Chapitre 4
Je n'arrivait pas à couper pour que ça ait du sens alors ce chapitre est en une partie, désolé ... Bonne lecture quand même ^^"
Montemini attendis dans l'angoisse les résultats, cachant son malaise à ses amis, stressé par la lenteur des analyses. De son coté Chastain était devenus aussi aimable qu'une porte de prison ignorant globalement son stagiaire. Alceo fut cantonné sur une petite table dans l'entrée, au côté du bureau de la secrétaire qui ne cessait de lui faire de lui faire du rentre dedans à faire des travaux ingrat administratif. Il classait des demandes d'auditions, des rapports de rendez-vous avec des policier pour juger de preuves barbantes, il agrafait des jugements de divorces ridicules entre Beta ennuyeux et surtout informatisait des caisses entières de factures car Chastain s'était mit en tête de digitaliser sa comptabilité, sûrement pour l'agacer et le maintenir occuper maintenant que les archives étaient classées proprement. Il faisait maintenant le même travail ridicule que ses camarades, passant le plus clair de sa journée entre la pauvre machine à café domestique derrière le comptoir et la photocopieuse de bureau. A son ennuie s'ajoutait l'atroce habitude de madame Billant de radoter ses potins de village en travaillant. Au bout de la vingtième répétition de l'histoire de ce fou avec 15 chiens entasser dans une petite maison à deux rues d'ici il en eu assez et prétexta devoir monter au archive. En haut des marches il décida de jouer les curieux pour briser l'ennuie et d'aller écouter un peu au porte de son maître de stage. Il n'entendis rien malgré la finesse de la porte. Après mûr réflexion il l'ouvrit et réalisa que l'avocat n'était pas là. Ne le voyant jamais de la journée il l'imaginais constamment enfermer dans son bureau. Il descendit troublé, le propriétaire des lieux était donc aux abonné absent et il n'était pas le seul qu'on ne voyait jamais. Personne n'entrait jamais dans le cabinet qui était d'un silence mortel quant la secrétaire, employé à mis temps, avait le nez dans sa tasse de verveine. Le rythme de l'horloge dans la pièce était véritablement la seule chose constante qui animais les lieux. D'où venait donc tout ces nom dans les dossiers qui ne venaient jamais ici ?
« - Il n'y a jamais de clients ici, ça fait un moment que je suis là et personne n'est encore venu ? Questionna-t-il.
- Oh les clients viennent rarement ici, C'est plutôt Jérôme qui va les voir là où ils viennent chercher de l'aide pour proposer la sienne. Il est sûrement à l'association. C'est là bas qu'il a ses rendez-vous.
- L'ancienne boutique juste à côté ? s'étonna Montemini.
- Oui.
- Ce n'est pas un siège de partie politique ? J'avais vu des affiches assez marqué pourtant ...
- Oh non ! Ria-t-elle, c'est loin d'être politique ! Quoi que Jérôme en fait tellement une affaire personnelle et essaie de toucher tellement de monde que ça pourrait bien être de la politique. Mais de la bonne politique alors ! Ce ne sont pas des menteurs ou des voleurs, ce sont des gens très bien ! Maître Chastain y travail comme consultant, il n'est pas vraiment payer par les clients qu'ils prends là bas mais plutôt par l'association qui s'autofinance par des dons et des événements. Il est vrai que quand elle a du mal à verser ses honoraire il demande la différence au client, mais il faut bien faire marcher cet endroit aussi et payer mon salaire. Vous savez c'est un sain homme. Il pourrait gagner bien bien plus s'il faisait comme ses collègues mais il reste fidèle à lui même. Il veut vraiment aider les gens.
- L'image de bon samaritain ne lui colle pas vraiment avec son attitude posé et son air acerbe.
- Vous ne l'avez jamais vraiment vu travailler.
- Si, il m'a emmener en prison pour suivre une de ses affaires.
- Oh ce n'est pas vraiment le meilleur moyen de voir ce qu'il y a de bien en lui. Cet endroit le rends vraiment malade je croit. Votre pause et dans dix minutes, vous n'aurez qu'à aller jeter un œil, lui proposa-t-elle en souriant. »
Si son maître de stage avait une autre facette que cette façade froide et magnétique il demandait à la voir, évidemment. De plus ce pourrait être intéressant de voir enfin à quoi pouvait bien ressembler la clientèle type du cabinet. Il savait de réputation qu'il s'agissait plutôt d'Oméga entre 20 et 40 ans accusé de choses plutôt moche ou dans des situations délicates. Alceo n'avait jamais approuver la politique de certains de sélectionner leur clientèle, Chastain n'échappait pas à cette règle : peut importe les raisons, louables ou non, il fallait être juste avec tous et refuser les cas des Bêtas et Alphas, sauf exceptions évidemment, ne lui semblait pas justes. Toute la population avait des problèmes et les privilèges ne faisaient que les amplifié davantage. Lorsque vint l'heure de sa pause il traîna donc des pieds jusque dehors, saisit par le froid il réajusta son manteau et s'avança vers la grande baie vitrée qui avait été traiter afin d'être rendus légèrement opaque et de couper un peu la vue avec la rue, donnant de l'intimider aux lieux. Sur le haut de ce qui avait été l'enseigne était à présent afficher le logos de l'association : les lettres alpha bêta et oméga styliser en un seul caractère comme poser dans la paume de deux mains protectrices. L'acronyme IDSC France était associé aux nombreux sigles des associations et institutions partenaires tel le Secours Populaires ou la Croix Rouge. Les lieux affichaient fièrement leur statut de bastion d'une ONG et donnait une liste d'actions d'aide aux personnes effectuées sur place :
- Écoute 24h/24 au XXXXXXXXXX (Appel gratuit / numéro vert)
- Logement de secours et protection des personnes
- Aide juridique et social
- Médecin bénévole 3j par semaine
Accrocher à la porte il y avait ramette de tractes déchirables avec un liste plus exhaustive et détailler pour les différents cas.
Alceo poussa machinalement la porte, une petite sonnette retentit par dessus un air de musique classique apaisant, joué à a radio et copieusement massacré par quelqu'un qui martelait un véritable instrument non loin. Des cris suraiguë d'enfants achevait de détruire l'ambiance reposante qu'on avait tenter d'instaurer dans les lieux. Montemini grimaça en observant l'entrée. Une fausse cloison avait été monté puis recouvertes d'affiches sur les violences conjugales, les premiers secours, la maltraitance, le harcèlement en tout genre, la dépression, le suicide, le deuil. Toutes plus joyeuses les une que les autres elles s'adressaient tantôt à des adultes tantôt à un publique très jeune. L'Alpha eu un pincement au cœur devant l'étalage de la misère humaine devant ses yeux et quitta le petit sasse morbide pour entrer dans une salle très cosy. Une petite fratrie de quartes enfants couraient et criait, laisser seuls et sans surveillance, tout à fait libre de chahuter et de gêner un adolescent qui séchait ses yeux rougis sur un fauteuil confortable dans un coin de la pièce. Les sons désagréables de fausses notes venaient d'une petite fille qui tapait sur un piano blanc coller au mur d'en face. Il eu pitié de l'instrument et souleva la gamine de siège en grognant :
« - Ça coûte cher un truc comme ça. Arrête de taper dessus petite. »
Il la posa part terre et immédiatement la garce lui flanqua un violent coup de pied dans le tibia avant de lui tirer la langue et de retourner frapper le piano. Il fit une grimace, se retenant d'engueuler cette mioche mal élevé car il sentait dans l'air cette tension misérables et la peur de l'adolescent dans un coin de la pièce. Il lui faisait peur. Alceo soupira et regarda les lieux, le guichet était vide mais une Oméga en uniforme confortable s'y présenta promptement et lui demanda ce qu'il désirait.
« - Hum ... A vrai dire je ne fait que re... Je suis le stagiaire de monsieur Chatain, j'ai une pause alors je passait faire un tour. Je peut peut être vous aider ?
- Si vous pouviez occupé les enfants pendant que leur mère finis son rendez-vous médicale cela nous faciliterais la vie. » lui souri-t-elle avenante.
Montemini pesta mentalement, non seulement il n'était pas douer avec les enfants mes ceux-ci en particulier l'énervaient au plus au point. Il n'avait jamais été aussi mal élevé dans sa jeunesse. Il compta les gamins qui avaient entre 3 et 7 ans, tous fait à la chaîne visiblement. Il y avait trois garçons dont deux qui se disputait un jouer et le dernier qui regardait sa sœur donner des coups de poing sur les notes blanches et des coups de pieds sur le caisson de l'instrument. Il n'aurait jamais la patience de s'occuper d'eux, ils étaient insupportable. Soudain la porte derrière lui s'ouvrit et un Bêta de quelques années sont cadet en sorti avec un oméga dans la trentaine, enceint jusqu'à l'os et avec un œil au beurre noir.
« - Appelez nous ce soir, lui dit il en frottant son épaule pour réconforter son visiteur ecchymosé. »
L'oméga indéniablement battus sourit et murmura un « Encore merci, je ne sais pas ce que je ferais sans vous. » avant d' essayer en criant d'une voix usée de rassembler sa meute de moutards. Choquer, Alceo le fit taper du pied, supplier, menacer, avant de finalement réussir à partir tant bien que mal malgré le poids de son ventre gonflé. L'Alpha regarda ce brun aux cheveux abîmé et aux vêtements d'occasion mal repasser disparaître par la porte sans quitter de ses yeux gonflé et fade le sol, comme s'il traînait des chaînes trop lourdes pour lui et que chacun de ses enfants était un boulet de plomb qui le chargeait encore davantage.
« - Je m'occupe du jeune homme et je suis à vous. » fit le bénévole avant de proposer doucement à l'adolescent de le suivre à l'arrière du bâtiment. Il l'entendit échanger avec sa collègue de l'accueil :
« - C'est pour quoi ?
- Écoute psycho, problème familiaux. C'est un surveillant de son collège qui nous l'a amener parce qu'il a menacer de faire une TS avant de se raviser.
- Au moins pour une fois ils l'ont pas envoyer devant un COP ou les flics. 'Sont un peu moins con qu'avant chuchota il avant de reprendre son ton doux pour parler avec le garçon. Raconte moi un petit peu se qu'il s'est passé ? » Cette simple question relança chez le jeune oméga un torrent de larme que l'autre essaya de consoler en l'entraînant dans une pièce à part.
Alceo ne savait plus vraiment ce qu'il était venu faire là. Quel était sa place ou celle d'un avocat comme Chastain dans le suivit psychologique et médical des malheureux de la régions. Eux ne pouvaient rien faire dans l'immédiat.
« - Monsieur ? Fit la réceptionniste, l'interrompant dans ses pensés. Vous désirez peut être que je vous amène au bureau de monsieur Chastain ?
- Non merci, je vais rentrer et attendre son retours là bas. »
Alceo quitta prestement les lieux avec la désagréable sensation de fuir. Cependant il savait que son acte était surtout dicté par la fin de sa pause et de l'interdiction de Jérôme de mettre le nez dans un dossier pour le moment. Malgré tout il se sentait frustrer d'avoir été si impuissant et de ne pas avoir pût cerner le rôle majeur que tous semblaient donner à son tuteur dans ce milieu précaire.
Le lendemain il reçut un appel de l'hôpital lui annonçant qu'il ne serait pas nécessaire de se présenter aux urgences car les tests étaient bien heureusement tous négatifs. L'Alpha soupira profondément soulager d'apprendre la nouvelle. Cela suffit à clôturer la mésaventure et lui donner de la bonne humeur pour une partie de la journée. A l'heure du repas, devant son entrain soudain maître Chastain demanda ce qui lui était arriver de si bien avec les factures :
« - J'ai les résultats de mes tests et tout va bien. C'est vraiment un poids en moins sur mes épaules, souffla-t-il de nouveau reconnaissant au destin ou à son lui bourré de lui avoir mit dans les bras un type clean.
- Vous avez de la chance, j'espère que ça vous servira de leçon et que vous ne tenterez plus le diable comme ça.
- Vous me prenez vraiment pour un débaucher ?
- Je ne vous connais pas personnellement Montemini et même si on m'a dit beaucoup de bien de vous je ne peut pas dire que j'ai autant de bonne chose à raconter sur vous qu'eux.
- Mais je travail bien ! Vous n'avez rien à redire la dessus !
- C'est vrai. Mais je ne suis pas du genre à vous lancer des fleurs si c'est ce que vous désirez. Pour avoir un compliment de ma part il faudra que vous me prouviez plus que votre aptitude à effectuer les tâches qu'on vous donne, fit-il en tapotant d'un journal le large poitrail de l'Alpha. Je respecte les personnes, pas les salarié et les titres Alceo. Prouvez moi que vous êtes une personne digne de respect et vous aurez toute ma considération. Pour l'instant malgré votre talent académique vous êtes une personne assez médiocre : fêtard, enchaînant les coups d'un soir. Vous n'êtes pas une mauvaise personne, attention, ce n'est pas ce que j'ai dit. Mais après tout le bien qu'on m'a dit de vous je ne m'attendait pas à trouver le comportement de monsieur tout le monde.
- Je me comporte normalement : ma famille, mes amis, tout le monde trouve que je suis quelqu'un de normal. Si vous me demander d'être un saint et de vivre dans un taudis pour faire la charité il ne faudra pas compter sur moi. Je ne fait rien de répréhensible. Et si je ne suis pas à me suer à sang pour une association ou je ne sais quoi c'est parce que je n'en ai pas le temps.
- Et surtout pas spécialement l'envie. Mais c'est normal c'est tout le monde comme ça. Moi non plus je n'ai pas envie de passer mes samedis matin au travail plutôt qu'à dormir. Mais des gens ont besoin de ça. Et c'est parce que certains sacrifient leur confort, monsieur Montemini, qu'il y a encore de l'espoir pour défendre les causes perdus. Notre charmante réceptionniste m'a dit que tu étais passé faire un tour à l'association hier, allons en parler autours d'un repas tu veut ?
- J'ai le choix ?
- Tu as toujours le choix jeune homme ! On as toujours le choix, c'est pour ça que la vie est belle et difficile à la fois, lança il à la cantonade en partant pour le restaurant. »
Après un instant d'hésitation Alceo le suivit et les deux juristes entrèrent. Jérôme salut amicalement le patron des lieux qui lui indiqua sa table « habituelle » et ne pris même pas sa commande :
« - Il prends quoi ton stagiaire ?
- La même chose que moi, répondit-il sans laisser à ce dernier le temps de parler. Qu'est ce que tu as penser de cette visite ? Demanda il en commençant à s'empiffrer de pain.
- Et bien... fit l'Alpha mal à l'aise et incertain, ça faisait peine à voir.
- Oui. Et quoi d'autre ?
- Je ne sais pas ce que vous voulez me faire dire. C'était juste étrange, je n'étais pas l'aise, pas à ma place avec ces gens.
- Vous ne partagiez pas grand-chose en commun, n'est ce pas ?
- C'est ça !
- Vous croyez que je partage beaucoup de chose avec eux ? Demanda il en se redressant avec sérieux. »
Alceo fut déconcerté par le sérieux avec lequel il posait cette question et prit un moment pour observé l'homme devant lui. L'oméga était toujours superbe, élégant, le regards presque noble flottant au dessus du reste et indéniablement miroir d'une grande intelligence. Les cheveux bien peigné et les vêtements simple de bonne facture laissait penser à un homme de la classe moyenne avec bien plus de goût que l'ensemble de ce petit village boueux réunit. Jérôme n'avait pas l'air d'avoir plus de lien avec cette terrible pauvreté que lui. Il était beau et non usé, déterminé et non las de vivre ou déprimé. Il semblait mille fois plus vivant que tout ces gens.
« - Pas vraiment ...
- Pourtant nous partageons beaucoup de choses, et vous aussi. La plus fondamentale à mon avis c'est que nous avons les mêmes droits.
- Oui, dans ce cas là loi effectivement est là même pour tous. Mais ce n'est pas vraiment un élément qui nous rapproche.
- Pourtant c'est parce que nous appartenons à la même société que nous avons ces mêmes droits. Et je souligne droit car justement : la loi n'est pas la même pour tous.
- C'est faux. Bien sur que non. La loi est universelle pour tout les citoyens du pays, c'est la base de ce que l'on apprends en école de droit.
- Sans même rentrer dans le texte lui même qui contient à mon avis des aberrations, pense tu vraiment que nous sommes égaux devant la justice ?
- Il le faut. Et ne prenez pas l'exemple de votre frère il y a eu une dérive évidente, en générale cela ne doit pas se passer comme ça.
- Est ce qu'un avocat commis d'office, inexpérimenté, persuader que son procès va être un échec et moins bien payé défendra aussi bien son client qu'un avocat expérimenté et grassement payé dont l'affaire à retenus l'attention ? La motivation ne sera clairement pas la même et donc fatalement l'énergie mise dans la défense non plus.
- C'est le lot de tous les procès et c'est un facteur minime.
- Au contraire. C'est d'autant plus important que les avocats commis d'office sont donner à ceux qui n'ont pas les moyens financier de se défendre, de se cultiver ou même de vivre décemment. A ces gens là qui n'ont déjà pas grand-chose on donne un avocat démotivé qui les défendra à peine. Comment peuvent ils essayer de faire valoir leur droit devant des manias ou des puissants ?
- Je ne sais pas. Mais le juge sait qu'il y a ce déséquilibre et il doit le prendre en compte dans son jugement.
- Qu'est ce qui le garantit ? Et pire encore : il peut très bien avoir été corrompus par un lobby, ou par la pression que peut exercé sur sa carrière quelqu'un de notoriété publique. Et je ne parle pas du fait qu'il ne se reconnaît sans doute pas plus que toi dans ces gens. Après tout il ne vient pas de leur couche social, ni toi, ni moi, ni sûrement aucun juriste. Nous ne connaissons pas cette vrai misère. Nous ne l'avons jamais vécu de l'intérieur. Si une de ces personnes disparaît on entends jamais parler. Ils ne sont rien. Du point de vu de cette société ils ne sont rien. Et leur accès au droit s'en ressent. Peut importe que dans le texte ils soient soumis aux mêmes lois si dans le tribunal ils ne sont pas égaux aux autres.
- Je veut bien mais à part leur donner tout l'argent du monde ...
- Tu crois vraiment qu'ils veulent de l'argent ? Tu crois que cet oméga qui se fait battre et qui en est à son cinquième gamin vient nous voir pour qu'on l'aide à toucher ses allocations famille nombreuse ? Ce n'est pas une question d'argent Alceo. C'est bien plus terrible que ça.
- Alors qu'est ce qu'ils veulent ? Qu'est ce qu'il leur faut ?
- De l'aide et des avocats juste.
- Vous venez de dire que ça ne servait à rien et que les avocats ne les défendrais pas bien.
- Non, j'ai dit que actuellement peut d'avocat mit sur ses affaires se sentent investit et font leur travail avec volonté. Si jamais je te donnais une affaire et que je te payait peut voir pas. Qu'est ce qui t'interdirait de tout de même donner le meilleur de toi même ?
- ... rien en théorie mais vous l'avez dit vous même : je ne serais pas très motivé.
- Moi je veut que nos futur avocat soient motivé peut importe l'affaire et peut importe l'argent. Tu l'as dit toi même : c'est une question de passion, de justice, pas d'argent ! Toi tu as les moyens de défendre ces gens aussi bien qu'un avocat surpayé ! Tu connais la loi tout autant, tu as appris à plaidoyer, à défendre, à argumenter. Tu as la capacité de le faire grâce à la chance que tu as eu d'avoir une bonne éducation. C'est pour ça qu'il y a des avocats : pour que même sans connaître la loi quelqu'un puisse parler en ton nom, et parler bien.
- Oui ... C'est vrai mais ... Vous avez dit que face à la pression d'un lobby des paroles avaient peut de poids. On ne se bat pas à égalité avec ces gens.
- Premièrement nous avons la même loi. Donc nous avons les mêmes armes. Et deuxièmement ce n'est pas parce qu'un combat semble perdu qu'il faut refuser de le livrer. C'est quelque chose de bien de chez nous, les insurrections, non ? Fit-il avec un sourire malicieux. Demain je t'emmènerais avec moi au tribunal, j'ai une affaire de garde parentale à défendre j'aimerais que tu vienne voir. Tu connais les étapes d'un jugement n'est ce pas ?
- Eum, oui ! »
Il était tiraillé entre l'excitation d'enfin faire ses preuves dans son domaine d'étude et la discussion qu'il venait d'avoir avec son maître dont il comprenait de mieux en mieux les subtilité et les étrangeté. Ce dernier avait des arguments assurément convainquant mais Alceo avait besoin d'encore un peut de temps de réflexion pour se ranger de son côté. Il était encore très accroché à l'idée qu'on ne devait donner la priorité à personne dans le choix de ses clients, que ce n'était pas une façon de pousser à l'égalité et que cela représentait un mauvais exemple d'une certaine façon. Cela pouvait appuyé la nécessiter de choisir et ainsi conforter dans leur choix ceux qui privilégiait des catégories de clients avantageuses. Hors Montemini se refusait de donner raison à cette pratique. Il adhérait sincèrement au combat de Jérôme qui se rapprochait toujours plus du siens, mais pas encore à ses méthodes qui divergeaient trop de sa propre déontologie. Il eu le loisir toute l'après-midi d'y penser et de réviser entre deux documents administratif.
Il savait bien qu'il n'aurait qu'un rôle d'observateur et cela le frustrait d'avance mais il s'agissait tout de même de premières mise en condition. Alceo n'avait aucun doute sur le fait qu'il s'agissait d'un nouveau test visant à établir s'il serait capable d'être davantage autonome pendant la période de stage. Son espoir le plus fou étant que Chastain accepte de lui confier un dossier un jour, il s'en sentait capable. En donnant le meilleur de lui même il pensait ou plutôt était certain que rien ne l'empêcherait de mener une affaire jusqu'à la victoire du client, si tant est que ce dernier soit lésé ou innocent, bien évidemment. C'est plein de détermination qu'il rentra chez lui après une dur journée.
Alors qu'il parcouraient à pieds les derniers mètres qui le séparaient de son studios Alceo prit un instant pour regarder autours de lui les passant et les travailleurs qui se croisaient. Il avait besoin de voir cette injustice que Jérôme voyait partout. Il avait besoin de se confronté à la rue rien qu'un instant pour y sentir la tension qui semblait maintenir ce dernier persuader du bien-fondé de son combat. Autours de lui il y avait des masses entières de bêtas qui se pressaient sans se voir. Ils étaient pour certains aisé ou dans la classe moyenne. D'un coup d'œil ont pouvait voir que la part représentait par les Alpha était supérieur à la proportion moyenne de la population, ce qui n'avait rien d'étonnant.
Les Alphas étaient reconnu comme une dynamique avec de grandes capacités de réussites et grimpaient facilement dans l'échelle sociale. Il était un bon exemple de cette réussite facile et de ce talent inné pour exprimer des aptitudes physiques et intellectuelles. Les Alphas avaient des facilités à apprendre comme le corroborait de nombreuses études statistiques. Ils avaient donc naturellement dominer la classe aisé. Les bêtas se retrouvait dans toutes les classes sociales, à plus forte concentration dans la classe moyenne. Comme il composait l'essentielle de la population et représentait le citoyen moyen il n'y avait rien d'étonnant à ce que nombre d'entre eux soit dans la classe pauvre et d'autre dans la classe aisé. La seule population dont la part, entre 10 % et 15 %,restait presque invariable était les oméga.
On entendait beaucoup de choses au sujet de cette dynamique très particulière. C'était pour certains de véritables succubes et incubes méprisables, pour d'autres des poids sociaux au même titre que les chômeur, pour d'autre encore il était incapable d'apprendre et de penser. Alceo n'était pas de cette avis, tout comme une partie croissante du reste de la population il savait d'expérience qu'un oméga était tout à fait apte à travailler en temps normal et qu'ils étaient aussi doué que n'importe qui. Il n'y avait qu'une chose qui faisait consensus et qui poussait aux pensé extrêmes : les chaleurs des oméga. Durant une semaine trois à quatre fois par ans la dynamique était soumise à une irrépressible envie de se reproduire qu'on avait nommé pour sa ressemblance avec les cycles animal « chaleurs ». Le phénomène était toujours étudier aujourd'hui du fait des problèmes de société qu'il soulevait. Problèmes excessivement nombreux, d'où la haine envers cette dynamique. Les chaleurs n'impactait pas que les omégas qui les subissaient. Leurs odeur, chargé de phéromone était faite pour séduire les beta et rendre fou les Alphas. Elle réveillait chez eux une part violente et bestiale qui les poussaient à se battre entre eux comme des animaux pour les faveurs d'un oméga avec lequel avait lieu un accouplement souvent brutal et douloureux. Ce n'était même pas un acte sexuel, juste une pulsion sauvage. Alceo refusait d'appeler ça une relation sexuel en tout cas. En conclusion il y avait toujours des accidents, des bagarres ou pire, des viols. Et ça ce n'était que pour les problèmes des Alphas causé par les omégas. Ces derniers étaient si réduit durant cette période qu'ils restaient à domicile, pour un employeur il n'y avait rien d'avantageux à prendre un employé qui ne pourrait se présenter une fois par trimestre. On trouvait donc facilement des oméga dans une situation d'emplois précaire ou de chômage de longue durée. Toute cette souffrance avait heureusement un but, une compensation : les oméga était la source la plus sur de descendance. Le nombre croissant de femmes stérile dans la société était compensé en partie par la capacité des oméga de porter des enfants quelque soit leur sexe et la tendance qu'ils avaient à mener plus facilement à terme des grossesses multiples. Une femme Beta ou Alpha avait en moyenne 2 enfants tandis qu'un oméga en avait en moyenne 3 ou 4, ce qui maintenait l'équilibre et évitait à la population de se faire vieillissante. Ils leur étaient infiniment redevable et il était du devoir de tous de les protéger de leurs faiblesse et de leur fragilité naturelle.
L'Alpha décida qu'il était temps de rentrer, s'étant trop perdu dans son chemin de pensé pour en tirer quelque chose de fructueux. Il savait comme tout le monde où était les faiblesses de leur système économique ou sociale et savait également qu'on en blâmait les oméga, que ce devait représenter une pression, mais pas à l'échelle infernale ou Jérôme le pensait. Les omégas qu'il connaissait était dans la moyenne, ni plus ni moins heureux qu'une autre dynamique de la même classe sociale. Il fallait comparé ce qui était comparable et Alceo avait de léger doute sur cet aspect du résonnement de son maître. Ce dernier induisait à partir des cas qu'il connaissait une réalité générale. Ce biais de confirmation tronquait forcément les choses. La déduction était le seul raisonnement vraiment valide. On ne pouvait pas conclure du fait que les oméga de faible classe social avait des difficultés que tout les oméga avaient des difficulté et qu'elles étaient supérieurs à celles fatalement induit par leur condition. C'était le coeur du débat : les dynamiques ne fonctionnant pas de la même façon on peinait à savoir ce qui était acceptable pour telle ou telle dynamiques. On ne pouvait pas les traité de manière strictement identique, ça n'avait aucun sens. On ne pouvait pas donner les mêmes congés parentaux à un oméga qu'à un Alpha par exemple. Cela aurait été absurde et les pro-oméga auraient hurler sur tout les toits qu'on les rabaissaient encore. Où était la limite entre ce qui était correcte et juste et ce qui était discriminatoire ? Avec cette dynamique c'était toujours très compliquer. Alceo voulait être juste, ne pas être influencer par ses propres valeurs ou les rumeurs de comptoir c'est pourquoi il s'appuyait sur les textes de lois. C'était justement car il voulait les éviter les injustices qu'il avait fait une confiance aveugle en la démocratie et la justice. Mais à présent Jérôme lui disait que cette dernière n'était pas fiable, qu'elle n'était pas aveugle à la dynamique ou au revenus, qu'elle était influencer par les pressions des puissants et l'opinion des masses. Il ne savait plus sur quoi se reposer. A quoi pouvait il encore faire confiance si ni l'homme ni les institutions n'étaient infaillible ? Dans un soupir il claqua la porte de chez lui et acheva rapidement sa soirée pour se mettre au lit, appréhendant un peu le lendemain.
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