Nous nous tournons autour pendant quelques minutes, puis je décide d'attaquer. Je lui donne un coup latéral qu'il esquive sans mal. Il riposte aussitôt avec une attaque horizontal. Je recule pour esquiver mais il renchérit avec un pique. Mais je bloque celui-ci avec le manche de mon épée. Je lui sourit. Je vais gagné. Je repousse son arme et fonce sur lui de front. Il sourit. Il bloque mon attaque avec facilité et me lance :
-Tu croyais que tu allais me battre avec ça ?
Il relâche la pression de son arme. C'est le moment ! Je retire mon épée en me décalant pour ne pas me faire toucher. Il me regarde, prêt à parer mon coup. Mais c'est là que je retourne mon arme et me baisse. Je lui donne un coup de manche dans le ventre. Il recule et vacille. Il est surpris, ça se voit, mais pas assez pour se faire avoir facilement. Je fonce vers lui la lame en arrière. Au dernier moment, je vire à gauche en me baissant. Je tends la jambe et, avec l'élan, balaye les siennes avec ma jambe. Je me relève rapidement et, avant qu'il ne puisse se redresser, je lui pointe mon épée sous le menton.
Je lui dit :
-Lâche ton arme.
Il la lâche et alors, je l'aide à se relever. Il m'annonce :
-Tu as fait beaucoup de progrès depuis la dernière fois.
-Et pas qu'un peu ! Je vous ai mis une raclée !
Nous sommes interrompus par Maria. Elle arrive en courant et me crie :
-Michaël ! Vas te changer, ton père arrive !
Je lui lance un signe de remerciement et cours me changer dans ma chambre. Je descends ensuite à toute vitesse (en manquant de chuter dans les escaliers) et arrive dans la salle à manger. Mon père est déjà installé au bout de l'immense table ovale. Il relève la tête et, dès qu'il me voit, se lève pour me prendre dans ses bras. Nous commençons à manger gaiement et nous discutons de son voyage et de mes notes. Puis je commence à parler de mon combat de tout à l'heure. En entendant cela, mon père éclate de rire et annonce :
-Eh bien, mon fils à battu son maître d'arme ! Il faudra que...
Il n'a pas le temps de continuer car son portable sonne. Il se précipite dessus et là, je sais que c'est fini. Sans demander la permission, je me lève de table et monte dans ma chambre. Je ferme la porte à clef et m'étale sur mon lit. Encore un coup de fil de son travail. On a même pas eu le temps de parler de maman... C'est sur cette pensée que je m'endors.
Le réveil sonne. Je me retourne puis, agacé par le « Bip » répétitif, fracasse mon réveil par terre. Ne croyez pas que, sous prétexte d'avoir des bonnes notes, je suis matinal. Je m'habille puis descend manger. J'apprends alors que mon père est partit hier soir, suite à son coup de fil soit disant « important ». Bizarrement, ça ne m'étonne pas. Je prends mon sac et par pour l'école. En arrivant devant le portail de fer, je vois Lise et Léo. J' accélère le pas. Devant eux, je demande :
-Comment vous connaissez mon adresse ?
Lise me répond en souriant :
-On a des pouvoirs magiques !
Puis, ils se mettent tous les deux à rire. Je ne cherche pas à comprendre et commence à marcher.
Nous arrivons en classe. Maths en première heure, c'est vraiment soûlant. Mais bon, la matinée se passe bien. Je mange avec Lise et Léo. Puis vient le cours de Français. En plein cours, la CPE frappe à la porte. Ma prof lui ouvre puis elles chuchotent quelques mots. Ma prof me regarde et annonce :
-Mr Wirlay, veuillez suivre Madame la CPE dans son bureau.
Je suis surpris. Je me lève et suis la CPE tout en essayent de me rappeler l'éventuelle faute que j'aurais pu commettre. Je m'installe devant elle dans son bureau puis elle commence :
-Mr Wirlay, je ne sais pas trop comment vous annoncer cela mais...
Elle marque une pose avant de reprendre :
-Il y a eu un accident à l'hôpital.
Le 4eme chapitre de l'histoire. je suis vraiment désolé pour le retard. j'ai eu beaucoup de choses à faire ces derniers jours. le prochain chapitre devrait arrivé samedi. Merci de lire mon histoire et n'hésiter pas a me dire ce que vous en pensez.
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