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Mais pourquoi t'est comme ça ?
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Hé merde, non putain dort pas.
Mais trop tard.
Mariage gâché.
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Salif - ARON PUTAIN !
Je me suis réveillé en sursaut, il faisait jour et le soleil tapé bien fort.
- Quoi putain ?
William - OH PUTAAAAAAIN ! EH AZI LA TÊTE DE MA MÈRE QUE JE VAIS M'ÉNERVER !
Zouher - MAIS CRIS PAS PUTAIN !
William - EH AZI FERME TA GUEULE ZOUHER TU F-
J'ai même pas entendu la suite que je me suis rendormi.
Sauf que d'un coup je sens qu'on m'attrapepar la veste et qu'on me tire vers je ne sais où.
- Mais laissez mooooi !
J'avais pas de force tellement j'étais fatigué, je sais pas ce que j'ai fais hier mais putain je suis faya a mort.
William - T'a quelque chose dans tes poches ?
- Hein ?
William - C'est dommage.
Il me pousse dans la douche si j'ai bien vu, je m'en suis rendu compte de ce qu'il faisait quand l'eau froide me tapé dessus.
- WILLIAM MON TÉLÉPHONE PUTAIN !
William - T'EST RÉVEILLER ?
- OUAIS PUTAIN !
Il éteint l'eau et je sors de la douche.
Oh putain, mes habits était trempé.
Je le regarde et sort mon téléphone qui n'était heureusement pas mouillé.
J'ai soufflé de soulagement et j'ai regardé William.
- Ouh j'ai eu chaud.
William - Tu le fait exprès ?
- Bah quoi ? Pourquoi tu me réveille toi d'ailleurs ?
Il me regarde très mal et me met un coup de poing.
C'était tellement violent, j'étais choqué.
- MAIS ? POURQUOI T'A FAIT CA ?
William - TU TE RAPPEL TOUJOURS PAS EN PLUS ?
Et là ça a fait "tilt" dans ma tête.
- OH PUTAIN !
J'ai allumé mon téléphone.
Eh merde.
Il est 11h06.
Dans 54 minutes, je dois être a la mairie.
J'avais 99 appels manqués de mon père.
Je regarde William qui était déjà habillé.
William - Je te donne 30 minutes.
Je lui passe mon téléphone et il sort.
J'ai enlevé mes habits et suis rentré dans la douche.
J'ai jamais fais une douche aussi rapide que ça.
Heureusement William a déposé le costume dans la salle de bain, flemme d'aller jusque dans la chambre.
J'ai fais mes soins.
Calmez vous, j'ai juste arrangé mes cheveux et ma barbe en les brossants.
Heureusement j'avais déjà fait mes contours hein.
J'ai mis mon pantalon et ma chemise.
Je suis sorti avec la veste et la cravate pour que William puisse me l'a mettre.
- Will' ?
Zouher - aime.
Et il lâche un fou rire avec Omar.
Ils avaient la gueule de bois comme on dit.
Salif - Gros, ton daron pète des câbles là.
- Bat les couilles frère.
William me met la cravate, je met la veste et la je le regarde.
William - Quoi ?
- J'ai oublié les chaussures.
Salif - Putaaaaaaain !
William pose ses mains sur son visage et souffle pour aller dans sa chambre.
Je regarde Zouher et Omar qui était même pas habillé.
- Vous venez pas ?
Omar - On vient a la mairie à 14 heures, on doit reprendre là wesh.
- Azi.
William revient avec ces Richelieu.
Il les met a terre et je les mets.
- C'est bon.
Salif - Azi on y va là.
Je souffle et met ma montre.
Omar - Bonne chance poto.
- Merci.
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Salif et William étaient directement parti a l'église.
Moi je devais d'abord allé chez moi pour prendre ma mère.
Je met mes clés dans la serrure et ouvre la porte.
Oh putain, là, je l'autorise a me crié.
A peine la porte ouverte que j'entends des cris.
Hé merde.
Maman - TU MET EN FAUTE L'ÉDUCATION QUE JE LUI AI DONNÉ ?
Papa - TOUT ÇA EST DE TA FAUTE, OUI !
Maman - BAH PUTAIN. JE ME SUIS MARIÉE AVEC LE PLUS GROS DES CONS ! NON SEULEMENT, TU GACHE LA VIE DE MON GARÇON AINÉ MAIS EN PLUS TU MET KA FAUTE SUR MOI ?
Je vois Amyn sortir du salon.
Il me voit et ouvre la bouche.
- *chuchote* C'est chaud ?
Il hoche la tête positivement.
Oh putain.
Je souffle et rentre au salon ce qui arrête le cri de mon père.
- Bah.. on y va ?
Son sang s'est glacé, je crois.
Il a pris le vase se trouvant sur une étagère.
Tiana - PAPA !
Je l'ai esquivé de justesse en tirant Amyn pour pas que ça lui touche.
Je protège toujours mes frangins.
Maman - ALEXIS ! T'EST MALADE OU QUOI ?
- OH T'EST DEVENU MALADE OU QUOI ?
Alexis - TAIS-TOI, JE VEUT PLUS RIEN ENTENDRE !
- T'A VOULU ME LANCER QUELQUE CHOSE FILS DE PUTE ?
Amyn - EH AZI C'EST BON, DANS CETTE MAISON VOUS VOULEZ TOUJOURS CRIEZ, QUOI ? VOUS VOULEZ VOUS FAIRE REMARQUÉ ? QU'EST-CE QU'IL Y A ? VOUS VOULEZ QUE JE DEVIENNE FOU ? C'EST ÇA ? NAYA EST ENTRAIN DE PLEURER EN HAUT MAIS VOUS CONTINUEZ A FAIRE VOS GROSSES GUEULES ?
- FAIS PAS LE MALIN !
Tiana - ET TOI ARRÊTE DE JOUER LE FORT ARON ! IL A RAISON !
Papa - MAINTENANT TOUT LE MONDE FERME SA GUEULE !
Malik - OH MAIS C'EST BON ! PUTAIN JE VOUS ENTEND D'EB HAUT A OUVRIR VOS GUEULES ! VOUS AVEZ PAS AUTRE CHOSE A FAIRE ?
- TOI LA-
Il a mis un putain de coup sur la porte.
Malik - EH CRIS PAS SUR MOI ! JE SUIS LE SEUL DANS CETTE MAISON A RIEN DIRE, A PAS M'ÉNERVER SUR VOS RACES MAIS LA C'EST BON ! C'EST TROP !
On a rien dis juste après.
Malik - Vous voulez quoi a la fin ? Nous tués ?
Ma mère regarde sa main et enlève sa bague.
Tiana - Maman..
Elle tend la bague à mon père.
Maman - J'ai tout accepté jusqu'à aujourd'hui, mais faire du mal à mes enfants, je ne l'accepterais jamais.
Mon père n'y croyais pas vraiment.
Ma mère prend la main de mon père et dépose la bague.
Elle se retourne vers nous.
Papa - Rina.. ne fais pas ça.
Maman - On y va maintenant.
Elle remet ses talons.
Tiana - Mam-
Maman - Je ne veut rien entendre, plus rien entendre.
Elle prend son sac et sa fourrure.
Maman - On est en retard de 3 minutes donc s'il te plaît Aron, prend ta clé et on y va.
- Je l'ai déjà.
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On arrive a la fin du tapis blanc.
C'est bon, ça y est.
Je me retourne vers ma mère qui pose chacune de ses mains sur mes joues.
Maman - Je suis désolé mon amour, tellement désolé.
Je souris et lui fais un long bisou sur le front.
- Tiako ianao. (Je t'aime)
Maman - Je ne saurais jamais te montrer assez mon amour pour toi.
- Tu existe, c'est déjà assez.
J'essuie sa larme et fais un bisou sur sa main que je colle, ensuite, a mon front.
Je monte sur le podium juste après et me retourne vers la salle, fin plutôt vers la grande porte.
Mon regard s'est posé sur mon père qui avait en main la bague de ma mère.
Bah.. c'est la vie.
Une musique retentit et tout le monde se lève.
Les grandes portes s'ouvrent sur une magnifique mariée, on va pas se mentir.
Elle avait une énorme traîne et un long voile devant son visage.
C'était bien sûr, une robe de princesse.
Elle était au bras de son père, évidemment.
Les "youyou" fusent de partout.
Je baisse la tête, j'avais la haine qui me montais.
Je l'a relève quelques secondes après, son père lui fait un bisou et va s'asseoir.
Je lui tend ma main qu'elle prend mais qu'elle enlève ensuite.
Elle regarde ma mère, qui était en pleur, et lui tend son bouquet en lui faisant un bisou sur le front.
C'est une bonne personne au fond.
Elle se re-retourne et prend ma main pour monter ensuite sur le podium.
Elle a repositionné sa traîne a l'endroit et on se retourne vers le pasteur.
A croire je vais lui faire un bisou.
__
Pasteur - Aron Mena, veut tu prendre pour femme, Alayna Diaz, l'a chérir, l'admirer et lui juré fidélité et honnêteté jusqu'à ce que la mort vous sépare ?
J'ai jamais compris pourquoi le pasteur il doit dire ça.
Je regarde Alayna qui avait la tête baissé.
- J'ai pas le choix de toute façon.
Les gens ont pris ça pour un "oui" alors ils ont crié et tout.
Pasteur - Alayna Diaz, veut tu prendre pour mari, Aron Mena, le chérir, l'admirer et lui juré fidélité et honnêteté jusqu'à ce que la mort vous sépare ?
Alayna - Oui.
Putain.
Pasteur - Nous allons pratiqué a l'échange des alliances.
Daniela prend le coussin où se trouvait les bagues et le donne au pasteur.
Pasteur - Un mot a dire ?
- Non non eh.
Pasteur - *rire* Des timides hein
Ahah.
Je prend la bague et le met sur son doigt.
La salle cris et tout le blabla.
Elle fait de même.
Et la salle aussi.
Pasteur - Vous pouvez embrassez la mariée bien sûr !
HÉ MERDE.
Je regarde ma mère qui me montre son front.
Je soulève le voile d'Alayna.
Ca va, elle passe.
Je lui ai fait un bisou sur le front en vite fait.
Pasteur - Madame et monsieur. Je vous présente le couple Mena !
Et c'est la débandade.
__
Je vous passe la mairie, pas intéressant frère.
On arrive en dehors de la mairie sous des cris, pétales et tout.
Les photos aussi fusaient bref c'était "le feu".
William - Ouaaaais le marié !
Je le tchek et souris.
Omar - T'a eu quoi frère, t'était pas dans ton assiette.
Zouher - Il était dans un bol.
Et je sais pas pourquoi mais j'ai lâché un fou rire.
J'en avais besoin.
Salif - Non sérieux, t'avait quoi ?
- Je crois qu'entre mes parents c'est fini poto.
Ils m'ont regarder bouche bée.
William - Arrête ?
- Ouais, ma mère lui a rendu la bague.
Omar - Oh putain.
- Ca devait arriver de toute façon.. c'est plus comme avant entre eux deux.
Zouher - Mais miskine Naya. C'est la plus fragile wesh.
- Je ne l'ai même pas vu d'ailleurs.. je dois lui parler avant qu'elle parte en couille.
Wiilliam - Bah vas-y. Elle est là.
- Et si on me cherche ?
Omar - On te couvre t'inquiète.
Je hoche la tête et regarde autour de moi pour capter Naya qui était dans un petit coin avec ses écouteurs.
Je vais vers elle et elle enlève ses écouteurs en me voyant arrivé.
- Pourquoi t'est toute seule ?
Naya - Je sais pas...
-...
Naya - C'est vrai alors ?
- Hm..
Elle ne dis rien pendant un moment jusqu'à ce que j'ai remarqué que sa lèvre inférieur s'est mis a tremblé.
- Nayaaaa..
Je l'a prend dans mes bras, histoire d'un peu l'a consolé.
Naya - Je veut juste qu'on redevienne comme avant.
- Y'a rien qui va changé Naya.
Naya - Y'a tout qui va changé ! Peut-être pas pour toi mais pour moi si.
Je me détache et essuie ses larmes.
- Je suis là moi, je serais, pour toujours et a jamais, là pour toi d'accord ?
Naya -...
- T'a compris ?
Naya - Oui.
C'est trop mon putain de point faible.
Je relève sa tête et lui fait un bisou sur le front.
- C'est fou comment je t'aime toi.
Elle sourit.
- Maintenant sèche tes larmes. Tu veut rentré a la maison ?
Naya - Non... je peut inviter une amie a moi pour la soirée ?
- Ouais ouais, invite qui tu veut.
Je passe ma main autour de son cou et elle me fait un bisou sur la joue.
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Je pose ma main sur le bas de son dos et on se regarde.
- On est marié maintenant.
Alayna - Je suis au courant.
- J'essaie hein, de sourire, mais non j'y arrive pas.
Alayna -...
- J'y arriverais jamais avec toi.
Alayna -...ça ne sert a rien de t'acharner sur moi Aron.
- Ah ouais ? Et tu veut que je m'acharne sur qui d'autre ?
Alayna - Sur pers-
- Voilà, personne. Et comme tu sera ma seule cible, tu n-
Alayna - Est-ce que tu t'entend parlé Aron ?
Elle se retourne vers le photographe.
Alayna - Vous pouvez nous laissez quelques minutes ?
Le photographe s'en va.
Alayna - Est-ce que tu t'entends t'acharné et faire de moi ton souffre douleur ? Tu t'en rend compte ?
- Je pensais que ça t'enervais pas ?
Alayna - Ca ne m'énerve pas pour moi. Ca m'énerve pour toi. Parce que tu est entrain de te faire du mal, tu te blesse en essayant de me blesser et c'est complètement ridicule.
- Je n'aime pas les filles qui jouent les saintes Alayna.
Alayna - Je ne suis pas sainte. Je suis Alayna et ça me va amplement.
Et elle s'en va en redressant sa robe.
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Aron
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