Chapitre 13 ✔

Au petit matin je suis réveillé par Soa qui me fait de légers bisous dans le cou.

-Bonjour, Soa.

-Léart. J'ai passé une nuit parfaite.

Je souris en frissonnant. C'est fou l'effet qu'il me fait rien qu'en prononçant mon prénom. Suis-je amoureux ? Non, impossible, ce n'est qu'un gage. Le gage a eu une parenthèse d'amour et d'égarement mais une parenthèse qui va se refermée très vite. Trop vite. J'ai, bizarrement, pas envie qu'elle se termine. Je repense à Justine qui va me poser une tonne de questions sur notre soirée. Soa me ramène sur la terre ferme en m'embrassant. Je l'interroge du regard, il hausse les épaules.

-Je ne savais pas comment te ramener à moi. Je n'ai trouvé que ça.

Je souris et hoche la tête pour lui dire que c'est une bonne façon de me faire redescendre de mon petit nuage. Nous nous relevons et je m'habille de mon jean et de mon t-shirt de la veille. Lui ne me met qu'un jogging. Rien du tout en haut pour mon plus grand plaisir. Il me guide en bas pour déjeuné et je le regarde faire le petit-déjeuné les bras ballants et la langue qui fait dix kilomètres de long avec la bave à la vue de son corps. Son corps qui m'a appartenu durant la nuit. Il se retourne et mon regard se dirige machinalement vers son torse musclé. Je déglutis difficilement. Il m'offre une vue alléchante. Le rire de Soa me fais relevé les yeux.

-La vue te plais ?

Je rougis et détourne le regard. Ce qui fait qu'il rigole encore plus.

-Tu arrive encore à être gêné après la nuit que nous avons passé ?

Je hoche la tête. J'ose enfin relever la tête quand je vois ce magnifique buste devant moi. Nos visages sont à deux centimètres même pas. Il regarde mes yeux comme si c'était des bonbons.

-Me regarde pas comme ça.

Il fronce les sourcils.

-Comme quoi ?

-Comme si tu aller me manger.

Il rit, me fais asseoir et nous dégustons ses gaufres. Mais il me dévore du regard. Que j'évite avec soin. Il finit par prendre mon menton et à m'embrasser au dessus de la table. J'ai un bout de gaufre dans la bouche et il le prend. Il met fin au baiser et me regarde avec malice. Il a coincé le bout de gaufre entre ses lèvres. Il me sourit. Je ne réponds pas. J'essaie de récupéré MON dernier bout de gaufre. Il évite mes attaques habillement. Je me lève et il court dans la maison. Je le pourchasse, il ouvre la porte-fenêtre et va dans le jardin. Le jardin où il y a une piscine. Je l'attrape, prends le morceau de gaufre en l'embrassant et le fait reculer. Je pose mes mains sur ses hanches et le pousse dans la piscine. Je peux entendre un ''eh ! '' et un plouf phénoménal. Je suis plié en deux tellement je ris. Il remonte à la surface et m'assassine du regard.

-Tu m'as allumé, tu as eu ton morceau de gaufre et tu me remercie en me foutant à la flotte alors que j'ai cuisiné pour toi ?! Cours et vite !!

J'obéis car il sort de la piscine, je cours jusqu'à sa chambre et ferme la porte. J'entends des pas dans l'escalier et bloque un peu plus la porte en mettant plus de mon poids. Il frappe mais je ne réponds pas. J'essaie de l'ignorer comme je peux mais c'est très dur.

-Tant pis pour toi. Je suis tout nu et je vais sous la douche.

J'ouvre immédiatement la porte et je vois Soa en jogging trempé. Il m'a eu. Il m'attrape, me porte en sac à patate sur son épaule et me donne une fessée. Je sursaute et mets mes mains sur mes fesses, le truc idiot. Il me jette sur le lit et se place à califourchon sur mon érection naissante. Je gémis quand il bouge imperceptiblement ses hanches contre les miennes. Il m'embrasse à pleine bouche et m'enlève mon t-shirt. Il commence à caressé mon torse puis me repousse en se levant. Il part en courant dans sa salle de bain. Je grogne de frustration et il rigole. Il rigole mais il doit être dans le même état que moi. Il m'a allumé, m'a excité et me repousse ensuite. Ça va pas se passer comme ça, Soa. C'est moi qui te le dis. Je me déshabille complètement et m'installe confortablement sur son lit. Soa finit par revenir avec une serviette-éponge sur ses hanches. Il me dévore du regard en balançant sa serviette-éponge à l'opposé de nous. Il se jette sur moi et me dévore. Il m'excite et me prépare. Puis une fois que je suis prêt il me pénètre. Nos gémissements sont synchronisés, je jouis sur nos torses et lui en moi quelques secondes après. Il m'embrasse et me dis la phrase qui me fais peur mais que je voulais entendre.

-Je t'aime, Léart. Dès le premier jour que je t'ai vu. Je suis tombé amoureux de toi.

Je le pousse violemment, ce qu'il fait qu'il se retire de moi par la même occasion. Je suis bête. Je prends peur et je fuis. Je m'habille à la va-vite et descends, arrivé en bas de l'escalier je l'entends me suivre en pleurant. Je cours jusqu'à la maison de Justine. Je sonne en pleurs. Elle m'ouvre.

-Qu'est-ce qu'il y a, Léart ?

-J'ai fais une connerie.

Elle me fait entrer et je pleure dans ses bras en lui expliquant les dernières heures. Elle va me taper mais je ne sais pas comment j'aurais du réagir. Comment j'aurais du réagir ??

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