🖤BONUS DES 100K partie 2🖤
hi everyone ! oui je sais pas pourquoi je parle anglais maintenant mais chut, j'espère que vous allez bien en tout cas !
Me voici (enfin ? ^^') pour la suite et fin de ce mini bonus de nos deux loups préférés, aka Lyka et Kelian ;)
Encore merci pour votre présence, vos vues, vos commentaires, vos votes... Vous avez fait de cette histoire ce qu'elle est à présent <3
BONUS
Le jeune loup aux yeux rouges me jette un regard goguenard. Je réplique d'un grondement grave et recule légèrement, me postant dos à Kelian, qui fait face aux deux adultes.
— On reste proches pour combattre, on n'a pas le choix, lui soufflé-je le plus bas possible.
— Fichue chaîne, gronde-t-il en retour avant de faire exploser son aura une seconde fois, menaçant.
Une dague me frôle la jambe et je l'esquive d'un mouvement bref. Encore un peu et il m'avait, ce gosse !
Son sourire narquois me met hors de moi. Une brutale flambée de rage me projette sur lui et mes mains se ferment autour de sa gorge en un éclair. Ses grands yeux rougeâtres ne s'attendaient clairement pas à me voir si rapide et j'en profite, balançant mon poing dans sa figure. Il secoue la tête, sonné, alors je mets cet instant à profit pour lui subtiliser ses dagues et, sans tenir compte de son cri étranglé, serre encore plus mes doigts sur sa gorge. Il se débat, hurle à peine tant la pression de ma main se fait forte. Je sais que je ne le tuerai pas ainsi, mais j'espère au moins lui faire perdre connaissance. Finalement, ses mouvements se font plus faibles et je lui balance la tête contre le sol. Il s'évanouit. Et de un.
— Lyka, ça te dérangerait de te bouger pour m'aider ?! braille le loup qui se trouve à l'autre bout de la chaîne.
Il tire à présent sur mon poignet et je me détourne, prenant la mesure de sa situation catastrophique.
Il est clairement encerclé et la femme tente de se saisir de la chaîne dans le but de l'immobiliser, alors que l'homme cherche à le mettre KO à l'aide de coups bien placés et terriblement puissants. Kelian les pare avec de plus en plus de difficulté compte tenu de son amplitude de mouvement réduite.
Je bondis vers eux et balance un coup de pied dans la direction de la femme, qui m'évite en fronçant les sourcils ; visiblement, mon arrivée ne l'arrange pas.
Ses yeux verts me détaillent, me jaugent et je laisse un sourire fleurir sur mes lèvres. Maintenant, Kelian a plus d'espace pour éviter le gros lourd et j'occupe la femme pour qu'elle n'attrape pas la chaîne.
Pas de quartier !
Je rugis en bondissant sur la louve, refermant mes doigts à demi-transformés sur son t-shirt ; mon poids la heurte de plein fouet et nous tombons au sol dans une explosion de terre. J'essaie de maintenir la chaîne hors de portée, mais comme elle est fixée à mon poignet, c'est assez compliqué. La femme gronde à son tour et se débat, ruant puissamment. Ses ongles déchirent une partie de son t-shirt, mais je n'y prête aucune attention, préférant atteindre sa joue d'un coup bien placé. Les griffures qu'elle m'inflige sont superficielles, mais brûlent intensément ; je serre les dents et pare un crochet.
Puis, elle semble changer de stratégie, plantant violemment ses talons dans le sol de terre meuble et arquant le dos à la limite du possible sans se déboîter quelqu'articulation. Je décolle du sol, m'agrippant à elle pour ne pas tomber, mais elle n'essaie pas de se relever et se tourne sur elle-même pour faire face au sol, m'entraînant dans la rotation. Mon dos heurte la terre avec violence et je lâche un hoquet lorsque la louve me retombe dessus.
Ses doigts griffus se ferment sur ma gorge et, de l'autre main, elle attrape la chaîne, un rictus satisfait au visage. Je hurle et me contorsionne dans tous les sens, mais dans un combat, si l'on maintient la tête, on maintient tout le corps.
Mon souffle est de plus en plus ténu à mesure qu'elle me comprime la trachée. De la main qui tient la chaîne, elle amène les maillons vers ma tête, finissant par les poser contre ma gorge, alors qu'elle pose ses deux mains de part et d'autre. Puis, elle appuie. Le métal s'enfonce dans ma peau, me coupe la respiration, écrase la seule entrée d'air vers mes poumons. Je suffoque.
Mes ruades se font plus violentes encore, mûes par un désespoir et une volonté de vivre si puissants qu'ils redonnent force à mes muscles fatigués. Mais c'est en vain ; des points noirs dansent devant mes yeux, mes oreilles se bouchent...
Non, non, pas question ! Allez ! hurle la voix de Morrigan. Tu vas pas perdre comme ça !
Une convulsion brusque de mon torse me fait décoller du sol. Je manque d'air, je dois respirer, il faut que je respire, de l'air... !
Un voile azur prend la place des points noirs devant mes yeux. Soudain, je peux sentir une puissance inconnue pulser dans mes veines, me parcourir le corps à toute vitesse, rugir dans toute mon âme. J'ignore ce que c'est, mais ça me sauve la vie.
Mon aura éclate dans la clairière avec force, expulsant la femme à plusieurs mètres comme si elle n'était qu'un fétus de paille. La chaîne quitte ma gorge, laissant enfin l'air pénétrer mes poumons et rendre à mon corps la vie qui l'avait brièvement délaissé.
Je hoquète et me tourne à plat ventre, me redresse à quatre pattes, puis pose une main sur ma gorge meurtrie. Je sens des marques écarlates, des zones légèrement creusées là où le métal s'est enfoncé. Une douleur intense y pulse et me fait serrer les dents rageusement. Elle va voir !
Je me relève et l'observe, sonnée, tenter de se redresser sur des bras tremblants.
Mes membre s'activent seuls et je me projette sur elle avec toute la violence dont je suis capable en cet instant. Mon genou lui écrase l'estomac, mon poing rencontre sa joue ; la puissance bleue de tout à l'heure ne m'a pas encore quittée et amplifie la force que je mets dans ces coups.
La louve est emportée par le choc et s'écrase sur un tronc avant de s'effondrer au sol, les yeux papillonnants et emplis de larmes. Elle tente de reprendre son souffle, mais je ne lui en laisse pas le temps ; je me mets à courir pour l'assommer contre l'écorce.
Mais je suis retenue violemment par le poignet. La menotte me mord la peau et je lâche un cri avant de trébucher.
— Réfléchis avant de te jeter en avant, Lyka ! On est toujours reliés, bordel ! éructe Kelian en se remettant debout in extremis pour éviter un coup de pied marteau.
Je l'ai visiblement déstabilisé en voulant me précipiter sur mon ennemie. Je rage en serrant les dents. Si seulement je pouvais l'atteindre, elle et sa sale tête qui m'observe en reprenant des forces, un sourire sur ses lèvres tuméfiées...
Puis, j'ai une idée et retourne vers le gamin. Il est encore évanoui, mais pour être sûre, je lui attache les poignets dans le dos avec un lambeau de mon t-shirt, puis lui pique une dague qu'il avait encore dans un fourreau accroché à son mollet.
Je me retourne vers la louve et lui montre la lame brillante avec un sourire. Le sien se fige sur ses lèvres et sa peau blanchit.
Je reviens me poster le plus près possible et arme le bras. Je ne dois pas la tuer, sinon Carl ne va pas être content... Mais l'immobiliser, ça, c'est permis et faisable avec ce poignard...
Voyons, où viser ?
Mon regard se fait acéré. Là. Oui, c'est là.
La louve tente de s'enfuir, mais elle est encore trop sonnée. Ses mouvements sont faiblards et imprécis, elle trébuche à genoux, essaie de s'éloigner de l'arbre... Mais c'est trop tard.
La lame se fiche dans son épaule et la cloue au tronc. Son cri de douleur s'élève dans la clairière, aigu et inhumain, puis elle essaie d'enlever l'arme mais ne parvient pas à la toucher sans hurler à nouveau. Je l'ai plantée au bon endroit. Elle n'aura pas la force de l'enlever seule.
Je reprends mon souffle en me retournant vers Kelian et son adversaire ; il semble en bonne voie. L'homme a été déstabilisé par le cri de son acolyte et est à présent assailli par les coups efficaces du loup noir. Kelian se fait de plus en plus rapide, de plus en plus fluide, puis saisit la chaîne et s'en sert pour faire tomber le loup colossal ; il parvient ensuite à lui écraser le crâne contre le sol, si fort que je crains un instant qu'il ne l'ait tué. Pas que ça me déplaise particulièrement, mais Carl risque de râler.
Kelian relève la tête et reprend son souffle, haletant. Son regard gris va ensuite de moi au gamin, puis à la femme et il me semble qu'une lueur d'approbation y passe.
— Bon, malgré ton inconscience, on y est arrivés.
Je me crispe. Ç'aurait été trop beau, hein ? Il se serait étouffé à la simple mention d'un "bien joué" ?
— De rien, grommelé-je en m'asseyant sur l'herbe, histoire de reprendre quelques forces.
Durant de longues minutes, on n'entend plus que nos souffles qui se régularisent, ainsi que les gémissements douloureux de la louve clouée à l'arbre. Mes muscles refroidissent, une petite brise s'est mise à souffler, rafraîchissant agréablement l'atmosphère.
Finalement, une cavalcade retentit, mais ni Kelian ni moi ne bougeons. Carl, Zag, Nora, Jaïna et d'autres pénètrent dans la clairière et se mettent à ligoter plus efficacement nos prisonniers, notamment la femme, qui est la seule encore consciente. L'Alpha nous approche alors et s'enquiert de nos blessures, heureusement superficielles.
— Il faudra aller désinfecter ces griffures, Lyka, commente Zag lorsqu'il rejoint Carl qui est passé à son fils.
Je jette un oeil à ce qui reste de mon t-shirt et grimace. Il ne cache plus que le minimum, tout le reste étant rougi et barbouillé d'hémoglobine. L'odeur de mon propre sang m'incommode, à présent que les affrontements sont terminés. Je hoche la tête.
— Allez, rentrons.
***
— Eh bien, si j'avais su ce qui se passerait... commence Zag.
— Tu n'aurais sans doute rien fait, tu nous aurais laissé les menottes en disant que ça nous ferait un super entraînement. Je t'épargne la peine de mentir, le coupé-je avec un demi-sourire.
Il me jette un regard mi-blasé par ma réponse, mi-amusé. Pour ma part, je continue de passer du désinfectant sur mon ventre. Dans l'autre fauteuil de la pièce, Kelian nous fixe. Puis, il prend la parole d'une voix sourde.
— On sait qui ils sont ?
— Non. Des éclaireurs d'une meute lointaine, inconnue... Mais à mon avis, on n'en verra plus, ils savent qu'on est capables de se défendre.
— Ça arrive souvent que des loups viennent voir s'ils peuvent prendre un territoire ? interrogé-je.
— Non, mais c'est assez régulier... Une patrouille tous les deux ans, généralement.
Je hoche la tête en terminant ma tâche, puis rabats mon nouveau t-shirt sur ma peau marquée. Dans peu de temps, on ne verra plus rien. Kelian s'est levé, il pose son regard sur la fenêtre et la forêt non loin, l'air désintéressé.
— En tout cas, félicitations. Vous étiez en infériorité numérique... et attachés l'un à l'autre. Je pense que j'aurais été curieux de vous voir combattre.
— Franchement, je me serais passée d'un spectateur. J'ai failli me faire étrangler par ta fichue chaîne.
Kelian ricane, à demi caché derrière sa paume. Je gronde brièvement en réponse.
— En attendant, moi, je me suis débarrassée de deux adversaires... lâché-je d'un air innocent. Le tien avait l'air dur, Kelian...
Il me fusille du regard, mais je lui retourne mon sourire le plus hypocrite.
— Eh bien, en tout cas, mon objectif de vous rendre capables de coopérer se voit avorté. Il faudra recommencer un autre jour... intervient Zag, songeur.
Kelian et moi échangeons un regard. Pas question de recommencer !
Je plaque un sourire sur mes lèvres et me lève, venant poser un bras sur ses épaules. Kelian pose une main sur ma hanche en réponse et se compose un visage parfaitement détendu. Il en serait presque beau, tiens.
— Oh, mais en fait, ce n'étaient que des taquineries... Nous nous supportons parfaitement, assuré-je.
Je sens les doigts de Kelian me rentrer dans la peau, mais maintiens ma prise sur ses épaules, malgré la différence de taille. C'est vraiment dérangeant d'être si proche de lui, son aura fluctue à fleur de sa peau, comme une barrière qui essaie de se défendre face à mon intrusion dans son espace personnel.
— Parfaitement, c'est le mot. Il n'y a aucun besoin de retenter une telle... expérience, renchérit le loup noir d'une voix mélodieuse.
Zag nous fixe, pas dupe pour un sou. Néanmoins, un discret sourire flotte sur ses lèvres et il décide de nous laisser nous reposer.
— Il y a au moins un sujet qui vous met d'accord, on dirait...
Lorsque la porte se referme, nous nous séparons comme si le contact avec l'autre nous brûlait. La moue dégoûtée de Kelian a le don de faire me bouillir, mais je me contiens et saisis le désinfectant, faisant mine d'en verser sur ma hanche sous ses yeux. Il lève les yeux au ciel et fait volte-face en direction de la porte.
— Veillons à ne plus jamais être attachés l'un à l'autre, tu veux, me crache-t-il.
— Sois tranquille, loup mal-léché.
Il me jette un de ses regards d'argent glacial, puis le battant se referme.
Yeeeeaaaaah j'aime bien les voir comme ça x) Ils s'entendent tellement pas dans ce tome en fait ^^'
Bref, cette scène qui ne fait pas partie de l'intrigue m'a bien amusée, et vous ? Vous les aimez toujours autant ces petits chiots belliqueux ?
Moi perso je suis team Zag, clairement je serais dans le même état d'esprit 'ouais essayez de me le faire gober tiens' xD Ils s'entendent paaaaaaas dans cette scène x)
Sinon, vous avez apprécié les descriptions du combat ? Ou c'était trop détaillé, trop flou, trop long ? Ça me sert de connaître vos impressions haha
Sinon, bises chers lecteurs adorés <3 Merci d'être toujours aussi présents !
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