Chapitre 1, part 2
« - Alceo Montemini, en retard le premier jour ce n'est pas terrible.
- Oh... Eum...
- Laissez tomber. Vous n'êtes pas venu faire un stage pour vous faire taper sur les doigts, je n'ai pas le temps de vous faire la moral sur le monde du travail est le fait d'être à l'heure et encore moins de temps pour vous sanctionner et vérifier que la sanction est appliqué. Commençons par les bases. Je suis Jérôme Chastain, ton maître de stage comme tu t'en doute. Je n'ai pas de programme établis pour toi pendant les six mois à venir, j'aviserais sur le tas de quoi t'occuper ne t'en fait pas tu ne restera pas les bras ballant. Comme tu peut le voir nous allons tout de suite abandonner les formules de vouvoiement ridiculement complexe et nous tutoyez. Si tu veut que je te donne un surnom fait le moi savoir mais moi c'est Jérôme. Est ce que c'est clair ?
- Euh oui... répondit l'Alpha perturbé.
- Parfait. Aujourd'hui je veut que tu commence le trie des archives qui sont dans la salle 3 de l'autre côté du couloir. Trie les comme tu voudra je m'en contre fiche ce qu'il faut c'est que le manuel pour trouver n'importe quel document tienne sur un A4 recto verso clair et précis. Tu créer le mode de classement que tu veut, je veut juste que ce soit finis le plus tôt possible, d'ici une semaine ce serait parfait. Si tu prends du retards fait des heures supplémentaire, ici on ne compte pas ses heures de travaille. Tu m'as compris ? »
Alceo mit un peu de temps pour assimiler la quantité de nouvelles choses à digérer mais donna finalement un « Oui » un peu mal assuré qu'il rectifia immédiatement.
« - Et bien qu'est ce que tu attends ? » le pressa Maître Chastain, tirant ainsi son jeune stagiaire de la stupeur qui le maintenait silencieux et immobile depuis son arriver. L'étudiant baragouina quelques excuses maladroites et quitta la pièce laissant Jérôme à ses activité.
Les néons de la pièce sombre et poussiéreuse grésillèrent dans l'air de la salle 3. Cette dernière contenait cinq gigantesques étagères de fer semblable à des échafaudages où s'empilaient des cartons, des portes-feuilles, des classeurs et des dossiers en tout genre du sol jusqu'au plafond. Il régnait dans les archives du cabinet de Maître Chastain le même désordre que sur les étagères du bureau de ce dernier. Alceo désespéra de la tache qu'il avait à accomplir. Elle allait lui prendre deux fois la durée de son stage, classer tout ceci allait être une épopée titanesque. Dire qu'il avait rêver un instant que son stage ne serait pas simplement constituer d'aller-retours à la photocopieuse. Même cette activité d'un ennuis mortel était plus stimulante que ce cauchemar qu'il avait à charge. Il soupira, hésitant à jeter tout de suite l'éponge. Peut-être n'était il pas trop tard pour rechercher un véritable stage chez un cabinet renommer où une foules de spécialistes en tout genre se bousculait des dossiers pleins les bras ? Il se ravisa immédiatement. Il s'était donner pour défis d'accepter et de réussir le stage de son professeur quelque en soit la nature et quel qu'en soit les conditions. Il pris une grande inspiration au parfum de vieux papier et jeta sa mallette et sa veste sur la seule chaise du lieu, relégué à un vieux bureau moisi dans un coin. Retroussant ses manches avec déterminations il se lança dans le nœud du problème. La question évidente était « Par où commencer ? ». Les araignées perchées sur le toiles pleines de mites semblaient le regarder déambuler entre les rayons comme on regarde un match de base-ball avec un paquet de pop-corn. Rien n'ayant bouger ici depuis des lustres il était clair que l'Alpha représentait un événement dans la tranquillité des lieux. Rapidement il calcula qu'a raison d'entre 2 et 4 dossier complets par compartiment, 4 compartiment par étage et 5 étage par étagère, ça sur 10 faces il y avait en tout pas moins de 500 dossiers à reclasser.
Il entreprit pour commencer de trouver quel avait été l'ancien mode de classement des dossiers utilisé avant que son maître de stage n'y mette le nez avec l'espoir qu'ainsi il n'aura qu'a ranger les choses dans leur état initial pour terminer le travail vite et bien. Hélas le peut d'ordre des étagères était dû au fait qu'on les avaient remplis au fur et à mesure de l'archivage des dossiers. De ce fait les affaires bouclées cette années après un appel était bien loin de la période du premier jugement et les cas n'ayant pas encore été amener au jugement s'étalaient un peu partout. Pendant les quelques heures de la mâtiné il s'arracha les cheveux à trouver une solution la plus économe en temps et énergie possible. Lorsque vers midi Maître Chastain entra dans la pièce pour proposer à l'Alpha de venir prendre sa pause déjeuner il trouva ce dernier entrain de jouer les équilibriste à enjamber ses tonnes de cartons.
« - Mais qu'est ce que tu fabrique ? Demanda il dérouté. Je ne t'avais pas demander de me mettre le souk.
- J'ai retrouver tout les dossiers qui n'étaient pas clôturé ou mal ranger et je les aient rassembler ici avec un post-it pour avoir les informations pratiques sans avoir à ouvrir les dossiers.
- Et celui là ? Demanda le plus vieux en ramassant une feuille collante jaune fluo. Les post-it ça se décolle génie, surtout quand on les colles sur la poussière. Me perds pas de dossier et retrouve celui qui avait ça avant de prendre ta pause. » termina -t-il en refermant la porte en partant, laissant ainsi Alceo au milieu de ses cartons.
Ce dernier regarda le petit papier daté et nommé selon le dossier éponymes avec désespoir, conscient qu'il allait devoir ré-ouvrir tous les dossiers pour le retrouver. Finalement il mangea sur le pouce avant de retrouver ses amis dans un bar de la capitale après ses heures de stages. La petite bande d'Alpha désinhibé bavardait gaiement autours d'un verre :
« - Je n'en peut plus, mon tuteur veut me faire reclasser l'intégralité des archives. J'ai pas signer pour ça, je voulais aller dans les tribunaux moi. Vous m'expliquez à quoi sert un stage chez un professionnel si on fait du secrétariat ?
- M'en parle pas, je suis préposé au café et à la photocopieuse.
- Moi je fais le coursier entre les étages, faut croire que c'est une étape obliger. Plaisanta l'un d'entre eux peu rancunier.
- Moi non, souri de toute ses dents le quatrième de la bande. Ce matin je suis aller regarder un jugement de vol à l'arracher.
- T'as tellement de chance, j'en peut déjà plus de faire le larbin. En plus mon patron est un vieux Bêta grincheux qui refuse de m'adresser le parole.
- Je crois que c'est pour tout le monde pareil, riaient ils légèrement alcoolisés.
- Pas pour moi, se moqua Alceo avec un sourire carnassier.
- Comment ça ? T'es chez une nana ?
- Mieux, fit-il malicieux en plongeant dans son bourbon.
- Alors là je vois pas. Allez crache le morceau !
- Un oméga.
- Nooon ! Sifflèrent ils de concert tout aussi surpris si ce n'est plus qu'il ne l'avait lui même été.
- Mais quel bâtard, t'as toujours trop de chance.
- Genre un vrai oméga ?
- Évidement, il est pas en plastique ! Répondit il déclenchant un concert de ricanement.
- Je suis sur que c'est une horreur avec des auréoles et des croûtes entre les orteils, grimaça l'un moqueur et probablement un peu jaloux.
- 29 ans et plus de cul que ton oméga, fit il provocant avec un sourire victorieux de charognard planté jusqu'aux oreilles. »
Toute la bande partie dans un florilège d'insultes à son égards, tous écœuré, mort de jalousie mais néanmoins joyeux pour leur camarade dont la situation n'était pas si moche. Seul l'objet de la pique, un autre Alpha du nom de Michel bu une gorgé, vexé qu'on ait put se moquer de son goût en matière d'oméga.
« - Hey ! Hey ! A quoi il ressemble ? Il est bonasse ?
- Pas vraiment, ria Alceo encore secouer par l'effusion du groupe.
- Tu peut pas nous laissez sur notre faim. T'as parler de son cul maintenant dit nous tout.
- Il fait vachement jeune, plus que nous en fait. Mais il fait pas oméga.
- Oh non ... soufflèrent il dans un concert de soupire de déception.
- Et donc il ressemble à quoi ? Demanda Michel ragaillardi par ce retournement de situation
- A un Bêta qui fait un peu de sport, genre le vingtaine. Potable, mais clairement pas ouf.
- Baisable au moins ?
- Mouais, fit Alceo après un moment de réflexion, baisable mais pas par moi.
- Voilà qui est plier ! Aucun d'entre nous niquera son patron ! Éclata de rire un des gaies lurons du petit groupe clairement bien éméché. »
Ils rirent bien, commandent encore à boire afin de finir de se saouler. Puis la bande d'Alpha entrepris de draguer avec plus ou moins de succès quelques femmes et oméga du bar, chacun y allant de sa petite technique. Leur jeux tourna à la bataille pour savoir qui obtiendrais le plus de numéro ce soir. Après avoir perdu avec « seulement » trois numéros, un score tout de même honorable ils rentrèrent en se moquant joyeusement du bon dernier du lot qu'ils surnommèrent dans un premier temps « le moche » avant que par un des merveilleux tour de passe passe de l'alcool cela ne se transforme en « ma couille ». Surnoms qu'ils beuglèrent une fois ou deux dans la rue avant de filer chacun chez soit en vitesse pour ne pas être arrêter pour ivresse sur la voix publique et tapage nocturne. Responsable Alceo rentra par l'un des derniers métro jusqu'à son appartement dans une des rues proche du quartiers du Marais.
Le lendemain Montemini parvint à être à l'heure, et même un peu en avance ce qui lui laissa le temps d'aller s'acheter un sandwich à la boulangerie dont le prix largement inférieur à celui de son quartier le sidéra. Il ajouta donc sans honte deux croissant à sa commande et mangea le premier en remontant la rue, gardant le second pour son café du matin gracieusement offert par la secrétaire madame Billant. De nouveau enfermer dans la salle des archives sans avoir put saluer l'avocat qui l'avait gratifier en coup de vent d'un « Bonjour Montemini ! » Alceo réfléchissait à un moyen de classer tout ça de tel sorte que tout le monde puisse s'y repérer. Alors qu'il relisait pour sa centième fois le nom de certains dossier il eu une révélation. Aussitôt il s'insulta mentalement de ne pas y avoir penser avant de se mettre au travaille. Il allait simplement faite un ordre alphabétique avec les noms du clients. C'était tout bête mais fonctionnel car on se souvenait bien plus souvent d'un nom prononcé cent fois pendant une procédure que d'une date quelconque. Le jeune italien avala son café d'une traite et se mit au travail carton par carton et chemise par chemise désormais certains qu'avec de la méthode il aurait terminer d'ici deux jours. Il mangea dans la pièce afin de ne pas perdre de temps. Il avait bien avancer dans les C lorsqu'il tomba soudainement une mallette particulièrement épaisse et moins poussiéreuse que les autres au nom de Chastain. Il la tira de son étagère, décidé à ne pas l'ouvrir et à se contenter de la classer comme toute les autres mais alors qu'il revenait au compartiment désigner dans le fond de la pièce la tentation fut trop forte. Il retira adroitement les cordons élastique qui maintenant la masse de papier ensemble et protéger. Éplucher tout ça pour comprendre de quoi il s'agissait risquait d'être long et il ne voulait pas vraiment être surpris entrain de fouiner dans il ne savait quel affaire privé. Il se lu rapidement les titres des documents : une suite de témoignage et de rapport d'interrogatoires récupérer en gendarmerie mais aussi en prison et dans le cabinet en présence d'un agent des forces de l'ordre, plusieurs fascicules de preuves à charge et à décharges. Il épluchait les documents lorsque l'un d'entre retient son attention. Horrifier il sorti du dossier un rapport d'autopsie.
« - Cause du décès ... strangulation ... murmura il en lisant chaque mot avec angoisse. »
Il chercha le nom de la victime, nerveux. Il n'aurait jamais dû ouvrir ce dossier, il était question d'un meurtre et son maître de stage trempait là dedans.
« - Qu'est ce que tu fais ? »
Alceo poussa un hurlement de peur, prit sur le fait par Jérôme qui le regardait d'un ton dur. Ce dernier lui arracha le dossier des mains et y remis les papiers, visiblement en colère. Le pavé fit un bruit lourd quand l'oméga le reposa violemment au milieu de l'armoire. Puis ce dernier se retourna et croisa les bras sur sa poitrine dans une position d'attente, passant sur le jeune Alpha un regard réprobateur.
« - On ne t'as pas appris à demander avant d'ouvrir un dossier d'un collègue. Ce que tu viens de faire c'est une faute grave. Ça s'apparente à du vol de preuve ou de la violation de domicile. Nous sommes censé respecter le secret professionnel mais on dirait que tu n'en fait pas grand cas.
- C'est le crime de votre frère ? George Chastain est bien votre frère ? Vous défendez un meurtrier. Siffla-t-il avec dégoût.
- Il faut bien que quelqu'un le fasse. »
Jérôme lui rendis un regards voilé par des émotions inconnus de l'Alpha. Peut-être était ce de la culpabilité, ou de la honte, ou juste du chagrin et une douleur sourde. Il ne savais pas, mais il était scandalisé qu'on puisse s'investir personnellement pour défendre un assassin.
« - C'est un tueur ! Vous aviez 19 ans à l'époque non ? Pourquoi vous le défendez ? Parce que c'est votre frère ? Ça ne vous empêche pas de dormir la nuit de savoir qu'un tel fou à gâcher la vie d'une famille et que vous lui donnez raison ?
- Tu l'as lu ce dossier ?
- J'ai vu les rapports d'autopsie, il a massacré un enfant ! Il l'a étrangler et il lui fracasser le crâne. C'est ignoble ! »
L'oméga eu un rictus de colère et se planta devant l'Alpha. Jérôme était plus petit que son stagiaire et était obliger de lever le nez pour le regarder dans les yeux. Cependant cela ne l'empêchait pas de le fusiller de ses iris métalliques. Il retira le dossier de l'étagère et le lâcha dans les bras du futur avocat.
« - Toi tu as trop classer de dossiers et trop fait de paperasse. Quant maître LaCaille m'a dit que tu étais du genre à avoir le sang chaud comme moi je me suis dit que te poser serait une bonne solution. Mais t'es pas un gars à sang chaud. T'es juste un idéaliste, un rêveur. Tu va venir avec moi demain. On va s'occuper un peu de l'avancer de ce dossier puisque tu y tient tant. C'est tes devoirs ce soir, t'as intérêt à connaître ce cas sur le bout des doigts parce que t'auras pas droit de me demander des précisions. Je ne voudrais pas t'influencer, vu qu'il s'agit de mon frère aîné, fit-il cynique. Demain je te veut ici à 6h pour le départ, ne soit pas en retards. Et range moi ce bordel. » Siffla l'oméga en désignant les derniers dossiers posé à même le sol plutôt que sur des étagères.
Il tourna les talons et quitta la pièce sans se retourner tel un lion. Sa démarche rapide traduisait son état nerveux instable. Était il entrain de fuir ? Cela n'aurait pas étonner l'Alpha, les oméga avaient tendance à essayer d'échapper aux affrontements surtout face à des dominants tel que lui. D'un autre côté le tempérament agressif qu'avait montrer son aîné l'avait décontenancé. Il ne s'attendait pas à voir cet homme plutôt frêle en comparaison lui tenir tête tout en lui mettant un cas évidemment complexe dans les mains. Il s'attendait plutôt à ce que ce dernier récupère le dossier avec honte et lui interdise d'y toucher afin de préserver le caractère tabou des informations qu'il contenait. Personne de censé ne montrait au premier venus les déshonneur et les échecs familiaux. En jugeant de l'épaisseur du document Alceo dégluti. Ce dernier était très certes assez sommaire pour une affaire d'homicide mais ce genre de cas étaient bien souvent fournis en documents de tout types difficiles à recombiner et à bien cerner. Il y avait de nombreux biais de perception avec les divers témoins, les proches écoutés, le criminels. Tout cela se complexifiait encore avec les montagnes de perquisitions et d'éléments saisis qui n'étaient pas tous des preuves formelles mais qui pouvait amener matière à débat. Les flous typique de ce genre d'enquête se ressentait toujours dans les jugements pour meurtres. Apprendre un tel cas par cœur tout en restant objectif et ce en une nuit était un exercice d'un niveau diabolique.
La menace toujours en suspend dans l'air était loin d'être feinte : Maître Chastain attendait véritablement qu'il maîtrise le dossier demain. Lui l'avait probablement eu dans les mains toute sa carrière. Dix ans s'était passé depuis qu'il avait lui même vécu cette affaire de l'intérieur. Il n'aurait pas été étonné qu'on y trouve un de ses témoignage alors qu'il était adolescent. Plus la tension retombait et plus Alceo regagnait son intérêt curieux pour la pochette vert bouteille qu'il avait dans les mains et de pour bon nombre de raisons.
Ce n'était pas tous les jours qu'il étaient donner à un étudiant de travailler en partenariat sur une affaire d'homicide, cela représentait une chance inespéré si le dossier était toujours traiter en justice à ce jour par il ne savait quel recourt.
Ensuite il sentait toute l'importance que cette histoire avait pour la compréhension de la personnalité et de l'attitude de Jérôme Chastain. Il était évident qu'il n'était pas devenu avocat par hasard et que tout ceci avait grandement dû l'influencer.
La dernière raison était sans doute la moins sincère mais la plus noble : il voulait démontrer qu'on ne peut pardonner le crime et que quiconque pardonne et laisse ainsi des horreurs impunis répands le mal sous ses forces vicieuses. Une société pleines de repris de justices qui ne font jamais leur peine ne peut être saine et prospère et c'est pourquoi le meurtre d'un enfant ne pouvais être ni compris ni excuser que ce soit par un inconnus ou par un proche du coupable. Il était certains que l'avocat avait eu tords de se saisir d'une copie de ce dossier, qu'il avait tords de défendre son aîné. Quel âge aurait eu cet enfant aujourd'hui ? Y pensais il lorsqu'il demandais de la compassion pour George Chastain ? Pensait il a ces parents dévaster, à cette vie pleine de promesse gâché, à cette souffrance ? Pensais il a ce qu'avait dû vivre cet enfant dans les dernières heures de sa vie ? Pouvait il seulement imaginer la peur de cet innocent. On ne pouvait pas défendre corps et âme quelqu'un autrement qu'en faisant abstraction de ce qu'avait vécu la victimes de telles atrocités. Alceo posa le dossier sur la table et l'ouvrit presque religieusement, par respect pour celui à qui il était de son devoir de faire justice. Il fallait punir ce crime avec justesse et sévérité, à hauteur de l'ignominie des faits et venger cette enfant par une punition implacable. L'Alpha pria pour qu'elle ait été rendus et que personne ne puisse l'alléger. Ce George méritait davantage que la perpétuité, mais étant convaincu de l'absurdité de la peine de mort l'italien n'alla pas jusqu'à y penser.
De nombreuses fois il s'était demandé si pour les crimes les plus cruel tel que la torture ou le meurtre de personnes fragiles, enfants, oméga ou retraités, il ne valait pas mieux appliquer la peine capitale. Il avait longtemps réfléchis et s'était battus contre sa propre colère et son propre sentiment de révolte pour en conclure finalement qu'on n'était pas plus apaiser en sachant un tueur mort qu'un tueur enfermer pour le restant de ses jours dans une cellule sordide. La mort faisait souffrir autrui, pas celui exécuter. Détruire une deuxième famille n'était pas le but de la justice, pas celle à laquelle il aspirait en tout cas. Méthodiquement le stagiaire sorti les documents et les lus un à un.
Madame Billant ouvrit timidement la porte de la salle trois pour y trouver le bel Alpha dans une intense réflexion. Ce dernier avait étaler les divers copies sur la table et jonglaient entre ces dernières et son Macbook où il notait scrupuleusement les éléments d'importance majeur. Son front était marqué par l'expression concentré et impliqué démontrant à quel point il se souciait de ce qu'il apprenait aux fils des mots déroulés sur le papier. Elle toqua doucement en constatent qu'il ne l'avait pas vu. Alceo se retourna vivement, surpris par l'apparition soudaine dans on environnement d'une tiers personne.
« - Vous m'avez fait peur.
- Je suis désolé de vous déranger ainsi dans votre travail mais il est 19h et maître Chastain est déjà rentrer chez lui.
- Oh ...fit-il embêter. C'est à dire que je n'ai pas finis ceci. Est ce que je pourrait emmener ce dossier chez moi ?
- Je regrette monsieur insiste sans cesse pour que les archives ne quittent pas cette pièce, il veut être sur de toujours les retrouver.
- Alors ... pourrait-je rester ici ? Je fermerais de l'intérieur et je ne dérangerais personne.
- C'est à dire que ... Cela me gêne de vous laisser ici, il n'y a pas de couchage et qu'allez vous dîner ?
- Ne vous en faites pas pour moi, j'ai vu un bar restaurant dans la rue j'irais y faire un saut et avec du café je me passe bien de sommeil.
- Vous comptez vraiment faire une nuit blanche ?
- Le temps est contre moi, je croit que je n'ai pas le choix.
- Si vous insistez, capitula elle. Voici un double des clefs. »
L'Alpha le remercia et se remis aussitôt au travail, ignorant les salutations de la femme qui quittait les lieux. Ce ne fut que lorsque les grognements de son estomac complètement vide depuis le matin commencèrent à le faire souffrir qu'il se décida enfin, dans un étirement félin, à se rendre au bar-restaurant. La carte ne proposait que trois choix tous assez misérables. Alceo opta pour la moins immangeable des options et picora son steak-frite avec de l'eau minérale, profitant de cette pause pour oublier un peu l'affaire et se reposer psychologiquement. Le lieu était encore dans son jus avec des coffrages matelassé sur les murs dans un tissus à motif d'assez mauvais goût, un éclairage sommaire fait de lustre dont la lumière jaune peinait à éclairer la pièce morose. Le bar comme les banquettes contre les murs étaient en bois sombre bien entretenus et laqué. L'odeur de tabacs dans l'air et incruster jusque dans les moindres recoins de la salle empêchais d'apprécier la nourriture tout compte fait d'assez bonne qualité pour ce qui était de la viande. L'Alpha était un des seuls clients ici pour manger et attirait de ce fait les regards d'un groupe mixte de Béta dont l'embonpoint accompagné de rires gras n'ajoutait pas à la délicatesse des lieux. Il repoussa irrité son assiette et commanda un café pour tenter de tasser ce repas de routier. Le patron des lieux, un Bêta également lui donnait parfois quelques regards curieux, cherchant à analyser l'étranger qu'il représentait.
« - Est-ce que je le met sur la carte de Jérôme ? Demanda-t-il alors qu'il venait payer l'addition. Où alors c'est vous qui venez régler sa note ? Ajouta-t-il faisant redoublé le trouble de son client.
- Non, je viens juste payer mon repas. Qu'est ce qui vous fait croire que je suis relier à cet homme.
- Votre pince de cravate, c'est une balance de justice non ? Donc vous êtes juriste. Et puis il n'y a presque que Jérôme qui vient prendre le repas par ici, les autres gars sont des gens de passage, pas du genre à porter le costume et la chemise qui va bien. »
Alceo mit un peu de temps à retrouvé sa contenance, perturbé autant par la justesse de la réflexion de son vis à vis que par la soudaineté de cette dernière.
« - Et bien je ...
- Vous êtes bien avocat ?
- Je suis en passe de l'être effectivement.
- Et vous êtes bien chez Jérôme.
- Oui mais ...
- Alors ne vous étonnez pas que d'ici demain on dise de vous par ici que vous êtes son amant.
- C'est faux !
- Peut être mais vous êtes un Alpha et lui un Oméga, vous passez vos journées à la même adresse et vous êtes là bas jusqu'à des heures impossibles. Qui n'arriverait pas à cette conclusion ?
- Moi. Ce que vous faites c'est de la diffamation ! Siffla-t-il scandalisé. Enfin je ne suis pas du genre à coucher avec mon employeur ! J'ai une ligne de conduite ! Et vous devriez avoir honte de ...
- Oh là, vous savez ce n'est pas moi qui irait dire du mal d'un client. Jérôme mange ici au moins une fois par semaine et il laisse toujours un pourboire. Grâce à lui on fait un peu tourner la boutique. Il est plutôt apprécier ici vous savez mais cela n'empêchera pas tout le village de jasé. Je voulais juste vous prévenir.
- Merci pour le repas, gronda l'alpha en finissant de payer et en claquant un peu de monnaie sur le comptoir. »
Il n'avait pas pour habitude d'être vexé par les justement bien nommé ragots de comptoir mais l'idée qu'on puisse traîner sa réputation dans la boue lui était difficilement supportable. Toute sa vie il avait plus ou moins échapper a ces rumeurs car elles étaient alors plus discrètes ou plus distinguer mais surtout parce qu'il n'avait dans sa vie jamais rien fait qui puisse porter à controverse. Ses actions avaient toujours été clair et sincère et il avait toujours eu derrière lui la majorité pour le soutenir. Voir qu'ici on tombait si bas le désolait. Ce fut moins reposé qu'il ne l'avait espéré qu'il retourna à ses dossiers. Fermant la porte à clef derrière lui il resta éveiller toute la nuit.
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