chapitre xxvi. It's good, it's Corona

La déesse mère attendait, à l'affut d'une nouvelle plainte, d'un nouveau souhait à exaucer de quelques choses qu'elle pouvait exaucer.

Elle cherchait, inspectait mais toujours rien.

Pourtant, ce n'était guère normal. La déesse mère était habituée à avoir trop de boulot, autant qu'elle ne pouvait manger son déjeuner sans être déranger, qu'elle ne pouvait aller faire un somme sans se faire réveiller par un cris, par un appel à l'aide.

Tout ça était contre-nature. Tout ça n'était pas normal. Tout ça devait être faux. Tout ça n'était qu'un mensonge.

Mais un souvenir lui revient. Celui de son pire ennemi, le dieu maître. Celui-ci était un dieu vaniteux et voleur de rêve, d'avenir et de souhait. Cela devait certainement être sa faute.

Oh oui, c'était forcé.

- Je t'invoque, oh dieu maître. fit-elle alors, attendant une réponse, une apparition.

Soudainement une forme apparu, c'était lui. Des cheveux de glace, des yeux perçant, un sourire sadique aux lèvres et un corps de prince, ce devait forcément être lui.

- Oh, chère consœur, pourquoi ne m'as-tu pas invoquer dans notre langue protectrice, le grec. fit l'homme ou plutôt le dieu.

La déesse mère le regarda un instant avant de s'écrier :

《Je ne l'ai pas fait en grec car je n'ai pas besoin de la protection de notre très sacré langue. Je ne l'utilise que pour des choses qui en valent la peine. Maintenant rends moi les plaintes qu'éprouve les gens. Rends les moi. 》

La déesse mère avait ordonner cela d'une voix stridente. Ça ne plaisait pas au dieu maître.

- Et en quel honneur ferais-je ceci, ma chère collègue ? demanda l'autre dieu, dieu très important et assez peu représenté dans la mythologie.

La déesse mère le regarda, un duel de regard commença alors entre eux deux.

- Parce que ceci vous appartient, n'est-ce pas ? Et que vous le retrouvez, mon cher ? proposa la déesse en lui montrant quelque chose qu'elle avait volé de sa dernière visite chez le dieu maître.

Ce n'était autre qu'une relique des plus importantes dans la réputation de dieu maître et si des gens venaient à apprendre que quelqu'un la lui avait pris, s'en serait finit de sa réputation.

- À moins que tu préfère que tout le monde sache que tu es un moins que rien...Alors tu accepte et tu reprends cela tandis que je reprends les plaintes que tu m'as volé ou bien tu décline et ta réputation se fait décimé, les autres dieux t'attaquent et je récupère de force les plaintes ?

La déesse avait dit cela en faisant un léger sourire qui n'était autre qu'un sourire que le dieu maître aurait pu faire.

Il reparti comme il était venu avant de revenir avec une tonne de plainte dans les bras, les tendant à la déesse qui les récupéra toutes.

Elle en regarda une tandis que le dieu se fit la malle. Celle-ci parlait d'amour, la déesse mère étant une romantique accepta ce vœux et le mit en place.

Après la mort précipité de Mère Gothel, Raiponce s'était marié avec Flynn. Le frère de Raiponce, Maxuel avait assisté aux épousailles, heureux de voir que l'amour pouvait triompher.

Le jeune homme au teint bronzé n'avait pas arrêté de charrier sa sœur, mais ce n'était que parce qu'il était heureux pour elle.

Maxuel n'était pas là, à défendre ses mères comme l'aurait fait Daria, car il n'avait pas vu les éléments de ses propres yeux. Il était endormie quand toute l'histoire s'est passé et cela pouvait lui porter préjudice.

Il avait rejoint le camp du royaume de Corona, avec Eugène, avec son beau-frère. Seulement lui faisait partie d'une autre garde royale, la garde maritime.

- Frérot, bonne chance pour ce nouveau voyage. J'espère que tu réussira ce qu'il demande de toi. fit Raiponce alors que les deux devaient se dire au revoir.

Pour Raiponce, Maxuel était tout de même son frère bien que génétiquement, cela n'était pas possible. Maxuel était le fils de Maud et Gothel, et Raiponce la fille de la reine et du roi de Corona.

Le jeune homme souris à sa sœur.

- Frangine, amuse toi bien...D'ailleurs j'oublie, y a toujours la fête des lanternes, oui ou non ? questionna-t-il.

Raiponce sourit, elle aimait beaucoup ces moments, les moments où elle riait avec son frère.

Frère qui allait partir sur la décision du rois dans un voyage certainement dangereux mais forcé où il rencontrera beaucoup de personnes.

La princesse dit au revoir à son frère alors qu'il montait sur le bateaux à la quête de divers lieux de diverses personnes.

Il pensait y aller pour lui-même, il pensait y aller par ordre du rois mais peut-être était-ce l'ordre d'une entité bien plus grande qu'un rois, une déesse, peut-être...

Le bateaux pris les amares et Maxuel s'installa dans la loge, c'était lui le capitaine et en cet instant, il n'avait rien à faire.

Il repensa au jour où il avait promis de ne pas tomber amoureux, il avait croisé les deux doigts.

Maxuel s'imaginait rencontré quelqu'un qui emplirait son cœur de bonheur, qui ne le comparait pas aux autres et surtout pas à Raiponce, qui était bien génial, qui était on ne peut plus parfaite.

Il n'arrêtait pas de complexer par rapport à tout cela. Sa sœur avait trouvé l'amour si...facilement. Avait tout eu gratuitement et bien qu'il aimait beaucoup sa sœur, il en était légèrement jaloux.

Un peu.

Beaucoup.

Il fallait l'avouer, il fallait bien qu'il se l'avoue.

- Capitaine, capitaine ! Il y a un problème ! dit un membre de son équipage, Maxuel se leva de son siège aussi rapidement qu'il pu et se dirigea vers la porte qu'il ouvrit aux aguets.

Que se passait-il donc ? Avait-il trouver terre ?

- Qu'y a-t-il ? demanda-t-il.

Le membre de l'équipage pointa une tentacule qui venait de l'eau, cela ne ressemblait pas à ce qu'on disait de la malédiction de Davy Jones, c'était déjà ça...

La tentacule pris le bateaux et le posa à terre, une terre encore inconnue pour Maxuel et son équipage. Une terre encore inconnue d'Allemagne où se pointait un grand château à l'air macabre.

La garde maritime devrait l'explorer. Impérativement.

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