20. Quatre Heure du Matin à TarkHadur ( On Enleve) 🕒

Un jour morose s'était écoulé depuis l'apparition des racines d'Ylia. Canibalus et Gros Balourd s'étaient isolé dans une profond alcôve. Tête d'enclume s'était contente de dormir et Papi-maquette avait longuement discuté avec Aigri-Tatoué.
Ounatos était resté silencieux, passant son temps à regarder sa pipe de bois.

La nuit était bien avancé lorsqu'un bruissement le fit se raidir.
C'etait les racines d'Ylia.

Elles inscrivaient cette fois.
fuir...maintenant.. Prévient tout le monde.

D'un cri d'urgence Ounatos réveilla la. Grotte et les quelques alcôves environnantes.

Chaque nouvelle tête qui convergeant vers lui distinguait les mots formés par les racines.

Le message s'imprimait désormais le mur de la grotte et prenait en circonférence. Bonne chance ecrirent d'autres racines avant de croître avec les premières, laissant les autres prisonniers sans voix.
Les racines s'entrecroisaient jusqu'à remonter la brèche par laquelle ils étaient arrivé.

- Vous attendez une invitation ? Lâcha Kaze en commençant l'ascension.

Le visage des prisonniers demeuraient perplexe, mais une telle occasion était trop belle.

- Quelle est cette magie. Chuchota l'ancien général en approchant sa main du bois vivant.

- Je ne lui fais pas ni à lui ni à sa sorcière, se frustra Aigri-Tatoué.

- Personnellement je compte bien profiter de ce miracle, annonça Gros Balourd en commençant son ascension. Canibalus et tête d'Enclume suivirent. Les prisonniers autres que ceux de Turuk profitaient à leurs tours.

À la surface un garde s'enfonçait dans son fauteuilles de peau, les yeux fermés et les narines bruyante. Un coup de fémur bien placé lui fit perdre connaissance.

- Où es tu Ylia.. Et toi Gould..?

Se saisissant en silence de la Berserk et autres lames du gardien, les fugitifs rejoignaient les hameau silencieux de la bordure. La plupart des habitants avaient rejoint les quartiers des plaisirs et le centre ville. Tout comme les soldats qui y maintenait l'ordre et laissait la ville basse dans un calme absolu, presque déserte en cette heure si matinal.

- La sortie est proche, annonça Gros Balourd.

- Sans monture on ira pas loin, surtout de nuit, compléta le. Général.

- C'est donc ici qu'on se dit au revoir, glissa Kaze. Je dois retrouver le gobelin et la femme, confia t'il en s'apprêtant à partir lorsqu'une main le retint par l'épaule.

C'etait le renégat tatoué.
- Même si je ne leurs fait pas confiance, je dois ma vie à ce gobelin autant qu'à la sorcière. Je paie simplement ma dette.

Kaze acquiesça d'un mouvement de tête.

- Moi venir, lança à son tour tête d'Enclume. Moi sauver gobelin.

- Oh et puis après tout, que pourrait faire de mieux un général déchu comme moi que d'aider la. Veuve et l'orphelin.

- Canibalus insiste, on est des votre, grommela Gros Balourd.

Tous en cercle, Kaze prit la parole.
- Avec le renégat on part chercher Ylia dans les quartiers du Ragakur. Vous occupez vous de Goul'Disor. Il doit être dans l'un des hôpitaux de la ville.

Le passage d'un groupe de soldat les fits se séparer dans le silence.

Le renégat et Ounatos traversait la basse ville en restant éloigné des routes.
- Si on doit être en duo il serait plus simple que je connaisse ton nom, l'informa Kaze. Aigrie tatoué est un peu long à prononcer dans le feu de l'action ajouta t'il le sourire au lèvre.

- Je suis Azok alkri akdour, lâcha le renégat sous la contrainte.

- Allons y pour aigri tatoué alors. Conclua Kaze faisant frémir la lèvre supérieur d'Azok.

Les deux âmes arrivaient a la bordure entre la basse ville et le centre lorsqu'une odeur attira son attention.
Kaze tapota l'épaule d'Azok et lui fit signe de se cacher derrière un mur décrépit. Ils arrivèrent devant une masure à moitié enfoncé dans le sol. Les quelques troues dans la cloison rendait audible la conversation nocturne qui s'y déroulait.

- La faille à laisser sur vous des traces indélébiles camarade.
L'odeur ne trompait pas.
Usul.. Susura Kaze.. Jamais il ne l'aurait attendue en pareil endroit. L'armée du baron s'était répandu plus vite qu'une traînée de poudre.

- Je serais encore capable de le transpercer ne vous en faite pas pour ça, ragea l'interlocuteur du chevalier blond.

Sur l'instant Azok eut du mal à retenir sa main de se porter sur la dague prise sur le garde de la fosse.

Du menton Kaze lui intimait de ne pas laisser sa colère éclater.

- Qu'en est il du gobelin ? Questionna Usul

- Mes hommes le retiennent sous l'arène d'Ubadour.

- Parfait c'est la priorité numéro une. Ou est l'alcane ?

- Comme promis vous aurez une partie de la cargaisons. A condition que vous meniez à bien vos promesses.

- Une partie ? Se braqua Usul.

- Les Tarks ont souffert pour le récupérer. C'est à prendre ou à laisser.

Usul hésitait.
- Cher Turuk. Changer le termes d'un accord alors que mon armée pourrait raser Tark-Hadur en une nuit. Il faut être incroyablement courageux, ou inconscient. Surtout avec une seul main et un seul œil pour de défendre.

Turuk grimaçait. La tension était monté d'un cran lorssu'usul reprit la parole.
- La moitié de l'alcane et vous serez le prochain Ragakur soyez en sûr.

Ses mots saisirent les deux espions.

- Qu'il en soit ainsi, jura le général Tark lorsqu'il entendit un de ses gardes l'appeller au loin.

Les deux hommes se séparerent aussitôt. Kaze et le renégat se camouflerent dans l'ombre d'une masure alors qu'Usul et Turuk partaient chacun dans une direction opposée.

- Khrol ! Ubadur dzrik ur laktoum odum.
Capitaine ! Les prisonniers se sont enfouit, hurlait l'un des soldats en apercevant Turuk venir vers lui.

- KhGo ar Dabdur, Kroum y Thark Hadur kashik kuri.
Ils ont incendiés une ferme à Goa et profité du chaos pour pénétrer le quartier des plaisir. Continua le garde essoufflé.

La preuve par l'image Kaze et Azok constatait un coup de Goa parcourir l'artère principale, poursuivie de quelques soldat.
Leurs camarades avaient commencé leurs mission, mais eux savaient désormais ou était retenue Goul'Disor.

- On doit se séparer, chuchota Ounatos. Il faut prévenir les autres de la position de Gould. Je m'occupe d'Ylia et je vous rejoindrais.

- Si l'on m'avait dit qu'un jour je verrais le grand traître sans lui coupé la gorge.

- Tu devrais t'en faire un tatouage le dit grogner Kaze en s'éloignant déjà. Il comptait bien profiter de la diversion offerte par les prisonniers pour se faufiler à travers le centre ville.
A son passage à travers la foule il subtilisa une tunique couleur sable, un paréo kaki et un pantalon en écaille de Goa avant d'aller se changer dans une ruelle moins fréquentée. Il quittait la Puanteur de ses vêtements avec un sourire equivauque. Il decoupa néanmoins à l'intérieur des son ancien par dessus kaki une bande de tissus pour lui camoufler le visage.

Celle ci dura jusqu'à un stand tenue par une vieille Ouroboros ou il échangea un couteaux de soldat prit sur le garde de la fausse, contre un masque de bois cérémonial Ouroboros. Deux bandes de tissus retenaient efficacement le poids non négligeable de ce dernier à chaque pas rapide de Kaze vers la résidence du Ragakur.
La plupart des gardes avaient déserté l'endroit pour aider à récupérer les goas. Les autres étaient néanmoins en alerte depuis l'événement.

Debout près d'un stand bondé de chamelop braisé, de son index Kaze délogea une petite pierre d'Alcane cacher derrière ses molaires. Il avait manqué plusieurs fois de l'avaler lors de ses divers passages à tabac.
Ce fut cette fois de son chignon qu'il sortie une pièce d'argent. Il l'apposa contre l'Alcane qui réagit aussitôt. Tout en chauffant, elle prenait une teinte rougeâtre et se mettait à vibrer. Ounatos se dépêcha d'enveloper le tout dans la bande de tissus de son ancienne veste, serra, et prit le pas de course en direction de la résidence du Ragakur.

Un premier soldat le repéra. Un deuxième approchait à son tour,mais Kaze ne s'arrêtait pas. Le baluchon de tissus dans lequel les deux éléments étaient en contact commençaient à s'agiter fortement.
Kaze avait presque atteint l'entrée. Comme le voulait la tradition Tark aucune porte n'en bloquait l'entrée. Le tissus devenait noir. Ounatos s'elanca dans le couloir principale et d'un jet lança le baluchon sur les fondations de l'entrée.

L'explosion fut plus efficace qu'impresionante. L'entrée s'était effondré devant les soldats. L'un d'eux était écrasé par les décombres. Les yeux révulsés Kaze le tira de toutes ses forces. Le corps se dégageait peu à peu, mais c'était inutile. Il était mort.

Abbatu, le défaiteur d'Hapubou tituba jusqu'au tunnel. Sa respiration perdait son calme habituel et cela n'allait pas en s'améliorant.

- J'ai échoué, chuchota t'il la main appuyé sur un mur de grès éclairé de bougie.
- Donneuse Altina j'ai trahi à tout mes engagements, commença t'il a divaguer.
- Je me suis rendu dans les terres raciés, j'ai créé des liens.., j'ai donné la mort. Cela faisait presque un siècle que je tenais cette promesse.

Son regard perplexe se perdait dans le vide alors qu'il continuait de longer le tunnel presque à genoux. Son esprit devenait lourd, embrumé.

- J'ai perdue mes frères d'armes. J'ai perdu la guerre. J'ai perdu mon amour. J'ai perdu les gosse. L'orphelinat..
La voix d'Ounatos se serrait. Ses iris vivraient au noir et l'une d'elle laissa filer une larme.
- Aujourd'hui je suis incapable de sauver ceux qui ont cru en moi.

Ounatos ramait désormais. Ses membres s'ankylosaient. C'est en épave qu'il pénétrait la grande salle, ou un puissant rire gras lui fut offert en guise de bienvenu.
Les pas lourd du Ragakur résonnait à ses oreilles comme ceux d'un Kharagor.

- Qu'est ce qui m'arrive ? Questiona Kaze qui nageait en plein brouillard.

La nuit les bougie du couloir sont remplacé par d'autre aux effluves toxique de champignon cauchemard.

- Ta vie semble être une succession d'échec, cracha le Ragakur.

La sensation d'incapacité de Kaze sur son corps était visible.

- Ma vision est tellement flou qu'on pourrait croire que t'as des couilles, ricana t'il en roulant sur le dos.

- Ton courage est digne d'un Tark. Mais ton existence est une erreur. Il n'y a que toi et moi ici. Cela manque de foule pour que je te tue aujourd'hui.

- Cependant il serait dommage que tu sois venu jusque là pour rien. Autant te montrer ce qui tu es venu chercher. Tu n'as même pas besoin de bouger.

Orienter par la main du Ragakur le regard de Kaze se porta sur Ylia, étendue sur les escaliers du trône de marbre.

Elle est le réceptacle, tu es la clefs, le monde sera tien. La voix métallique déjà entendue sur la Traverse refesait surface pour se mêler au vision déjà présente du champignon cauchemar.

- Ylia.. Cria Kaze a la Solaire qui ne marquait aucune réaction hormis quelques convulsions.

- Première fois que ta copine goute à la poudre d'Engoro on dirait ? Nul doute qu'elle doit être en plein délire la dedans. Différent mais tout aussi perturbant que le tient.
Autant qu'il le pouvait le Ragakur s'abaissa au dessus du corps de Kaze qui n'avait toujours aucun contrôle.

- À vrai dire tu m'as rendu service en venant ici toi même. J'avais ordonné qu'on te coupe la langue avant le tournoi. Pour être sûr qu'aucune bêtise ne sorte de ta bouche impie.

Le ragakur sortie une longue dague à la lame faite d'os.

- Comme tu es là. Je vais m'en charger moi même.

Le Ragakur approcha la lame lorsqu'une Berserk lui transperca le torse.

- Khi tazok teka..
Espèce de pe.. La Berserk se retira du torse et effectua un deuxième passage qui décapita le Ragakur avant la fin.

Alors que l'énorme tête du Ragakur se séparait de son corps tombant, Kaze aperçu Turuk, la Berserk encore en main.

Une Berserk qu'il s'empressa d'insérer dans la main sans énergie de Kaze.
- Presque trop simple. Ta popularité risque de chutter, tueur de Ragakur.
Turuk se détournait du corps avachi de Kaze pour celui d'Ylia. Il caressa le visage de la Solaire sous les yeux révulsés d'Ounatos.

- Ubadour commence dans quelques heures. Sois sur que ta sorcière sera defoncer jusqu'aux festivités, ricana Turuk en faisant glisser de la poudre d'Engoro suivit d'un crachat dans la bouche d'Ylia.

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