Et maintenant vous connaissez la vrai raison ?
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Maman - ALEXIS !

Il regarde la boîte en souriant de son rire moqueur.

Papa - J'avais totalement oublié que j'ai fait un fils fou a lié.

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Naya - Papa, tu sais très bien co-

Papa - Je sais très bien quoi ? Que sans ça, monsieur va faire le fou devant tout le monde ? *rire* Moi ça me fait rire quand tu a ta crise d'euphorie, on dirait je regarde un animal enragé dans une cage. *rire* Ca me tue.

Ma mère lui a mis une énorme gifle et a repris la boîte.

J'ai pas de force.

Peut-être qu'il a raison après tout ? Peut-être que ce qu'il me dit depuis que j'ai été diagnostiqué bipolaire, depuis 10 ans, est vrai ?

Maman - Sort immédiatement de cette maison Alexis, tu me dégoûte !

Naya - Aron tu veut pas qu'on aille faire un tour ?

J'ai pas répondu, je suis resté là a regardé a terre, j'arrive pas à répondre, j'y arrive pas.

Amyn - Écoute pas ce qu'il dit gros..

Pourtant j'ai des oreilles comme tout le monde, j'écoute comme tout le monde et je ne peut pas faire passer ça.

Papa - Dep-

Maman - SORT D'ICI ! PARCE QUE FAIRE TA VICTIME PARCE QU'UN DE TES GOSSES TE MET UNE RACLÉE C'EST TROP FACILE ! MAIS MAINTENANT N'OSE PAS FAIRE DU MAL A UN DE MES GARÇONS, ALORS SORT !

Papa - Comme tu voudra Rina, c'est toi la chef de la maison a présent.

Il se retourne vers moi et je remonte mes yeux.

Papa - Tu es faible Aron, très faible.

Il rigole et part.

Maman - L'écoute pas mon gar-

Avec violence j'ai enlevé l'emprise de sa main sur mon bras.

Maman - Aron s'il te plaît.

- ARON QUOI ? ARON QUOI MAMAN ? POURQUOI IL A FALLU QUE SA TOMBE SUR MOI ? POURQUOI ?

J'avais les poings serré, je m'énerve d'un claquement de doigt, c'est fou.

Naya - ARON !

- POURQUOI JE SUIS FOU MAMAN ? POURQUOI JE SUIS CON ? POURQUOI MOI ? J'AI FAIT QUOI DE MAL ? JE VOUS AI FAIT QUOI ? POURQUOI T'A PAS AVORTÉ ?

Maman - Sortez.

Amyn et Naya ont sûrement dû sortir.

- POURQUOI TU M'A PAS TUÉ QUAND T'A SU QUE J'AVAIS CETTE MALADIE ?

Papa - PARCE QU'ELLE AUSSI EST FOLLE, COMME TOI ! ENSEMBLE ON A FAIT UN PUTAIN DE FOU.

Il a du savoir que j'allais pété un câble alors il est resté là, a attendre.

Je me déteste. Je déteste qui je suis aujourd'hui, je déteste tout chez moi , je me déteste.

Amyn - LA TÊTE DE MA MÈRE SORT MAINTENANT ! JE TE JURE QUE ÇA VA PARTIR EN COUILLE LA !

J'entends la porte d'entré claqué.

Mes mains était sur ma tête que je balancais comme un malade mental, d'ailleurs c'est ce que je suis.

Je perdais le contrôle de moi même.

Je me laisse tombé accroupis par manque de force et ma mère aussi face a moi.

Je pleurais.

Eh oui, Aron pleure aussi.

Je fais toujours ça après que mon père m'ai rabaissé plus bas que terre.

Vous voyez maintenant pourquoi depuis le début, je lui manque tant de respect ?

- Pourquoi tu m'a pas tué... pourquoi maman pourquoi ?

Elle me prend dans ses bras tout en calmant les secousses que je faisais avec ma tête.

Maman - Parce que je t'aime mon bébé, c'est tout simple.

Tout doucement je réussi a enlevé mes mains de sur ma tête.

Ma mère essuie mes larmes et caresse mon visage.

Maman - Je t'aime du plus profond de mon cœur mon amour , je te le jure

- Personne n'aime les fous.

Maman - Quel fou ? Tu vois un fou toi ici ?

- Je suis f-

Maman - Moi je ne vois pas de fou, je vois juste mon fils, celui qui compte pour moi, c'est tout.

Je réponds pas.

Maman - Je t'aime mon amour et tu le sais.

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J'ai insisté auprès de ma mère a ce que je rentre a la maison.

Elle refusait mais je voulais rentrer, je ne sais pas pourquoi.

A peine j'ouvre la porte de la maison, je sens une odeur de nourriture tellement bonne.

J'ai mis mes clés sur la table du hall et j'ai avancé.

Alayna - Salut toi..

Je l'a regarde et elle me souris, d'un sourire très chaleureux.

- Salut.

Alayna - Comment tu va ?

- Demain peut être meilleur qu'aujourd'hui.

Alayna -...

- Mais avec moi, demain sera pire qu'aujourd'hui.

Alayna - Il sera pire parce que tu veut le rendre pire Aron.

Je l'a regarde et soupir.

Alayna - Viens s'il te plaît.

Elle me tend sa main et avec hésitation je l'a suis au salon.

Arrivé au salon, je vois un maxi-cosi avec un bébé à l'intérieur.

Je souris, instinctivement, a la vue du bébé.

Alayna - Je te présente Leandro Diaz, mon petit frère de 5 mois, me demande pas quel âge ont mes parents, tu sera tellement choqué pour qu'il ai des enfants a cet âge.

Je rigole et m'accroupis devant le cosi

Alayna - Il me tiendra compagnie demain et après-demain vu que mes parents sont en lune de miel pour la 10ème fois, les latino m'épateront toujours.

Je prend Leandro tout doucement par peur de lui faire mal et il ouvre ses yeux.

- Hé bonhomme.

Il me regarde droit dans les yeux de ses beaux yeux gris.

- Tu va faire craqué plus d'une toi comme moi hein .

Il lâche un petit sourire qui illumine ma putain de soirée.

Je rigole après son sourire.

- Juste avec ton petit sourire en plus.

Alayna s'assoit sur le canapé, je m'assois aussi quelques secondes après.

Alayna caresse la joue de Leandro et me regarde ensuite.

Je lève mes yeux vers les siens qui sont aussi d'un gris brillant.

Alayna - Est-ce que tu va rendre ton lendemain "pire" alors que tout ceux qui peuvent le rendre "meilleur" sont entre tes mains et à ta porté ?

On était face to face, pour une fois elle a raison.

J'abaisse mon regard vers ses lèvres pulpeuses et ensuite Leandro.

C'est un tic tekass.

- Comment t'a su ?

Alayna - Je l'ai compris dès le premier jour où tu t'est soudainement énervé..

-...

Alayna - Tu savais qu'avant moi y avait un autre garçon ? Alejandro.

Je l'a regarde en caressant la petite main de Leandro qui serrait la mienne.

Alayna - Un homme qui avait toute la vie devant lui, qui avait une copine qui l'aimait de tout son cœur, il avait tout pour plaire.

Sans m'y attendre, elle envoie en arrière, le tissu pendant de ma durag.

Alayna - Il s'est suicidé en se tirant une balle dans la tête.

Wesh.

Elle avait pas de larmes, rien, elle souriait même en regardant Leandro.

- Pourquoi wesh ?

Alayna - Il était aussi bipolaire et en souffrait pleinement.

-...

Alayna - Il ne s'est pas suicidé parce qu'il était fou, pas du tout, personne n'est fou mais il s'est suicidé parce que des mauvaises personnes voulaient lui mettre en tête que c'était un fou alors il a préféré mettre fin a sa vie.

Je re-regarde Leandro.

Alayna - Au début je lui en ai fortement voulu d'avoir été lâche et de nous avoir laissé mais après j'ai compris..

Alayna caresse lentement la joue de Leandro tout en passant ses doigts, sûrement sans s'en rendre compte, sur les miens.

Alayna - J'ai compris qu'il a été écrasé par d'autre personne et qu'il ne voyais en lui que les descriptions qu'on lui attribué.

Je regarde ses ongles qui était très longs, mais ne dérangeait pas, rose pâle et pailleté. A présent, on aurait dit qu'elle était consciente que ses doigts passait sur les miennes vu qu'elle s'est arrêté quelques minutes, m'a regardé et a continué.

Alayna - Tu n'est pas fou, ni malade, ni stupide, tu est normal Aron. Personne ne doit te mettre en tête que tu est fou, tu est ce que toi tu crois être et personne n'a son mot à dire.

Holy shit.

Alayna - Le seul fou que je connais c'est Diego.. fin Enzo.

Je souris et l'a regarde.

Elle baisse ses yeux vers ma poche et en sort la boîte de médicament.

Alayna - Elle est comment la dose ?

- Un comprimé matin avant 10 heures et soir avant minuit.

Elle prend son téléphone et le note dans ses rappels j'imagine.

Alayna - Ca m'avertira 20 minutes avant l'heure exacte.

J'ai jamais eu l'habitude d'avoir un calendrier pour mes médicaments et elle vient d'en créé un.

Alayna - A deux c'est mieux non ?

Elle tend son poing que je colle au mien.

- Ouais.

__

Je vais vers la porte d'entrée qui venait de sonner.

J'étais surpris de voir William d'une heure si tardive.

- Will' ?

William - Comment tu va beau gosse ?

- Tranquille, tu fais quoi là ?

William - Tiana m'a prévenu pour ce qui s'est passé avec Alexis alors.. je me suis dit que j'allais faire un tour ici.

Je souris et le tchek.

- Merci mon pote.

William - T'inquiète. Les autres arrivent là, j'ai étais le premier au courant.

Je me décale et il rentre.

William - Il s'est passé quoi ?

Je gratte mes cheveux et souffle.

William - Sur base de quoi ?

- Déroxat.

William - Les comprimés là ?

Je hoche la tête positivement.

William - Comment tu a réagi ?

Il s'appuie contre le mur, bras croisés, toujours dans le hall.

William c'est un peu le daron du groupe, c'est celui qui prend les décisions calmement et après avoir longuement réfléchi.

Je hausse les épaules.

- J'ai pleuré comme le plus gros fils de pute *rire moqueur* j'ai envie de me giflé là William.

William - Pourquoi ? Juste parce que t'a pleuré ? T'a pleuré, ok. Et alors ?

Je croise mes bras.

William - On homme qui ne sais pas pleuré n'est pas un homme Aron.

-...ouais mais.. *soupir*

William - J'ai aussi pleuré a mon mariage Aron, j'ai pleuré 1 million de fois dans ma vie et pourtant je suis toujours là.

Je soupir et passe ma main sur mz tête.

William - Tu a la droit de pleuré, bien sûr. Mais tu ne peut pas le faire. C'est ça la nuance.

Je lève la tête avec incompréhension.

William - Parce que c'est ça que veut ton père. Il veut que tu lui montre qu'il a le dessus.

- Il a le dessus sur ça William.

William - Oh.. il a le dessus maintenant ?

-...

William - Parce que moi je n'ai jamais vu d'homme aussi fort que toi hein.

- Tu sais déjà que quand on parle de ma maladie.. il a toujours un putain de pouvoir sur moi qui lui permet de me- *rire* de me faire redescendre sur terre.

William - Pourquoi ?

Je le regarde, je n'ai aucune réponse a ça moi.

William - Tu est en haut de l'échelle et lui est en-bas, est toute personne se trouvant en bas de l'escalier ne peuvent pas monter tant que la personne de haut ne descend pas. Tu veut descendre de l'escalier ?

Je hoche la tête négativement.

William - Tant mieux parce que moi je n'ai pas envie de le voir monter et devenir le plus fort.

Il se redresse et se décide enfin d'enlever sa veste.

William - Parce que de toute la famille, c'est toi qui est le plus fort. Tu est et tu le restera. T'a compris Aron ?

Je hoche la tête positivement et il met un coup de poing "amical" sur mon torse. J'ai bien dit "amical" avec des guillemets.

Enfoiré qu'il est.

William - Appel babymama maintenant, elle s'inquiétait pour toi avant que je sorte de la maison.

On va au salon et il fait la bise a Alaynz pendant que moi je prend min téléphone pour me réfugié a la cuisine.

Appel téléphonique | la princesse et la grenouille.

Tiana - Allô ?

- Babymama s'inquiète pour moi ?

Tiana - *rire*... comment tu va grand-frère ?

- Parfaitement bébé t'inquiète et toi ?

Tiana - Je me suis inquiété de fou.

- T'inquiète pas, je vais bien.

Tiana -...

- *rire* Pleur pas, je vais bien.

Tiana - C'est ses hormones là, ça me fait chié de fou.

- Je te jure que tout va bien, je me sens mieux qu'avant.

Tiana - Tu es sûr hein Aron ?

- *rire* Oui, certain.

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Salif - Ayaaaa, vous l'avez fait quand votre enfant wesh ? C'est la cigogne qui l'a déposé devant la maison ?

-*rire* Ouais, on l'a commandé sur Amazon.

Zouher - Alayna tu me trompe zehma ?

Omar - Tu vois les latinas maintenant ?

Alayna - *rire* Mais non jamais je te tromperais.

William - *toux*

Omar - J'ai un guépard dans la gueule.

Salif - C'est une latina qui dit ça wesh.

- *rire* Et là c'est toi qui le dit ?

Alayna - J'avoue, un des plus gros farceur là.

Salif - Vous voulez commencez un débat putain de vos races ?

On rigole et on continue a parlé tout en disant au revoir à William qui devait aussi allé s'occuper de sa femme, eh bah oui, il fonde une famille.

Alors que les gars parlaient entre eux, Alayna regarde sa montre qui affichait minuit. Elle sourit et me regarde.

Alayna - Joyeux anniversaire Mena.

- Merci Diaz.

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Aron