Chapitre 3, part 1
l'Alpha prit un instant pour réfléchir aux mots de son tuteur et achever de digérer la douche froide qu'avait été cette matinée. Il avait en effet beaucoup à apprendre, cela il en avait été conscient dès le début, mais peut être avait il été orgueilleux en estimant être capable plus que tous les autres d'être confronter très tôt à de tels cas. Il avait été surprotéger, un enfant choyé et Jérôme avait raison cela avait contribué à sa faiblesse. Cependant Alceo se savait capable de s'endurcir et croyait dur comme fer en ses capacité à réussir ses études et à fonder son propre cabinet. Il ignorait seulement le temps qu'il lui faudrait pour devenir aussi impassible que son aîné devant ce genre de misère. Peut être était il trop impliquer. Il l'avait reprocher à son maître de stage mais malgré ses émotions ce dernier poursuivait sur la voix légal sans ciller ce qui était d'autant plus difficile que son implication lui serait forcément reprocher lors dans un tribunal. De son côté le jeune homme n'avait montrer aucune force de caractère qui lui semblait propre. Il avait flanché en un instant, incapable de réfléchir ou de mémoriser la moindre information, donc incapable d'effectué correctement la tâche qui lui incombait. On lui avait seulement demander d'écouter et de prendre note et il avait échoué. Jérôme ne lui en tenait pas rigueur apparemment mais l'Alpha n'était pas de cet avis. Dur avec lui même il ne cessa en silence de se reprocher cette erreur digne d'un première année ou pire d'un néophyte. Le visage fermé et le front reposant contre la fenêtre de la minuscule voiture noir l'Alpha prit dans ses pensé se jura de ne plus refaire cette faute grave et de s'endurcir suffisamment pour ne pas sourciller lorsque reviendrait la confrontation avec Gérome Chastain.
« - Je te dépose chez toi, tu as besoin de repos.
- Non j'insiste, si je ne fait pas mes heures cela se saura tôt ou tard et je ne veut pas me traîner une réputation de fainéant.
- C'est tout à ton honneur mais tu ne m'es d'aucune utilité si tu n'es pas productif. Hors dans l'état actuel des choses tu es juste épuiser psychologiquement et donc parfaitement inutile. Tu ne ferais que me gêner.
- Je n'ai pas finis de trier les dossiers, répondit l'Alpha sur le ton de l'excuse, prit en faute de nouveau.
- Si tu y tient absolument très bien, fait ça. Mais ne te plaint pas.
- Ce n'est pas mon genre, s'écria il scandalisé.
- Je ne sous entends pas que tu es du genre à te plaindre, au contraire. Mais en générale lorsque le patron te propose un congé en insistant tu accepte, ne serais ce que pour ne pas froisser sa fierté.
- Un Alpha ne fait pas ça. Je fais des efforts pour ce travail. Je n'ai pas prit ce stage pour me tourner les pouces au contraire ! Je suis motivé et mon échec de tout à l'heure ne se reproduira plus. Vous doutez de mes capacités ?
- Absolument pas. Pas parce que tu es un Alpha mais parce que tu n'en doute pas toi même. Tu es déterminé et persévérant, même un idiot avec des traits de caractère comme ça finit par s'en sortir dans un domaine ou un autre. Je n'ai pas besoin de connaître ta personnalité pour savoir que moi ou un autre, n'importe qui aurais valider ton stage. D'ailleurs je pense impossible que tu l'échoue. Mais ça n'empêche que je suis content de t'avoir sous la main personnellement, histoire que tu vois des choses que mes collègues ne t'auraient pas montrer.
- Vous ne vous prenez pas pour un moins que rien, vous. » remarqua l'Alpha qui avec le ton légèrement condescendant de son vis à vis en avait ressentit l'arrogance. Ce dernier laissa échapper des éclats de rires franc et cristallins avant de se concentrer sur la route avec un soupir.
« - Cela nous fait ça en commun, ricana-t-il.
- Vous trouvez que j'ai trop de fierté ?
- Dans ce métier tout le monde à trop de fierté. Quand quelqu'un est payer dix fois le smic peut importe qui il est et d'où il vient il finit par péter plus haut que son cul. Ne me regarde pas ainsi, si c'est ma vulgarité qui te choc encore tu va devoir t'y faire je parle à des ouvrier et des bénévoles de campagne à longueur de temps et je n'ai pas discuter avec un officiel depuis une éternité, alors forcément les discourt de saint je ne sais plus faire.
- Vous parlez comme ça au tribunaux ?
- Je ne suis pas fou non plus, sourit-t-il. Moi aussi on m'a appris à faire de joli phrases, à broder, faire de la rhétorique, parler pour ne rien dire, ce genre de choses.
- Vous faites des parallèles qui n'ont pas lieu d'être, la rhétorique ça n'a rien à voir avec « parler pour ne rien dire ».
- Je sais que c'était mal formuler, mais les longs discours ça se maîtrise et ça se travail. C'est ce que je voulais dire. Je sais le faire, mais je ne le fait plus en dehors du tribunal.
- Pourquoi ? Les autres le font naturellement.
- Parce que personnellement ça me fatigue et que je n'ai pas que ça à faire.
- Vous dites souvent que vous avez beaucoup de travail mais vous n'avez qu'une secrétaire qui fait l'accueille et je ne vois jamais grand monde à votre bureau où en salle d'attente. D'ailleurs vous partez souvent.
- Tu dis que je travail pas vraiment ? Et dire que tu me reprochait la même chose il y a à peine quelques minutes. Je ne travail pas tellement à l'agence, c'est pour ça.
- Vous êtes à votre domicile ?
- Non, désolé de ne pas satisfaire ta curiosité maladive pleinement mais je suis littéralement là porte à côté. Je fais partit de l'équipe qui dirige l'association à côté du cabinet, j'y fait du conseil juridique et de la consultation. J'ai aussi des réunions de Com' et j'en passe. Croit moi c'est un deuxième métier à temps plein. Je t'emmènerais là bas lorsque l'occasion se présentera.
- Ce n'est pas en ça que devais consister mon stage, je devait vous accompagner sur votre lieu de travail.
- C'est mon lieu de travail.
- C'est à côté de votre travail. Votre vie associative et vos combats politiques ça ne me regarde pas.
- Si j'estime que ça fait parti de mon travail j'ai des raison. Donc tu feras ton stage en passant là bas, et ça quoi que tu en dise. Je crois que tu prends un peu tes aises avec moi. Vouvoyer ce n'est pas être poli, je préférerais que tu utilise mon prénom avec un peu de respect plutôt que tu continus de me répondre comme ça. Tu veut ? »
Alceo se ratatina dans son siège en s'excusant face au savons de son supérieur hiérarchique. Ce dernier avait raison, il avait été impolis. Cela ne lui ressemblait pas. Jérôme avait un « je ne sais quoi » qui le mettait peut à peu à l'aise. Peut-être à cause de sa nature d'oméga qui faisait que son ton bourrus ne l'affectait pas. Ou alors il s'agissait de cette aura bien veillante qui semblait l'inciter à s'exprimer avec ses tripes et selon ses convictions qui le poussaient ainsi à commettre des impaires. Néanmoins Jérôme avait réagit plus violemment que ce qu'il pensait. Alceo formula l'hypothèse que l'oméga n'était pas dans son état normal et que l'état de son frère devait tout de même l'affecter plus qu'il ne voulait le laisser paraître. C'était impossible que la chose l'ai laissé de marbre, la tension exercé sur ses nerfs se faisait ressentir lorsque le plus jeune se montrait insolent. Il préféra donc cesser la discutions et le reste du trajet se fit en silence.
Voyant que son stagiaire était déterminer à rester malgré ses recommandations Jérôme envoya Alceo achever son travaille d'organisation des archives le temps qu'il s'occupe de quelques dossiers en cours. De nouveau seul dans la pièce poussiéreuse et mal éclairer l'Alpha avait tout le loisir de se plonger dans ses réflexions, sa tâche ne demandant que peut de concentration. Depuis son arrivé au cabinet à peine quelques jours plutôt toutes ses convictions initiales avaient déjà été mise à mal. Premièrement il avait conclus que la justice avait un défaut quelque part, que quelque chose empêchait ses merveilleux rouages de parfaitement tourner. Il s'était que ce grain de sable cacher dans l'horlogerie que représentait le système judiciaire serait ardus à trouver mais comme toutes ces certitudes étaient inlassablement remise en doute il n'était désormais plus certains de l'endroit où chercher la solution du problème. D'après le rapport la seule personne qui avait « mal » fait son travail était l'avocat de la défense, cela semblait évident. Le reste du tribunal n'avait apparemment rien à se reprocher de plus que le fait de ne pas avoir remarquer le manque d'investissement de ce dernier. Pourtant quelque chose de plus lui chatouillait les nerfs après la discutions entre les deux frères. Ils avaient parler de leur mère comme d'un témoin clef pourtant elle n'était nullement mentionner dans le dossier, pas plus que le reste de la famille Chastain d'ailleurs. C'était curieux qu'on ait même pas auditionner les autres membres de la famille, au moins le père. Mais ce dernier n'avait fait que souligner le choc de cette soudaine cruauté chez son fils et ne l'avait pas défendus. Il en avait fait un portrait flou, teinté de déception du fait de crime abominable. Le reste de la famille était rester silencieuse, approuvant donc cet description.
Au fond dans un cas tout à fait normal cela n'aurait pas sembler choquant. Il était commun que le chef de famille soit celui qui fasse les dépositions au nom de tous. De plus l'état de choc de toute une famille après qu'un des membres est révéler un coté sombre de lui même était monnaie courante. Les proches stupéfait réalisaient soudain tout les indices qui auraient put les mettre en garde sur cette instabilité et se sentait coupable de ne pas avoir fait le lien immédiatement avec un potentiel comportement violent. Ce schémas s'appliquait parfaitement avec ce qu'il savait du dossier Chastain : un oméga en apparence tout à fait normal qui avait un travail mais assez peu d'amis, et qui peut avant le crime avait commencer ce qu'on avait diagnostiquer comme une dépression avant de se révéler être une véritable pathologie sociale. De quelque point de vu qu'on regarde, et d'autant plus avec l' évènement d'aujourd'hui, il était facile de conclure que George était une bombe à retardement au moment des fait et qu'il était d'autant plus coupable qu'il s'agissait d'une dérive plutôt que d'un réelle cas pathologique. Si cet oméga avait été effectivement un marginal ou un sociopathe depuis le début cela se serait ressentit et cela aurait été détecter dans son adolescence hors il avait été parfaitement sain et avait enchaîner les réussites. Alors qu'à 11 ans de nombreux oméga fraîchement détecté passaient par une période à tendance suicidaire George avait été un adolescent joyeux. Conclusion : soit il avait jouer la comédie depuis son plus jeune âge, soit il était parfaitement conscient de ses actes et malgré cela avait eu un « accès de folie ». La question de l'état médical de George au moment des fait était difficile. On l'avait reconnus psychologiquement apte au moment des faits mais au vu de son état actuel Alceo avait des doutes. Les éléments du dossier enlisait son esprit. Rien n'était véritablement limpide et pourtant tout amenait à la plus terrible des culpabilité. Ça n'allait pas.
A cela s'ajoutait l'absence de prise de parole de Jérôme dans le dossier. Pourtant il était présent sur les lieux lorsque les pompiers et la gendarmerie était arrivé. Il était donc impliquer dans l'affaire, au moins en temps que témoin mineur. Malgré cela pas un mot à son sujet. Cela pouvait s'expliquer par l'âge du cadet alors tout juste majeur. Mais justement du fait qu'il était majeur et non plus un mineur et que le jeune oméga était en bonne santé, non sous tutelle, et que rien ne laisser présager une contre indication, il aurait dû être entendus. On avait bien amener à la barre des enfants de 7 ans pour témoigner d'un meurtre perpétré au sein même de la famille. On ne s'était alors jamais questionner sur la légitimité de tels témoins pourtant très influençable. Et pourtant on avait juger que le témoignage de Jérôme Chastain ne valait pas la peine d'être dissocier de son père. Ceci dit il était rarement au domicile parental avec lequel il n'avait garder que peut de contacte il était donc logique de penser que le témoignage de Chastain père suffisait en lui même, ce dernier voyant très régulièrement sous fils aîné pour un repas hebdomadaire.
Montemini en était rendu à s'arracher les cheveux. Chaque fois qu'il lui semblai trouver un accros dans ce dossier trop parfait son hypothèse s'y cassait les dents. Et malgré l'irréfutabilité des aveux, des preuves, de l'ensemble de la procédure, quelque chose n'allait pas forçant le stagiaire à brasser encore et encore et les donnés jusqu'à être totalement incapable de formuler de nouvelles idées. A la fin de la journée qu'il avait passé sans dire un mot il conclus à l'impossibilité formelle de l'innocence de George sans pour autant se convaincre de sa complète culpabilité. Cette synthèse très insatisfaisante l'obligea à sortir le dossier de son étagère et à le poser sur la table. Après un long moment d'hésitation il décida qu'il voulait savoir le fin mot de l'histoire, peut importe à quelle point elle pouvait le choquer. Il voulait la vérité absolu. Alors il glissa un morceau de papier coloré affichant officiellement sur ce dernier l'onglet « affaire en cours importante ». Il savait qu'il risquait un choc bien plus difficile à encaisser que celui de la mâtiné et que les choses serait sans doute dur pour ses nerfs mais il était résolus à savoir.
Clôturant son travail de la journée il saluât la secrétaire et donna rendez-vous à ses amis dans le bar habituel afin de se soûler copieusement. Il avait besoin de faire le ménage dans son esprit tourmenté. Le sourire lui revint lorsqu'il vit au bar un de ses amis. La camaraderie s'installa bien vite et le petit groupe, après avoir râler une bonne partie de la soirée sur leur salaire, leur stage et autres problèmes financier ennuyant, décida de se rendre dans un boite de nuit branché à quelques pas de là. Malgré l'alcool dans ses veines Alceo eu du mal à se détendre, n'osant pas aborder sa mâtiné en prison avec ses proches de peur de n'avoir à leur avouer ses faiblesses du moment. Il lui fallu encore quelques musiques rythmés, deux ou trois verre de vodka et un oméga de charmante compagnie sur une piste bondé pour finalement relâcher la pression. Il se mêla sans gêne à la foule en sueur parmi laquelle il avait son petit succès. Après plusieurs partenaire de danse au déhanché très agréable pour les yeux il laissa porter par l'ivresse et alla jusqu'à l'ivrognerie, suivant les cris et les rires sous les pulsations des basses et les flash des stroboscopes.
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top