Elle menaçait de partir. De me quitter. Depuis longtemps. Je n'y avais pas fait attention. J'aurais surement dû. Surement dû voir, dû voir cela, c'était visible. Mais je n'étais pas prête à le comprendre. Je ne voulais pas le croire, je ne voulais y croire.

Je n'ai pas cru.

Mais c'est arrivé.

C'est arrivé malgré moi.

Personne ne l'a vu venir... Personne pas même mon sois disant médecin "professionnel".

Il était là tapis sans bruit, il commençait déjà à me consumer petit à petit... et à force l'épuisement est venu, la haine du monde aussi. Mais il y avait toi. Toi que j'aimais. Toi que j'aimais en secret, tapis au fond de mon coeur il restait ce sentiment, ce sentiment perdu. Mais il était là, cette lueur d'espoir.

Toi qui n'avait jamais rien ressentit pour moi, Toi que j'aimais jusqu'à en mourrir, Toi, seulement Toi. Toi qui n'a jamais rien ressentit en retour qui n'a pas non plus réussit à me sauver. Tu y étais presque mais je ne pouvais pas te forcer à m'aimer. M'avais tu seulement regardé, aperçut, parlé, non, non tu n'avais rien fait de tout cela. Tu étais loin de moi pourtant je t'aimais encore et toujours malgré la douleur que tu me faisais. 

Tout ce que je veux te dire se résume en un mot. Tu ne l'entendra plus jamais, certe mais je veux te le dire. J'aurais dû te le dire plutôt mais le courage n'était pas là, il jamais été là. Il était abscent. J'aurais voulu te dire, te le crier, te le hurler, mais non je me suis tus. Je me suis tus pour toujours et à jamais. 

Tant de mot, tous les mots qui l'exprime, ce sentiment qui m'habitait et m'habite toujours, aucun mot ne peux vraiment le définir car il est juste unique, unique comme toi... comme moi... comme vous. Ce sentiment si pur, qui provoque autant de haine et de joie, autant de naïveté que  de douleur, autant d'espoir que de tristesse, qui provoque tellement de choses indescriptibles... ce sentiment là que j'ai, que je possède envers toi... 

C'est l'amour...

Parole d'une morte.