27. Espèce de Troub

Trois heures de marche rapide. Dix kilomètres.

Voilà ce que permettait un quart de la potion nectarine avant que son effet ne s'estompe. Goul'Disor avait jusque-là maintenu un pas de course qu'il ne pouvait plus assumer. D'autant plus avec le vent froid qui secouait la forêt et le poids conséquent du sac d'OrquElfie.

Sous ses pied le sol perdait de sa fermeté. Des Arbres lunes  continuaient de pousser par endroits, mais partout des fougères des marais apparaissaient peu à peu sur la terre détrempé. L'eau froide lui lacerait les doigts de pieds et à chaque difficulté Goul'Disor envisageait de prendre à nouveau une potion. Une envie aussitôt ravisée par les petites notices laissées par OrquElfie. Il avait été claire. Le risque était trop grand pour les utiliser à la va-vite.
Malgré ça la boue lui arrivait aux chevilles et son avancée était plus lente encore qu'avec les vents glacés. Chaque pas lui demandait une quantité d'énergie qu'il n'avait plus.

À bout de souffle dans ce bourbier, Goul'Disor s'autorisa un quart de plus de la nectarine.

Comme la première fois, le regain d'énergie fut immédiat. Cependant le moment était mal choisie. La potion demeurait bien inutile avec une jambe bloqué par la boue. Et c'est précisément ce qui lui arrivait. Son pied était comme aspiré par une flaque de vase dont il ne sentait toujours pas venir le fond. Il n'y avait pas de temps à perdre et ce contre-temps le contrariait au plus haut point. Il se débattait et deuxième jambe tombait à son tour, prise dans les méandres.

Peu à peu immobilisé la panique montait. À peine gêné par ses gesticulations, des petits scolopendres demarraient leurs course jusqu'à son torse. La boue qui lui arrivait aux genoux il y a peu ne tarda pas a gagné ses hanches.
Crier était inutile aussi isolé, mais cela n'empêchait pas Goul'di d'y aller de toute sa voix, faisant grimper d'un cran encore son agitation.

- A l'aiiiiiide! Je suis bloquééé! hurlait sa voix perçante sans recevoir la moindre réponse.

À court d'option, Goul'Disor sorti le concentré du désert du sac, et dégoupilla le bouchon. Il fixait la potion comme si sa vie en dépendait. Les notices d'OrquElfie étaient du moins de cet avis. La prendre pouvait revenir à un acte de suicide.

Gould se ravisa. Pas comme ça! Pas si bêtement! Il ne pouvait se résoudre à utiliser l'une des précieuses et dangereuses potion pour un simple marais mouvant.

Son hésitation lui avait coûté quelques précieuses secondes, mais Goul'Disor réagit vite et sorti l'une des cordes du sac d'ElfOrquie qui s'enfoncait à ses côtés. La boue lui arrivait au torse lorsqu'il réussit à nouer un noeud coulant avec la corde. Il prit pour cible une souche toute proche et la lança.

Raté. Un deuxième essai ne trouva pas la souche. Il dût s'y reprendre une fois de plus et les méandres boueux atteignaient sa nuque, tout comme les scolopendres.

Un ultime essai fut le bon. Goul'Disor se dépêtrait comme un chat dans l'eau et se hissait avec l'énergie de la nectarine qu'il avait ingéré peu avant. A bout de bras il se hissa hors de la boue mouvante avant de louper un battement. Le sac d'OrquElfie s'enfoncait dans la vase. La corde autour de la taille il sauva ce qui pouvait encore l'être. Une gourde, un petit couteau, de la viande séché couverte de boue et la petite sacoche à l'odeur fétide qui ne lui avait pas laisse la meilleure impression.

Sans autres choix, il passa la sacoche puante autour de son épaule et se remis sur ses jambes. Lorsqu'au même instant, un liquide chaud et visqueux le surprit en lui eclaboussant l'épaule.

- Beuuurk! s'écria Goul'Di qui en dégage du bout des doigts la substance jaunâtre dégoûté.

Sans pour autant en connaître la provenance, Goul'Didor s'insuietait de la chaleur de celle-ci. Il ne oouvait s'agir sue d'un être vivant. Une odeur répugnante avait imprégné sa peau et en plus de la sacoche sur son épaule lui donnait des hauts le cœur. Sans rien repérer aux alentours Goul'Disor associa l'incident à un oiseau malade qui devait s'être soulagé en vol.
À peine ebroué et pret a reprendre sa route, le même liquide immonde tomba une seconde fois. Ce coup ci en plein sur le crâne imberbe de gobelin,

Goul'Disor se figea. Il oubliait l'hypothèse d'un oiseau prit de diaré. Les iris porté avec discrétion sur la canopé, il restait immobile. Les paupières plissées d'une horrible appréhension, Goul'Disor leva les yeux.
Ce fut à ce moment qu'un doux et gras vrombissement lui parvint du dessus. Son petit corps vert frissonna. Un urgence il attrapa le concentré du désert dans le panier d'osier, ôta le bouchon de liège et.. Trop tard. Goul'Disor était au sol. Une étrange créature le hissait sur son épaule. Elle avait trouvé son déjeuné.

***


Pas une parole, un insecte, ou même un simple bruit inexpliqué n’était venue mouvementé la détention de Kaze.  Cela faisait maintenant deux jours qu'il croupissait dans cette cage. Son suotidien se résumait désormais à lécher la faible condensation formé sur les grilles de sa cellule et de jouer à cook pick pass contre lui même. De nature peu enclin à l'ennuie il avait bien essayé de nombreuses façon d'occuper son esprit, mais le lansue de Janna se ressentait.

Ylia n’avait pas redonné signe de vie. Sans doute était elle trop faible pour utiliser de nouveau sa capacité de rassurait faussement Kaze.
Il ne restait plus comme espoir que Goul'Disor et une partie de lui se refusait d'y croire, car cela aurait signifier qu'il n'avait pas choisit en premier lieu de prévenir son peuple. Son bref égoïsme marquait son visage de colère.

Sans eau il n'allait pas tenir bien longtemps. Il tentait par tous ces sens de distinguer un moyen de fuir lorsqu'un claquement métallique le fit tiquer. La partie manquante de son oreille ne réduisait pas son ouïe qui au contraire s'affinait dans cet environnement silencieux.
Sans y croire il priait que les pas qu’il entende se diriger vers lui soit ceux de Goul'Disor. En ce sens le bruit presque inaudible des pas sur le sol de pierre lui donnait de l'espoir. Son cœur se serrait lorsqu'à l'angle de sa cellule où une silhouette fantomatique se démarqua.

Nazil, l'exécuteur. De si pret Kaze en distinguait les moindres aspects. Il avait déjà croisé le chemin d'exécuteur et de leurs corps immatériel ou la chaire devenait parfois une aura transparente semblable a l'idée que l'on pouvait avoir d'une âme.

- Tu es presque mort! Ton teint est de lune. intervint la voix irréelle de Nazil.
Celle-ci semblait provenir d'un autre monde, à la Foix rêche et profonde.

- C'est le Gobelin qui se moque de la fertilité sur ce coup. Tu t'es vu. T'as pas l'air très en forme non plus. Ricana Kaze poursuivit d'une douloureuse quinte de toux.
- C'est donc ainsi que ça se termine. Reprit Kaze.
Mon demi-frère n'aurait pas fait venir son exécuteur dans ces jôles sans une bonne raison.

OrquElfie avait tout miser sur la rancune et la fierté de Meliodas et cela avait échoué à lui accorder une mort publique. Il ne pourrait transmettre le message de l'arrivee de l'armée blanche. Il avait ordonné son exécution aussi simplement et discrètement qu’il l’avait promis.

Le defaiteur d’Hapubou voyait son reflet dans la lame de Nazir devant sa cage. Pas de fin dramatique, héroïque, son demi-frère ne s'était même pas déplacé s'ulcerait-il touche a l'égo.

- Si je dois mourir il y'a quelque chose que tu dois savoir. Il devait tout lui dire et prier pour être convaincant.

- Arrête de te torturer l’esprit, Enethir. Je ne suis pas la pour ça. Tu avais plus de courage face à son Altesse. S'apitoyer sur son sort n'ait toléré ni chez les Elfes, ni chez les Orques. D'une pensée tu trahis ce qui t'ont mis au monde. Le sermona Nazil d'une voix claire.

Sa prestance était indéniable. Son lien plus que certain avec le monde invisible l’avait de bien des façons différencier de ses pairs.

- Enethir.. Ria Kaze. Le mangeur de rêve. C'est le surnoms que j'ai reçue dernièrement alors. J'ai toujours trouvé que les insultes elfes trop serieux.

- Et ne te méprend pas Fantom- Elfe. Je ne me laisserais pas tuer si facilement. Ajouta t'il sans décrocher le moindre sourire de son interlocuteur.

- Ton surnom est bien pire. Répondit Nazil qui a la surprise de Kaze avait finit par rentre dans son jeux.
- Ton retour a fait son chemin à travers la ville. Lança Nazil d'une voix glacée.
- Quartier après quartier, allée après allées, la rumeur s'est propagée. L'enfant maudit est revenue la où sa légende a démarré. Les gens veulent te voir souffrir jusqu'à la mort. Tu seras pendu à la pleine lune.

- Je note la redondance.. Soupira Kaze

- En attendant voilà quelque chose que m'a chargé de te donner un jeune elfe aux cheveux d'argent. Tu as assisté a l'exécution de son père en arrivant ici. L'exécuteur envoyant uns outre pleine d'eau à travers la grille.
- Bois tout jusqu'à la dernière goute. Il n'y aura pas de prochaine fois. Completa Nazil en tournant les talons.

- Et quand aura lieu la prochaine pleine lune ? Demanda Kaze le regard ailleurs.

- Ce soir.. répondit nazil

# dsl je n'arrive pas à supprimer le centrage au centre pour cette partie de l'histoire :/

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