesse car il se souvenait avec nostalgie de lui tenir la main et d'en être tout timide soudain. Dès qu'il le laissait seul le jeune oméga se mettait à rasé les murs, effrayé par tous. Hélas sa fragilité l'avait rattraper et il avait fait de nombreux séjour à l'hôpital et sans savoir vraiment comment il s'étaient perdus de vu. Le passage au lycée et les nouvelles rencontre, les séductions, sa popularité intarissable, ses examens, tout avait réclamer tellement de temps qu'il l'avait oublié. Tout du moins il le croyait mais il l'avait visiblement encore en mémoire. Ne résistant pas il sorti son téléphone pour chercher une photos de lui. Il le trouva avec un pincement au cœur sous un autre nom, avec pour image de profil un baisé donné sur la joue d'un alpha souriant. Aussitôt apparut la légère jalousie disparut pour laisser place à un sourire : il était heureux pour lui, apparemment il s'était trouver un type bien et stable pour prendre soin de lui.
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