Partie 8
Je suivis Marco jusqu'à sa cabine. De taille raisonnable elle contenait un lit double, un bureau et un hublot trônait sur une partie du mur. L'étendue bleue y était visible jusqu'à la ligne d'horizon. Des cartes parsemaient les murs. On y voyait Grand Line, les Blues et Red Line. Toute la pièce était parfaitement rangée.
"Marco, on est où ? Sur l'océan je parle.
-Nous sommes sur la première partie de Grand Line. On va pas trier à passer Rivers Mountain."
Raurm est aller aussi loin... On était à North Blue.
"C'est qui Raurm ?
-Un dragon. On peut même dire qu'il était mon père adoptif. Avec Aurore. Ma mère adoptive, elle aussi etait un dragon.
-J'aimerais bien les rencontrer... Dit Marco avec un air rêveur.
-Moi j'aimerais les revoir. Je ne les reverrais jamais... Jamais putains !"
Je me roulais en boule et ne bouge ais plus. Les larmes ravageant mon visage. Cette fois, c'est la bonne. Je n'ai plus de famille. Tout le monde est mort. Raurm, Aurore, Ayna et Rift. Je sentis des bras se refermer sur moi. Ma gaieté avait disparue. Je ne pouvais plus faire semblant. Cette discussion à raviver ces souvenirs, ces souvenirs que j'aurais aimer oublier. Oublier à jamais. Mais non.
"Calme toi. Ça va aller. Je suis là."
Marco répétait ça comme une litanie. Et cela fis son effet. Petit à petit, je me calmais. Étant trop faible pour bouger, il me porta jusqu'au lit. A aucun moment il ne rompit le contact. Il me serra dans ses bras. Je m'endormis encore secouée de sanglots.
{Ce qui va suivre est un rêve-souvenir, il seront toujours comme cela.}
J'étais dans ma maison. Une ancienne bâtisse toute en pierres. Celles ci étaient ouvragées et étaient soutenues par des poutres en pin massif. Tout était parfaitement beau. La mer nous faisait face, un bois courrait sur le côté gauche du site. A ma droite s'étalait un parc. D'un vert pur, les arbres étaient disséminés de manières savante. C'était chez moi. Mon seul chez moi. L'odeur était rassurante, un peu vielle avec une odeur de livres anciens ainsi que la présence de fleurs. Elles étaient collées à la façade. Le toit d'ardoise surplombant le bâtiment de deux étages. Mon père sorti. Il était assez âgé mais pas trop non plus. Les temps grisonnante, il était vêtu à la manière d'autrefois. Il portait la culotte et avait une chemise bouffante. Ses cheveux s'arrêtait au niveau de ses épaules. Son visage doux et bienveillant, transpirait la crainte. Lui, ancien pirates, avoir peur ? Il était prince. Mais à ce moment là il était courbé. Son port de tête autrefois fier, était soumis. Il accouru vers moi des qu'il me vit.
"Rentre ! Arya ! Nous sommes attaqués. Va te cacher dans l'armoire de l'entrée !"
Je le suivis puis le dépassais. Je courrais comme jamais et entrais sans hésiter dans l'immense entrée de la bâtisse. Tout y était ancien. Lescalier de marbre blanc, les rampes ouvragés... ne parlons même pas des meubles. Je me dirigeais vers la grande armoire afin de m'y cacher. Et là, tout se passa comme dans un rêve. Des hommes, très mal habillés, firent leur apparition. Tous étaient armés. Armes blanches, armes à feu, létales par contre. Le capitaine étaient en train de se battre contre mon père. Ma mère, elle fut violée sous mes yeux et abandonnée pour morte. Je la voyais agoniser sous mes yeux et je ne pouvais rien faire. Trop choquée par ce triste spectacle, je ne pleurais pas. A l'arrière de la scène, je vis mon père mourir des mains du capitaine. Quelque chose se brisa en moi. Les pirates continuèrent leur pillage, laissant miraculeusement l'entrée intacte. Après leur départ, je sortis en faisant très attention.
"Arya... Souffla mon père.
-Papa ! Papa ! Ne me laisse pas ! Je t'en supplie.... Je t'en supplie..."
Les larmes me vinrent aux yeux.
"Écoute moi..." Il reprit une inspiration sifflante. "Tu es différente. Va sur la crête et rencontre les..." Il souffla et ses yeux se figèrent. J'hurlais ma peine durant un temps inconnu. Les minutes passaient à la vitesse de l'éclair mais en même temps se traînaient. Elles s'arrêtèrent pour repartie de plus belle.
Je me réveillais en sursaut et me levais vers la salle de bain. Un l'âme était sur la vasque. J'étais venue à la base pour me rafraîchir. Je tentais vainement de soustraire à mon cerveau l'idée de me mutiler. J'essayais. Mais inconsciemment, ma main pris le couteau et l'abbattit sur mon bras. Je laissais la lame glisser dans la vasque et me recroquevillais sur moi même. La porte s'ouvrit sur Marco. En voyant mon état il fut choqué. Il me pris le bras.
"Ça va pas ?! Pour quoi tu as fais ça ?
-Parce que, l'espace d'un instant, je les ai oublier. J'ai oublié leur mort.
-Ce n'est pas une raison. Tu as vu ton état ?! Tu ne me refais pas ça ! Je veux te voir en vie moi ! Tu as pensé à ce que ressentirais Law ? Et moi ? Et père ? On s'est attache à toi ! Alors tu arrêtes ça. Si tu veux, on fera des entraînements tellement crevant que tu dormiras d'un sommeil sans rêves. Mais arrêtes ça. Je t'en supplie."
Durant tout le temps de sa supplique, il m'avait pris dans ses bras et m'avait emmenée au pas de course jusqu'à l'infirmerie.
"D'accord. Promis."
Il soupira de soulagement et hèla une infirmière. Celle ci me disposa sur un lit et demanda à Marco de sortir. Il le fit.
"Eh ! Y a pas besoin de point de sutures hein ?
-Ah si. Au moins une dizaine vu l'estafilade que tu as !"
Je me levais discrètement et partis en catimini. Je ne m'attendais pas à croiser Marco dans le couloir. Il avait la tête baissée mais il la releva bien vite.
"Qu'est ce que tu fais là !
-Bah... On va dire que... J'ai peur des aiguilles ? Dis je gênée.
-Tu as fais ça." Il montra mon bras. "Maintenant tu assumes.
-Mais nonon."
Je parti en courant. Pas longtemps par contre. Un bras puissant me pris par la taille et me porta à bout de bras. L'ananas continua sa route malgré les supplications que je lui adressais. Il me mis devant la porte et me poussa à l'intérieur de l'infirmerie.
"Je t'attends dehors. Aller !" Rajouta t'il en voyant mon coup d'oeil larmoyant.
Je rentrais à contre cœur et fût attrapée par un médecin. Il me train à jusqu'au lit. Je me débattis mais impossible de me défaire de sa poigne. Plusieurs infirmières viennent lui prêter main forte. Il avança l'objet de torture et j'essayais, avec le plus d'énergie possible, de me soustraire à leur poigne. Au moment où j'allais y arriver je sentis une piqûre sur mon bras. Ô malheur ! Et c'était un calmant car j'étais un peu shootée. J'essayais de bouger mais impossible. Je n'avais plus aucune force. Le médecin se mis à me recoudre et cela fis un mal de chien. Après cette joyeuse séance de torture, Marco entra.
"Alors ?"
J'avais du mal à parler. Mes mouvements étaient lents et mes sens amoindris.
"Il... m'ont... shootée au... calmant... connard..."
Mon élocution était pathétique. Mais il comprit, me sourit avant de me prendre dans ses bras et de me ramener dans sa chambre. Il me déposa sur le lit et je le vit entrain de ranger tous les objets coupants. Il revint et me pris dans ses bras.
"Maintenant, dors."
De toutes façons trop fatiguée pour émettre le moindre commentaire, je m'endormis.
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