22. Des Os Solides🍼

Les pieds ballants, Kaze sentait son sang lui monter à la tête.

La nuque ne s'était pas brisé sur le coup et il pouvait entre ses quintes de toux profiter du spectacle qui s'offrait à lui. Soldats blancs et Tarks s'affrontaient en rixe désorganisés à travers les gradins. L'incompréhension des supporters étaient total, les mouvements de foules, chaotique.

Malgré leurs expériences beaucoup de Tark tombait sous l'effet de surprise de l'attaque. Particulièrement redoutable la pacificatrice aux cheveux de jaie et son bataillon avait investit la porte principale de la fosse et les cadavres s'amoncellaient autour d'elles.

Le pouls d'Ounatos vacillait. L'étouffement devenait évident lorsque l'un de ses pieds trouva un appuie innatendu. Il profita du levier pour prendre une bouffe d'oxygène. Puis rapidement il obtenait assez de jeu pour se délier du noeud qui lui comprimait la trachée.

Libèré de la corde il tomba sur le sol ou il aperçu le pied de Papi Maquette.
- Pourquoi ? Toussa Ounatos en récupérant sa voix.

Autour de lui l'équipe de Kebim se tenait au complet. 

- Si ça avait été moi on aurait attendu un peu plus, intervint Azok.

- Tu es pourtant assez ancien pour savoir ce que j'ai fait, s'essoufla Ounatos a l'adresse du Général.

- Je suis surtout assez vieux pour savoir reconnaitre quelqu'un qui vaut la peine d'être secouru, confia Papi Maquette d'un sourire picté d'expérience.

- Pour ton petit pote vert par contre, ça risque d'être plus délicat, souleva Gros Balourd en pointant des yeux sa direction.

Usul l'avait presque rattrapé.

- J'ai peut être une idée pour ça, mais elle risque de provoquer un sacrée merdier. Vous devriez fuir tant que vous le pouvez, annonça Kaze en saisissant la corde de pendaison pour remonter sur l'estrade.

- Pire que ton idée à Kebim j'ai peine à y croire, cracha Azok en attrapant la corde à son tour.

- Je dirais pas non à coller deux trois pains a du pacificateur et du Tark, confia gros Balourd en suivant.

- Moi suivre Raghal Doul, eructa Tête d'enclume.

Toute l'équipe suivait.

- J'ai bien peur que Kebim n'ait été qu'un avant goût, ricana kaze en se hissant sur l'estrade.

Celle ci était jonché de cadavre. Ylia toujours à moitié consciente était la seule des prétendante qui n'avait pas quitter la plate-forme et demeurait allonger et hagarde.

Avant même de s'occuper de la solaire, Ounatos se rua sur le bâton porte voix laisse à l'abandon. En le soulevant il souriait comme un enfant qui attrape une friandise inaccessible.

- Gens du Colysee  ici l'abominable et unanimement détesté enfant maudits qui vous parle, claironna Ounatos sans pouvoir caché le sourire qui l'animait.

Usul porta un regard noir sur l'estrade. Il cracha sa frustration d'un coup de poing sans un soldat proche et reprit la route vers Goul'Disor.

Autour de lui l'équipe de Kebim s'interrogeait alors que sous les ordres d'Usul des soldats blancs prenaient leurs directions.

- L'homme que vous voyez là-bas. Ounatos montrait du doigt la direction du pacificateur. 
- Celui avec la chevelure blonde familièrement surnommé haleine de chiotte, c'est le chef de toutes ces ordures venues vous gâchez la fête.
Sans marquer de temps d'arrêt Usul lança un regard enragé envers Kaze. Il sentait se poser sur lui les regard de la foule entière du Colysee. Déjà quelques Tark qui avait atteint la fosse le prenait pour cible.

- Quoi que tu trafiques fait le vite, l'urgea Azok qui se protègea d'une flèche avec un morceau d'armure d'un des capitaines Tarks tombés sur l'estrade.

- Haleine de chiotte vous a prit beaucoup aujourd'hui et notamment, le droit d'assister à un spectacle inoubliable.

- Accouches, protesta a son tour Gros Balourd qui devia une lance.

- Aujourd'hui je vous rend Ubadour, hurla Kaze en se saisissant sur le trône du feu Ragakur la corne des jeux qu'il fit vibrer de tout son souffle.

La vibration rauque emporta avec elle le brouhaha d'Ubadour et le souffle de ses camarades.
Le son traversa l'arène. Usul stoppa sa course. Quelques secondes de surprises atténuerent les combats à travers le Colisée. Puis l'ouverture de l'une des immenses portes qui entourait la fosse captiva les regards.

- Je comprends mieux, souleva Papi maquette.

- N'empêche qu'il aurait pu soufflé direct, se plaignait Gros Balourd chargé d'une légère rancune.

(changer l'ennemi)
Du pas de la porte une longue pâte velue dépassa. Une deuxième suivit, puis de nombreuses autres. Une demi douzaine d'Arachnides du désert s'élancerent. Elle n'étaient pas ce qui se faisait de plus redoutable, mais demeurait une bonne manière de commencer le spectacle.

Pas habitué à les combattres, les soldats blancs les plus proches tombaient déjà comme des mouches dans une toile.

Usul hurla sa colère. Une partie des soldats blancs se détournait des Tarks pour affronter ou fuir ces engeances à huit pattes.
Il reprenait néanmoins sa course vers Goul'disor lorsqu'a nouveau le cor retentit.

- Mais t'es complètement taré, ria nerveusement Gros Balourd.

- Fais demi tour haleine de chiotte ou j'ouvrirais plus de porte que ce tournoi n'a jamais vu, déclara Ounatos d'une voix bien plus sérieuse à l'adresse d'Usul.

Le pacificateur hésitait. Sa subalterne aux cheveux de jaie tenait la porte, mais les renforts Tarks ne tarderaient pas. D'un geste il envoya son bras droit, le pacificateur costaud de la forêt de sang en direction de l'estrade.

Le bruit derrière la deuxième porte à demi ouverte présageait le pire lorsque d'un choc puissant, une mâchoire impatiente tenta de forcer l'ouverture.
Son cri faisait trembler l'arène.

- Pars d'ici ou toi et toute ton armée êtes condamnés, reitera Ounatos les sourcils froncés, menaçant de sa main tenant le cor, d'effectuer un dernier souffle.

L'équipe de Kebim voyait arriver les premier ennemies arrivées sur l'estrade lorsque l'un des piliers sous cette dernière céda.  L'ensemble de la structure trembla et avec elle le cor que tenait Ounatos qui lui échappa des mains.

Usul jubilait. Il reprenait les quelques mètre qui le séparait du gobelin.

Le visage d'Ounatos s'éclaira d'une idée.
- A aussi j'ai failli oublier.. Un camarade verdâtre d'à peine cinqs pieds de haut m'a dit de faire passer un message.

Usul se stoppa.le.regard blanc.

- dans 5 jours à compter d'aujourd'hui..

-Enfoirée de primitif de.. Usul hurlait sa rage. Une larme de rage débordait de sa cornée.

Cette fois le pacificateur entama un demi tour épée en main et la rage au ventre.

Sous l'estrade un deuxième pilier céda et cette fois, toute la structure chavira. Déséquilibré Kaze se jeta sur Ylia pour accompagner sa chute. Puis toute l'équipe de Kebim se joignait à la dégringolade avec plus ou moins de grâce.

Devant eux une homme à la carrure de bœuf attendait.

Gargas. Ses yeux étaient pictés de sang. Ses muscles saillants et rougies suintaient d'une chaleur interne. À n'en pas douter un dérivé de potion Berserk coulait dans ses veines apparentes.

- Je m'occupe de lui, clama Kaze en jetant un regard sur Goul'Disor.

- Je m'occupe du Gobelin ne t'en fais pas, le rassura Papi Maquette.

- On va donc s'occuper du menu fretin, souriant Gros Balourd en accueillant avec Canibalus et tête d'enclume les soldats blancs fraîchement débarqués.

Azok avait quand à lui déjà rejoint les esclaves.

Excité par les effets de la potion, Gargas porta un premier coup puissant. Dans la parade kaze propulsa une giclee de sang de sa blessure à la cuisse.

  Contrairement à Helvet dans le relais, le bras droit du baron avait assez bien dosé la potion pour en faire duré la force surhumaine et garder la tête froide.
Sans pouvoir reprendre son souffle Ounatos encaissait les chocs avec une latence dangereuse. Le cri des deux combattants répercuté dans le porte voix tombé non loin, en plus de captiver la foule, attirait le Fennel droit sur eux. Ce dernier avait déjà dépassé Usul et il accélérait.

En réaction Ounatos récupéra une deuxième Berserk tout en combattant. Mais plus lent de par le poids des deux lames Gargas lui taillada la hanche.

- J'aurais pensé une légende plus dur à abattre.

Kaze recula et récupéra une troisième Berserk qu'il cala sous l'aisselle.

- Un acte désespéré questionna Gargas.

- Je m'occupe du lézard, mais tu vas devoir occuper nos amis les araignées.

D'un froncement de sourcils perplexe, Gargas comprit. Une boule de toile lui percuta le dos.

Ounatos fit signe d'un aurevoir de la main et d'un cou sec Gargas fut propulsé en arrière.

Le défaiteur d'Helvet se releva en hâte. Il rassembla ses trois Berserk comme une seule lame, les comprima de ses deux mains et à la suite de plusieurs foulée, il effectua un balayage qui le fit faire deux tours sur lui même. Fort d'un élan incontrôlé il frappa la machoir du Fennel d'un énorme coup de triple Berserk.

Baam ! D'un coup d'un seul, le reptile s'en alla s'écraser sur les gradins et s'etala de tout son long.

Raghal Doul ! Raghal Doul !
Comme après Kebim le titre de guerrier de légende était prononcé. Une ovation s'emparait du Colysee tout entier. Les cris d'excitation mettaient au second plan la situation. 

Un sourire au coin des lèvres Kaze récupéra Ylia et fonça vers Goul'disor. Tête d'enclume, Canibalus et Gros Balourd suivait. Profitant de la percée ils étaient rejoint dans leurs courses par d'autres candidats d'Ubadour et d'esclaves libérés par Azok.

- On devrait pas plutôt se barrer d'ici, grognait Gros Balourd.

Canibalus lui octroya un regard reprobateur qui réduisait sa contestation à un simple grognement.

La situation s'inversait aussi dans les gradins où les soldats blancs perdaient du terrain.
Mais c'était sans compter sur la résolution des soldats du baron et de leurs chefs.

D'un ordre sonné au cor par son bras droit, Usul se fit comprendre.

Les nombreux soldats encore dans les gradins abandonnaient les hauteur des Colysee. Tous convergeaient vers la fosse. Il y'en avait assez pour prendre une petite ville en siège.

- Eux beaucoup, se plaignit tête d'enclume lorsque de multiples explosions bleutés illuminèrent les gradins.

(Par le même genre d'explosion que pour la porte, les soldats venaient de condamnés les escaliers, bloquant Spectateurs et soldats dans les gradins.)

Les soldats refermaient autour de Goul'Disor et l'équipe de Kebim.
Des lances des arcs et des épées les tenaient en joug.


- Tout ça pour en arriver là.. Soufflait Usul le sourire retrouvé.

- Le tournoi d'Ubadour n'est pas encore terminé, répondit Ounatos.
Encerclé les prisonniers portaient à hauteur de tête leurs boucliers de fortunes.

- Pour lui ça l'est en tout cas, ria Usul en envoya une tête roulé jusqu'au pied de Kaze.

Il reconnaissait le chignon de Papi maquette. Les lèvres comme les sourcils du défaiteur d'Helvet s'arquerent de colère.

- Bois ça et tue le, ordonna Usul a son bras droit en lui tendant une potion à la couleur du pétrole.

Gargas hésita. - Seigneur, je.. Ça serait la deuxième fois. Je risque..

- Ferme la et boit, ragea Usul. Te faire avoir pour un simple insecte... Buvez tous ! Reprit Usul de plus belle à l'adresse de ses soldats.
- Si l'on doit donner notre vie pour anéantir ces terres des barbares primitifs qui la peuple alors... Scanda Usul en ordonnant l'attaque.

- Tu es sur que t'es hommes sont du même avis, critiqua Ounatos devant les visages terrifiés de certains soldat blancs.

- Buvez ou mourrez, réitéra Usul qui se fit obéir.

Gargas hurlais sa douleur. Les soldats blancs l'imitèrent. 

Ounatos lâcha un cri d'Ouroboros qui n'avait pas besoin de porte voix pour traverser le Colysee lorsque parvenue de l'autre bout de la fosse, un énorme choc resonna. Il provenait de l'une des porte encore fermée de la fosse.

Usul regarda inquiet lorsqu'un deuxième coup plus fort fit apparaître une bosse sur la porte. Toujours immobile il constata une troisième charge qui accentua le relief.

Ounatos quittait du regard le corps sans vie du Général lorsque la porte du Colysee se degonda.

Il arrive.. Cru t'il entendre chuchoter Ylia sans pour autant voir ses lèvres bouger.


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