CHAPITRE 34
Quatre voitures sont dernière nous. Elles nous suivent depuis ma fugue de mes fiançailles. L'autoroute est vide. J'en profite pour accélérer encore et encore. Tyler à mes côtés ne cesse de m'indiquer les routes à prendre pour les semer. Nous nous ne sommes pas excusés sur la dispute avant le repas et nous n'avons ni reparlé du baiser avant la sortir en trombe de chez ma tante. Son visage demeure toujours aussi ferme et grave depuis le début de la course –poursuite. Je n'ose ni parler et encore moins de le contredire.
Pan. Pan. Pan. Trois coups de feu. Je panique. En regardant les rétroviseurs, deux hommes ont braqués une arme sur ma voiture. J'accélère et passe la dernière vitesse. Peu importe ma vitesse, peu importe la police, peu importe le reste. Le principal, je sauve ma peau et celle de Tyler.
-Tu continues tout droit et tu ne te poses aucune question, je gère, tente de me rassurer Tyler.
Il attrape un sac de la banquette arrière et sors une arme. Je n'aperçois pas une arme mais plusieurs armes dans le sac. Je n'hallucine pas. Il ouvre sa vitre. Pointe avec son pistolet la voiture la plus proche de nous et tire dans les pneus pour les faire dévier.
-Tu es complètement malade, m'exclame-je.
-Victoire, ils sont tous en train de nous tirer dessus et toi tu m'insultes de fou. Raisonne-toi merde. Tu as un gang à tes trousses et moi aussi d'ailleurs, soupire-t-il.
Un gang. Gang. Quatre lettres et une grande peur. J'avais et j'ai toujours un gang sur mon dos. Mais il me veule quoi ? Et qui est ce gang ? Je n'ai jamais rencontré de personnes appartenant à un gang, jamais. J'en ai rarement entendu parler. Une peur s'installe en moi. Je ne contrôle plus ma voiture.
-Victoire reprend toi, ce n'est pas le moment de flancher. Tu vas finir par nous tuer ! me crie Tyler en vérifiant le nombre de voiture derrière nous.
-Celui qui peux nous tuer ici c'est toi et arrêtes de me crier dessus merde.
Il rechange son arme et la pointe sur les voitures. Il tire sur un pneu, le conducteur de la voiture perd le contrôle. La voiture percute la rambarde de sécurité. La deuxième et la troisième percutent la première voiture. Une dernière voiture nous suit toujours. Mon téléphone sonne. Tyler décroche et met le haut-parleur.
« -Victoire, c'est William. Qui est le mec qui a répondu à ta place ?
-C'est le mec qui lui sauve la vie, répondis Tyler amusé par la situation.
-Quoi ! ? Mais il se passe quoi Victoire ? crie Will à travers le téléphone.
-Rien, il plaisante. Nous sommes en voiture, je sors ce soir, répondis-je pour rattraper l'idiotie de Tyler. Et sinon tu voulais me dire quelque chose en particulier ?
-Oui, le groupe et moi on a pris des billets d'avion pour venir à L.A ! s'exclame-t-il.
-Super et c'est pour quand ?
- Dans deux jours, tu n'es pas contente ? Tu es sûre que tout va bien ?
Pan. Pan. Pan. Pan.
-Oui tout vas bien pourquoi ? répondis-je le plus normalement possible.
-Tu te fous de moi, c'est quoi ces coup de feu ? Tu es où ? s'énerve-t-il.
-C'est compliqué, on se fait...
-Ta chère et tendre amie se fait courser par un gang, alors je suis entrain de la protéger vu que tu ne sembles pas avec nous, c'est dommage ! me coupe Tyler, elle te rappellera quand tout sera terminé, si elle s'en sort vivante ! rigole Tyler. »
Il raccroche et se tourne vers l'arrière pour viser la dernière voiture. Trois coups de feu, et la voiture noire percute la rambarde noire. Tyler pousse un cri de joie. Je décélère et rejoins des routes secondaires. Il est hors de questions de rentrer chez mon oncle et pas chez moi, ils seront où je me trouve. Je ne sais pas où aller. Mais pour l'instant j'ai d'autres sujets à traiter.
-Tu es un gros malade. Tu n'avais pas le droit de parler à William sur ce ton alors qu'on se faisait courser ! En fait tu n'avais aucun droit de t'immiscer dans la discussion et de te foutre de lui ! crie-je en m'arrêtant sur un parking. Tu n'es qu'un gros con prétentieux, Tyler !
Je sors de la voiture en claquant ma portière. Je rejoins la plage en courant. Il faut que je me vide la tête. Je m'allonge sur le sable.
-Victoire, il faut que tu m'écoutes.
-Dégage, crie-je à l'attention de Tyler.
-Toutes ces choses sont traumatisantes, il faut que tu en parles, me préviens-t-il en venant vers moi.
-La seule chose de traumatisante est d'être en ce moment avec toi, crache-je. Je ne sais même pas pourquoi je me faisais suivre par ces mecs et pourquoi tu as des armes dans un sac. Je suis perdue mais je n'ai pas besoin de ton aide.
-Je n'allais pas proposer mon aide, mais te l'imposer. Je ne suis pas versatile, je ne propose jamais, déclare-t-il. Tu en as besoin.
-Non. Tu sais dont j'ai besoin ? Des réponses aux questions que je me pose depuis mon arrivée dans cette baraque. Alors soit tu sais des choses et tu me les dit, soit tu te casses ? demande-je sèchement.
-Remonte dans cette voiture et rentre avec moi, c'est un ordre.
- Non, je n'ai pas envie de te suivre alors que tu fais peut-être parti d'un gang pour posséder autant d'armes. Je ne veux pas être mêlée à tout ça.
Je sais que je suis déjà mêlée à toutes ces histoires. Je voudrais juste retrouver ma vie d'avant, sans de Tyler, sans de Jason, sans de L.A, sans d'oncle et tante et de cousins. Il s'assoit à côté de moi et me prends la main. Il entrelace ses doigts aux miens. Ce geste d'attention me calme intérieurement. J'ai envie de l'embrasser. Je me mords les lèvres pour ne pas succomber sous son charme. Pourquoi il me fait tant deffet ?
-Tu en es le centre de l'attention, Victoire ! m'avoue-t-il, c'est toi qu'il veule pour ton argent. Si tu te maries avec Jason, ton oncle par le biais de son neveu pourra toucher à ton argent. Il sera deux fois plus riche qu'il ne l'est déjà.
-Mais je le sais déjà. Pourquoi un gang travaille à son service ? dis-je en me levant.
-Tu n'as toujours pas deviné ? Tous les documents dans son bureau avec ton nom dessus ne t'ont pas semblé étranges. Il va à des réunions à toutes heures et un gang te poursuit. C'est le chef du gang, Victoire. Ton oncle est un criminel, juste pas parce que c'est le chef du gang mais il tue des innocents ou des personnes s'opposants à lui pour atteindre ses objectifs.
-Tu mens, tu attires juste l'attention sur toi, juste pour m'amadouer ! rigole-je.
-Je te jure que non, je te dis la vérité. Tu peux poser la question à Charles ou Joséphine si tu veux, mais ils te diront la même chose que moi, jure-t-il toujours assis dans le sable.
Je n'arrive pas à la croire. Un chef de gang. Les enfants ne sont pas au courant je suppose mais Jason en connait l'existence. C'est pour ça qu'il devait reprendre l'affaire familiale, c'était le gang. Un monde trop violent pour que Timéo en connaisse l'existence pour son âge.
-Ma tante est courante de son vrai travail ? demande-je.
Cette question est très importante. Si elle est au courant cela veut dire quelle m'a menti et quelle serait au courant de l'union entre Jason et moi. Si elle ne l'est pas, cela veut dire qu'elle ne connait pas la vraie nature de son mari.
-Je ne sais pas, je ne pense pas sinon elle cache bien son jeu, me répondit-il. Victoire viens avec moi s'il te plait.
-Et toi tu es qui finalement ?
-Pourquoi cette question ?
-Parce que tu n'aimes pas Jason et mon oncle mais ma tante à l'air de t'apprécier. Tu acceptes de fuguer avec moi et en plus tu sais viser avec des armes à feu. Par-dessus tout, tu me donnes des ordres pas parce que tu me détestes mais parce que tu veux me protéger, ai-je tort ?
-Ecoutes nos débuts, il se lève, n'ont pas été faciles mais petit à petit je t'ai apprécié et depuis qu'on s'est embrassé je n'arrête pas de penser à toi. Je n'arrive pas à te sortir de ma tête, tu m'envoutes et c'est horrible pour moi !
Il se rapproche doucement vers moi. Il pose ses bras sur ma taille. Je mets mes mains sur son torse. Je rapproche mon visage du sien. Il entrouvre sa bouche. Il réduit le peu d'espace entre nous en scellant ses lèvres aux miennes. Je place mes mains dans ses cheveux. Ses mains descendent jusquà mes fesses. Ce baiser est parfait. Je n'interromprais ce moment pour rien au monde. Je ressens pour la première des papillons en bas du ventre. Je souris contre ses lèvres tellement que je suis aux anges.
-Sans cesse je pense à toi, murmure-je ne décrochant pas mes lèvres des siennes.
Je l'embrasse tendrement mais il l'intensifie. Nos langues s'entrelacent et se synchronisent. Des feux d'artifices se produisent. Il me plait.
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
'Voilà le chapitre 34 !! Comment l'avez-vous trouvé ?? Je poste le prochain chapitre mercredi en début d'après-midi comme d'habitude !
N'hésitez pas à voter et à commenter !
Bisous !!
epommecoeur'
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top