chapitre v. death of the parents
Alors que les gardes, Gisèle et Maud allaient bientôt entrer dans le château, Gothel préparait son plan d'indépendance.
Il fallait absolument que sa mère la laisse tranquille et qu'elle la laisse ressortir sachant que la mère de Gothel allait certainement être au courant de ce qui venait de se passer dans cette maison.
D'ailleurs, Gothel décida d'être utile à la maison, faisant la cuisine et le repassage, faisant même le ménage dans la chambre de sa mère.
Nettoyer les pièces de la tour était un moyen comme un autre d'avoir plus de chance d'avoir ce qu'elle voulait.
Sa mère avait toujours le cœur plus prompte à pardonner lorsque tout était ranger.
- Voilà...J'ai finis, j'ai qu'à attendre qu'elle revienne. dit Gothel en s'allongeant sur son lit, le moral à zéro, la peur augmentant.
Du côté de Maud, elle avait été emmener dans une salle où il y avait ses parents, qui étaient prématurément mourants, tous les deux. Quels genres de parents mourraient en même temps, Maud n'en avait jamais vu ?
- Mère...Père. Je suis là...Là pour vous. répliqua la rousse tandis que sa sœur lui lançait un regard qui se voulait triste.
Maud s'imaginait que la mort prématuré de ses parents était la faute de sa sœur, avide du pouvoir et le voulant tout de suite.
C'était les derniers instants de ses parents, la reine Amaria et le rois Constant allait mourir, c'était l'heure, c'était leur dernier instant.
Des larmes coulent jusqu'aux joues, le corps tremble et le moral est à zéro. C'est le cas pour Maud, pas celui de Maena.
Maena, elle, reste bien droite et ce qui s'affiche sur son visage est une visage feinter de tristesse.
C'est du faux. Entièrement faux. Maena s'en fiche de perdre ses parents, elle s'en ficherait même d'être entièrement seule tant qu'elle peut gouverner, tant qu'elle a le pouvoir entre ses mains.
- Ça ne t'affecte pas ? Tu pourrais revivre ce moment à l'infini et ça ne te fera pas pleurer ? Tu veux tout ce que tu va déjà avoir, je t'avais expliqué que le trône ne m'intéressait pas, pourquoi vouloir me tuer avant de prendre le trône, cela ne montrera que ton côté obscur, qu'il est énorme. Et ne me dis pas que tu n'as pas pour projet de me faire mourir. Je sais tout. Je te connais, sœurette. Je te connais mieux que Gisèle, qui n'a même pas osé démentir mes dires. dit Maud en quittant la salle, à grand pas, toujours aussi dévasté de la mort de ses parents.
Cette réplique fit quelque chose au seins de Maena, ne devait-elle pas écouter plus sa sœur, elle aurait vraiment donné le trône ? C'est faux, probablement faux.
Toutes femmes auraient voulu être reine. Toutes femmes auraient voulu être Maud. Être la personne qui deviendra reine et si Maud disait qu'elle ne le voulait pas, elle mentait.
Maena décida de courir vers son bureau, emmenant avec elle Gisèle. Il fallait qu'elle fasse quelque chose.
Réfléchissant dans son bureau tandis que Maud retrouvait sa chambre pour la première fois depuis des années, Maena voulait savoir quand et comment présenter l'homme qu'elle avait choisie pour sa sœur.
Devrait-elle le lui présenter tout de suite ? Ou bien dans combien de temps ? Elle devrait peut-être attendre que Maud soit vieille pour repousser l'homme ? Pas une bonne idée, Maud avait la jeunesse pour acquise...
Que c'était dur de prévoir la rencontre de l'homme qu'elle voulait épouser mais qu'elle donnerait d'abord à sa sœur pour qu'elle se suicide.
De seconde en seconde, Maena se rendit compte que la mort de ses parents ne lui faisait pas grand chose alors que ce n'était même pas elle-même qui les avaient rendues faibles.
Était-elle un monstre ou bien ses émotions étaient toujours si négatives que pleurer pour des êtres aimées lui paraissait ridicule ?
D'ailleurs, est-ce que Maud aura le droit de sortir ou sera-t-elle enfermée dans ce château ?
Une partie de Maena voulait l'enfermer pour ne pas risquer qu'elle s'échappe et une autre partie d'elle voulait qu'elle puisse sortir quand elle le voudrait.
Le monde est dangereux, peut-être qu'un homme ferait le travail que la tristesse était censé faire sur Maud ?
Maena en avait marre d'entendre Gisèle parler avec cette voix si idiote, cette gestuelle ridicule et si peu gracieuse qu'elle décida de sortir parler à sa sœur du fiancé que la sœur retrouvée aurait.
- Tu veux me fiancé à un homme que je ne connais absolument pas et qui, j'en suis sûre ne me plaira pas ? C'est pour ton plan pour que je meurt ? Genre tu veux que je me suicide, tu sais que tu m'auras jamais comme ça, c'est pas moi, tout ça. Un homme est un homme et s'il est horrible c'est qu'il est pour toi et que tu veux l'utiliser d'une façon ou d'une autre pour me tuer, n'est-ce pas ? commença Maud avec l'envie de mordre sa sœur en plein coup pour qu'elle ai peur d'elle.
Bien sûre, Maena s'attendait à une réponse négative, une bonne grosse réponse négative...Une réponse qui la froisserait du plus haut point, une réponse fâcheuse qui l'agacerait.
- Ne va pas dire n'importe quoi, chère sœur, il faut simplement que tu te trouves un mari élégant et sympathique pour régner et je ne voulais que t'aider...Mais si tu ne veux pas de lui fait comme tu veux. D'ailleurs, tu as le droit de retourner à l'extérieur mais si tu y retourne et que nous ne te voyons pas tu seras définitivement morte pour le peuple. expliqua Maena.
Maud ricana sarcastiquement, elle trouvait certainement ça faux. Maena la regarda dans les yeux avec une lueur d'étincelles mais surtout de défis.
- Je sais très bien que de toute manière tu me forcera à l'épouser, ton gars bien sûr, cet homme que tu trouve sympathique et élégant...Donc je vais accepter car j'ai pas envie de me battre avec une personne qui ne m'écoute même pas parler. D'ailleurs pourquoi as-tu voulu me retrouver alors que si j'étais la princesse disparu, tu aurais eu le trône ? Puis c'est cool que je puisse sortir, je pourrais redonner rendez-vous à Gothel et m'amuser dans les prés, par contre, t'attends pas forcément à ce que je revienne. Enfaîte si, je reviendrais à chaque fois et je te prouverait que je ne suis pas faible. répliqua Maud, une lueur de défit dans ses grands yeux verts-bleus.
Maena était profondément choqué, alors sa sœur voulait jouer et bien elle jouerait ! L'homme allait être dix fois pire que celui qu'elle avait envisager pour Maud.
- Très bien, l'heure où tu devrais être rentré sera tout d'abord 23 heures puis lorsque tu seras mariée, tu sortira d'autant moins. décida Maena en fixant sa sœur.
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