Une forte humidité dominait.
Les mousses tapissaient le sol.
Nos pas vibraient en écho le long du couloir.

Il est impossible qu'ils soient passés par là. On n'entend rien.
Le terrain avait l'air interminable.
Des toiles d'arraignée logeaient les coins.
Il semblait qu'on a envahit leur endroit paisible.

C'est fou comment quatres personnes nous ont fait tourner en bourrique comme ça!

Notre respiration se faisait de plus en plus bruyante, on se regardait pour se donner du courage.

Plusieurs portes ouvrirent de nulle part, et on entendit des pas pressants.

Les pas pressants commençaient à s'éloigner et on ne parvenaient pas à savoir dans quelle direction nous diriger.

Devant nous se dressait plusieurs possibilités : à gauche à droite, la troisième à gauche, la dixième à droite...
Et nous séparer était la dernière option.

Malheureusement, aucune autre option ne se présentait en ce moment : on n'avait pas le choix.

Sébastien, pour ne pas faire de bruits, utilisait ses mains pour répartir les guerriers en lots.

Il ne fallait pas qu'on nous repère.