C'était comme si elle était aspiré par une force surnaturelle . Elle se sentait tomber comme dans un trou noir.

_ Vais-je mourir maintenant ?! Se demande Lucy en sentant sa conscience décliner.

***
Son corps gisait sur le sol. Elle repris peu à peu conscience. Grâce à son odorat elle arrivait à discerner un délicat parfum de fleurs. Ses cheveux se soulevaient sous l'effet de l'air frais que le vent faisait circuler.

_ Qu'est ce qui m'est arrivé ?

Elle essaya de bouger et sentie l'herbe lui caresser timidement ses doigts.

_ De l'herbe? Mais que c'est-il passé ? Qu'est ce que je fait ici? Pensa t'elle.

Mais avec sa conscience elle retrouva aussi ses souvenirs. Elle n'osais pas ouvrir les yeux,

_ Que vais-je découvrir ?

Lucy remuait doucement ses jambes et ses bras pour évaluer son état.

_ J'étais dans le train... et le dragon....suis-je morte?

Elle remuait timidement les bras. Pourtant, aucune douleur ne se faisait ressentir. Elle poursuivit ses essaies plus vigoureusement sans pour autant sentir un quelque inconfort.

_ Comment est-ce possible? Pensa-t'elle ahurie.

   Lucy ouvris lentement les yeux avant de les plisser aussitôt, éblouit par les rayons du soleil. Avant de les plisser elle elle avait pu remarquer l'importante presence de vert autour d'elle.

_ Une .... Forêt?

Différents bruits se faisaient entendre tout autour d'elle. Elle pût identifier des cris poussés par des animaux, ce qui accentua un peu plus sa peur. Elle n'avait aucune idée du lieu où je elle se trouvais.

   Elle pris alors son courage à deux mains et se résolu à ouvrir les yeux. Elle regardait autour d'elle et découvris incrédule un paysage totalement sauvage: des arbres immenses à perte de vue avec des lianes qui s'enroulaient autour de leur tronc; ainsi que des buissons et des arbustes qui faisaient presque le double de sa taille; sans compter les végétaux qu'elle ne pût identifier.

Elle admirait le paysage ahurie. Comment avait t'elle atterri ici?

_ Et les autes ? Pensa t'elle.

Se levant d'un bond, elle décida de chercher dans les alentours. Rien. Mais elle n'osait hurler leurs noms de peur d'attirer quelques créatures effrayantes. Après plusieurs minutes elle se décidait à appeler tout de même.

_ Les amies! Vous estes où ? C'est moi Lucy! Disait-elle d'un ton à peine plus élevé que sa voix.
_ Lexa! Haussa-t'elle timidement  le ton.
_ Alane! S'écria t'elle un peu plus fort
_ Eh! Vous êtes où ?finit-elle par hurler de toutes ses forces.

Au bout d'une bonne heure, elle se résignait et abandonnait ses recherches.
Il n'y avait aucune trace d'eux.

Déçue et réalisant qu'il n'y avait personne d'autre ici, elle ne sût contenir ses larmes. Tous cela lui paraissait être si ridicule: Le dragon, ses amies l'abandonnant, elle, prise au piège ici, pleurant en se remémorant ses amis. Elle resta ainsi quelques minutes à pleurer en s'apitoyant sur son sort.

Les minutes dévirent des heures. Et les larmes finirent par se tarir. Soudain, des cris poussés ici et là se firent entendre lui rappelant que ce lieu était loin d'être inhabité. Ses polis s'hérissèrent, son corps tout entier frissonnait de terreur et d'angoisse. Elle s'affolait et décida d'avancer dans une des directions au hasard pour trouver un abris de fortune. De toute façon personne ne savait où elle était, inutile de rester là à attendre. Elle finirait peut-être par tomber sur quelqu'un.

Elle avançait rapidement, écartant vigoureusement les feuilles sur son passage et s'enfonça plus profondément dans la forêt.

   Derrière l'épais feuillage, le soleil disparut de l'horizon. Les arbres formaient comme une arche au-dessus de sa tête, le ciel disparu et l'obscuritése se fit plus présente, plus pesante. L'humus qui recouvrait le sol étouffa ses pas. Elle réalisa alors que le calme absolu régnait: Aucun oiseau, aucun animal ne se manifesta. C'était comme si elle était seul au monde. Cette idée l'inquiétait. Elle se mis alors à courir. Son pieds trébucha sur une racine et elle s'aplatit de tout son long , s'écorchant le genou contre une pierre et se meurtrissant les deux mains en tâchant d'amortir sa chute.

    _ J'en ai marre! C'est quoi cet endroit? Est-ce vraiment habitée ? Il doit bien y avoir un village... n'importe quoi ! S'écria t'elle désemparé.

Bientôt, elle remarqua que les arbres étaient de plus en plus écarté et que la lumière passait à présent.

Cela faisait des heures qu'elle marchait dans cette forêt où elle ne trouvais aucune trace de vie. Il faisait lourd et la chaleur devenait insoutenable. La sueur qui lui emperlait la peau dégoulinait, goutte à goutte, le long de son front. Une soif intolérable l'envahit. La gorge sèche, elle partit en quête d'eau.

    A suivre ....