Chapitre 5 ✔
Quand je rentre de ma première journée, je lance un vague bonjour et m'enferme dans ma chambre pour faire des devoirs imaginaires de rentrée. La porte d'entrée sonne, c'est ma sœur qui ouvre. Elle me cri qu'il y a quelqu'un pour moi. Je réponds en criant.
-Je veux pas voir. Je m'en fous.
Je sais que la personne m'a entendue, mais je m'en contre-fous. Deux minutes après quelqu'un frappe à ma porte.
-Putain, Ozgul, t'es vraiment chiante. J'ai dis....
Je me coupe car la personne qui a frappé, n'est pas Ozgul. Elle me sourit, l'air gêné.
-Que veux-tu ?
Dis-je d'un ton sec.
-Euh, m'excuser pour ce matin.
-Dégage !
-Nous sommes toujours ensemble ?
Je ris mais c'est juste mes nerfs qui prennent le dessus. Mais bien sûr, tu t'inquiètes juste de ça. Comme si tu y tenait.
-Tu as du culot de venir me voir après m'avoir humilié, insulté et rabaissé toute la matinée. Non, nous sommes même plus amis. Dégage de chez moi, maintenant !
Je le pousse en criant cette dernière phrase. Je le vois pleuré mais je m'en fous. Pour moi ce sont des larmes de crocodiles qu'il a. Il m'a fais assez de mal comme ça. Justine m'a bien dit que c'est finit, maintenant. Je ne dis pas qu'elle a la parole d'évengile mais sur ça, elle a raison même si ça ne fait que une journée que nous nous connaissons. C'est finit, je ne me laisserais plus faire tant qu'elle est à mes côtés. Je claque la porte au nez de Maxime et même pas deux minutes plus tard il refrappe. Je ne réponds pas. L'ignorance est la meilleure des vengeances. La porte s'ouvre encore, je m'apprête à gueulé en me retournant mais je m'aperçois que ce n'est que ma sœur.
-Pourquoi tu l'as laissé entré ?
-Pour que vous vous réconciliés.
-Quand je te dis que je ne veux pas voir la personne qui vient pour moi, tu ne la fait pas entrée quand même.
Mon ton est sec et autoritaire.
-Ça ne c'est pas arrangé avec Maxime ?
-Non et ça ne s'arrangera pas. Nous sommes plus amis, ni petit-ami. C'est finit et c'est mille fois mieux comme ça.
-Mais tu ne peux pas retourné au lycée sans amis.
-Merci de t'inquiéter de ma vie sociale mais j'ai une amie. Elle est dans ma classe et se nomme Justine. Elle m'a défendue et a faillit se battre avec Maxime et Jonas qui m'insultaient et me harcelaient. Donc non je ne suis plus avec Maxime.
Elle hoche la tête. C'est bien elle comprend vite même si faut lui expliquer longtemps, je n'ai pas besoin de lui faire un dessin, façon CM2. J'y ai cru. Mon portable m'avertis d'un message. Je mets ma sœur dehors et regarde le SMS.
De Justine à moi :
Tu n'as pas eu de nouvelles de lui ?
De moi à Juju :
Si, mais j'ai su géré.
De Juju à moi :
C'est bien ! Je suis fière de toi.
Je souris. Je l'aime déjà cette fille.
De moi à Juju :
Je t'aime.
De Juju à moi :
Euh, je ne veux pas te casser mais moi non.
J'éclate de rire. Elle a cru que je lui déclaré ma flamme.
De moi à Juju :
Juju, j'aime pas les filles. Enfin je crois.
De Juju à moi :
Tu crois ? C'est quoi ce surnom ? D'accord, dans ces cas là, moi aussi je t'aime Léart.
De moi à Juju :
Oui, je crois. Tu penses que c'est bien que je sois gay ?
De Juju à moi :
Il n'y a pas de mal ou de bien. Tu es toi et je serais toujours amie avec toi même si tu es un alien.
Je rigole de plus belle. Cette fille est géniale et super tolérante.
De moi à Juju :
Je suis presque sûr d'être gay, alors. Ce surnom est mignon.
De Juju à moi :
Tes couilles au dessus de mon lit, aussi, ça va être mignon ;p
De moi à Justine :
Hey ! Laisses mes couilles là où elles sont. Je ne t'appellerais plus Juju.
Elle me fais peur, cette fille. Le premier jour où on se connaît, elle veut déjà m'émasculer. Je ne vais plus être un garçon très longtemps si ça continu. C'est sur cette note de bonne humeur que je m'endors. Le matin quand je me réveille, je n'ai pas peur d'aller au lycée. Pour une fois, j'ai presque hâte.
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