🖤 BONUS DES 100K partie 1 🖤

Eh... Pssst... J'ai un truc important à vous dire ! 😇
Et à la fin de mon petit mot, il y a une surprise !! 🎉 Donc si vous n'aimez pas les blablas, vous avez le droit de passer jusqu'aux émojis loups (🐺🐺) où se trouve le bonus.

Petit mot :

Nous avons franchi la barre des 100K vues... Grâce à vous 🖤
Merci est un mot qui perd son sens ici, ce bonheur que vous offrez n'a pas de prix et ne peut être traduit en mots. Mais je vais essayer quand même de vous écrire, ne fut-ce que par respect, vous qui m'avez lue en entier (ou presque 😉 j'en vois quelques uns au fond qui ont sauté des passages) tout le long de ce premier tome des aventures de nos loups adorés 🖤

Merci du fond du cœur. Merci pour ces commentaires géniaux auxquels j'essaie toujours de répondre (mais parfois, Wattpad n'est pas d'accord 😓). Merci pour ces vues qui motivent à écrire, toujours plus, avec toujours plus de rigueur et de plaisir (même si parfois, cette motivation se concentre sur d'autres histoires). Merci de lire, tout simplement, l'histoire imparfaite d'une jeune écrivaine qui balbutie la vie de personnages qui sortent de sa tête.

Je n'arrive pas à me rendre compte de ce que ça représente, 100K vues au total sur ce tome 1... 😍 Mais je veux quand même tous vous remercier (oui, même toi qui ne commentes jamais, toi qui râles sur mes personnages mais continues quand même de lire, toi qui aurais sans doute voulu un bisou dans ce premier tome et qui finis un peu déçu — même si je peux promettre que la suite te plairas !).

Et comme je radote, simplifions tout ça :

MERCI 🖤

🐺🐺

BONUS

Attention : ce petit texte n'a rien à voir avec l'intrigue de Prédation ! Il ne s'inscrit pas dans l'histoire et ne s'est pas réellement passé, c'est juste une petite scène bonus avec les personnages de l'histoire ^^ et puisque vous vouliez voir Lyka et Kelian, ça se passe entre eux, mais j'ai décidé de ne pas dénaturer leur relation, donc pas de rose bonbon, de bisous tout romantiques... ça ne leur ressemble tout simplement pas. Mais j'espère que vous aimerez quand même cette petite scène entre eux :)

Bonne lecture <3

L'aube se lève, projetant des rayons orangés dans ma chambre. Je suis déjà réveillée, mais je profite un peu de la chaleur des draps sous mon corps, du calme qui règne dans la pièce, avant de retrouver des entraînements éreintants en compagnie de Zag. 

— Lyka ? 

La voix me fait bouger et je m'extirpe de mon lit pour aller voir à la fenêtre. Deux yeux gris se lèvent vers moi. Mais qu'est-ce qu'il fait là, lui ? J'ai pas tellement envie de le voir dès le matin... 

Kelian reprend en m'apercevant.

— Zag veut nous voir. Dépêche-toi. 

— Ne me donne pas d'ordre, grommelé-je en retournant dans la pièce pour m'habiller. 

Je souffle puissamment en enfilant mes vêtements habituels. Pantalon noir, t-shirt noir, chaussures noires. Je ne vois pas l'intérêt de m'habiller autrement pour un entraînement où je vais passer mon temps à rouler dans la poussière, franchement.

Une fois prête, je bondis par ma fenêtre et atterris souplement dans l'herbe gelée, un sourire en coin. Passer par la porte, c'est has been

Je me rends en trottinant vers le terrain d'entraînement et inspire à pleins poumons les odeurs de la forêt alentours. Quelques loups me font signe, je leur réponds, puis continue mon chemin. Enfin, j'arrive à l'espace dégagé où se tient déjà Zag. Les bras croisés sur le torse, l'entraîneur impitoyable me fixe, et je sens confusément qu'il a prévu quelque chose de différent aujourd'hui. En témoigne la présence inhabituelle de Kelian non loin, adossé à un tronc. Il semble lui aussi ne rien savoir et paraît peu ravi de se trouver là. Moi je ne suis pas ravie qu'il soit là, alors décide de l'ignorer. 

— Bonjour, Lyka. Je vais entrer dans le vif du sujet tout de suite, je sais que tu n'apprécieras pas que je tourne autour du pot, alors... Aujourd'hui, je vais vous entraîner à supporter une aura puissante à vos côtés. Tous les deux. 

— Pardon ? Que veux-tu dire ? lance Kelian en s'approchant, les sourcils froncés. 

— Pour la vie en communauté, en meute, il est important de savoir se tenir, d'éviter les conflits inutiles. Et je vous ai choisis précisément vous, parce que je sais que vous êtes puissants et que vous ne vous supportez que difficilement, explique Zag d'un air imperturbable. 

— Viens-en au fait... Que veux-tu que nous fassions exactement ? le coupé-je. 

Je le sens mal. 

Moi aussi, Morrigan. 

— Vous allez rester ensemble. Tout le temps. 

Ma bouche s'ouvre en un O parfait, alors que Kelian hoquète. 

— Mais ça va pas ?! s'écrie-t-il. Vous ne pouvez pas nous y forcer ! 

Mais Zag a un sourire à l'air machiavélique et avant que nous ne puissions bouger, profitant du choc, il nous enferme chacun un poignet dans une menotte. 

— C'est une blague ?! éructé-je. 

Enragée, je tire sur la chaîne qui m'attache à l'autre abruti, mais la menotte est bien serrée et je ne fais que le tirer à moi. Il s'éloigne aussitôt le plus possible, tendant le lien au maximum, alors que nous fusillons tous les deux Zag du regard. 

— Je suis navré, mais tant que vous vous disputerez sans arrêt, ce sera ainsi. 

Puis, il fait demi-tour et nous laisse là, seuls, reliés par la chaîne des menottes. Incrédule, je fixe le métal qui encercle mon poignet et essaie de trouver un défaut, un endroit où je pourrais frapper, tirer, quoi que ce soit pour la briser. En vain, elle semble faite exprès pour des loups. Kelian en vient visiblement à la même conclusion que moi, puisqu'il souffle d'un air rageur et serre les dents. 

— Bon, chez toi ou chez moi ? lancé-je d'un air railleur. 

Il n'apprécie pas le trait d'humour et me lance un regard noir. 

— Quoi ? Je n'ai pas déjeuné, expliqué-je en haussant les épaules. 

Il secoue la tête et se met à marcher, se dirigeant parmi les chalets sans rien dire. Forcée de le suivre, je me mets aussi à marcher, déjà énervée par cette idée stupide de Zag. 

— Où on va ? 

— Tu ne peux pas te taire, genre, une petite heure ? C'est trop compliqué pour ta cervelle d'oiseau ? 

— On est liés, je te signale, alors j'aimerais savoir où tu comptes m'emmener ! 

— Chez mon père. Je vais lui demander de nous libérer, finit-il par lâcher, exaspéré. Alors, la ferme et suis. 

— Je suis pas ton chien ! 

Il ne répond rien et atteint la porte du chalet de Carl. Je marche dans son sillage, ruminant ma colère sans rien ajouter de plus. J'espère que l'Alpha se montrera compatissant. Franchement, nous lier, Kelian et moi, c'est la pire idée du siècle.

Malheureusement, le fait de parler à Carl n'a rien changé ; il trouva même l'idée utile, prétextant que les conflits sont néfastes à la cohésion de la meute et autres raisons dont je me fous complètement. Nous ressortons encore plus énervés de cette entrevue, surtout Kelian, qui fracasse son poing dans le mur extérieur du chalet, entièrement crispé. Je soupire. 

— J'ai faim. Allons manger. On essaiera de détruire cette chaîne plus tard. 

Il semble m'accorder le temps d'un repas, puisqu'il hoche la tête et me fait signe de passer devant. J'ignore ce qui se passe exactement dans sa tête, mais son regard a l'air désespéré. C'en est presque vexant. 

***

— Mais arrête de tirer bordel ! 

J'enrage, alors que Kelian me fixe depuis le divan où il est affalé, un sourire narquois aux lèvres. Il tire d'un coup sec sur la chaîne à chaque fois que je veux mettre mon bout de pain en bouche. Et j'ai littéralement envie de l'étrangler avec le foutu lien qui nous unit ! 

— Je fais pas exprès, lâche-t-il avec un sourire innocent. 

Le bout de pain dans ma main se transforme en miettes que je jette en plein sur sa figure. Le cri surpris qu'il pousse me satisfait énormément, un sourire victorieux prend place sur mon visage. 

— Mais comment je vais me débarrasser de toutes ces miettes, Lyka ? T'es vraiment chiante ! 

— Tu l'as cherché. 

Souriant de plus belle, j'enfourne rapidement la fin de mon repas et me tourne vers lui.

— Tu es ridicule à gigoter comme ça, Kelian. On dirait un chiot qui essaie d'attraper sa queue. 

Le regard incendiaire qu'il me lance en balayant le pain qui parsème soigneusement ses cheveux me fait éclater de rire. Il grommelle. 

— Bon, t'as fini ? J'ai envie de sortir d'ici. 

Je hoche la tête et me lève. Moi aussi, je commence à avoir envie de me dégourdir les jambes. Nous nous dirigeons vers la porte en prenant garde à ce que la chaîne ne se prenne pas dans les meubles, puis émergeons à l'extérieur. Le soleil nous baigne de sa lumière, alors que nous nous dirigeons vers les bois et leur ombre fraîche et agréable. 

Nous ne parlons pas. Ce n'est pas nécessaire, nous voulons juste marcher dans la forêt. 

Une fois arrivés, nous enroulons le surplus de maillons métalliques autour de nos poignets, histoire de ne pas l'emmêler dans les branches et les buissons, gardant la longueur minimale qui nous permet de ne pas nous coller de trop près. 

Je soupire et ferme un instant les yeux, occultant la présence du loup noir à mes côtés, ne ressentant que la forêt et la vie qui grouille en son sein. Les senteurs naturelles m'emplissent les narines, les chants des oiseaux m'enchantent les oreilles et le soleil me réchauffe agréablement la peau, lorsqu'il perce par instants la canopée. 

— Tu entends ? souffle soudain Kelian. 

Je fronce les sourcils, posant mes yeux sur son visage concentré. 

— Entendre quoi ? Ta voix agaçante ?

Il s'est figé, alors je m'arrête également, perplexe. Cela ne lui ressemble pas d'être si sérieux. Que se passe-t-il ?

— Des intrus. 

Je me tends à mon tour, l'oreille aux aguets. J'entends effectivement des pas, plutôt lourds, et quelques souffles, reniflements... 

— Ils ne sont pas d'une meute voisine, me renseigne Kelian. Je ne les ai jamais sentis. 

— Ils viennent peut-être espionner, grondé-je. 

Le loup noir hoche la tête et se remet à avancer. Je le suis sans mot dire, je sais ce qu'il a en tête : aller jeter un oeil et les renvoyer d'où ils viennent s'ils s'avèrent menaçants. 

Nous avançons lentement, précautionneusement. Nos pas sont extrêmement légers sur le sol terreux à moitié gelé. Les intrus ne vont sûrement pas nous repérer. 

Enfin, nous arrivons à proximité d'une clairière dégagée et nous arrêtons à sa lisière, cachés dans les feuilles d'un buisson aux feuilles assez fournies pour la saison. Mes yeux accrochent aussitôt la silhouette d'un des intrus : grand, large d'épaules, le regard déterminé, les narines frémissantes. L'homme paraît approcher la trentaine et ses yeux noirs me donnent l'impression qu'il a soif de sang. Il cherche l'affrontement, clairement. 

Il marche devant une femme, plus petite mais pas moins musclée, dont l'aura me révèle la puissance. Elle balaye la clairière de ses iris verts perçants et si elle continue de détailler les alentours, elle finira par nous voir. Une troisième personne les suit, un jeune homme de notre âge, aux muscles déliés sous son débardeur camouflage. Ses mèches brunes un peu trop longues passent devant deux yeux d'une surprenante couleur rouge sombre. 

Le trio paraît explorer la forêt, ce qui confirme qu'ils ne sont pas du coin. Avant que je n'ai pu esquisser un mouvement, Kelian se redresse et fonce se poster face à eux, tirant sur la chaîne et donc sur mon poignet. Je le suis en trébuchant et le maudis entre mes lèvres serrées. Merci Kelian de me faire paraître faible d'entrée de jeu ! 

— Qui êtes-vous ? lance-t-il directement au trio. 

L'homme le détaille, les muscles bandés. Il renifle et son regard s'illumine, mais c'est la femme qui répond calmement. 

— Nous passons. 

— Ce n'est pas la question que je vous ai posée, rétorque Kelian. 

— Et je ne vais pas révéler mon identité au premier gamin que je croise. 

— Evitez de lui manquer de respect, voulez-vous. Vous êtes chez nous, interviens-je en grondant. 

— Oh, mais tu es son petit chien ? Il te promène en laisse ? ricane le jeune aux yeux rouges. 

— Répète un peu pour voir, et tu es mort... 

Mais allez, fais-lui manger ses dents ! On doit se faire respecter !

Pas maintenant. Techniquement on n'a pas le droit de les attaquer sans raison. 

C'est une excellente raison, l'insulte. 

— Nous voulons juste passer, reprend la femme d'un air las. 

— Et pourquoi ? interrogé-je. 

— Vous n'avez pas à le savoir. 

— Et si vous menaciez notre meute ? 

— Si c'était le cas... Qu'y pourriez-vous, petits chiots ? se moque l'homme d'une voix profonde. 

— Bien, vous venez de confirmer menacer notre meute. Maintenant, nous avons une raison d'engager l'affrontement, sourit Kelian d'un air perfide. 

Lorsqu'il dévoile ses crocs et rugit en laissant exploser son aura, je vois la femme serrer les dents et l'homme faire un pas en arrière. Celui aux yeux rouges dégaine une dague à la vitesse de la lumière et je me place devant lui, l'empêchant d'attaquer Kelian par derrière. Malheureusement, la chaîne de nos menottes se tend et nous force à rester proches, ce qui m'arrache un grondement de rage. Kelian serre les poings. 

Eh bien, ça va être pratique pour combattre... 






Alors, qu'avez-vous pensé de ce petit début de bonus ? Vont-ils s'en sortir, ces deux petits gamins turbulents ?

Hehe... À suivre dans le bonus partie 2... 😏

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