CHAPITRE 21
Mon reflet dans la glace est affreux. Mes joues et mes yeux sont rouges. Je me douche rapidement. Une fois habillée, je descends à la cuisine pour manger. J'ouvre tous les placards, pas de nourriture. J'ai oublié de faire les courses. Une personne sonne à la porte, je pars ouvrir. Joséphine est à l'entrée avec des viennoiseries et des jus de fruit. C'est ma sauveuse !
-Tyler ma prévenu que tu étais ici, et si tu n'as pas déjeuné, je te l'apporte, m'avertit-elle avec le sourire.
Je la laisse entrer et nous nous dirigeons vers la cuisine. Elle déballe le petit-déjeuner.
-Merci, je n'avais plus rien à manger, soupire-je en mordant dans une brioche.
-C'est rien. Je voulais te parler. Tyler nous a raconté ton comportement d'hier et on s'est inquiétés. Charles pense que c'est en relation avec ta famille et Jason. Il se trompe ?
Je reste bouche bée. Tyler raconte mes problèmes à tous ses amis, c'est génial.
-Oui, il a raison mais je ne veux pas en parler. Disons que Tyler n'est pas apprécié par mon oncle et Jason, résume-je, et je me suis engueulé avec eux donc je suis parti en sautant dans la voiture de Tyler.
-Ah ça se comprend, dit-elle.
Non, elle ne peut pas comprendre. Elle ne comprend pas ce que je ressens donc elle ne comprend pas la situation. Je reste calme, je n'ai pas envie de me brouiller avec elle, alors qu'elle vient à dix heures m'apporter le petit-déjeuner.
-Et sinon tu es toujours en colère contre Tyler ?
-Euh, comment ça ? demande-je.
-Il nous a aussi prévenu pour la soirée d'hier et la discussion dans la voiture avait l'air très tendue, dit-elle avec précaution.
Il raconte sa vie, et la mienne au passage, à tout le monde.
-Quand un mec t'empêche de t'amuser comme tu le veux et que dans la voiture il te reproche d'avoir mis tes seins en avant et d'avoir fait bander le barman. Alors oui, je suis donc toujours en colère contre ce con.
Elle est choquée par la violence de mes propos. J'ai eu tort d'accepter que Tyler vienne avec moi. Je le regrette énormément. Elle m'explique que dimanche soir, il y a une course de voiture organisé sur une veille route. C'est un rassemblement tous les dimanches dans la nuit. Je ne sais pas si j'y assisterai. Ces courses de voiture sont inégales et je le sais. Pourtant Tyler n'a pas l'être au courant, vu qu'il y sera. Elle me raconte sa vie, elle est en deuxième année d'université dans le commerce, elle connait Charles et Tyler depuis leur plus jeune âge. Elle me rassure quil ne se passera jamais rien entre elle et Tyler. Je ne vois pas pourquoi elle me rassure, il ne se passera rien entre lui et moi.
-Il faut que tu saches que Tyler t'apprécies mais à sa manière, me précise-t-elle.
-Euh dans quel sens il m'apprécie, je pense plutôt qu'il me déteste et c'est réciproque.
-Ne t'inquiètes le temps d'un été tout peut changer, me dit-elle en me lançant un clin d'il.
Je réfléchis à sa dernière phrase. Elle a faux c'est pas deux semaines qui reste, qui vont changer le cours de mon existence. J'acquiesce pour être poli. Ce n'est pas en faisant venir Joséphine avec le petit-déjeuner que je vais le pardonner. J'ai bien compris que Jo était seulement là pour recoller les morceaux entre lui et moi. Je l'apprécie mais elle se met dans une position délicate. Même mes amis savent quil ne faut pas rentrer dans un de mes conflits avec des garçons.
Elle se lève prête à partir. Je la remercie du petit-déjeuner et de sa visite dans le but de me sous-titrer des informations pour Tyler. J'ai été contente de la voir quand même. Je prends mes clés de voiture et me dirige vers le supermarché le plus proche pour me ravitailler.
Arrivée chez moi, je déballe les courses et les range. Je réchauffe une pizza et la mange devant un programme télé. Une voiture se gare devant chez moi, la portière claque. L'homme venant chez moi n'est autre que Tyler. Je ne l'ouvrirai pas. Je n'ai pas envie de le voir. Il m'a vu à travers la baie-vitrée et ma voiture est garée dans mon allée. Il commence à sonner, ne répondant pas, il frappe avec sa main sur ma porte.
-Victoire je sais que tu es là, ouvre-moi maintenant, crie-t-il.
Je l'ignore. Je continue de regarder la télévision en mangeant ma pizza. Ce programme est inintéressant, à la fin la fille retournera dans les bras de son amant pour le restant de sa vie. C'est vu et revu.
-Si tu ne m'ouvres pas je défonce la porte !
Il ose me menacer chez moi. Je ne prends pas sa menace au sérieux. Les coups sont plus forts et plus fréquents. Je regarde la porte, elle tremble. La serrure commence à faire du bruit. Mais il est malade !
-Trop tard, je la défonce maintenant que j'ai commencé, tu n'avais qu'à m'ouvrir !
Il ouvre, le porte d'entrée ne tient presque pas debout.
-Tu es un gros con, Tyler. Venir chez les gens, les menacer et en plus de tout ça défoncer leur porte d'entrée, crie-je à mon tour, c'est juste du délire. Pourquoi tu es venu ? Ah oui ce matin j'ai vu Joséphine, elle est super sympa, mais raconter ma vie à tes amis pour qu'après tu le saches ne font pas parti de mes projets pour cet été. Alors maintenant tu te casses d'ici tout de suite !
-Je suis venu parce que Joséphine n'a pas récupérer les informations que je voulais.
-Je lui ai dit le principal alors contente toi de ça ! ménerve-je.
-Tu vas être gentille et me dire ce qu'il s'est passé hier.
- Non je n'ai pas envie d'être gentille et coopérative avec un mec qui m'a presque traitée de pute. Non tu croyais que j'allais l'oublier cette soirée. Tu n'es qu'un emmerdeur. Je comprends pourquoi toute ma famille de déteste en fait non tu ne vaux pas mieux que mon oncle, à vouloir tout contrôler, crie-je à plein poumons sur lui.
Il s'approche de moi, je recule. Il me bloque contre un mur. Pour éviter que je me libère, il me bloque mes deux bras. Il appuie son torse conte le mien. Nos visages sont plus quà quelques centimètres. La rage bouille en moi.
-Tu ne sais strictement rien sur moi, Victoire. Ne me compare pas avec ces bourges, crache-t-il avec haine.
-Justement, tu voudrais qu'on reparte sur des nouvelles bases mais tu ne dis jamais rien. Un jour tu te comportes bien avec moi et l'autre tu es exécrable comme aujourd'hui, réplique-je.
- Dis-moi ce qui s'est passé avec ton oncle ?
- Non, lâche-moi.
-Pas avant que tu me dises ce qu'il s'est passé !
Il l'aura voulu. Mon genou atterri au niveau de sa cuisse. Il desserre la prise qu'il a sur moi. Je cours vers les escaliers. Malheureusement pour moi, il me rattrape et me jette sur ses épaules tel un sac de farine. Je tape dans son dos. Mais mes coups sont inefficaces. Il emprunte le couloir et me pose dans la salle de bain. Il ferme la porte à clé qui range dans sa poche arrière de pantalon.
-On restera là jusqu'à ce que tu coopères, dit-il en regardant son téléphone.
-Non mais t'es dingue, c'est de la séquestration. Et comme tu as défoncé la porte dentrée, les voleurs peuvent rentrer à leur aise.
-Ne t'inquiètes pas de ça, Charles surveille. Je lui ai envoyé un message pour lui dire que ça risque d'être long ta coopération, rit-il.
Je ne parlerai pas. Il pourra attendre le temps qu'il faudra je ne dirai rien. Ma vie ne concerne que moi.
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'Chose promise, chose due! Voilà le chapitre 21 (que je poste avec de l'avance !!!). Le chapitre 22 arrive dans quelques minutes !
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