Toi et le Ciel plein d'étoiles
Le ciel a l'air important. Beaucoup l'admire, et j'aimerais le voir à travers leur yeux. J'aimerais voir l'aube, cette première lueur qui blanchissait l'horizon, et le crépuscule et ces lueurs sombres d'oranger. Je veux pouvoir comprendre le ciel la nuit, car c'est le moment où je vis. Je veux voir le ciel à travers leurs yeux. Je veux m'émerveiller devant l'aurore car c'est quand le soleil porte ton nom. Quand parfois le ciel porte des teintes dorées, des teintes qui valent bien moins que toi.
Je veux voir le ciel, mais quand je te vois sous un grand ciel sombre dans lequel les étoiles brillent au dessus de ta tête, mon regard est arraché et je me noie dans tes yeux. Il y avait tellement d'étoiles dans le ciel, pourtant c'était toi que je regardais.
Tu me reproches de ne pas voir la vraie beauté, mais comment se fait-il alors, que lorsque je te regarde, je m'émerveille.
Ça t'amuse de me quitter, dans les plus atroces manières, quand tu connais mes faiblesses, me contrôler en devient un jeu. Et j'avoue que ça me fait jouir, de savoir que tu t'amuses, que tu vois une utilité en moi. Et cette douleur viscérale m'importe peu, surtout si tu penses que c'est un jeu.
Alors je m'accroche à cette corde, et je grimpe, j'essaie d'atteindre les étoiles pour les voir de plus près, et voir ce que tu vois en elle, pourquoi tu les préfères à moi.
Et ça me rappelle qu'un jour elles m'abandonneront, comme elle m'abandonne toujours, comme ils m'abandonnent tous. Ça me rappelle qu'un jour elles arrêteront de briller, comme mes faux sourires vont s'user, comme la lueur dans ses yeux disparaîtra et comme la flamme de ma vie s'éteindra.
Puis je me concentre sur elle, ou lui, ou iel, je ne sais vraiment pas. Mais j'apprécie sa personne plus que tout au monde, mon engouement me noyait, mais je continuais de m'amouracher, de l'aduler, de déifier sa personne, de la vénérer. Sans but, ni fin, sans rien d'autres, à tenter d'atteindre les étoiles et à tenter de recevoir ton amour.
Je comprends vite que je ne l'aurais jamais.
Alors je regarde le ciel.
Je ne comprends toujours pas pourquoi je dois chercher le réconfort, dans quelque chose que tu aimes plus que moi.
Pourtant je regarde le ciel, pour une fois tu ne captures pas mon regard, et je le fixe, lui posant des questions dont les réponses restent des mystères.
Mon amour désespéré, mes espoirs suicidés, mes larmes salés.
Tu ne vois pas mon cœur brisé, ni mon âme noyée, et quand je pleure en regardant le ciel plein d'étoiles, et qu'en dessous je te vois toi, tu captures mon regard, encore.
Les étoiles m'énervent.
Le ciel m'écœure.
L'espace m'intrigue, m'intrigue à m'escerveler.
Et avec le temps je perds les nerfs, je perds mon cœur et je perds l'esprit.
Et quand il ne reste plus rien de mon corps, il reste mon amour pour toi.
Et bien que je n'ai plus d'yeux, je te vois sous le grand ciel sombre dans lequel les étoiles brillent au dessus de ta tête, mon regard est arraché et je me noie dans tes yeux. Il y a tellement d'étoiles dans le ciel, pourtant c'est toi que je regarde toujours.
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