XIV.

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La journée était passée depuis la discussion entre Seonghwa et la déesse. Apprendre son départ l'avait assurément infecté et il était alors parti de chez elle tôt le matin sans un mot.
Sans se retourner, il avait quitté la villa la tête baissée et le visage meurtri par l'idée qu'elle disparaisse.
C'est idiot, il le savait lui même. S'accrocher à quelqu'un en à peine une semaine et surtout bouder ainsi quand celle ci décide de partir.
Au lieu de ne rien dire et de jouer la tête de mule comme un idiot, si il souhaitait tant qu'elle reste il aurait plutôt dû tout faire pour la retenir, lui offrir des monologues sur à quel point la vie chez les humains est génial, la supplier de ne pas disparaître comme un fantôme ou même peut être laisser échapper des aveux personnels qui le rendraient rouge de gêne.

Mais pour tout ça, il a fallut une journée de cours à l'université pour remettre ses idées en place, pour laisser respirer son esprit un temps avant de se rendre compte de sa bêtise.

Par contre une fois la dernière heure finit il ne perdit pas de temps, quittant l'université au pas de course en direction de la maison de sa divinité.
L'étudiant était tellement borné qu'il était prêt à aller jusqu'au quartier -qui est à une bonne demi heure de marche du campus universitaire- en courant. En oubliant même l'existence des bus.

C'est donc après une longue course au milieu des rues de la capitale italienne, entre rentre dedans  aveugle dans certains passants qui se plaignaient de son manque de manière ainsi que de plusieurs pauses pour reprendre son souffle, qu'il arriva enfin devant la grande villa blanchâtre qu'habitait la fausse humaine.

Après s'être presque étalé sur le goudron du trottoir, complètement lynché de son long sprint, pour reprendre une respiration correct. Seonghwa se releva avec encore quelques gouttes de sueurs glissant sur sa mâchoire et le souffle lourd pour sonner à l'interphone.

Première sonnerie. Aucune réponse.

Il réessaya en appuyant plus longuement cette fois. Mais encore une fois, aucun signe en échange.

L'étudiant, commençant à paniquer à imaginer qu'elle soit déjà parti ne perdit pas de temps et s'introduit dans le jardin sans accord. Il passa le portillon pour avancer jusqu'à la porte d'entrée d'un pas assuré.
Devant celle ci, il toqua vivement dessus.
Peut être que la déesse, qui avait du mal avec la technologie n'avait juste pas réussi à faire marcher l'interphone, À la porte manuelle se serait plus facile.
Mais encore une fois aucun mouvement.

Seonghwa s'approcha cette fois des grandes fenêtres pour regarder à l'intérieur.
Peut être qu'elle n'avait pas entendu.
Mais il n'y avait aucune vie dans le salon. Tout était à sa place comme si rien n'avait jamais bougé, digne d'une pub ikea. Aucun objet personnel qui aurait pu appartenir à la déesse était abandonné là bas, pas même la jarre sombre sur la table basse.

Alors elle était parti ? Aussi vite ?
C'est vrai, il avait peut être un peu espéré qu'elle attende qu'il revienne. Mais finalement il n'était pas aussi important pour la divinité qu'il le pensait.

Même en sachant ça, il ne voulait pas abandonner. Seonghwa se rappela alors du passage entre le monde des dieux et des humains qu'avait abordé rapidement Hecate la dernière fois.
C'est ça !  Si elle ne voulait pas le revoir, alors c'est lui qui ira la revoir.

La famille qui gardait ce secret était bien les Gentilleti si il se souvenait bien ?

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"- je sais que vous gardez le passage entre le monde des humains et des dieux !"

La jeune blonde, héritière de la grande famille, resta impartial devant le jeune homme apparu comme un fou devant la maison familiale.

"- je ne sais pas de quoi vous parlez, Monsieur le dégénéré.  Mais si vous ne partez pas maintenant, j'appelle la police. Finit par s'énerver la jeune femme.

- écoutez mademoiselle. Je sais que Hecate est parti aujourd'hui. Vous savez assurément de qui je parle, elle m'a elle même raconté le cas de votre famille. Se calma Seonghwa."

Face à ce discours, l'héritière rigola. Était il idiot ?

"- écoutes mon garçon. Ami, connaissance ou même amant, bref je ne sais pas quelle relation tu avais avec Dame Hecate. Mais si elle est parti sans rien te dire, je suppose qu'elle ne voulait pas te voir.
Et même si tu veux à tout prix la retrouver, les humains sont incapables de traverser le passage. Seuls les dieux en ont le pouvoir.
Sur ce, rentre chez toi et oubli cet épisode. Peu importe combien tu l'aimes, c'est impossible entre un humain et une déesse. Quand tu seras mort, elle n'aurait même pas vu les années passées. Elle est éternelle, non toi. La repris la blonde en tapant gentiment sur l'épaule de Seonghwa avant de le retourner pour qu'il s'en aille."

L'étudiant reparti alors chez lui les émotions dans les chaussettes. Il a beau être arrivé aussi téméraire qu'un tigre, il reparti bredouille les mains dans les poches.

Mais les paroles de la jeune blonde tournait sans arrêt dans son esprit, jusqu'à lui interdire le sommeil.
Elle avait raison. Hecate était une déesse à la vie éternelle qui ne se rendait même pas du temps qui passe comme elle prennait aucune ride. Alors que lui, dans plusieurs dizaines d'années il sera déjà dans un cercueil.

Cette idée l'énerva toute la soirée, se rendant compte de la réalité des choses, aussi folle soit elle.
Incapable de s'endormir, il finit par se lever énervé pour aller prendre un verre d'eau fraîche à la cuisine.
Mais quelque chose chose d'inhabituel à la fenêtre grande ouverte (il fait chaud en cette saison à Rome, alors on trouve de l'air frais ou l'on peut..) attira son attention.

Au bord de l'ouverture, l'évitatait comme par magie au dessus du rebord avec une étrange aura doré autour, une sorte de parchemin roulé en papier jaunâtre.

Pris d'un soudain espoir, le garçon attrapa vivement le message magique et l'ouvrit sans attendre.
Peut être était ce Hecate ?

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19e19p0420

Je suis une machine à écrire hein ?
Que j'ai envie ou non d'écrire je travaille ?
Très bien, je vais montrer ce que la machine peut faire.

- laissez des commentaires pour emplir le coeur de l'auteur de détermination.

Signé,

Злая королева

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