Chapitre 2 ✔

Suite à ma révélation, Maxime ne parle pas. Je fuis son regard comme un lâche. J'ai l'impression que nous restons comme pendant une éternité. C'est lui qui brise le silence.

-Euh... Tu es gay ? Demande-t-il, tout penaud .

-Je ne sais pas.

Je dis la vérité, je crois que c'est juste lui. Mais comment lui dire ?

-Tu es amoureux ?
Me questionne-t-il, avec une pointe de joie dans la voix, presque imperceptible.

-Oui.

Je lui ai répondu dans un souffle, mon "oui", s'entendait à peine.

-Je le connais ?

-Oui. J'arrête de faire duré le suspense. C'est toi.

J'ose enfin le regarder. Il a l'air surpris. Puis il prend une expression neutre.

-De moi ? Mais je suis pas gay, moi. Pourquoi moi ?

Je suis sidéré. Il a presque l'air dégoûté. J'ai encore envie de pleuré.

-Oui, de toi. Parce que c'est toi, tu es toi. Je suis amoureux de toi depuis deux ans, maintenant. Ça me fais souffrir quand tu sors avec des filles, que tu les jettent. Je donnerais tout pour être à leur places. Même si tu me jette par la suite.

Pendant mon récit je n'ai pas respiré. Je reprends ma respiration mais il ne réagit pas. Ce qui m'énerve un peu plus. Il fuit mon regard maintenant. Chacun son tour, j'ai envie de dire.

-Tu avais peut-être raison.
Commence-t-il.

J'attends la suite avec impatience. J'ai raison sur beaucoup de choses des fois, alors accélère et dis moi.

-Ce n'était pas une bonne idée d'en parler.
Rajoute-t-il.

Il a rajouté la phrase qui me réduis à néant. Bon, ce n'était pas ce que j'avais espéré et cette phrase me blesse. Je pars sans même lui dire au revoir. Il ne s'oppose pas à mon départ. Sur le chemin du retour je pleure. Devant lui je me suis retenu comme je peux car je ne veux pas lui donner la satisfaction de me voir pleurer. Je rentre chez moi, je vais directement dans ma chambre pour pleuré de plus belle. J'ai l'air d'une femme enceinte à qui ont prive du chocolat. Je ferme la porte en la claquant presque. Ce qui attire ma sœur dans ma chambre.

-Ça ne va pas Léart ?

Il ne manquait plus qu'elle.

-Vas-t'en. Je veux pas te voir.

Elle s'assoit sur mon lit.

-Techniquement tu ne me vois pas, tu as la tête dans l'oreiller.

Je soupire. Elle me désespère cette fille.

-Tu veux quoi ?

-Mon frère ne va pas bien, donc j'ai envie de l'aider.

-Merci grande sœur de ton aide, tu peux partir.
Mon ton est empli de sarcasme mais je m'en fiche un peu en ce moment.

-Très drôle, petit comique. Qu'est-ce qui ce passe ? Tu t'es encore embrouillé avec Maxime ?

Je hoche la tête.

-Qu'est-ce qui c'est passé ?

-Je l'ai embrassé.

Je sais que je peux tout lui dire.

-D'accord. Et ensuite ?

Je lui raconte tout en détail.

-D'accord. Il a réagit comment quand tu lui as dis tes sentiments ?

-Il avait l'air vraiment surpris.

-Et après ?

-Visage neutre, comme s'il s'en foutait ou que je venais de lui annoncer que Voldemort est un gentil. Tu vois la tête qu'il a pu me faire ?

-Oui, je vois mais je sais aussi qu'il a aussi des sentiments pour toi.

Je ris face à sa détermination.

-Tu en as d'autre comme ça ?

-Je suis sérieuse, il t'aime. Je le sais car son grand frère est mon copain et il me l'a confié.

Oh. Il a mal réagit sûrement parce qu'il ne s'y attendait pas.

-Donc lève ton cul de phoque et vas le voir.

Je secoue la tête. Je n'irais pas le voir. Ce n'est même pas pensable. 

-Léart...

Quand elle fait son ton ''je vais te tuer, si tu ne le fais pas'' j'ai la trouille.

-D'accord, Ozgul.

Elle rit face à ma tronche d'enterrement. Je me regarde dans le miroir accroché à mon armoire.

-Tu es magnifique. Aller, vas pécho, frérot.

-Tu es nulle !

Je pars en courant ensuite, pour ne pas me faire décapiter par ma psychopathe de sœur. Elle me fait peur des fois. Je traverse la rue, pour aller chez Maxime. J'ai les yeux un peu rougit mais je m'en fous. Arrivé devant la porte, je frappe. Son frère m'ouvre la porte mais ne me fais pas entré.

-Léart. Tu viens pour quoi ?

-Je voudrais voir Maxime, s'il te plaît.

Il me sourit et cri à Maxime que quelqu'un est là pour lui. Il arrive devant la porte avec les mêmes yeux rougit que moi. Il a l'air surpris de me voir. Mais je suis soulagé.

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