Partie 2

(N.D.A : Petit rappel, ils se sont mis ensemble en été c'est à dire en juin du début de la deuxième année d'Akaashi à Fukurōdani donc là on est en février avec les deux à l'université. Donc au mois de juin de cette année ils fêteront les 2 ans)

Comme c'est des chapitres regroupés j'attends des commentaires à chaque 5 phrases hein 😂 mdrrr nan je rigole vous en faites ce que vous voulez mais ne vous retenez pas en pensant que je vais mal le prendre au contraire ça me fait grave plaisir.

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Cela faisait maintenant un an et 8 mois qu'ils sortaient ensemble. L'année de terminale d'Akaashi avait été compliqué pour les deux, mais ils se retrouvaient tous les soirs pour le dîner donc cela les avait aidé.

La première année d'université d'Akaashi avait vraiment bien commencé. Il avait choisi le côté littéraire. Cependant il était obligé de suivre des cours de sciences et de maths pour généraliser la filière pour leur offrir de meilleurs débouchés. Bokuto avait choisi le volley mais également des études scientifiques ainsi qu'une partie de STAPS. Il avait choisi les parties qu'il voulait suivre donc bénéficiait des horaires normaux.

L'année était bien entamée et Bokuto avait une idée pour lui et Akaashi mais il n'avait pas encore trouvé le bon moment pour lui en parler. C'était l'heure du déjeuner et c'était trois jours avant la Saint Valentin.

- J'ai la dalle! S'exclama Kuroo.

- La même. Renchérit Sakiro, l'ami de Bokuto.

Akaashi s'assît à côté de Bokuto et ils commencèrent à manger.

- Eh les gars. Commença Kuroo.

- Ouais bro?

- Quand est-ce que vous allez passer à l'étape supérieure heeeiiin? C'est bientôt la Saint Valentin. Dit Kuroo avec un regard sournois et un sourire en coin qui en disait long.

Akaashi s'étouffa avec sa bouchée et Kajiro qui était à ses côtés également lui fit des tapes dans le dos.

Bokuto n'en menait pas large. Ses joues s'étaient teintées de rouge et il évitait le regard des autres.

- La ferme bro, c'est pas tes oignons.

- Rho ça va. Vous traînez ensemble depuis la maternelle, vous êtes ensemble depuis bientôt 2 ans et vous n'avez encore rien fait?

- Kuroo tais-toi.

- Oui mais- AOuch kenMA! Aïe c'est bon je me tais! Arrête de me pincer!

La journée se passa sans que personne n'évoque de nouveau le sujet. À la fin des cours, Bokuto et Akaashi se dirigèrent vers la gare. Akaashi attrapa l'auriculaire de la main du plus grand avec son pouce et son index et Bokuto lui attrapa la main, en entrelaçant leurs doigts.

Malgré le fait qu'ils se connaissent depuis la maternelle et qu'ils soient ensemble depuis un an, Akaashi était devenu extrêmement timide envers Bokuto. Ce dernier ne menait pas large non plus. Ils apprenaient à connaître l'autre sous d'autres aspects. Les baisers se limitaient à deux trois par jour et à une légère pression sur les lèvres de l'autre.

- Hey 'Kaash', je voulais te demander un truc.

- De quoi?

- Eh bah... au lieu de faire ce trajet d'une heure et demi tous les jours... j'ai demandé à mes parents et aux tiens s'ils étaient d'accord qu'on prenne un appartement près de l'université. Et ils sont ok. Du coup je voulais savoir si toi tu étais ok?

Bokuto laissa le temps à Akaashi d'y réfléchir. Akaashi y réfléchissait. Un appartement avec Bokuto. Ils allaient devoir se débrouiller pour les repas, le linge, la vaisselle et tout le reste. Surtout les courses.

Il allait répondre à Bokuto lorsque la conversation de ce midi lui revint en tête. Il rougit furieusement et sentit son cœur accélérer son rythme. Il détourna son visage de l'autre côté. Bokuto avait sentit la main d'Akaashi devenir moite. Il essaya d'en trouver la raison et finit dans le même état qu'Akaashi. Le visage rouge et le regard à l'opposé du noiraud.

Même s'il avait fait la réflexion à Akaashi, le jour où le noiraud s'était déclaré à lui, que leur première fois allait également être entre eux, cela sonnait nettement plus gênant maintenant.

- S- si tu ne veux pas c'est... c'est pas... grave.

- N-non je- je suis ok.

- Cool. Euh... du coup... faut... préparer tes affaires. Je suis désolé j'aurais du te demander plus tôt. Donc ils ont prévu qu'on s'y installe demain et signer les papiers.

- C'est rapide...

- Je sais... j'suis désolé...

- C'est pas grave...

Ils rentrèrent chez eux, se saluant une fois devant leur maison. Lorsqu'Akaashi entra dans le salon, il ne vit personne. Il monta donc à l'étage pour poser ses affaires et à ce moment, il vit ses parents et son frère mettre ses affaires dans des cartons.

- Ah bienvenue à la maison chéri. Ça a été à l'école? Demanda sa mère.

- J'suis rentré. Oui ça a été.

- Super! Dit son père.

- Qu'est-ce que vous faites?

- Bah tu vois bien qu'on prépare tes affaires baka. Kōtarō a du t'en parler non? Demanda Ryūga.

- Ah... euh ouais.

- On a déjà tout préparé. Il te reste juste à prendre tes cours. Dit son père.

- D'ailleurs vous aurez juste à ranger vos vêtements. On est allés visiter l'appartement et on a déjà fait les autres rangements avec les parents de Kōtarō. Ajouta sa mère.

Akaashi regarda sa valise et vit une aile en peluche entre ses vêtements. Il s'approcha et l'attrapa.

- Monsieur Bibou?

Ryūga pouffa.

- Tu l'appelles toujours comme ça? Bibou.

Akaashi rougit de gêne.

- Rho ça va. D'ailleurs, t'as jamais trouvé sa cachette du coup. Ça fait 10 ans qu'il est dans ma pile de vêtements et t'as jamais trouvé. Dit Ryūga.

- ...

- Avoue il t'a manqué.

- ... Non... Dit Akaashi en resserrant le hibou contre lui.

- Bien sûr.

- Allez, tes valises sont prêtes chéri. Demain comme c'est vendredi, vous terminez tôt. Donc on vous emmènera directement vos affaires là-bas. Ça vous évitera de faire un aller-retour pour rien. Expliqua la mère d'Akaashi.

- Hé frangin, oublies pas que c'est la saint Valentin dimanche. Regarde cette poche. Dit Ryūga en ouvrant une poche intérieure de la valise.

Il y avait des préservatifs et une bouteille de lubrifiant. Akaashi rougit jusqu'à la racine des cheveux et lançant son doudou d'antan sur Ryūga, il prit son pyjama et courut jusqu'à la salle de bains sous les rires de ses parents et son frère.

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Le lendemain, Bokuto vint chercher Akaashi chez lui comme à son habitude, puis, ils se mirent en route vers la gare. Ils étaient en avance de 15 bonnes minutes. Bokuto prit Akaashi dans un coin de la gare et s'assurant qu'ils n'étaient pas visibles aux autres, il l'embrassa. Akaashi lui répondit au baiser.

- Ça va beauté?

Akaashi rougit devant ce surnom et tourna la tête de l'autre côté.

- Je t'ai dit d'arrêter avec ces surnoms ridicules Bokuto...

- Et moi je t'ai dit que tu allais devoir t'y habituer mon amour.

- Mghphf.

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La journée de cours se passa rapidement. Durant le déjeuner, ils mangèrent seuls tous les deux, voulant être tranquilles.

- Hey 'Kaash?

- Mmh? Fit Akaashi la bouche pleine.

- Non oublies. Je voulais dire... Keiji.

Akaashi s'étouffa et avalant avec peine sa bouchée, il toussa.

- Eh Keiji, meurs pas. Dit Bokuto se levant et allant du côté du noiraud, il lui fit des tapes sur le dos. Lorsque le noiraud se calma enfin, il lui passa sa bouteille d'eau.

Bokuto se rassit à sa place, devant Akaashi qui avait sa main devant son visage, couvrant sa bouche et son nez, le visage rouge.

- Euhm... du coup... c'était de ça dont je voulais te parler. Qu'on... commence à... utiliser nos prénoms... qu'est-ce que tu en penses Keiji?

- Tu... tu peux... mais... je pense que j'aurais du mal...

- Pourquoi?

- ... C'est... compliqué...

- En quoi ça l'est?

- Tu... tu es plus grand que moi et...

- Et? Qu'est-ce que ça change? On est en couple mon amour. Et puis, on se connaît depuis que t'as trois ans.

- ... Justement... je suis habitué à... t'appeler Bokuto...

- Eh bah justement tu vas prendre l'habitude de m'appeler Kōtarō.

Akaashi le regarda, rouge vif de la tête aux pieds.

- Je peux toujours essayer...

- Du coup nos parents nous emmèneront nos affaires cet aprem. C'est cool de finir à 15 heures. Surtout qu'on a pas entraînement.

- Tu n'as pas entraînement.

- Bah dans tous les cas tu restes toujours pour me faire des passes alors c'est comme si tu étais au club. Tu sais, tu devrais rejoindre l'équipe.

- Je ne pourrai pas. Suivre les cours et faire du volley.

- Tu le fais quand j'ai entraînement.

- Je fais mes devoirs quand tu t'entraînes je te rappelle.

- C'est bon j'ai compris tu ne veux plus faire du volley.

- Non.

- Pfft. Tu m'abandonnes lâchement.

- Tu peux dire ça si j'ai complètement arrêté. Je reste pour te faire des passes à la fin quand même.

- Mmmh. Eh Ji?

- ...quoi? Grommela Akaashi.

- Arrête d'être grognon. Hum du coup, tu veux qu'on fasse quoi dimanche? Y a quelque chose que t'aimerai faire?

- Dormir.

- Marmotte va. Plus sérieusement?

- ...

Akaashi baissa la tête légèrement, rougissant.

- Sortir? Aller à la piscine? Au parc? Au musée? Disneyland? Rester à la maison?

- passerlajournéedanstesbrasetc'estsuffisant...

- Hmm? T'as tout marmonné j'ai pas compris.

- R-rien...

- Allez Keijiiiii. Hey, regarde-moi.

Akaashi le regarda.

- Juste... passer du temps avec toi...

Bokuto reposa la bouchée qu'il allait prendre en rougissant. Akaashi, aussi rouge qu'une cerise mûre, baissa la tête de nouveau.

- C'est nul. Grommela le noiraud.

- H-Hein?

- Avant c'était... tout naturel... on se disait tout le temps des trucs comme ça...

- Bah personne ne t'a empêché de faire comme avant. Tu sais... c'est pas parce qu'on a commencé à sortir ensemble que... que je veux que tu y changes quelque chose... justement... je préfère que tu restes toi-même.

Akaashi baissa le regard et laissant son repas tel qu'il est, joua avec ses doigts. Quelques secondes plus tard, des larmes commencèrent à dévaler ses joues.

- K-Keiji?

Akaashi porta ses mains à son visage et essaya de contrôler les sanglots qui menaçaient mais ne réussit pas.

Bokuto, sachant que son petit ami n'était pas habitué à donner de l'affection à quelqu'un depuis petit et n'ayant pas non plus l'habitude de relations intime, surtout que le noiraud allait mal en raison de leur relation, se leva et allant à côté du plus jeune, s'assît lui faisant face et passant son bras gauche autour des épaules de ce dernier, l'attira à lui. Akaashi porta ses mains sur la veste de Bokuto et le serra de toutes forces, posant son visage sur le torse du plus grand. Bokuto commença à caresser les cheveux du noiraud avec sa main droite, tandis qu'Akaashi se laissa aller, pleurant à chaudes larmes.

- Hey, Keiji, qu'est-ce qui ne va pas?

- Je...

Les sanglots d'Akaashi redoublèrent et Bokuto le laissa se calmer avant de réitérer sa question.

- Je ne sais pas comment je peux faire... je ne suis pas... habitué à ça et je sais que toi non plus mais... je ne savais pas comment me comporter envers toi... s'il fallait changer... mais je savais quand même qu'il fallait changer... on... on n'est plus... meilleurs amis maintenant... et... j'ai l'impression d'être égoïste... à vouloir t'avoir rien que pour moi...

- Hé babe, qui t'as dit qu'on n'était plus meilleurs amis? Ce n'est pas parce qu'on a commencé à sortir ensemble qu'on arrête d'être meilleurs amis. Je suis et je serais toujours ton meilleur ami quoi qu'il arrive. Je n'ai jamais arrêté de l'être.

- Mais... on ne peut pas... être les d-

- 'Kaash'. C'est Bokuto qui te parle maintenant. Donc ton meilleur ami. Écoute, je serais toujours là pour toi, écouter ce que tu as à me dire. Si tu veux me parler de notre relation sans vouloir me parler en tant que petit ami, tu peux m'en parler. On trouvera ensemble une solution pour faire fonctionner notre relation. Maintenant c'est Kōtarō qui te parle. Je ne veux pas que tu sois mal en te sentant obligé de changer juste parce qu'on a commencé à sortir ensemble. Et surtout je ne veux pas que ça t'étouffe. Je ne veux pas que tu changes. Justement si j'ai des sentiments pour toi, c'est parce que j'aime celui que tu es. Tu peux bien sûr changer si tu en as envie. Je t'aimerai toujours autant. Et je ne t'en voudrai jamais d'être égoïste pour moi. Justement je préfère que tu me le dises.

Bokuto écarta légèrement Akaashi de lui et portant ses mains sur le visage du noiraud, il lui essuya les larmes avec les pouces.

- Qu'est-ce que tu veux dire exactement par être égoïste pour m'avoir?

- ... Je... je veux t'avoir rien que pour moi...

Ils se regardèrent et rougirent.

- Et... ça fait mal de voir toutes ses... pimbêches venir se déclarer à toi juste parce qu'on ne peut pas montrer notre relation aux autres autres à part à nos amis...

Bokuto observa Akaashi un petit moment et n'y tenant plus, pouffa et éclata de rire.

- C'est toi qui ne voulais pas montrer notre relation Keiji.

Akaashi lui bouda, tournant légèrement sa tête sur le côté.

- Bah quoi c'est vrai.

- ... mmh...

Ils se remirent à manger, Bokuto retournant à sa place, en face d'Akaashi.

- Dis Bokuto...?

- Mmh?

- Demain... est-ce qu'on pourrait... aller-

Akaashi arrêta sa phrase, voyant que Bokuto l'ignorait à présent.

- ...

- Bokuto?

- ...

Bokuto continua de manger comme si de rien n'était.

- ... Bokuto...

Bokuto l'ignorant royalement, prit sa bouteille et bu de l'eau ne regardant même pas le noiraud.

- K... Kō... Kōtarō...

Bokuto le regarda enfin avec un grand sourire fier. Akaashi s'étouffait dans ses rougeurs et il baissa la tête en le rentrant dans ses épaules le plus possible.

- Tu vois quand tu veux.

- Tais-toi...

- Tu voulais me dire?

- Euh... de- demain... on pourrait aller au parc. Pour... un pique-nique...

- En fait... c'est une excellente idée. On pourra découvrir la ville un peu dans ses alentours aussi. Ça va nous permettre de passer du temps ensemble. Faudrait qu'on passe faire des petites courses du coup pour préparer des Taiyaki et des sandwiches.

Ils finirent le repas et se rendirent chacun à leur cours respectifs.

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Le soir, après avoir fait les courses, ils allèrent directement à l'appartement. La mère de Bokuto lui avait envoyé un message en disant que la clé que Bokuto leur avait prêté afin qu'ils puissent mettre leurs affaires était en dessous du tapis à l'entrée. Bokuto avait demandé à ce qu'ils laissent leurs affaires et partent, afin qu'il puisse montrer leur appartement à Akaashi.

Il prit donc la clé qui était en dessous du tapis et la mettant dans sa poche, prit l'autre qui avait un porte clé d'un couple de hiboux et la donna à Akaashi.

- Vas-y.

Akaashi rougit lorsqu'il se rendit compte que Bokuto l'incitait à ouvrir la porte de ce qui était maintenant leur maison, pour le moment.

Bokuto lui fit visiter la maison après avoir enlevé leurs chaussures et leur veste en posant le sac de courses sur la table de la cuisine. Ensuite, ils se rendirent à nouveau dans la cuisine pour ranger les courses.

Lorsque Bokuto ouvrit le frigo, plusieurs choses avaient déjà été mis. Seulement après ils virent la petite note sur la table, signalant que leurs parents avaient fait des courses pour eux. Ils se changèrent après s'être lavés et préparèrent leur dîner. Bokuto faisant la plupart des tâches.

- Ça se voit t'es vraiment le petit dernier toi. Dit Bokuto.

- Bah je te rappelle que toi aussi t'es le dernier de ta famille.

- Oui mais au moins j'ai passé beaucoup de temps à la cuisine avec ma mère apparemment. Dit Bokuto avant d'éclater de rire devant la mine boudeuse d'Akaashi.

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Le lendemain, ils préparèrent leur pique-nique et se rendirent au parc. Ils se promenèrent un bon moment avant que Bokuto n'attrape Akaashi par la main et l'emmène dans un coin caché par les buissons. Lorsqu'ils arrivèrent, il y avait une mare dans laquelle des canards allaient d'un bout à l'autre. Certains se prélassaient sur l'herbe.

Ils mirent la nappe un peu loin de la marre et s'asseyant, ils sortirent les sandwiches et les Taiyaki.

Ils mangèrent en parlant de tout et importe quoi, s'amusant à nommer des canards et les comparer à leurs amis.

Une fois fini, ils s'essuyèrent les mains avec les lingettes que Bokuto avait apporté. Puis, en rangeant les déchets dans le sac et le posant contre un arbre, Bokuto s'approcha du noiraud et passant sa main gauche sur les épaules de ce dernier, il l'attira contre lui.

Puis, il prit le menton d'Akaashi entre son pouce et l'index de sa main droite et le tournant vers lui, posa doucement ses lèvres sur celles du noiraud.

Akaashi écarquilla de surprise ses yeux mais fini par répondre au baiser. Il sentit Bokuto mouvoir ses lèvres contre les siennes. Au début il pensa que le bicolore essayait de s'ajuster à lui pour être plus confortable mais cette possibilité fut enlevée lorsque la pression sur ses lèvres était devenue plus forte et les mouvements plus persistants.

Akaashi porta ses mains sur la chemise de Bokuto et serra de toutes ses forces, mains et lèvres.

Bokuto se détacha et regarda Akaashi s'adressant à lui, sans pour autant casser la bulle dans laquelle ils étaient.

- Il ne faut pas forcer. Hum... détends toi un peu sans vraiment être trop détendu. Juste... disons... qu'il faut mouvoir tes lèvres contre les miennes. Si tu vois ce que je veux dire.

Même si Bokuto avait dit cela le plus doucement possible, Akaashi rougit de gêne et cacha son visage sur le cou de Bokuto.

- ...

Bokuto rigola doucement et réussit à décaler légèrement le visage du noiraud. Il l'embrassa de nouveau et cette fois Akaashi essaya également de lui rendre le baiser au mieux.

Bokuto passa sa langue légèrement sur les lèvres d'Akaashi qui rompît le baiser, se retirant assez rapidement, la respiration haletante, les joues en feu.

Bokuto passa sa main gauche sur la joue d'Akaashi et la caressa avec son pouce.

- Déstresses babe.

Akaashi regarda Bokuto avec une pointe de culpabilité et posa sa tête sur le torse du plus grand qui entreprit de lui faire des papouilles sur le bras.

(N.D.A : je me sens tellement tellement celib en ce moment, surtout que j'arrête pas de croiser des bg partout)

Après un petit moment, Bokuto décala légèrement le visage d'Akaashi et lui demanda d'un simple regard s'il était prêt. Le noiraud rougit mais finit tout de même par hocher la tête.

Bokuto recommença et embrassa Akaashi un peu plus fort que précédemment et le noiraud laissa échapper un souffle, surpris. Le plus grand en profita pour insérer sa langue et de là, leurs langue se battirent pour dominer et Bokuto l'emporta, faisant gémir légèrement Akaashi.

Il se retirèrent et le noiraud cacha sa tête presqu'immédiatement, faisant rire Bokuto.
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Le soir ils préparèrent le repas et après avoir mangé et terminé leurs devoirs pour se réserver le dimanche, ils partirent se coucher.

Il était 23 heures 53 et une fois au lit, tous deux allèrent sur leur téléphone, la tête d'Akaashi sur le creux de l'épaule du plus grand.

Ils restèrent tous les deux silencieux mais la tension était palpable. Bokuto recommença à faire des papouilles sur le bras droit d'Akaashi, son téléphone dans son autre main. Le noiraud avait insisté à avoir le côté mur. Et Bokuto ne pouvait tout simplement pas lui dire non.

Même s'ils regardaient leur téléphone, les deux se remémoraient leurs moments passés ensemble depuis la rentrée scolaire en petite section d'Akaashi.

En effet, les classes des petits et des moyens étant mélangés afin de permettre aux petits de s'y habituer petit à petit, ils avaient fini dans la même classe. Mais avant même d'aller à la maternelle, les parents de Bokuto et Akaashi se connaissaient, habitant les uns en face des autres. Seulement, leurs enfants ne s'étaient pas vraiment vus. Et ce jour-là, le père d'Akaashi portait ce dernier dans ses bras, qui pleurait en disant ne pas vouloir aller à l'école. Bokuto ayant aimé apprendre plein de choses avait essayé de convaincre le plus jeune que ça allait être vraiment bien, en vain. Une fois entrés dans la classe, Bokuto lui avait présenté la maîtresse qu'il avait aussi eu l'année d'avant et qu'il adorait. Durant toute la première journée, Akaashi n'avait pas lâché le t-shirt de Bokuto, l'oreille de son doudou dans la bouche.

Se souvenant du hibou en peluche d'Akaashi, Bokuto dériva son regard sur le fameux hibou délavé qui trainait sur le côté, contre le mur.

Un rire lui échappa et Akaashi lui lança un regard confus de côté, ne changeant pas sa position.

- Quoi?

- Je viens de me rappeler de ton premier jour à l'école. Ça m'avait marqué. L'oreille de ton doudou dans ta bouche. Ça se voit à quel point Bibou a été mal traité.

Akaashi rougit de gêne et donna un léger coup de coude à Bokuto, dont le rire s'accentua.

- Hey, je ne l'ai jamais mal traité.

- Toute la journée tu l'avais gardé. Même pour manger tu ne l'avais pas lâché. Il finissait tâché.

Akaashi grommela des mots inaudibles, gêné. Bokuto planta un baiser sur la tempe d'Akaashi.

Chacun de son côté regarda de nouveau l'heure sur le téléphone et la tension fut multipliée par 10, lorsqu'ils virent qu'il était minuit pile.

Alors que Bokuto allait poser son telephone, il reçu un message, les faisant sursauter tous les deux.

Akaashi jeta un coup d'œil pour voir qui lui envoyait un message à cette heure et se redressa brusquement lorsqu'il vit qui c'était.

- Pourquoi il t'envoie un message à cette heure?

- Je sais pas...

Bokuto ouvrit ses messages et alla sur la conversation de Ryūga, le grand frère d'Akaashi.

Ryūga

Au cas où ça t'intéresserait, on a mit une boîte de préservatifs et une bouteille de lubrifiant dans la poche intérieure de sa valise ( ͡° ͜ʖ ͡°) fais-en ce que tu veux ˙³˙ Un ami qui ne veut que ton (votre) bonheur. Ciao les nazes.  

Oh et allez-y mollo.

Faites gaffe à bien faire les préliminaires c'est important.

Oubliez pas les préservatifs. C'est plus important.

Akaashi ouvrit sa bouche pour crier à l'indignation mais il rougit tellement qu'il ne put rien dire. Bokuto déglutit difficilement, puis, éteignant son téléphone, le posa sur la table de chevet et se leva pour fouiller dans son armoire et en sortir un paquet cadeau.

Akaashi essaya de reprendre contenance difficilement et se leva à son tour pour prendre son sac de cours et en sortir aussi un petit paquet.

Akaashi se sentait ridicule face au paquet de Bokuto mais il savait que son cadeau allait lui plaire.

Akaashi s'assît sur le lit et Bokuto en fit de même.

- Joyeuse Saint Valentin Keiji.

- J- joyeuse Saint Valentin K-Kōtarō.

Akaashi rougit encore plus se rendant compte de ses bégaiements. Ils se donnèrent les cadeaux et Akaashi puisa dans toutes ses forces pour ne pas montrer son excitation à Bokuto.

- Tu sais que t'es pas obligé de te retenir. J'ai l'habitude depuis le temps de te voir dégommer les papiers. Dit Bokuto en rigolant, faisant grogner Akaashi.

Akaashi enleva finalement le papier comme il l'avait toujours fait, c'est-à-dire en le déchirant et le lançant par terre. Bokuto pouffa et regarda les yeux illuminés de son petit ami.

C'était la collection complète d'une série de livres que le noiraud avait toujours voulu avoir. Il regarda Bokuto avec des yeux grands comme des soucoupes.

- M- Merci...

- Content que ça te plaise!

- ... Je...

- ...?

Akaashi regarda Bokuto dans les yeux et après avoir planté un baiser rapide sur la joue du bicolore, se décida à enfin parler.

- Je t'aime.

Bokuto se sentit rougir et une sensation agréable dans sa poitrine prit place. Il laissa le cadeau sur le côté et passant sa main gauche sur la joue d'Akaashi, l'embrassa. Après quelques secondes ils s'écartèrent en manque de souffle et Bokuto l'embrassa sur la joue pour finir.

- C'est la première fois que tu me le dis.

Akaashi baissa les yeux sur le côté tout en ayant les joues en feu.

- Ou- ouvre ton cadeau...

- Mmh? Ah oui.

Bokuto ouvrit le sien et un bracelet en cuir tressé s'y tenait, avec deux perles dorés indiquant leur prénom. Bokuto s'était toujours plaint de ne pas trouver de bracelet en cuir tressé dans tous les magasins qu'il avait fait et Akaashi s'était bien gardé de lui dire qu'il aurait tout simplement fallu commander.

- C'est... trop beau... j'en voulais tellement un comme ça en plus. Tu l'as acheté où? J'ai remué toutes les boutiques. Bouda Bokuto.

- J'ai... commandé.

- Ooh.

Bokuto prit les livres d'Akaashi et après les avoir posé sur la table, il posa son bracelet sur les livres. La tension étant remontée, le cœur d'Akaashi menaçait de sortir de sa cage thoracique. Il agrippa le drap de sa main gauche, anticipant les mouvements du plus grand.

Bokuto se dirigea vers la valise d'Akaashi et s'agenouilla avant de l'ouvrir. Akaashi avait l'impression d'étouffer. Il avait l'impression que la pièce s'était réchauffée de manière inexpliquée.

Bokuto posa la bouteille de lubrifiant et deux préservatifs, un en cas de rupture, et s'assît devant Akaashi pour ensuite passer sa main gauche sur le côté droit du visage du noiraud. Il fit des mouvements sur la joue du plus jeune avec son pouce et s'approcha encore un peu plus.

- Hey Ji? Murmura Bokuto.

- ...?

- Hum... ce n'est absolument pas une question piège et surtout ne te mets pas dans tous tes états ne t'inquiète pas. Mais juste pour savoir comment je dois m'y prendre, est-ce que... tu t'es déjà touché?

Les jointures de la main de laquelle Akaashi agrippait le drap étaient blanchis, tellement il le serrait. Akaashi déglutit et tournant sa tête du côté de la main de Bokuto pour essayer de cacher ses rougeurs, inspira avant de donner sa réponse.

- N... non. Et avant que... t-tu demandes je... je n'ai j-jamais essayé n-non plus.

Bokuto se pencha pour embrasser juste en dessous du lobe d'oreille du noiraud qui laissa passer un halètement léger contre la paume de la main de Bokuto.

Le plus grand descendit lentement le long du cou du noiraud qui tout en agrippant le drap avec sa main gauche, passa l'autre main dans les cheveux de Bokuto.

Bokuto attrapa la main d'Akaashi qui agrippait le drap et le fit allonger sur le lit. Puis, il l'embrassa longuement avant de descendre à nouveau sur le cou du plus jeune, qui n'était que halètements.

Bokuto remonta derrière le lobe de l'oreille du noiraud et l'embrassa à cet endroit, tout en suçant légèrement.

- Mmgnh!

Bokuto se mit complètement au-dessus du passeur et l'embrassa.

Akaashi ne put se retenir et commença à chercher de la friction en donnant des coups de bassin vers le haut. Lorsqu'ils se touchèrent, Bokuto grogna légèrement et Akaashi gémit dans le baiser.

Bokuto rompit le baiser et en enlevant la haut du noiraud, commença à faire des suçons au niveau de la clavicule ainsi sur le torse d'Akaashi.

- Haagnh! Mmgnh... mmghph!

Akaashi mit sa main devant sa bouche pour essayer de filtrer ses gémissements, seulement Bokuto ne fut pas du même avis. Il passa sa langue puis suça le bout de chair gauche du noiraud qui ne put empêcher son gémissement de passer à travers sa main.

- Mgnh! Haaanh!

Bokuto enleva également son haut et quelques instants plus tard, le torse d'Akaashi était couvert de suçons et de marques de légères morsures.

Le seul vêtement qui restait maintenant était leur bas de pyjama.

Bokuto s'approcha encore un peu plus du corps d'Akaashi pour lui permettre de trouver la friction qu'il désirait avoir.

Les coups de bassins des deux continuaient. Le bas d'Akaashi avait une tâche sombre là où du liquide pré séminal avait coulé. Bokuto arrêta ses coups de bassins et descendit son visage au niveau de la tente formée par le short d'Akaashi.

Il fit glisser le bas jusqu'aux chevilles du passeur qui porta ses bras sur ses yeux.

Bokuto caressa le bassin du plus jeune avec le pouce de sa main droite et prit doucement l'intimité du noiraud dans sa main gauche.

- Ngngh!

Akaashi laissa pousser un mélange de halètement et gémissement en agrippant les draps des deux mains et en cambrant le dos.

Bokuto immobilisa Akaashi en posant sa main droite sur le bas ventre de ce dernier et accéléra les mouvements de vas et viens tout en resserrant sa poigne lorsqu'il venait au niveau du gland du noiraud.

Akaashi poussait des gémissement et halètements aléatoires, tout en essayant de s'accrocher vainement aux draps d'une main et aux cheveux de Bokuto de l'autre.

- Aaanh! Haaanh! Ngnh!

Bokuto lâcha la partie intime d'Akaashi et passant sa main gauche sous la cuisse de ce dernier, le prit en bouche. À partir de là, Akaashi essaya de retenir ses gémissements mais ne réussit pas.

Bokuto se retira avec un bruit de succion et attrapant Akaashi par l'arrière des cuisses pour les soulever, plaça sa langue près de l'entrée de ce dernier.

Akaashi se tendit par réflexe.

- Shh relaxe...

Bokuto posa sa langue sur l'anneau de chair d'Akaashi qui bloqua sa respiration par anticipation. Lorsque Bokuto fit entrer sa langue en lui, il ne put retenir un gémissement plus fort que les autres de franchir la barrière de ses lèvres.

- AAANH! MGNH!

Il porta rapidement sa main gauche qui était sur les cheveux de Bokuto à sa bouche. Et il sentit Bokuto sourire contre lui.

Akaashi était rouge pivoine. Il n'a jamais été si embarrassé. Bokuto retira sa langue et Akaashi se prépara mentalement à l'entendre se moquer de lui.

Au lieu de quoi, Bokuto réinséra sa langue en lui. Ne s'y attendant pas, malgré le dos de sa main sur sa bouche, le gémissement qui en sortit était encore plus fort.

Bokuto commença à sucer en faisant des vas et viens avec sa langue et Akaashi n'était que gémissements.

Bientôt, Bokuto sentit Akaashi frémir et son anneau de chair se serrer et desserrer rapidement. Il décida de se retirer complètement cette fois, sous un geignement plaintif du passeur.

- Attends.

Bokuto prit le lubrifiant et en mit une quantité généreuse sur sa main et lubrifia trois de ses doigts.

Akaashi se tendit par réflexe et attrapa le bras de Bokuto, sa poitrine montant et retombant rapidement.

- Ça va aller laisse toi aller. Et ne te concentre pas dessus, relâche toi.

La prochaine chose qu'apprit Akaashi était que les doigts de Bokuto étaient épais. Il avait bien sûr vu la différence comparé aux siens qui étaient bien plus fins.

- Mmgnh! Aaanh!

- Shh.

Bokuto avait maintenant trois doigts en Akaashi et il commença enfin à stimuler le plus jeune en frôlant puis en touchant la prostate de ce dernier qui poussait des cris de plaisir.

Bokuto sentit Akaashi se serrer autour de ses doigts frénétiquement.

- Attends Keiji.

Bokuto retira ses doigts, l'embrassa et prit un préservatif.

Bokuto entra doucement en Akaashi qui ferma ses yeux tout en ouvrant sa bouche pour prendre le plus d'air possible.

- ...! Ngnh! Kō... tarō... ça...!

- Je sais mon cœur. Tu- tu es si serré...

Bokuto lui essuya les larmes d'Akaashi et l'embrassa un peu partout sur le visage pour s'excuser.

Bokuto resta sans bouger, laissant à Akaashi le temps nécessaire pour s'habituer à sa présence en lui. Le passeur s'agrippait de toutes ses forces au dos de Bokuto qui essuyait ses larmes avec ses pouces.

- Hé... calme Keiji... respire...

- Ngh... K... ha... Kōtar... ō... ça fait-!

- Shh je sais.

La respiration d'Akaashi était saccadée, les larmes coulaient sur ses joues.

- Keiji, cale... toi sur ma respiration...

La respiration de Bokuto était rapide mais beaucoup moins que celle d'Akaashi. Le plus jeune ralentit lui-même sa respiration, les yeux à demi-ouverts.

Bokuto commença à bouger légèrement, laissant échapper des râles de plaisir et faisant gémir Akaashi de douleur et de plaisir. Akaashi griffait inconsciemment le dos de Bokuto, ses jambes entourant le bicolore fermement et poussait des gémissements de douleur et de plaisir mélangés.

- Aaaanh! Haaanh! Mmngnh!

- Mngnh... Keiji... haanh...

Les coups de reins s'accélérèrent et Bokuto ne tarda pas à trouver la prostate d'Akaashi, puis, il continua à appuyer dessus à chaque va et viens.

Quelques instants plus tard, les gémissements se faisaient de plus en plus bruyant et on pouvait également entendre le bruit que faisait leurs corps, à cause des coups de reins.

- AAAAH! NGH...! KŌTARŌ!... Aaaah!

Akaashi continua de gémir, de hurler de plaisir, Bokuto martelant sa prostate avec des coups de plus en plus rapides et secs.

Le noiraud se cambrait en ancrant ses pieds dans le matelas et griffant le dos de Bokuto.

- AAANH KŌTARŌ!

Akaashi vint entre leurs torse, et Bokuto vint en Akaashi, sentant son anneau de chair se resserrer, mordant la clavicule de ce dernier. Akaashi n'arrêta de se déverser que lorsque Bokuto se retira.

Ils restèrent ainsi à reprendre leur souffle.

Bokuto enleva le préservatif, il fit un noeud et le jeta sur le sol. Il s'allongea ensuite à côté d'Akaashi.

- Ça va?

- Mmh...

Akaashi, le souffle court, se tourna vers Bokuto. Celui-ci passa son bras gauche par dessus le noiraud et posant sa main sur le dos d'Akaashi, il le rapprocha de lui, sans se soucier de la semence du passeur qui en avait un peu partout sur lui.

- Je t'aime Keiji.

- Je t'aime Kōtarō...

Bokuto déposa un baiser sur le front d'Akaashi, tout en lui caressant les cheveux. Puis il le regarda et lui sourit tendrement.

- C'était comment?

Akaashi rougit de gêne.

- B-bien... vraiment bien... Murmura Akaashi cachant son visage sur le torse de Bokuto.

- Eh donc tu ne t'es vraiment pas touché avant?

Bokuto avait peur d'avoir court-circuité le cerveau d'Akaashi.

- Non... Grommela Akaashi.

- Oh par les dieux... je viens de gâcher une âme innocente...

Akaashi donna un léger coup de poing sur le torse Bokuto qui rigola.

- On va se laver?

- Mmmmh... pas envie.

- Il le faut.

- Pas envie.

Bokuto soupira et s'extirpant des bras d'Akaashi, il se rendit dans la salle de bains et après avoir rempli la baignoire, il prit un gant de toilette puis le mouilla.

Une fois de retour dans la chambre, il nettoya le torse d'Akaashi puis le prenant dans ses bras, l'emmena dans la salle de bains. Le noiraud dormait à moitié.

Il sursauta lorsque Bokuto le mit dans la baignoire et lança un regard lourd de reproches à son petit ami.

- Tu te sentiras mieux après alors arrête avec ce regard tu veux?

Akaashi le regarda et avançant dans la baignoire en pliant les jambes, fit signe à Bokuto de le rejoindre.

Étant un appartement pour deux personnes, la baignoire restait un peu petite. Bokuto ramena ses jambes sur les côtés et passant sa main droite sur le ventre d'Akaashi et l'approcha contre lui. Le noiraud posa sa tête sur le torse du plus grand et ferma les yeux.

Bokuto lui fit des papouilles et quelques minutes plus tard, ils décidèrent de sortir de l'eau et se remettre en pyjama.

.

Le lendemain, Bokuto se leva vers 9 heures 30 et se rendit dans la cuisine pour préparer du chocolat chaud puis prendre des pains au lait et mettre de la confiture avant de les prendre dans la chambre.

Il posa le tout sur la table et mit sa main devant sa bouche se retenant de rire. Akaashi dormait sur le ventre, en position étoile, la bouillotte lancée dans un coin du lit, le hibou délavé emmené contre lui et de la bave coulant légèrement sur le coin de sa bouche.

Il le prit en photo et le réveilla.

- Keiji? Keiji? Mon amour? Reveille-toi.

- Mmgnh... encore un peu...

- Nope sinon le chocolat chaud va se refoidir.

Akaashi grommela encore quelques paroles inaudibles puis se résout à enfin ouvrir les yeux.

- Ça va? Pas trop mal? Demanda Bokuto, un air inquiet sur le visage.

Akaashi se souvint de la nuit précédente et rougissant fortement, prit l'oreiller de Bokuto pour le mettre devant son visage, faisant éclater de rire ce dernier.

- Quoi? T'as bien aimé je te rappelle.

Akaashi essaya de lui donner un coup de pied mais Bokuto réussit à intercepter son pied avant qu'il ne réussisse. Il se pencha sur Akaashi.

- Hey Kaash', c'était comment avec Kōtarō?

- La ferme.

Bokuto pouffa et embrassa le noiraud sur la tempe. Puis, il força le plus jeune à se lever et s'asseoir sur le lit pour prendre le petit déjeuner.

- Je t'aime Keiji. Je t'aimerais autant pour toujours.

- Moi aussi Kōtarō. Je t'aime plus que tout et je t'aimerais pour toujours.

Bokuto lui sourit et l'embrassa sur la joue.

- Le bisou sur la bouche c'est après. Quand tu te seras brossé les dents.

Akaashi prit un air courroucé et lui tira simplement la langue. Puis, ils finirent leur petit déjeuner et après s'être lavés, finirent leurs devoirs.

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