Préférence XIII (partie 1) - Votre première dispute
Harry: C'était durant votre cinquième année. Ses visions et la part de Voldemort qui l'habitait prenaient d'avantage le contrôle sur lui chaque jours. Cette soirée là, vous étiez seuls dans la salle commune. Il ne parlait pas et restait froid comme jamais.
- Harry, dis-moi quelque chose.
Rien, il restait silencieux comme une tombe.
- Harry, parle moi je veux juste t-
- Arrête, t/p ! Il a alors crié en se tournant vers toi. Je veux juste être seul je n'ai pas besoin de ton aide !
Jamais tu ne l'avais vu te parler aussi violemment. Les larmes aux bords des yeux, tu as alors simplement hoché la tête avant de rejoindre ton dortoir.
Ron: Malgré que toi et George n'étiez plus ensemble, vous étiez restés de très bons amis et il soutenait à 100% que tu sois désormais en couple avec son jeune frère. Pour les vacances de Noël, tu avais rejoins la famille Weasley au Terrier et tu passais beaucoup de temps à rigoler avec lui. Un bon soir, tu es rentrée dans la chambre de Ron pour aller dormir et tu l'as retrouvé les bras croisés sur son lit.
- Ron, est-ce que ça va ?
- Moi tout va bien. Et toi ? Oh, attends, pas besoin de répondre. Je vais demander à George; vous avez passé tellement de temps ensemble qu'il doit savoir exactement comment tu vas.
Sa jalousie insensée a déclenché une grosse dispute entre vous et tu as fini par dormir dans la chambre de Ginny.
Fred: Tu avais passé une très mauvaise journée à l'école. Tu avais reçu une retenue de Rogue pour absolument aucune raison et une sévère correction de la part de McGonagall. Fred ne semblait pas avoir remarqué ton mal-être et, fidèle à lui-même, avait décidé de te jouer un tour cette journée là. Déjà à fleur de peau, tu as réagis très froidement en retrouvant les pages de ton cahier collées ensembles par une substance violette étrange.
- Fred ! Qu'est-ce que c'est que ça encore ?
- De la collojus ? il a répondu en rigolant.
- Es-tu capable d'être un copain normal au lieu d'un enfant !
Il s'est figé en entendant tes paroles et a baissé le regard. Il a simplement hoché la tête avant de quitter la Grande Salle pour rejoindre son dortoir.
George: Depuis la mort de son frère, ton copain n'était plus que l'ombre de lui-même. Il mangeait peu, se réveillait fréquemment suite à des cauchemars et restait la majorité du temps silencieux. Un soir alors qu'il se tenait devant la cheminée, tu lui avais apporté quelque chose à manger, déterminée à le voir avaler quelque chose.
- George, je sais que ce que tu vis est difficile mais tu dois manger.
- Ce n'est pas juste « difficile » t/p, c'est insoutenable ! J'ai perdu une part de moi avec Fred... je n'ai plus rien.
- Moi... je suis, là moi.
- Mais jamais tu ne le remplaceras, tu ne combleras jamais sa place désormais vide dans mon cœur.
Tu savais que jamais tu ne remplacerais son frère mais ses paroles t'avaient profondément blessée, à tes yeux voulant dire que ton amour ne lui suffirait jamais. Tu as alors brusquement laissé tomber l'assiette sur la table basse avant de filer dans votre chambre pour pleurer.
Neville: Vous n'avez jamais eu réellement de grosses disputes tous les deux. Une des seules que tu te rappelles avoir eu avec lui s'est déroulée durant votre cinquième année. Quelques soirs déjà que tu voulais passer du temps avec lui avant le couvre-feu mais chaque fois, il refusait, disant qu'il devait aider madame Chourave.
- Et demain soir ?
- Non, il y a des mandragores à trans-
- Encore ! C'est avec moi que tu sors ou avec les putains de mandragores ?!
Il t'a regardé sans trop comprendre ta réaction, ne s'y attendant pas du tout. Tu espérais qu'il dirait quelque chose mais il est resté silencieux alors tu t'es simplement éloignée en poussant un soupire.
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