Amis?
-Heu.... eh bien, c'est à dire que, je ne peux pas.
Elle me regarde, surprise, puis me demande sur un ton plus agressif :
-Et pourquoi ça ?
Je me lève de toute ma hauteur et lui répond :
-Je dois allé à l'hôpital pour voir ma mère. Ça te dérange ?
Avant qu'elle ne réplique, son frère s'interpose en me disant :
-Je suis désolé que ma sœur t'ai parler comme ça. Nous n'allons pas t'importuner plus longtemps.
Et il part en la tirant derrière lui. Le soir venu, je me dirige vers l'hôpital en passant chez le fleuriste. Comme d'habitude, je prend un bouquet de marguerites, les fleurs préférer de maman. A peine entrer dans l'hôpital, je sens cette affreuse odeur de médicament. Je déteste les hôpitaux. Tous ses pauvres gens malades me font de la peine mais le pire, c'est les gens qui attendent des nouvelles d'un membre de leurs famille ou de leur ami. Je me dirige vers l'étage. Arriver devant la porte de la chambre 201, celle de ma mère, j'aperçois Véronique. C'est l'infirmière de maman. Elle s'avance vers moi et m'annonce :
-Elle va de mieux en mieux. Se matin elle s'est réveillée. Elle t'attend.
Je la remercie et entre dans la chambre. Je découvre ma mère, assise sur son lit, regardant à travers la vitre. La maladie l'a rendu maigre et ridée avant l'âge. Mais malgré cela, elle reste digne et j'ai l'impression d'avoir devant moi la jeune femme qui me serré dans ses bras. Je m'avance et commence par changer les fleurs. Je jette les fleurs fanées et y installe les nouvelles. Puis je m'approche de ma mère. Elle ne semble pas avoir remarqué ma présence. Je lui dit doucement :
-Bonjour maman. Tu vas bien aujourd'hui ?
Elle tourne la tête vers moi et me sourie en répondant :
-Oui, je vais mieux qu'hier.
Puis elle retourne la tête. J'ai l'habitude. Elle n'a plus trop les idées en place et est en permanence dans une sorte d'état secondaire. Je reste avec elle pendant 2 heures environ. Puis je redescends en saluant Véronique. Je sors et commence à repartir chez moi quand quelqu'un m'interpelle :
-Eh !
Je me retourne et vois Lise et Léo s'approcher de moi. Je leur lance :
-Mais qu'est ce que vous faites ici ?
-J'ai dis que tu me raccompagnerais chez moi et t'as intérêt à m'obéir !
Je me retrouve à raccompagner Lise (et Léo du coup) chez elle. Elle parle quasiment tout le long du trajet. Il y a un moment de silence. J'en profite pour lui dire :
-Au fait, je voudrais te dire.... euh.... merci pour tout à l'heure.
Elle me regarde d'un air surpris puis elle me répond en souriant :
-Il n'y a pas de quoi. Il faut s'entre aider entre amis.
Je suis très étonné de sa réaction. On c'est vu une journée et parlait deux fois et elle me considère déjà comme son ami. Arrivés devant la porte de chez elle, elle me dit joyeusement :
-A demain !
Puis elle rentre. Je regarde Léo qui me dit :
-A demain l'ami.
Puis il rentre lui aussi. Je repars en pensant à cette soirée. Ils me paraissent bizarre ces deux nouveaux. J'arrive devant chez moi. J'arrive devant l'immense portail de fer de la villa des Wirlay. Je l'ouvre. L'immense jardin m'accueille. Il a l'air désert à cette heure. Je marche dans l'allée de tilleuls. Je frappe à la porte d'entrée, qui s'ouvre quasi instantanément sur Maria. Maria, c'est la chef de maison. Elle s'occupe de tout, même de moi. Elle me demande :
-Michaël ! Entre.
Je rentre et la salut. Nous discutons quelques minutes puis décide de monter dans ma chambre. Je lui dit que je vais faire mes devoirs. Quand j'arrive dans ma chambre, je pose mon sac puis m'effondre sur mon lit. Mes devoirs, je les ai fait dans la cour. Je me change et me couche. J'ai dit a Maria que je n'avais pas faim. Avant de dormir, je repense à Lise. Et je trouve que cela fait du bien d'avoir une ami.
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