Le lendemain, je me réveillais excitée par l'idée du tournoi approchant. Je secouais Marco.

"Réveille toiiiii ! On va se battre ! Je veux me battre ! Alllerrrrrrrr !

-Laisse moi... Pas envie..."

Je décidais de me venger. Je le pris dans mes bras et le fis rouler jusqu'à ce qu'il soit par terre. Il se releva en grognant et me fis face.

"Tu étais obligée ?

-Ouais ! C'est ma revanche. Nah !"

Je lui tirais puérilement la langue avant de partir m'enfermer dans la salle de bain. J'avais préalablement disposer mes affaires pour éviter de sortir en t-shirt culotte dans le couloir... je sorti ma tête et vis Marco faire le pied de grue pour me choper. Je partis en quatrième vitesse et claquais la porte. Je fis un tour au réfectoire et pris de quoi manger. Je me retournais pour voir l'ananas s'engouffrer à son tour dans la cantine. Je tournais des talons avant de partir sur le pont supérieur. Je sortis et n'eus pas le temps d'esquisser un geste que le blond me plaquait au sol.

"Alors... Tu fais quoi maintenant ?

-Je fais ça !"

Je me transformais dans ses bras. Et en me retournant j'eus un choc. En croisant ses yeux, le temps sembla s'arrêter et un fil d'or passa dans mon champs de vision.

/Bah voilà. C'était bien ce que je pensais.

/De quoi Azura ? De quoi ? Qu'est ce qu'il s'est passé ?

/C'est notre âme-soeur.

/Nan mais c'est une blague ?!

J'étais ébranlée. Je me remis sous forme humaine et pris Marco pars le pantalon. Et le traînais jusqu'à notre cabine.

"Marco ?

-Hum ? C'était quoi... Ça ?

-C'est un lien ancestral. Celui des âmes soeurs. Nous, dragons-garous ne tombons amoureux qu'une fois. Voire deux dans des cas très spéciaux..."

Je continuais à tout lui expliquer. Ça impliquait le fait qu'il était légèrement connecté à moi. De quoi ressentir les émotions basiques. Il sera bien plus possessif et vu qu'il a un côté animal, il aura ses "ruts" plus tôt. Notre attirance physique sera plus forte et nous ne pourrons nous séparer plus d'une journée sans que l'autre déprime. Ça c'était les grandes lignes.

"Va falloir le dire à père.

-Bah allons y."

Je fis le même discours à Oyaji. Il fut très compréhensif.

"Alors donc, les jeunes, pourquoi cela me gênerait ? Après tout on ne pourras pas vous séparez. Alors restez ensemble.

-Merci !" Nous dîmes de concert.

Je finis pas me rediriger vers notre cabine. Au moment de rentrer dans la chambre, Marco me pris par la taille et me fis un baiser sur la joue.

"J'en avais trop envie. Désolé.

-Je mentirais si je te disais que ça m'a déplu. Par contre... Faut que j'aille avec Vista...

-Non. Tu restes avec moi. Tu es à moi.

-Calme toi. Tu n'as pas pour obligation d'être autant possessif. Et c'est pour chercher mes lames....

-Reste avec moi... Je veux pas que tu partes..."

Marco avec une tête toute mignonne. C'en était trop. Ce lien nous faisait totalement tourner en bourrique. Et ce sera comme cela jusqu'au lien {pas pour les p'tits pouces}. La merde. Et si j'ai un enfant... N'en parlons même pas.

"Aller suis moi, capitulais-je.

-Mercii !

-Ne me le fais pas regretter."

Il continua de sourire comme un bien heureux et je me dirigeais vers la salle d'entraînement, chopais mes armes et parti en direction du réfectoire. Pour prendre de quoi me restaurer. Ou plutôt terminer mon repas. Je me posais à côté de Marco, plus près qu'à l'habitude. Les question fusaient. Mais la principale était : "Tu es prête pour le tournoi ?" Et je faisais ma tête et mon regard en mode "À ton avis ?" Et continuais mon repas. Je reparti sur le pont avec Marco qui cette fois ci était devant. Beaucoup étaient là pour me tester.

"Je fais parti de ceux qui vont te tester. Beaucoup veulent le faire.

-Mes fils, ma fille. Nous voilà réunis afin d'effectuer un combat. Celui ci sera la pour démontrer les capacités de notre nouvelle recrue. Arya. Celle ci aillant des capacités spéciales, elle n'aura le droit de les utilisés que lorsqu'elle sera contre un commandant." Oyaji fit une pause avant de reprendre : "Cela commence dès maintenant. Dix par dix maximum. COMMENCEZ !"

Cela annonça la couleur. Je me préparais à faire face à mes adversaires. Une lame te tranche la tête. Je parais avec aisance. C'était donc cela le fluide ? J'aimerais le contrôler. Durant les premiers temps je ne fis que me concentrer sur mon fluide. Ou mon haki si vous préférez. Cela n'était pas aisé. Pour cause je devais mettre à terre le plus de personnes possible. Je perds le compte après le soixante-neuvième évanoui. Je me reconcentrait et vis pour la première fois, les coups partir. Je me battais les yeux fermés à présent. C'était assez drôle. Si j'avais les yeux j'aurais vu les commandants avec un air choqué et Oyaji tout sourire. Le défilé continua. Il y avait en tout trois-cents hommes pour essayer de faire ma fête. Et après les commandants. Je continuais mon carnage. A un moment, quelque chose de spécial me frôla. C'était ce que je suppose être la forme combative du fluide. J'observais attentivement ce que faisait mon attaquant et essayais à mon tour. Je ne réussis qu'au niveau de mes couteaux. Cela suffira. Je me remis en place et recommençais mon manège. Je sentis qu'il ne restais au une dizaine de personnes. J'ouvris les yeux pour tomber nez à nez avec un montagne de gars inanimés. Tous étaient blessés légèrement. Tant mieux. Je me tournais vers les commandants. Ils vinrent un par un. Je ne les gagnais qu'avec l'usage de la ruse, le combat étais gagné au premier sang. Je m'apprêtais à attaquer Marco mais celui ci se lis en forme mi-phoenix. Il voulait jouer. Azura accepta de m'aider et nous jouâmes. Avec mes ailes, ma queue ainsi que mes griffes je n'étais pas en reste face à Marco.

"Stop ! Cria père. Vous êtes ex aequo. Ça va faire une heure que vous vous battez. Rentrez donc. Arya, j'aimerais te parler après que tu te sois reposée.

-Oui Oyaji."

Je retournais m'effondré sur le lit. Marco vint me rejoindre.

"Tu t'es améliorée. Beaucoup. Et comment tu as fait pour le fluide ?

-A l'instinct Marco. A l'instinct. Maintenant je suis crevée et je veux pioncer.

-Si tu dors contre moi ça marche !

-Et tu vas faire quoi durant ce temps ?"

Je dis cela avec un bâillement.

"Lire. Dors maintenant," répliqua t'il d'un ton sans appel.

Je m'endormis contre mon doudou préféré. Un ananas tout chaud.